Categories
Cassino
Back to product list

OM : Roberto De Zerbi donne son avis sur la fin du championnat de Ligue 1

OM : Roberto De Zerbi donne son avis sur la fin du championnat de Ligue 1

Est-ce que vous êtes un entraîneur qui dit "ça y est, c’est le sprint final, il y a huit matchs qui vont s’enchaîner", ou est-ce que vous dites "non, ça va se jouer dans les toutes dernières journées de ce championnat" ? Comment voyez-vous les choses, s’il vous plaît ?
Roberto De Zerbi : Si vous me posez la question avant le premier match amical de la pré-saison, moi je dis pareil que ce que je dis maintenant. C’est-à-dire que pour moi, tout est important, tout est une finale. Le dernier match de ma vie, c’est toujours le prochain match que je vais jouer, que je vais préparer. J’aimerais qu’on arrive tous à avoir cette mentalité, parce que si tu as cette mentalité, si tu vois les choses comme ça, tu ne subis pas la pression et tu ne souffres pas non plus en fonction du résultat. Tu sais que tu donnes tout, que tu donnes le maximum. Vous savez, le match contre le PSG, je l’ai dit aux joueurs hier, en dehors du résultat, j’espère que le fait qu’on ait fait quand même une bonne prestation ça ne va pas faire qu’on se contente de certaines choses. Est-ce que, selon vous, on a bien joué à Paris ? Oui, mais on a pris trois buts. Donc il ne faut pas se contenter d’avoir bien joué un match quand on encaisse trois buts. C’est ça qui m’énerve, si on se contente. Mais durant ce match-là, on a tous eu une concentration particulière. Et si on avait eu cette vision, cet œil, contre Auxerre, contre Lens probablement aussi, je pense qu’on serait plus haut au classement. Et donc, c’est ça l’objectif : c’est de jouer contre le dernier du classement de la même manière qu’on jouerait au Parc des Princes.

casino royan – Vous vous demandez si Casino Royan, accessible sur casino-royan-fr.com, est la plateforme idéale pour vivre une expérience de jeu fluide, riche et

Vous nous avez demandé si on trouve que l’OM a été bon à Paris. Moi je trouve que vous avez été bons, mais qu’il manquait de talent offensif, qu’il manquait peut-être un peu d’audace offensive et de qualité offensive. Vous parlez de Mason Greenwood. Est-ce que cette trêve justement — on sait que la dernière avait été capitale, par exemple avec le changement de système après la défaite contre Auxerre — est-ce que vous avez réfléchi pendant cette trêve, personnellement, à peut-être amener un peu plus de joueurs offensifs, de changer quelque chose dans l’équipe ?
Roberto De Zerbi : Le choix de Dedić à la place de Merlin à Paris, c’était un choix offensif, parce que Merlin n’a pas de qualités en un contre un dans les duels, au niveau du dribble, et Dedić a plus ces qualités-là. Moi, j’ai vu des stats de l’OM : on est une des dernières équipes du championnat en ce qui concerne le dribble, alors que mes équipes ont toujours été premières, deuxièmes ou troisièmes. Avec Sassuolo, on était premiers par exemple en Serie A ; à Brighton, sur les couloirs, j’ai toujours eu des joueurs capables, dans les duels en un contre un, de dribbler. Et ici, ce n’est pas possible. L’équipe est structurée, équilibrée, donc je ne pars pas de ce que je voudrais, mais j’essaie de m’adapter un peu aux caractéristiques des joueurs. Et je pense qu’ici, il faut qu’on fasse quelque chose de plus. Mais c’est quelque chose qu’on réussira à faire si on a la meilleure condition physique aussi. Donc, si Greenwood est en forme, si Amine Gouiri se sent bien aussi, si Luis Henrique c’est celui contre Paris et pas celui du match contre Lens, si Rabiot attaque vraiment la profondeur, face au but… alors là, oui, on est dangereux. Je pense que les occasions, on les a créées aussi à Paris. En réalité, contre Lens, contre Auxerre il y a un mois et demi on a eu des occasions… Greenwood, face au gardien, Kondogbia de la tête. Le poteau. On a créé contre Lens aussi : Gouiri, quand il prend la transversale. Maupay, face à face avec le gardien. On ne peut pas créer 18 ou 20 occasions par match. Mais celles qui sont créées devraient ensuite être concrétisées en buts.

Avant Auxerre, vous étiez sur trois victoires d’affilée, et en regardant le classement, on se disait "bon, le calendrier est plutôt facile, on va pouvoir faire le plein avant d’aller à Paris". Sauf que vous avez perdu à Auxerre et contre Lens, alors que c’étaient des équipes qui restaient sur des séries très négatives. Comment vous l’expliquez ? Est-ce que c’était un manque de détermination, d’engagement ? Et là, on a l’impression qu’il y a deux matchs plutôt faciles qui se profilent. Comment remédier à ce problème qui pourrait revenir, avec un manque d’engagement, notamment demain contre Reims ?
Roberto De Zerbi : Non, non, non… Manque d’engagement, non, absolument pas. Je pense qu’avant de voir des carences mentales… enfin, ce sont des carences mentales, mais pas un manque d’engagement, absolument. Mes joueurs doivent vraiment toujours être à 100 % d’eux-mêmes. Parfois, ils sont peut-être un peu plus focus sur l’objectif, mais non, ils sont toujours engagés. Je pense que ça a été des matchs… Contre Lens, si on avait gagné 2-0, personne n’aurait rien dit. Je pense que contre Lens, on a fait un très bon match. Si on l’avait remporté 2-0, on aurait dit que c’était un des meilleurs matchs au Vélodrome. C’est vrai qu’on n’aurait pas dû encaisser le but à la fin. Mais contre Auxerre, c’est la même chose : on a une occasion à 1-0, on aurait pu égaliser, mais Cornelius est expulsé après, et à partir de là, on n’a plus vraiment réussi à maîtriser le match. Je ne pense pas qu’on aurait dû défendre à 1-0, mais être intelligents. Et au final, on a essayé de marquer à tout prix, et voilà, ils nous ont pris en contre-attaque. Moi, les matchs qui me font mal, qui me touchent, ce sont les matchs comme Strasbourg chez eux, quand on a perdu en jouant mal. C’est ce genre de match qui me fait mal. Mais contre Lens, c’est normal qu’il y ait des situations comme celles-là qui se présentent.