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OM : Pourquoi l’attaque patine et comment relancer la machine

OM : Pourquoi l’attaque patine et comment relancer la machine

L’OM marque le pas offensivement. Si les Marseillais continuent d’engranger des points, leur production offensive suscite de plus en plus d’interrogations. Face à des blocs bas ou des adversaires regroupés, les hommes de Roberto De Zerbi peinent à faire la différence, tant dans la création que dans la finition. Plusieurs raisons expliquent ce passage à vide.

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Des cadres plus au niveau ?

La première est liée à la forme déclinante de certains cadres. Mason Greenwood, meilleur buteur du club avec 15 réalisations en championnat, n’est plus le joueur percutant de l’automne. Moins inspiré dans ses dribbles, moins tranchant dans ses courses, il a été relégué sur le banc contre Lens puis face au PSG. Un signal fort envoyé par son entraîneur, qui n’a pas hésité à le recadrer publiquement. "Il doit en faire plus, car ce qu’il fait ne nous suffit pas. S’il veut maintenir ses attentes de champion, il faut qu’il soit plus constant, qu’il se sacrifie davantage, qu’il soit plus déterminant", a-t-il expliqué en conférence de presse. Greenwood, à qui l’OM doit pourtant beaucoup cette saison, traverse une période creuse qui pénalise toute l’équipe.

Même constat pour Luis Henrique. Avec 7 buts, le Brésilien reste le deuxième meilleur buteur olympien, mais son influence décline. Repositionné piston droit, il a apporté une vraie solidité défensive et du volume, mais son impact offensif s’amenuise. Il n’a plus trouvé le chemin des filets depuis le 2 février à Lyon (3-2). Face au PSG, il a montré quelques fulgurances balle au pied, mais il lui manque de la spontanéité et du tranchant dans les derniers mètres. Dans ce contexte, Amine Gouiri fait figure d’exception. Recruté cet hiver, l’international algérien s’est rapidement intégré avec 4 buts et 3 passes décisives. Mais il ne peut porter l’attaque à lui seul. L’animation offensive dépend encore trop de quelques individualités, quand le collectif, lui, peine à s’imposer.

Des équipes qui s'adaptent de plus en plus 

La deuxième explication de cette panne offensive vient de l’adversité. Les équipes ont désormais bien analysé le jeu proposé par De Zerbi et s’adaptent. Beaucoup défendent bas, en nombre, en fermant l’axe et en obligeant l’OM à faire preuve d’inventivité sur les côtés. Auxerre, malgré son infériorité numérique après l’exclusion de Cornelius, a longtemps résisté. Nantes, pourtant en grande difficulté cette saison, a tenu plus de 70 minutes sans concéder de but. Même scénario contre Lens, privé de nombreux titulaires, mais capable de verrouiller son camp grâce à un grand Matthew Ryan dans les buts.

Face à ces blocs bas, l’OM manque d’automatismes et de justesse technique dans les petits espaces. Le jeu de possession, parfois stérile, n’est pas toujours accompagné de prises de risque dans la dernière passe ou les frappes à mi-distance. Les centres sont souvent prévisibles, et les décrochages des attaquants ne suffisent plus à créer le décalage.

De Zerbi, des choix parfois trop frileux ?

Enfin, les choix de Roberto De Zerbi alimentent le débat. Contre Lens, l’Italien a surpris en alignant Adrien Rabiot sur le front de l’attaque aux côtés de Gouiri et Nadir, alors que des profils plus offensifs comme Neal Maupay ou Jonathan Rowe étaient disponibles. Un choix qu’il a justifié en évoquant l’équilibre défensif : "J’avais quand même deux de mes trois défenseurs centraux qui sont en réalité des milieux. C’est pourquoi je n’ai pas fait une formation encore plus offensive. Luis Henrique et Greenwood, cette semaine, à l’entraînement, n’étaient pas au meilleur de leur forme. C’est pour ça qu’ils n’ont pas débuté."

Un discours cohérent sur le fond, mais qui montre aussi une certaine prudence. Dans des matchs fermés, où l’OM a souvent la possession et doit faire la différence dans les trente derniers mètres, l’absence de profils offensifs purs peut limiter la créativité. Rabiot, joueur précieux et polyvalent, n’est pas un créateur. Il excelle dans un rôle de box-to-box, mais ses prises de balle sont plus utiles dans le cœur du jeu que dans les zones de vérité.

Pour autant, il serait prématuré de céder à l’inquiétude. En début de saison, l’OM brillait par son efficacité, portée par un collectif en confiance. Rien ne dit que ce réalisme ne reviendra pas rapidement. Greenwood, Henrique ou même Maupay ont montré qu’ils pouvaient être décisifs à tout moment. Et avec un sprint final qui s’annonce intense dans la course à la deuxième place, ce regain d’efficacité sera indispensable. Roberto De Zerbi devra ajuster ses choix, redonner de la liberté à ses créateurs, et peut-être faire confiance à d’autres profils selon les matchs. L’OM a les armes pour faire sauter les verrous. Il faut simplement retrouver la clé.