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De Zerbi : "Kondogbia, Rongier, ce ne sont pas des défenseurs !"

De Zerbi : "Kondogbia, Rongier, ce ne sont pas des défenseurs !"

On a encore vu, contre Toulouse, malheureusement, des largesses défensives, notamment sur l’égalisation à un partout. Alors, les associations en défense changent à chaque match depuis Auxerre, mais quand vous êtes coach, que vous voyez ces erreurs, ça vous fait quoi ? Est-ce que vous avez l'impression que vos joueurs ne suivent pas les consignes défensives, qu’ils sont limités, voire dépassés par moments ?

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Roberto De Zerbi : Non, je pense que ça arrive à tout le monde de commettre des erreurs. Les buts contre Toulouse sont différents. Le deuxième arrive sur coup de pied arrêté. Donc là, c’est la tension qui est nécessaire, parce que c’est un ballon qui ne bouge pas. Et après, c’est aussi la caractéristique de notre équipe. En ce moment, on n’a pas beaucoup de défenseurs de métier. On a des joueurs qui doivent jouer à ces postes-là. Ce sur quoi on peut travailler, c’est l’attitude. Le premier but, je pense que l’envie de défendre était là. On était tous derrière la ligne du ballon. Peut-être qu’on a manqué un peu d’agressivité. C’était "aller de l’avant pour aller de l’avant", mais sans forcément le bon esprit pour récupérer le ballon. On parle de joueurs qui ne sont pas à leur poste, dans leur position idéale, comme Luis Henrique, par exemple. Ce sont des joueurs qui doivent quand même défendre, parce que si on veut atteindre nos objectifs, on sait que, dans l’effectif actuel, il y a peu de défenseurs. Tout le monde doit en faire un peu plus.

Je ne sais plus quel match c’était, vous aviez pris un but à la fin, après une victoire au Vélodrome. Vous disiez : "Ce but-là, moi, il m’énerve. On ne doit pas montrer à l’adversaire qu’il peut marquer." Est-ce que le plus important pour vous, c’est de ne pas prendre de but ? Ou est-ce que vous faites partie de ces entraîneurs, même si vous êtes italien, pour qui marquer un but de plus que l’adversaire suffit pour gagner le match ?

RDZ : Non, je voudrais gagner 4 à 0. Si vous faites une évaluation honnête, il faut aussi regarder les caractéristiques de l’équipe. Kondogbia, Rongier, ce sont des joueurs formidables, même quand ils jouent en défense. Mais ce ne sont pas des défenseurs. Il n’y a pas grand-chose à dire là-dessus. C’est vrai qu’on peut jouer à 3, à 5, à 4… Mais à 4, avec une défense à 4, quels sont les défenseurs centraux que je peux aligner ? En ce moment, qui est-ce que je peux mettre ? Parce qu’on n’en a pas deux. Deux, à l’heure actuelle, on n’en a pas. On en a un, qui est Cornelius. Luis Felipe est réintégré au groupe, mais il n’est pas prêt. Balerdi n’est pas là. Je pense que trois défenseurs centraux, c’est mieux que deux. Ça fait un moment qu’on joue avec ce schéma. Moi, j’ai toujours joué à quatre dans ma vie, très peu de fois à trois. Mais je dois m’adapter aux joueurs que j’ai, à leurs caractéristiques, et au nombre de défenseurs que j’ai à disposition. Je ne me réveille pas le matin en me disant : "Ok, aujourd’hui on joue à 3, demain à 4." Non. Je regarde, j’analyse les caractéristiques de mes joueurs et j’essaie de les mettre dans les meilleurs postes possibles pour eux.