OM : une crise qui s'installe
L’OM perd pied à Reims
L’OM traverse une période critique, confirmée samedi par une défaite cinglante à Reims (3-1), la quatrième en cinq rencontres. À l’issue de la rencontre, les Marseillais ont dû faire face à la colère de leurs supporters, rassemblés dans le parcage visiteurs, où le traditionnel « mouille le maillot ou casse-toi » a résonné avec force. Le message est clair : la crise est profonde et la course au podium désormais compromise. Adrien Rabiot, en première ligne, a lancé un message fort au micro du diffuseur, s’inquiétant du manque d’envie de certains coéquipiers. De Zerbi a tenté d’apaiser, tout en reconnaissant que la mentalité actuelle ne correspondait pas à ses attentes : « Elle ne s’achète pas au supermarché », a-t-il lâché. Une déclaration qui en dit long sur l’état d’esprit dans le vestiaire. Sur le terrain, les faiblesses défensives se sont encore révélées criantes. Geronimo Rulli n’est plus le rempart d’antan, et la sortie sur blessure de Leonardo Balerdi, victime probable d’une entorse du genou, n’a rien arrangé. Sans lui, De Zerbi l’a admis, l’équipe a perdu toute vitesse derrière. Avec Luiz Felipe également à l’infirmerie, le retour de Höjbjerg devient crucial. Devant, Greenwood et Luis Henrique ont à nouveau déçu. Titularisés après avoir été mis sur le banc face à Lens, les deux meilleurs buteurs de l’OM sont restés invisibles, incapables de peser sur la défense rémoise. De Zerbi, lucide, a pointé une perte de l’« étincelle intérieure ». Dans les coulisses, l’heure est à la remise en question. Longoria, Benatia et les joueurs ont eu un long échange au stade Delaune. Rongier, porte-parole du groupe, a reconnu un problème d’attitude. De Zerbi, lui, refuse de tout remettre en cause tactiquement, mais attend une révolte mentale rapide pour espérer accrocher la Ligue des champions.
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L’OM en plein naufrage à Reims
Au lendemain de leur humiliation à Reims (3-1), l’OM s’enfonce un peu plus dans une crise profonde. Balayés par une équipe qui n’avait plus marqué depuis plus de 660 minutes, les Olympiens ont enchaîné une quatrième défaite sur leurs cinq derniers matchs. Une série noire qui compromet sérieusement leurs chances de qualification pour la prochaine Ligue des champions, alors que Monaco leur a ravi la deuxième place, et que des poursuivants comme Lille, Nice, Strasbourg ou Lyon reviennent à grands pas. Face aux Champenois, aucune des excuses précédemment invoquées (arbitrage, adversaire supérieur, gardien en état de grâce) ne tient. Cette fois, c’est bien l’OM qui a sombré seul. Hormis un quart d’heure initial correct ponctué de trois occasions pour Gouiri et un joli but de Rongier, les Marseillais ont livré une prestation indigne. Le jeu proposé est stéréotypé, sans âme, bien loin des promesses du "De Zerbi ball". Les cadres déçoivent, à commencer par Greenwood et Luis Henrique, tandis que les joueurs de complément affichent leurs limites. Le coup dur est aussi physique avec la blessure de Leonardo Balerdi, victime d’une entorse du ligament interne du genou gauche. Dans une défense déjà fragilisée, la perte du capitaine n’arrange rien. Sur le terrain comme en dehors, la fracture est palpable. Au coup de sifflet final, les 1000 supporters marseillais présents ont exprimé leur colère, réclamant de l’engagement ou le départ des joueurs. Ce scénario rappelle amèrement celui de l’année précédente, où l’OM avait dit adieu à l’Europe au même endroit. L’histoire va-t-elle se répéter ?