OM : un message nécessaire d'unité !

Face à Montpellier, l'Olympique de Marseille a fait le travail, s'offrant une cinquième victoire avec cinq buts inscrits, contre une équipe condamnée. Il n’empêche, la soirée vécue samedi était nécessaire pour un club qui était dans le doute.

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Des joueurs retrouvés, des décisions validées

L'appel à l'unité lancé par Pablo Longoria sur LinkedIn, l'interview de Mehdi Benatia dans La Provence, la volonté de ne se concentrer que sur ce match de Montpellier du côté de Roberto De Zerbi. Les têtes pensantes de l'OM le sentaient : tout autre résultat qu'une victoire aurait été une véritable catastrophe, que ce soit en termes d'image ou de mathématiques. Si le premier acte a laissé entrevoir un OM craintif, comme souvent avec ce système de jeu basé sur l’ultra-maîtrise et la crainte des transitions adverses, la suite a été beaucoup plus plaisante. Et face à ce Montpellier, un peu de plaisir offensif n’a pas fait de mal. Sur le terrain, les signaux sont positifs. On a vu Mason Greenwood performer, et même venir récupérer des ballons dans les pieds adverses. Ulisses Garcia a été intéressant et décisif dans son rôle de Murillo bis, mais côté gauche. Le Panaméen, justement, a de nouveau posé de gros problèmes à l’adversaire. Personne n’a véritablement été en dessous, et on a même retrouvé un Jonathan Rowe en jambes et auteur d’un très joli but. L’Anglais, désormais relancé, sera peut-être important dans le sprint final.

De Zerbi fier de ses joueurs

Avec un effectif qui pourrait être au complet contre Brest dimanche prochain, avec le retour de Leonardo Balerdi, Roberto De Zerbi a de nouveau chanté les louanges de son groupe après le match : "Je suis fier de mes joueurs, honnêtement, parce que je suis le premier, quand il faut les secouer, à le faire. Mais je pense qu’il faut aussi reconnaître quand les joueurs font de bonnes choses, quand ils ont des valeurs, et c’est ce qu’ont mes joueurs. Ce n’est pas pour rien qu’on a été deuxièmes au classement quasiment toute la saison." L’Italien n’a pas l’intention de faire retomber les bonnes énergies et devrait partir en mise au vert avec son groupe du côté de son pays natal, possiblement dans la région de Rome. Selon nos informations, si la décision de s’exiler est maintenue, les Olympiens ne retrouveront pas la Commanderie avant le match à Lille dans deux semaines. Il pourrait y avoir une exception pour quelques heures avant la réception de Brest. La suite ? Elle reste à définir, mais cette opération commando pourrait durer jusqu’à la fin de la saison. Un moyen de préserver l’unité et de resserrer les liens alors qu’arrivent quatre matchs déterminants pour la suite des opérations.

Les supporters au rendez-vous

La ligne directrice est tracée, il ne reste plus qu’à la suivre. Le match de Montpellier servira de répétition à ce groupe en manque de certitudes. La solidarité, le collectif, ont été retrouvés. Et Roberto De Zerbi a de nouveau affirmé son style tactique, avec sa défense à trois. La possession, la maîtrise, l’OM sait faire. Seul hic, la première mi-temps, avec un volet d’occasions créées extrêmement faible. C’est un mal récurrent, et c’est le seul qui a de nouveau sauté aux yeux face aux Héraultais samedi. Il faudra profiter du jeu plus ouvert des Brestois pour en générer davantage dimanche. Enfin, comment ne pas évoquer le Vélodrome, de nouveau magnifique, et au soutien d’une équipe qui restait sur de nombreuses déconvenues. Comme tout le monde, les supporters savent que la qualification est cruciale pour le projet en cours. Et cette saison, le peuple marseillais a grandement contribué à l’unité. Avec en symbole un record d’affluence qui est tombé samedi : 66 312 spectateurs contre Montpellier. Ça aussi, c’est un message très fort d’union sacrée.