De Zerbi : "je suis content de ne pas faire partie de "l’équipe du pouvoir" "
On vous a senti un peu désabusé après la défaite à Paris et votre déclaration selon laquelle ce Classique n’existait pas en raison de la trop grande différence de niveau et de moyens financiers entre le PSG et l’OM. Coach, étant donné que cette différence est factuelle – comme l’a encore montré L’Équipe cette semaine avec les salaires élevés du PSG – est-ce que cela peut vous décourager de rester longtemps à l’OM, ou au contraire, est-ce une source de motivation ?
casino flip gg Retraits – Le montant minimum de retrait est généralement de 20€, mais cela peut varier en fonction de la méthode de paiement choisie.
Roberto De Zerbi : Êtes-vous sûr que les salaires publiés par L’Équipe sont exacts ? Pensez-vous que ce sont les bons chiffres ? Je ne suis pas certain que ce soient les bons salaires. Mais quoi qu’il en soit, même sans entrer dans les détails, il y a effectivement une grande différence de revenus entre le PSG et l’OM.
Est-ce que cela pourrait vous décourager ? Parce que vous n’êtes pas venu ici pour être deuxième, on le sait. Et parfois, ce genre de situation peut décourager certains entraîneurs…
RDZ : Merci pour cette question. Au moins, cela me permet de clarifier ma pensée. Moi, je suis content de ne pas faire partie de "l’équipe du pouvoir". Ce n’est pas ce qui me correspond. Je ne voudrais pas être dans cette équipe-là. L’équipe dominante d’un pays, celle qui détient tous les pouvoirs, ce n’est pas celle qui me plaît, honnêtement. Ce n’est pas dans ma nature, ni dans ma manière d’être. Je viens d’une famille modeste et j’aime être honnête et dire la vérité. Un vrai Classique, c’est Barça-Real Madrid en Espagne. Parfois, c’est le Real qui domine, parfois le Barça. En Argentine, c’est Boca Juniors-River Plate, et en Italie, on a la Juventus contre l’Inter. Mais en France, peut-on réellement parler d’un Classique ? Si l’on regarde les statistiques des dernières années, la domination est évidente. Pourtant, je ne me plains pas. Quand je suis arrivé ici, la première chose que j’ai faite en voyant le calendrier, c’était de regarder quand aurait lieu le match à Paris – pas celui au Vélodrome, mais bien à Paris. Car c’est ce match-là que j’attendais le plus, et que j’attendrai encore toute la saison jusqu’à la prochaine confrontation. Si, lors des neuf dernières rencontres, l’OM n’a marqué que deux buts contre le PSG, il est difficile d’appeler cela un véritable Classique. Nous savons que nous sommes inférieurs, mais nous nous battrons jusqu’au bout. Je suis toujours prêt à relever le défi. Mais il faut dire la vérité, et la vérité est celle-ci : je ne fais que rapporter des faits. Cela ne remet absolument pas en cause le prestige de l’OM. J’ai toujours dit que, pour moi, en termes d’histoire, d’ambiance et de passion, c’est le club le plus important de France. J’ai également parlé de la différence entre les stades, et je pense que c’est quelque chose d’évident. Quant à l’écart de niveau entre le PSG et l’OM, les derniers résultats parlent d’eux-mêmes. Mais j’espère qu’un jour, nous pourrons inverser la tendance et gagner 3-0 contre eux. C’est l’un de nos objectifs.
