Merlin : "Un état d'esprit revanchard !"
Quentin, très bon match de l'OM, surtout de toi. J'ai l'impression que tu as fait ce que te demandait le coach sur les dernières rencontres. J'imagine que tu dois être content de ta prestation.
Quentin Merlin : Oui, pour ma part, je suis très content de ma prestation de ce soir. Physiquement, j'étais bien. J'avais des courses à haute intensité, je les ai bien répétées. Je me sentais bien, même quand je suis sorti. Après, pour ma part, c'était bien. Et l'équipe aussi, je pense que c'est ça le plus important. On a senti une équipe qui était ensemble, solidaire, avec un état d'esprit revanchard par rapport aux trois derniers matchs qu'on a pu faire. C'est ça qui nous a permis de bien rebondir devant notre public.
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Quentin, elle fait beaucoup de bien, celle-là, parce que tu parles du contexte. Les quatre défaites en cinq matchs, la semaine qui a été très très lourde, et aussi la possibilité de reprendre la deuxième place. Tout était bien goupillé ce week-end, mais il fallait que l'OM fasse le taf. Est-ce que vous avez douté à un moment donné, quand à la mi-temps par exemple vous êtes à un partout et que vous n'arriviez pas véritablement à faire ce que vous vouliez ?
Q.M : Non, on n'a pas douté à la mi-temps. Notre seul danger, c'était la perte du ballon. On avait du mal à les empêcher de contre-attaquer. Sinon, on n'a pas douté. On était bien dans notre tête. On savait ce qu'on devait faire. On n'avait qu'une chose en tête à la mi-temps : revenir avec les trois points pour récupérer notre deuxième place. C'était le plus important. Donc, pas de doute, plutôt confiants pour la deuxième mi-temps.
Il y avait aussi énormément de résultats qui vous arrangeaient. On voit Monaco, Nice, il y a juste Lyon qui a gagné, Lille a perdu. Il ne fallait pas rater cette marche ?
Q.M : Non, non, non. Forcément, on a regardé les matchs, on a su les résultats des équipes qui étaient dans la course pour la deuxième place. Donc, on l'assume. Après, dans tous les cas, pour nous, c'était la victoire qui était obligatoire. C'est sûr que récupérer notre deuxième place, c'était aussi très important et c'était la clé à la fin du match.
Quentin, il y a eu un bel accueil du public pendant une semaine un peu agitée. À part les petits sifflets à la mi-temps, c'était de bonne guerre. C'est important de sentir ce soutien du Vélodrome, même quand la semaine est agitée en coulisses ?
Q.M : Oui, après, on ne savait pas trop à quoi s'attendre. Nous, on avait qu'une chose en tête, c'était la victoire. Bien sûr, on a vu que le public était présent, les supporters étaient présents, ont mis de l'ambiance comme tous les week-ends. Ça nous a donné de la confiance à chacun. Ça nous a encore donné un supplément d'âme, comme vous savez ici. Donc, nous, on les remercie. On leur demande de continuer jusqu'à la fin de saison pour aller chercher cette deuxième place.
Comment tu as apprécié les buts de folie qu'il y a eu ? Le deuxième, le troisième, ce sont deux buts qui sortent un peu de l'ordinaire. Comment tu les as appréciés ? Toi, tu es un peu plus engagé dans le troisième ?
Q.M : Après, on a des joueurs qui sont capables de mettre des buts comme ça. Adrien, Mason, il y a plein d'autres joueurs qui sont capables de faire ça. Ce sont des joueurs que j'appelle des artistes, qui peuvent faire la différence à tout moment, qui ont un pied qui respire le football. Donc, des buts comme ça, je pense que les supporters ont apprécié, à la télé aussi. C'est plaisant.
Il y a le premier but aussi, il va falloir en parler, tu es dans le coup. Mais la conclusion, j'imagine, on ne s'y attend pas. Est-ce que tu peux nous raconter comment tu vis ça ? Parce que j'imagine que c'est peut-être le CSC le plus spectaculaire que tu aies vu de ta vie, non ?
Q.M : Oui, quand je joue, c'est le plus spectaculaire. Après, ça fait partie du jeu. Quand je fais la passe à Adrien, je vois qu'il centre et je ne regarde pas au deuxième ce qui se passe. Après, je vois que c'est Suazo, je crois, qui la met contre son camp. Et après, on va célébrer ensemble. Ça fait partie du football, on va dire.
On retient la victoire, mais on retient aussi pas mal de fébrilité en défense du côté de l'OM ?
Q.M : Après, fébrilité, je ne pense pas. On a pris deux buts, c'est sûr que quand on prend deux buts, nous, en tant que défenseurs, gardiens et toute l'équipe, on n'est pas contents. Après, ce sont plein de petites erreurs qui ont amené ces buts. On a regardé un peu à la fin du match. On peut mieux se décaler, on peut mieux parler, on peut se dire "qu'est-ce que tu peux faire ?". Après, ce sont des détails. Ça va très vite. C'est à nous de travailler là-dessus, et on est confiants pour la suite.
Vous étiez un peu dans le dur, en tout cas avant cette rencontre. Est-ce que tu penses que ça peut suffire à vous relancer, à vous redonner confiance ?
Q.M : Oui, bien sûr, une victoire ça redonne toujours de la confiance à tout le monde. Après, on sait que le week-end prochain, on a un match très important, un concurrent direct. Ce sera un match déterminant pour la suite de la saison. Mais on est prêts.
