OM : Valentin Rongier pointe du doigt l’attitude !
Si vous aviez la solution, ça serait beaucoup plus simple. On a l'impression qu’il n’y a pas grand-chose qui tourne en ce moment, et le match de ce soir n’est pas bon, après le plutôt bon match à Paris ?
Valentin Rongier : On va parler que du match de ce soir, parce que pour moi, la défaite au Parc… OK, on a fait ce qu’on a pu. Le contenu du match contre Lens, il était très cohérent dans l’attitude et tout. Mais aujourd’hui, c’est l’attitude qui a pêché, c’est tout, en fait. Parce qu’on peut perdre des matchs de foot, on connaît la difficulté du football professionnel. Mais quand on est l’OM et qu’on a envie d’atteindre notre objectif, qui est d’aller en Ligue des champions et de terminer deuxième, on ne peut pas se permettre d’avoir une attitude comme ça sur des matchs aussi importants.
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Mais tu penses que c’est uniquement une question de mentalité, ou il y a autre chose qui fait qu’en ce moment, rien ne marche ou presque ?
V.R : Pour moi, ça part de là. Ça part de là, quand on commence un match et qu’on perd les duels, les deuxièmes ballons… Dans le foot de haut niveau, on ne peut pas exister. Que ce soit une équipe de National, Reims, le PSG ou une autre équipe, c’est la même chose. Il faut avoir cette envie de « tuer » l’adversaire, il faut avoir cette envie de gagner tous les duels. Et aujourd’hui, pour moi, dans les courses, dans les efforts, dans la mobilité, on n’y était pas. Et c’est ça. C’est pour ça que je vous dis : je ne comprends pas pourquoi, quand on a cet objectif-là — qui est la Ligue des champions au Vél’ avec l’OM — je ne comprends pas.
Ce n’est pas la première fois que vous allez faire un « non-match ». Est-ce que ça, c’est vraiment inquiétant ? Que ce soit ça, l’état d’esprit de l’équipe de l’OM ?
V.R : Je pense que perdre 3-1 aujourd’hui, forcément, c’est inquiétant. Maintenant, il reste encore sept matchs. Ce n’est pas un discours politique que je suis en train de vous faire. Mais on a cette chance de pouvoir se rattraper. J’espère vraiment qu’on va vite, vite gommer ça. Et qu’on va repartir de l’avant, avec la tête haute. En travaillant surtout, et en étant très humbles. Parce que là, il faut qu’on fasse profil bas, qu’on se remette à travailler et qu’on montre un visage différent.
À un moment donné, on s’est dit que la deuxième place était acquise ?
V.R : On n’a jamais dit que c’était acquis. On n’a jamais dit ça, je vous le répète. Mais on connaît la difficulté de la Ligue 1, du foot de haut niveau. Maintenant, si on ne change pas d’attitude, oui, le classement… forcément. Mais on sera à la place qu’on mérite. Là, pour l’instant, je pense qu’on ne l’a volée à personne, cette place-là. Si on termine deuxièmes, c’est qu’on l’aura méritée. Mais pour ça, il faut montrer autre chose.
Du coup, il faut se parler un peu ?
V.R : C’est ce qu’on va faire.
