OM : crise d’identité et choc disciplinaire après la défaite à Reims
Crise d’identité et choc disciplinaire après la défaite à Reims
À la suite de la lourde défaite contre Reims (1-3), la quatrième en cinq journées, l’Olympique de Marseille vit une période de crise profonde. Les conséquences se sont fait sentir immédiatement : le planning des joueurs a été complètement bouleversé. Les deux jours de repos initialement prévus ont été supprimés et les joueurs, restés à la Commanderie après le match, ont découvert un agenda resserré, sans jour off jusqu’au prochain match contre Toulouse. Certains ont dû annuler des escapades ou passer les derniers instants du ramadan loin de leur famille, une décision perçue comme punitive mais pleinement assumée par la direction et Roberto De Zerbi, désireux d’instaurer une culture d’exigence. Le mot d’ordre est clair : transpirer matin et après-midi, s’imprégner de vidéos, et faire passer le message que le club prime sur les individualités. Le flou entretenu autour des horaires de fin de journée participe à cette stratégie. Une mise au vert longue ou un stage comme celui de Mallemort en novembre n’est pas exclu pour resouder un groupe fragilisé. Pourtant, contrairement à l’automne, les leaders de l’effectif sentent que l’unité est rompue et que le climat est tendu. Mason Greenwood et Luis Henrique, encore décevants à Reims malgré de bons signaux en semaine, sont ciblés, mais pas seuls responsables. Les cadres ont tenté d’organiser une réunion de remobilisation. Pablo Longoria, puis Medhi Benatia, sont venus parler au groupe, fustigeant le manque d’envie et l’incapacité à répondre présent contre les équipes plus faibles. À la Commanderie, on ne masque plus les failles collectives. L’heure est à la prise de conscience, sans excuses ni diversion.
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De Zerbi face à un casse-tête défensif sans Balerdi
Le forfait de Leonardo Balerdi, touché au genou gauche et absent pour plusieurs semaines, rebat les cartes défensives de l’Olympique de Marseille. Une entorse du ligament latéral interne a été confirmée, et si un retour d’ici la fin de saison n’est pas totalement exclu, Roberto De Zerbi va devoir composer sans son pilier argentin à un moment-clé du calendrier, à commencer par la réception de Toulouse. Cette blessure pourrait amener le coach italien à revoir son schéma, même s’il devrait a priori maintenir sa défense à trois. Toutefois, un retour temporaire à une défense à quatre, comme en début de saison, n’est pas exclu. Le manque de remplaçant naturel pour Balerdi complique les choses. Plusieurs noms circulent : Cornelius, peu rassurant, Murillo de retour dans le groupe, ou encore Kondogbia, reconverti sans grande réussite. Hojbjerg et Rongier ont déjà été testés dans ce rôle, sans succès notable. Luiz Felipe est toujours blessé et Chancel Mbemba, mis à l’écart, ne semble plus faire partie des plans du club. Le choix s’annonce donc limité et contraint pour De Zerbi, qui devra bricoler dans une défense déjà fébrile. L’absence de Balerdi, malgré ses imperfections, laisse un vide difficile à combler, tant par son apport défensif que par ses qualités de relance et son influence dans le vestiaire. Dans ce contexte tendu, où les résultats récents ont déjà fragilisé le groupe, le technicien marseillais devra faire preuve d’ingéniosité pour redonner de la solidité à une équipe en quête de stabilité.