OM : la Direction de l’arbitrage donne son avis et publie la conversation VAR sur la faute de Rulli sur Embolo

La décision avait déjà fait mal sur le terrain, elle vient d’être confirmée dans les bureaux. Ce mercredi, la Direction de l’arbitrage de la FFF a validé le penalty sifflé en faveur de l’AS Monaco face à l’OM, samedi dernier, lors de la 29e journée de Ligue 1. Une décision qui avait permis aux Monégasques d’inscrire le troisième but, scellant un peu plus une soirée cauchemardesque pour les Marseillais (3-0).

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À la 80e minute, alors que l’OM est déjà mené 2-0 et montre peu de signes de révolte, un mauvais dégagement plonge la défense marseillaise dans la panique. Breel Embolo se jette sur le ballon, et Geronimo Rulli tente une intervention dans les airs désespérée. En tentant de reprendre le dessus, le gardien argentin déséquilibre clairement l’attaquant suisse. L’arbitre Benoît Bastien désigne immédiatement le point de penalty. La VAR valide la décision. Denis Zakaria transforme l’occasion et enterre définitivement les espoirs olympiens.

Quelques jours après les débats autour de cette action, la Direction de l’arbitrage a publié son décryptage de la phase de jeu, accompagné de la vidéo de la discussion entre l’arbitre central et l’assistance vidéo. "L’attaquant monégasque N.36 (Embolo) cherche clairement à jouer le ballon pendant toute la séquence, avec en particulier un regard essentiellement concentré sur celui-ci", peut-on lire dans le rapport.

L’analyse ne laisse place à aucune ambiguïté : "Le gardien de but marseillais ne réussit pas à dévier le ballon et la faute qu’il commet est avérée, avec son bras gauche sur l’épaule gauche de l’attaquant monégasque qui amène ce dernier au sol. L’arbitre a analysé avec clairvoyance la situation, identifiant la faute et l’absence d’occasion de but 'manifeste', au sens des Lois du jeu. Le pénalty était bien attendu, sans sanction disciplinaire". Si on pouvait penser à une faute de Balogun sur Rulli, elle semble en effet trop légère pour être sifflée. De toute façon, le mal était déjà fait…