OM : Il n'y a plus d'excuses !

Le moment n’est plus aux expérimentations ni aux tergiversations. Ce samedi soir, l’Olympique de Marseille reçoit une équipe de Montpellier à l’agonie, en pleine descente aux enfers avec dix défaites consécutives et un seul but inscrit sur cette période. Un bilan catastrophique qui place les Héraultais au bord du précipice. Une nouvelle défaite la Ligue 2 deviendrait inévitable pour eux.

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Mais au-delà du contexte dramatique de l’adversaire, c’est bien l’OM qui se retrouve sous pression. Car dans la course haletante à l’Europe — et pourquoi pas à la deuxième place synonyme de qualification directe en Ligue des champions — les hommes de Roberto De Zerbi n’ont plus le moindre joker à griller. Chaque point compte, chaque match est une finale. Et celui de ce samedi, plus que jamais.

Interrogé ce vendredi en conférence de presse, le coach italien s’est montré fidèle à lui-même. Pour lui, le problème n’est pas d’ordre tactique, mais mental : " Ce n’est pas que je veux être optimiste, j’essaie d’être réaliste. À Monaco, on a vu une bonne première mi-temps, avec une attitude positive. On a dominé, on s’est créé des occasions. Le problème, c’est qu’on ne les a pas concrétisées. " Et il poursuit, déterminé : " Contre Montpellier, on a le potentiel pour l’emporter. Mais ce n’est pas sur le papier qu’on gagne. C’est sur le terrain. Pas avec les blablas. "

Le message est clair : pas question de se croire déjà vainqueur face à une équipe en perdition. L’OM doit faire respecter la hiérarchie, mais avec humilité et engagement. Ce match ne sera pas un laboratoire, pas un test pour de nouveaux systèmes ou de nouveaux joueurs. Il faut des points, et il les faut maintenant.

Avec un coup de pouce du destin — et un faux pas de Monaco contre Strasbourg, qui joue à 19h — l’OM pourrait même récupérer la deuxième place dès ce soir. Une situation qui pourrait changer la perception d’une fin de saison jusque-là tendue.

Mais pour espérer, il faut d’abord faire le boulot. Montpellier arrive affaibli, mais avec l’instinct de survie. Le genre de match piégeux par excellence si l’intensité n’est pas au rendez-vous. Ce n’est donc pas le moment de lever le pied ou de penser à ce qui se passera la semaine prochaine.

Alors oui, les perspectives sont belles. Oui, la Ligue des champions est toujours là, à portée de crampons. Mais avant les rêves, il y a la réalité. Et elle s’appelle Montpellier.

Ce soir, pas le droit à l’erreur.