De Zerbi : "Depuis le 6 juillet, j’ai tout donné pour ce maillot et pour cet emblème"

Une réflexion que vous avez faite récemment nous a interpellés. Vous nous avez dit : « Il faudrait aussi vous demander pourquoi un entraîneur ne reste jamais plus de deux ans à l’OM. » Effectivement, factuellement, vous avez raison. Ces dernières années, cela saute aux yeux. Mais plus largement, dans son histoire, l’OM a rarement réussi à conserver un entraîneur sur la durée. C’est un club extrêmement populaire, donc soumis à une forte pression, avec beaucoup d’attentes, beaucoup d’exigences, et des adversaires qui, chaque week-end, vous attendent de pied ferme.

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Roberto De Zerbi : "Pour être clair : je ne déciderai ni de rester, ni de partir en fonction de ce que disent les journalistes. Vous, vous faites votre travail. Moi, je fais le mien. J’ai un rapport avec vous uniquement dans le cadre de ces échanges, où je vous réponds toujours avec respect. Vous êtes libres d’écrire ce que vous voulez. Moi, je sais qui je suis. Et quand j’ai vu certains articles me dépeindre comme le coupable, comme un criminel, comme celui qui frappait du poing et s’opposait à l’équipe, ce n’était pas la vérité. Depuis le 6 juillet jusqu’à aujourd’hui, le 18 avril, j’ai tout donné pour ce maillot, pour cet emblème. Mon devoir, c’est de répondre au club, aux propriétaires, aux supporters. J’ai toujours été professionnel. Personne ne peut dire le contraire. Bien sûr, j’ai pu faire des erreurs. J’en ai fait, j’en ferai encore, comme tout le monde au cours d’une carrière.

Mais ce qui m’énerve profondément, c’est quand je lis des choses fausses dans les journaux. Ça, je ne l’accepte pas. Je suis habitué à vivre dans ce type de contexte, je ne suis pas un jeune entraîneur. Et je vous l’ai déjà dit : j’aime ce contexte, j’aime même les polémiques… à condition d’être en bonne foi. Moi, j’ai toujours agi avec sincérité. Tout ce que je veux, c’est aider ce club à se qualifier pour la Ligue des Champions. C’est la seule chose qui me préoccupe. Que l’OM puisse jouer les mardis ou mercredis soir, sur la scène européenne. Je donne tout pour y parvenir. Et les joueurs aussi. Même ceux qui, parfois, ne sont pas à leur meilleur niveau. Même s’ils font des erreurs, ils donnent tout. Et ça, c’est ce qu’il faut retenir."