OM 5-1 Montpellier : en mode commando désormais svp !
On s’y attendait. On le craignait presque. Ce 5-1 infligé à Montpellier aurait pu être une victoire qui rassure. Mais voilà : personne n’est dupe. Ni les supporters, ni les observateurs, ni même Roberto De Zerbi, qui a bien compris que ce match-là ne pouvait pas servir de révélateur. Montpellier est une lanterne bien rouge, en perdition depuis plusieurs semaines, et malgré la large victoire, les fantômes de Reims, Auxerre, Lens ou Monaco rôdent encore.
Support client de Casino Vert ❤️ : un service disponible 24h/24 – casino barcelona Service client : Une Assistance 24h/24 Efficace, Réactive et 100% Dédiée aux Joueurs Le casino barcelona Service client est-il vraiment à la
L’OM a fait le travail, certes. Il a gagné, il a marqué cinq fois, il a retrouvé la deuxième place du championnat. Mais à aucun moment, le Vélodrome n’a vibré avec la certitude que quelque chose de profond venait de se produire. À peine quelques frissons, une poignée d’actions bien menées, et une réaction collective qui, à défaut de convaincre, a permis d’éviter le piège d’un faux pas.
On aurait pu croire à un festival, à une orgie de football libéré avec un but précoce mais il n’en fut rien. L’OM est vite retombé dans ses travers : peu d’intensité, pas de verticalité, et une domination stérile face à un adversaire recroquevillé.
Le Vélodrome, toujours prompt à s’enflammer, est resté silencieux ou agacé. Quelques sifflets ont même ponctué la mi-temps, preuve que cette première période n’avait rien de rassurant. Il fallait attendre l’heure de jeu pour voir un semblant de fluidité. Murillo, intenable sur son côté, s’est échappé une nouvelle fois pour centrer. Merlin a trouvé la barre, Greenwood a encore tenté sa chance, puis le chaos montpelliérain a fait le reste : deux défenseurs qui se gênent, Gouiri qui surgit avec malice, et le break était fait.
C’est sur ce genre d’actions que l’on peut se raccrocher à quelque chose. Pas tant le niveau collectif, mais l’envie de certains joueurs de ne pas lâcher. Ulisses Garcia, encore lui, a offert un centre parfait pour Rowe, auteur d’un geste génial avec une talonnade aérienne qui a fini au fond. Murillo a multiplié les efforts, à l’image de ce ballon parfaitement donné à Greenwood pour le 3-0. Et Gouiri a eu le mérite d’être là, d’attaquer le ballon, de flairer le but.
Greenwood, lui, relève la tête. Attendu au tournant après des prestations très moyennes, il a répondu avec un doublé, son troisième en Ligue 1 cette saison. Il retrouve le chemin du but et la confiance, ce qui n’est pas anodin à ce moment de la saison. Car même dans un contexte dégradé, même sans briller collectivement, un joueur comme lui peut faire basculer une rencontre. Encore faut-il lui offrir un environnement favorable.
C’est là que le bât blesse. Ce match, par sa facilité, n’a rien permis de trancher. Le niveau de jeu de l’adversaire était trop faible. Montpellier, privé de ses cadres, a erré sans repères. Et même à 3-0, les Héraultais ont réussi à se créer des situations, dont une réduction du score logique, tant l’OM est parfois apathique au moment de défendre. Une nouvelle fois, l’OM a encaissé un but dans les dix dernières minutes. Une faute de concentration, un manque de rigueur, une habitude néfaste.
Là encore, personne n’est surpris. Depuis plusieurs semaines, l’OM n’arrive pas à boucler ses matchs sans erreurs. Kondogbia, en retard sur le replacement, Luis Henrique dépassé, et Rabiot qui débute l’action trop mollement : tout cela a permis à Lucas Mincarelli, un ancien de Marignane, de sauver l’honneur pour le MHSC. Un but sans importance comptable, mais qui en dit long sur les limites de l’OM version 2025.
Ce but, d’ailleurs, aura été un rappel utile : il ne suffit pas d’aligner les buts pour rassurer. Il faut dominer, imposer, convaincre. Ce que l’OM n’a pas fait. À 4 journées de la fin, la bataille pour la deuxième place s’annonce féroce. Et rien, dans ce match, ne permet de dire que Marseille a une longueur d’avance. C’est dans cette optique que Roberto De Zerbi, toujours aussi lucide, a décidé de faire basculer son groupe en mode commando.
L’OM devrait partir en Italie pour préparer les prochains matchs. Pas de stage luxe ou de campagne de promotion, mais une coupure volontaire avec le quotidien. Le but est clair : ressouder le groupe, sortir de la routine, et tirer le maximum d’un effectif encore cabossé. Dans l’urgence, avec ce qu’il reste. Car De Zerbi n’est pas dupe non plus. Il sait que son équipe a du mal à se réinventer. Que les blessures ont décimé le collectif. Que la pression est maximale. Mais il garde cette idée : ce n’est pas le moment de chercher du beau jeu, ni de se projeter dans un avenir radieux. Il faut terminer fort, arracher cette deuxième place qui offrirait un accès direct à la Ligue des champions, et faire les comptes ensuite.
Ce déplacement en Italie, c’est un symbole. Celui d’un groupe qui va se regarder dans les yeux. Et surtout, qui va devoir aller chercher des points dans la douleur. Le calendrier est corsé, mais pas plus, pas moins que les concurrents directs finalement.
Personne n’est dupe. Mais personne n’a encore abandonné non plus. Alors en avant pour le mode commando !
