OM : De Zerbi hausse le ton
Le onze de légende de Frey avec des noms qui parleront aux Marseillais
Dans les colonnes de L’Équipe, l’ancien gardien international Sébastien Frey, formé à l’AS Cannes, s’est amusé à composer son onze de légende du club azuréen, accompagné dans l’exercice par Richard Bettoni, figure historique du centre de formation, et avec l’aval de Bruno Bellone, ancien attaquant cannois et international français. Sans surprise, Frey se place lui-même dans les buts, mais accorde aussi une mention spéciale à Michel Dussuyer, formé au club et très respecté. En défense, il cite William Ayache, pour son apport international et sa générosité, et Ruud Krol, légende néerlandaise passée brièvement par Cannes. Bernard Casoni, enfant du pays, est également retenu en charnière, tout comme Julien Escudé, compagnon de formation de Frey. Au milieu, Patrick Vieira est logiquement capitaine. Frey se souvient d’un joueur impressionnant physiquement et mentalement dès ses jeunes années. Luis Fernandez, ex-joueur puis entraîneur du club, est retenu pour son tempérament et sa proximité avec les jeunes, tout comme Johan Micoud, salué pour sa justesse technique. En meneur de jeu, l’inévitable Zinédine Zidane occupe le cœur du terrain. Frey évoque son travail solitaire et acharné au centre de formation, et un talent qui relevait du sacré. En attaque, Charly Loubet et Bruno Bellone complètent le onze. Ce dernier, très apprécié de Frey, incarne selon lui la sincérité et l’humilité. Sur le banc figurent entre autres Gaël Clichy, Yannick Stopyra, Franck Durix et Jean-Luc Sassus. Le staff est symboliquement confié à Guy Lacombe, avec Bettoni comme adjoint, André Amitrano comme entraîneur des gardiens, et Didier Roustan en président d’honneur.
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De Zerbi hausse le ton et cherche des solutions avant Toulouse
Face à une série noire – quatre défaites lors des cinq derniers matchs – et à un OM en perte totale de vitesse dans la course à la Ligue des champions, Roberto De Zerbi a haussé le ton. Soutenu par sa direction malgré les contre-performances, l'entraîneur italien a décidé de supprimer les deux jours de repos prévus après le revers en Champagne, imposant à ses joueurs de rester au centre Robert Louis-Dreyfus. Une sanction symbolique, certes, mais qui vise à marquer les esprits à l’approche d’un match crucial contre Toulouse, dans un Vélodrome à guichets fermés. L’OM, longtemps dauphin du PSG, voit Monaco lui passer devant, tandis que Nice et Lille restent en embuscade à deux points. Dans ce contexte, le management de De Zerbi est de plus en plus scruté. Battu par Reims, Lens et Auxerre, le coach italien est jugé trop prévisible par ses adversaires, sa philosophie de jeu axée sur la possession étant aisément contrecarrée. Son incapacité à surprendre, déjà pointée du doigt après Auxerre, rappelle par moments le dogmatisme de Marcelo Bielsa. L’absence de Leonardo Balerdi et la probable indisponibilité de Pierre-Emile Højbjerg poussent toutefois le technicien à envisager un changement de système, une première depuis la claque reçue à l’automne. L’idée d’un stage de cohésion, comme celui mené à Malmort, est également à l’étude. Mais au-delà de l’approche tactique, La Provence souligne que De Zerbi découvre pour la première fois la violence émotionnelle et médiatique d’un club comme l’OM. De Sassuolo à Brighton, en passant par le Shakhtar, il n’avait jamais évolué dans un environnement aussi exigeant. Pour autant, la pression, il se l’impose lui-même, confie un proche. Enfin, si De Zerbi est ciblé, les joueurs et le recrutement hivernal sont également pointés du doigt, comme le rappelle Adrien Rabiot. Seule certitude : l’OM est dos au mur, et De Zerbi doit maintenant trouver des réponses.
