OM : avoir la possession n’est pas gagner
Avoir le ballon, c’est bien. En faire quelque chose, c’est mieux. L’Olympique de Marseille en a fait l’amère expérience ce samedi face au Stade de Reims. Malgré une possession de 80,1 %, un record pour une équipe battue en Ligue 1 depuis 2006/2007 selon Opta, les hommes de Roberto De Zerbi se sont inclinés 3-1 sans jamais véritablement inquiéter leur adversaire.
casino drive app – Vous êtes passionné de jeux en ligne et vous recherchez une application fiable, intuitive et performante pour jouer à tout moment depuis votre smartphone ?
Cette statistique renvoie à un autre match tout aussi frustrant pour les supporters marseillais : le 22 février 2025, l’OM s’était déjà incliné à Auxerre avec 79,2 % de possession. Deux défaites, deux dominations territoriales quasi totales, et pourtant deux matches sans réel impact offensif.
Face à Reims, les Marseillais ont monopolisé le cuir, certes, mais de manière stérile. Le bloc rémois, bien regroupé, a attendu patiemment les imprécisions adverses, et en a profité pour frapper efficacement. Côté marseillais, le jeu a manqué de tranchant, de prise de risque, et surtout de volonté d’éliminer en un contre un. Trop scolaire, trop prévisible, l’OM a souvent reculé au lieu de casser les lignes.
Roberto De Zerbi, chantre du jeu de possession, devra tirer les leçons de cet échec. Car en Ligue 1, les blocs bas sont nombreux, et seuls les mouvements sans ballon, la vitesse et l’intensité permettent de les déstabiliser. L’OM a eu le ballon, mais n’a pas su s’en servir. Une vérité simple : avoir la possession n’est pas gagner.
