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Rongier : " Est-ce que vous pensez qu’on aurait joué comme ça s’il y avait une cassure avec le coach ? "

Rongier : " Est-ce que vous pensez qu’on aurait joué comme ça s’il y avait une cassure avec le coach ? "

Est-ce que c’est aussi le soulagement qui domine comme sentiment dans le vestiaire ?
Valentin Rongier : Je pense que le plus important, comme vous l’avez dit, c’était la victoire ce soir. Forcément, il y a des choses à redire sur le match. On encaisse encore deux buts ce soir, donc on n’est pas pleinement satisfaits. Mais après cette semaine qui a été, comme vous le savez, un petit peu difficile pour tout le monde, je pense qu’on a répondu sur le terrain ce soir. On prend les trois points, et c’était vraiment le plus important.

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C’est quand même une grosse réaction. La semaine dernière, on était ensemble à Reims, c’était la catastrophe industrielle. Là, tout n’a pas été parfait, mais l’état d’esprit était là, il y a des buts magnifiques. Est-ce que ce soir, vous vous satisfaisiez au moins de ça ?
V.R : Oui, bien sûr. Comme je l’ai dit, le plus important, c’est la victoire, et je pense aussi que, comme tu l’as souligné, l’état d’esprit était là. C’est celui-là qu’on doit afficher à chaque match, en fait. C’est un peu malheureux, mais je pense que c’est à cause de cette semaine aussi qu’on avait perdu depuis quelque temps. Et si on veut rester à cette deuxième place qu’on mérite et qui, je pense, nous appartient, on se doit d’être concentrés et de donner le maximum, comme on l’a fait ce soir. 

Si on regarde ton match, tu n’as pas semblé perturbé par toute cette semaine. Est-ce que tu es habitué, après toutes ces saisons, à l’environnement marseillais et à comment gérer ça ?
V.R : Effectivement. Mais c’est à nous, les plus anciens, de parler aux plus jeunes, à ceux qui ne connaissent pas très bien l’OM et tout ce qui va autour. Donc voilà, cette semaine, même si on l’a dit, vous le savez, on s’est beaucoup parlé, et ça faisait partie des tâches qui nous revenaient, à nous les plus anciens, pour réguler un petit peu l’état d’esprit global.

Est-ce qu’il y a une cassure entre le coach et les joueurs ou certains joueurs ?
V.R : Est-ce que vous pensez que s’il y avait une cassure, ce soir, on aurait vu ça sur le terrain de la première à la dernière minute ? La victoire, elle est pour lui, mais elle est pour tout le monde. Elle est pour nous aussi, parce que nous aussi, on traverse une phase compliquée. Je pense que ça n’a pas fait plaisir au coach d’avoir vécu ça cette semaine. Nous non plus. On préfère travailler dans une relation un peu plus calme, un peu plus apaisée. Mais cette victoire, elle est pour tout le monde, elle est aussi pour nos supporters, parce que je pense qu’on leur devait un autre visage depuis quelque temps, et c’est bien de leur avoir montré ce soir.

Est-ce que vous êtes guéris ou sur la voie de la guérison ? On n’a pas l’impression que tout soit parfait, comme on l’a dit.
V.R : Je suis le premier à le dire, tout n’est pas parfait. Mais je pense que le plus important, ça reste l’état d’esprit. Il nous reste un mois et demi de compétition, et si on affiche cet état d’esprit, je peux vous assurer qu’on va aller en Champions League. Parce qu’avec la qualité qu’on a, si on affiche cet état d’esprit derrière, il ne peut pas rien nous arriver, ou en tout cas peu de choses.

Val, tu parlais de parler aux plus jeunes. Greenwood, il nous a sorti un sacré but. Tu parlais aussi de ton rôle d’ancien. Est-ce que tu lui as parlé après le match, avant le match ? Parce que c’est vrai qu’on l’avait un peu perdu. Et là, on a retrouvé le Greenwood décisif, ce joueur qui permet à l’OM d’être deuxième du championnat.
V.R : C’était un travail sur toute la semaine, pas que moi. C’est à nous de faire ça, tout au long de la saison. Et pour ce qui est de Mason, c’est sûr et certain qu’il n’a pas perdu sa qualité. Mais vous savez, dans une saison, c’est long et on ne peut pas être tout le temps au top, tout le temps décisif. Il a traversé une période un peu moins bonne, mais il est là ce soir et il nous sort ce but qui nous fait du bien, et Adrien derrière qui scelle le spectacle. Donc voilà, on espère que ça va continuer jusqu’à la fin de saison parce qu’on aura besoin de tout le monde.

La saison est folle, le championnat est fou, votre championnat à vous pour aller chercher une place en Champions League est quand même assez dingue. Vendredi matin, c’était difficile d’imaginer que ce soir, l’OM serait deuxième et que tous ses concurrents directs, quasiment, parce que ce n’était pas possible que tous perdent, mais quasiment tous ont perdu.
V.R : Comme tu le dis, la saison, c’est la Ligue 1. Il y a des surprises chaque week-end. On le sait, on a laissé beaucoup de points en route, beaucoup de matchs où on aurait dû avoir l’opportunité de frapper un grand coup et on n’a pas réussi. Je pense que ce week-end, c’était une belle opportunité et on l’a saisie.

Justement, tu as parlé d’état d’esprit. Sur le terrain, qu’est-ce que tu as trouvé de mieux que par exemple lors de la défaite face à Reims la semaine dernière ?
V.R : Je trouve que dans nos courses, déjà, on y allait pour faire mal. Quand on voit, ne serait-ce que le premier but qu’on met, c’est une course dans la profondeur, Adrien qui s’arrache pour centrer. Et je pense que c’est un peu tout ça. Parce que c’est bien de courir sur le terrain, mais ça ne suffit pas. On peut être en paix à la fin d’un match, mais quand je parle d’état d’esprit, c’est vraiment dans tous les duels, sur tous les ballons, les seconds ballons. Ceux qui sont rentrés nous ont aussi apporté, il faut les féliciter.