OM : Pourquoi conserver Adrien Rabiot est un signal fort
Une décision loin d’être anodine
Quand un joueur du calibre d’Adrien Rabiot décide de rester, ce n’est jamais anodin. Encore moins à Marseille, encore moins dans un contexte aussi décisif. Selon les dernières informations, l’ancien milieu de la Juventus a fait le choix de la continuité, au cœur d’un projet qui se construit, se précise et s’assume. Ce maintien, loin d’être un simple acte de fidélité, est un signal fort. Un signal envoyé au vestiaire, à l’entraîneur, à la direction, et peut-être bien au-delà.
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Des garanties sur l’ambition de l’effectif
Car pour Rabiot, la stabilité ne vaut que si elle est synonyme de progression. Le Duc a connu les plus hauts niveaux. Champion de France et d’Italie, vainqueur de diverses coupes nationales, international français régulier, il ne prolonge jamais une histoire s’il ne pressent pas une suite excitante. Son choix de poursuivre l’aventure à l’OM trahit donc une conviction : celle que le projet De Zerbi prend corps et monte en puissance.
Il y a aussi des garanties, forcément. On ne garde pas un joueur de ce niveau sans lui en fournir. L’OM a dû le rassurer sur ses ambitions estivales, sur la nature des renforts à venir, sur la qualité du groupe en construction. Si Adrien Rabiot reste, c’est qu’il sait qu’il ne portera pas seul le poids des attentes. Il veut briller dans un collectif structuré, conquérant, et il a visiblement eu l’assurance que ce sera le cas.
Un repère pour le vestiaire
Sa présence, au-delà de son rendement individuel, est un repère. Elle symbolise une stabilité que le club cherche à bâtir autour de quelques figures fortes. Rabiot n’est pas qu’un bon joueur ; il est un leader. Silencieux parfois, mais respecté toujours. Le conserver, c’est envoyer un message clair à d’autres cadres de l’effectif : l’OM ne veut pas tout reconstruire chaque saison, l’OM veut capitaliser sur ce qui marche. Et avec Rabiot, cela a marché.
Pour Roberto De Zerbi aussi, c’est un gage de continuité. L’Italien sait qu’il pourra encore s’appuyer sur un homme-clé de son système. Qu’il n’aura pas à rebâtir l’axe du milieu, ni à réapprendre à un joueur ce qu’il attend à chaque séquence de jeu. Dans un projet aussi exigeant, où la compréhension des automatismes fait toute la différence, cela vaut de l’or.
Un symbole pour l’an II du projet
Enfin, c’est un symbole fort pour l’"An II" du projet Longoria-Benatia-De Zerbi. Conserver un international français alors qu’il aurait pu signer n’importe où en Europe pour la modique somme de 10 millions d'euros ? Cela prouve que Marseille a changé de dimension. Que l’OM n’est plus un tremplin, mais une destination. Que l’ambition est palpable, traduite en actes. Et qu’au-delà des discours, il y a désormais des décisions qui pèsent.
Le choix de Rabiot, s'il est confirmé, ne serait donc pas qu’une bonne nouvelle. Ce serait un acte fondateur. Le genre de décision qui imprime une trajectoire.