Mercato OM : Rongier sur le marché, la fin discrète d’un fidèle soldat ?
Un pilier en sursis
Il était devenu, sans faire de bruit, un pilier de l’Olympique de Marseille. Arrivé en septembre 2019, Valentin Rongier a disputé 196 matchs sous le maillot olympien, avec ce profil rare de joueur aussi régulier que discret. Pourtant, en ce mois de juillet 2025, l’histoire semble toucher à sa fin. Sans fracas, mais avec une forme d’évidence.
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Présent à la reprise, mais sur un siège éjectable
Le milieu de terrain de 30 ans a repris l’entraînement mardi à la Commanderie, aux côtés des joueurs non internationaux. Contrairement aux indésirables relégués dans le groupe « Pro 2 », Rongier n’a pas été écarté. Mais il le sait : son avenir à Marseille est flou. Pire, il est probablement ailleurs. Il entre dans la dernière année de son contrat, un scénario que les dirigeants marseillais fuient systématiquement. Et si l’OM a exprimé, il y a quelques mois, une volonté de le prolonger, cette intention n’a jamais été concrétisée.
De Zerbi voulait le garder, la direction a tranché
Roberto De Zerbi, en personne, a plaidé pour conserver l’ancien Nantais, saluant à plusieurs reprises un joueur « qui remet de l’ordre dans l’équipe ». Mais après une première proposition de prolongation – deux années de plus, au même salaire – repoussée par le joueur fin février, le club n’a plus donné signe de vie. Le silence est devenu un message.
Un salaire important, un prix fixé
À 330 000 € brut mensuels, Rongier fait partie des plus gros salaires de l’effectif, mais il souhaitait, sans exagération, se rapprocher des revenus d'autres titulaires plus fraîchement arrivés, comme Bennacer ou Kondogbia. Sans succès. Pourtant, ce désaccord salarial n’est plus le cœur du problème. L’OM a discrètement glissé aux clubs intéressés que le joueur était « disponible ». Son prix est fixé : 10 millions d’euros. Une somme modeste pour un capitaine d’expérience, mais révélatrice du nouveau cycle qui se dessine.
Des touches en Angleterre et en Italie
Des pistes se sont ouvertes. En Angleterre, Sunderland, où Florent Ghisolfi a récemment pris les commandes du secteur sportif, s’est renseigné. En Italie, Côme, ambitieux promu de Serie A, a fait de même. Aucune offre formelle à ce jour, mais le message est clair : Rongier est sur le marché, et le temps joue contre lui. Celui qui est aujourd’hui le doyen de l’effectif olympien – devant Ngapandouetnbu et Balerdi – n’a jamais triché avec le club. Mais les temps changent, et les dynamiques avec.
Une possible sortie à l’image de sa carrière
Depuis six ans, Rongier aura tout connu à l’OM : la folie du Vélodrome, un pressing haut avec André Villas-Boas, un poste hybride sous Sampaoli, les remises en question sous Tudor, et l’enthousiasme naissant autour de De Zerbi. Il n’a jamais été le plus médiatique, ni le plus flamboyant. Mais il a souvent été le plus constant.
Si départ il y a, il se fera sans bruit, à l’image du joueur. Mais il laissera un vide : celui d’un professionnel irréprochable, formé à l’exigence et toujours prêt à mouiller le maillot. Et à l’heure où l’OM entre dans une nouvelle ère, peut-être que la question n’est pas tant pourquoi il part, mais ce que son départ dit du club qu’il laisse derrière lui.
