OM : son attachement au club, sa vision du jeu, ses objectifs… De Zerbi dit tout
En à peine un an, Roberto De Zerbi est devenu bien plus qu’un simple entraîneur à l’OM. Arrivé dans un contexte instable, il a rapidement imposé sa patte, non seulement sur le plan du jeu, mais aussi dans l’organisation générale du club. Dès le mois de mai, il travaillait déjà ave Pablo Longoria et Mehdi Benatia sur les contours de l’effectif à venir. Il a pris une part active dans les discussions avec certains joueurs ciblés, comme CJ Egan-Riley ou Facundo Medina. Cette implication en amont du mercato montre combien De Zerbi est considéré comme un acteur central du projet olympien, et non comme un simple exécutant.
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Une vision du jeu exigeante mais libératrice
De Zerbi incarne une idée précise du football : structurée, réfléchie, et fondée sur l’intelligence de jeu. Il ne se contente pas d’ordonner, il explique, interroge, fait réfléchir ses joueurs pour qu’ils s’approprient eux-mêmes les bonnes décisions. Quand il parle du “bon pied” ou du “bon timing”, ce n’est pas une obsession du détail pour le plaisir : c’est une façon de cultiver la compréhension du jeu. Il cherche à rendre ses joueurs autonomes et responsables dans l’interprétation des situations. Cette approche pédagogique, qui peut sembler exigeante, repose avant tout sur une confiance mutuelle.
L’erreur comme symptôme d’un manque de transmission
Chez lui, une erreur individuelle n’est jamais simplement attribuée au joueur. Quand Rulli se trompe dans une relance à Lille, De Zerbi n’incrimine pas son gardien, mais son propre staff. Pour lui, une faute technique résulte souvent d’un problème de compréhension en amont. Il préfère se remettre en question, quitte à “détruire” – selon ses mots – un membre de son équipe technique pour une explication incomplète. Cette conception du rôle d’entraîneur dépasse la gestion tactique : elle repose sur la responsabilité collective de la progression.
Un attachement sincère à l’OM et à Marseille
Ce qui frappe aussi dans son discours, c’est son lien émotionnel avec le club. Pour De Zerbi, l’OM n’est pas un poste comme un autre. Il dit avoir voulu ce club de toutes ses forces, influencé par ses souvenirs d’enfance dans l’Italie des années 90, lorsqu’il suivait l’OM de Waddle et la finale de 1993. À ses yeux, Marseille et lui partagent une même intensité émotionnelle, une même manière de vivre le football dans l’excès. Il se sent en phase avec cette ville où, comme il le dit, le dimanche récompense les sacrifices de toute la semaine. Cette dimension affective est rare chez un entraîneur étranger, et explique sans doute pourquoi il n’a pas cédé aux sollicitations estivales venues d’Italie. Il veut inscrire son histoire dans celle du club.
Une réponse aux fragilités mentales du groupe
Face aux difficultés rencontrées par certains joueurs au Vélodrome, De Zerbi n’a pas haussé le ton. Il a organisé un stage à Mallemort, en plein milieu de saison, pour recréer du lien et recentrer l’équipe sur ses valeurs collectives. Il a cherché à comprendre pourquoi certains joueurs se transformaient entre les séances d’entraînement et les matchs au stade. La réponse était pour lui évidente : la question n’était ni physique, ni tactique, mais psychologique. Il a su agir sans dramatiser, en prenant le temps de reconstruire de la confiance.
Une saison 2 placée sous le signe de la constance
Satisfait du mercato jusqu’ici, notamment du maintien de joueurs clés comme Rabiot, Höjbjerg ou Balerdi, De Zerbi sait que la prochaine étape consistera à gagner en régularité. Il ne nie pas les phases de creux de la saison passée, liées à des blessures ou des passages à vide individuels. Pour progresser, il veut renforcer l’effectif dans sa globalité et non seulement le onze type. Objectif : faire de la qualification en Ligue des champions une norme, et permettre à l’OM de rivaliser plus frontalement avec le PSG.
