Habib Beye détaille son plan et explique comment il a réussi à faire mal à l'OM

Le Stade Rennais a frappé un grand coup en battant l’Olympique de Marseille dès la première journée de Ligue 1. Réduits à dix pendant plus d’une heure, les hommes d’Habib Beye ont fait preuve de courage avant de s’imposer dans les toutes dernières minutes. Après la rencontre, l’entraîneur rennais a tenu à saluer l’abnégation de son groupe, qui a parfaitement respecté son plan de jeu malgré l’infériorité numérique.

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Dès le coup d’envoi, Rennes a affiché une grande intensité, mettant l’OM en difficulté sur les ressorties de balle. Mais à la demi-heure de jeu, l’expulsion de Aït-Boudlal est venue menacer les ambitions bretonnes. Loin de se désunir, le collectif s’est resserré et a continué à appliquer à la lettre les consignes de son coach. Pour Beye, cette force mentale et cette discipline tactique expliquent en grande partie la victoire finale.

Au micro de Ligue 1+, le technicien s’est montré particulièrement fier du travail accompli : ses joueurs ont su coulisser rapidement pour contenir la possession marseillaise et fermer l’intérieur du jeu. « On savait que l’OM aurait la maîtrise du ballon, mais l’idée était de limiter leurs options, de leur laisser certaines zones tout en contrôlant les plus dangereuses. C’est exactement ce que mes joueurs ont su faire. Ce qu’on fait mes joueurs et mon groupe ce soir c’est assez remarquable parce qu’on a beaucoup travaillé cette semaine, on savait que ce serait difficile de rivaliser avec eux sur la possession, mais on savait qu’il fallait coulisser très fort, très vite pour gérer toute leur possession et fermer l’intérieur du jeu. On a été en capacité de faire ça, de tenir. En première période on pouvait déjà être devant et on a tenu ensuite. L'OM, c’est une des meilleures équipes en terme individuel et collectif mais on a été très bon, très solide et c’est une magnifique performance de la part de mon groupe. On a mis des zones presses sur toutes leurs passes latérales, on a laissé Kondogbia libre et rentrer dans notre terrain. », a-t-il expliqué.

Même à dix contre onze, Rennes n’a pas renié son plan de départ. En conservant une organisation à trois derrière, le club breton a su canaliser les assauts olympiens, porté par un Al-Tamari infatigable et un public en fusion. La récompense est venue en fin de match avec le but de Blas, symbole d’une victoire acquise dans la douleur mais avec une grande maîtrise collective.