OM : un 5-2 libérateur dans un contexte toujours fragile

Une défense encore fragile

Porté par un Vélodrome bouillant, l’OM s’est imposé 5-2 face au Paris FC, malgré une prestation défensive inquiétante et plusieurs frayeurs. Frank McCourt, présent hier soir, a salué le match et affiché son soutien total aux dirigeants dans l’affaire Rabiot. Mais Roberto De Zerbi, lui, s’est montré plus critique, pointant une équipe « trop pleine dans la tête » après une semaine lourde marquée par la défaite à Rennes. Le coach a reconnu que ses joueurs avaient compensé par leur orgueil et leur caractère, mais que la prestation n’avait pas été maîtrisée.

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Dans ce contexte, il a mis en avant deux cadres expérimentés – Pierre-Emile Höjbjerg et Pierre-Emerick Aubameyang – ainsi que deux jeunes prometteurs, Bilal Nadir et Robinio Vaz. Höjbjerg, après une première période en demi-teinte, a fini très fort, inscrivant le but du 4-2 d’une frappe lointaine. L’international danois, critiqué pour son manque d’impact à Rennes, a rappelé son rôle de leader par son attitude et son influence sur le collectif. Vaz, 18 ans seulement, a confirmé sa fougue avec un penalty obtenu et un but puissant en toute fin de match. Quant à Nadir, il a signé une entrée remarquée, grattant des ballons décisifs et participant au troisième but.

Derrière, en revanche, les signaux sont alarmants. Leonardo Balerdi a encore déçu, couvrant Moses Simon sur le second but parisien, et multipliant les approximations. Amir Murillo et Ulisses Garcia, sur les côtés, ont été régulièrement dépassés, laissant trop d’espaces aux ailiers adverses. Geronimo Rulli, lui, a connu quelques sueurs froides, notamment sur une sortie ratée devant Ilan Kebbal.

De Zerbi, conscient du problème, a insisté sur la nécessité de renforcer la défense et le milieu dès ce mercato. L’entraîneur italien a déjà montré par le passé sa capacité à adapter ses systèmes, mais il sait qu’en Ligue des champions, la fébrilité défensive ne pardonnera pas.

L’OM souffle mais reste fragile

Après une semaine agitée, l’OM a retrouvé un peu de sérénité en s’imposant 5-2 face au Paris FC. Portés par le Vélodrome, les hommes de Roberto De Zerbi ont offert du spectacle dans le dernier quart d’heure, malgré des flottements défensifs préoccupants. Les supporters avaient rappelé leur attachement au club avec une banderole des South Winners affirmant : « No, OM siamo noi ! », tandis que les joueurs ont répondu sur le terrain par l’engagement et l’orgueil.

Pierre-Emerick Aubameyang a signé un retour remarqué avec un doublé et une influence décisive dans la réaction marseillaise. Derrière lui, les jeunes Bilal Nadir et Robinio Vaz ont apporté fraîcheur et culot. Vaz a inscrit le cinquième but dans le temps additionnel, confirmant sa progression. Quant à Pierre-Emile Höjbjerg, longtemps en difficulté, il a libéré le Vélodrome avec le but du 4-2 à la 81e minute, rappelant son rôle de cadre malgré des prestations encore irrégulières.

Face à un adversaire promu, mais audacieux, l’OM a montré des fragilités inquiétantes. L’ancien minot Ilan Kebbal a brillé, réduisant l’écart avant la pause et malmenant Timothy Weah et Ulisses Garcia. En seconde période, Moses Simon a profité des errements marseillais pour égaliser. Une fois encore, Leonardo Balerdi a été pointé du doigt pour ses erreurs de placement. La défense reste un chantier majeur, même si le retour de Facundo Medina après la trêve internationale pourrait stabiliser l’ensemble.

Pour De Zerbi, ce succès reste avant tout une bouffée d’air après la défaite et la bagarre de Rennes. Mais il sait que, face aux gros rendez-vous de Ligue 1 et en Ligue des champions, une telle fébrilité défensive se paiera au prix fort. Le mercato doit encore apporter des renforts, notamment au milieu et derrière. En attendant, ce large succès permet à l’OM et à son public de souffler et de se recentrer sur l’essentiel : le terrain.