Kebbal : “Mon but au Vélodrome ne servait à rien"
Ilan, c'est une défaite pour ton équipe. Malgré tout, quelle émotion ressens-tu en marquant ce but ici, dans ce stade mythique ? Tu avais déjà joué au Vélodrome avec Reims, mais là, est-ce que ça t’a donné des frissons particuliers ?
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Ilan Kebbal : Non, franchement non, parce que j'ai déjà joué ici. Comme j'ai dit, ça fait toujours quelque chose de jouer dans ce stade. Et même en n'étant pas marseillais, pour les autres joueurs aussi, ça fait quelque chose car on joue dans une ambiance extraordinaire. Après, c'était le but du 2-1, donc c'est sûr que si notre équipe avait gagné et que j'avais marqué le but du 1-0 ou du 2-0, l’émotion aurait été différente. Mais là, on a perdu. Donc, on va dire que ça ne servait un peu à rien.
Il y a quand même beaucoup de positif par rapport au match à Angers. Vous avez tenté, vous avez mis Marseille sous pression…
I.K. : Malheureusement, ça fait un moment que c'est comme ça. On joue super bien, on a des bons coups. On souffre, on court, on donne tout. Après, comme je dis, à ce niveau-là, ça ne pardonne pas. On fait une erreur et ils nous punissent. Quand il y a 3-2, on avait déjà beaucoup donné. On a essayé d’égaliser, puis ils ont marqué le quatrième. C'est sûr qu'il y a des bonnes choses. Max a dit qu’il faut se mettre au niveau de la Ligue 1. On l’a tous, on est tous de bons joueurs. Mais il faut comprendre qu’on ne peut plus se permettre certaines erreurs. On apprend, comme le coach l’a dit. On l’a fait à Angers, on l’a refait aujourd’hui. Contre une équipe déjà au-dessus de nous, si on leur donne trois buts pratiquement sur cinq, c’est compliqué de ramener des points.
Est-ce qu’il y a de la pression avant de recevoir Metz ?
I.K. : Non, il n'y a aucune pression. Comme je l'ai déjà dit, il ne faut pas oublier qu'on vient juste de monter en Ligue 1. Aujourd'hui, il n'y a que trois recrues. Le projet n’est pas encore terminé, il commence seulement. J’ai vu qu’on parlait dans la presse de top 7, top 6… J’aimerais bien, mais pour le moment non. On vient de monter, il faut se maintenir. Bien sûr qu’en recevant Metz, il faudra prendre des points, on en est conscients. Mais ce n'est pas une situation de crise. Comme je l'ai dit, il faut être patient. On voit des belles choses. On a mis en difficulté cette équipe, ce n’est pas facile, et on a su le faire. On va s’appuyer là-dessus pour aller chercher nos premiers points.
La préparation de ce match était-elle particulière, vu le contexte marseillais ? Aviez-vous anticipé l’ambiance du Vélodrome ?
I.K. : Oui, on savait que si on ne prenait pas de but trop tôt, ça pouvait tourner en notre faveur. On voulait les laisser un peu jouer au début, sans aller les chercher, en espérant que s’ils rataient des choses, le stade allait les siffler. C’est ce qui s’est passé à 2-2. Mais dès qu’ils ont marqué le troisième, le stade s’est retourné en leur faveur. On l’avait préparé, mais ils ont gagné, voilà.
Maxime Lopez a beaucoup parlé du jeu marseillais. Qu’en as-tu pensé sur le terrain ?
I.K. : Oui, c’est une équipe qui joue au ballon. On savait qu’ils auraient la possession, comme contre toutes les équipes du championnat. Pour nous, il fallait voir ce qu’on pouvait faire avec le ballon, bien ressortir et ne pas jeter. C’est ce qu’on essaie de mettre en place. Cela fait déjà deux ans que Marseille développe ce jeu, on le sait. Donc on n’a pas été surpris.
Tu as délivré une superbe passe décisive à Moses et failli marquer de 40 mètres. C’était presque une soirée parfaite. Tu disais vouloir montrer que tu avais le niveau Ligue 1…
I.K. : Je pense que ce n’est que le début, c’est juste le deuxième match. Quand je disais vouloir montrer, c’était plus pour l’extérieur. Moi, je savais déjà. J’ai joué en Ligue 1 à Reims, j’étais performant même si ce n’était pas une saison exceptionnelle. J’étais jeune, c’était ma première saison, et je pense avoir fait une bonne année. Aujourd’hui, je joue mon meilleur football, je sais ce que je vaux. Comme tous les joueurs de cette équipe, on essaye de jouer au ballon, de bien ressortir. On a de très bons joueurs. Il faut juste qu’on monte encore le curseur de l’exigence collective.
