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OM : Weah, le nouveau couteau suisse de De Zerbi

OM : Weah, le nouveau couteau suisse de De Zerbi

L’Olympique de Marseille poursuit méthodiquement son mercato estival. Après avoir renforcé son effectif dans plusieurs secteurs, le club phocéen officialise l’arrivée de Timothy Weah en provenance de la Juventus Turin. Il s’agit de la cinquième recrue du mercato olympien. Le deal prend la forme d’un prêt payant d’un million d’euros, avec une option d’achat obligatoire sous certaines conditions fixée à 14,4 M€, étalée sur quatre saisons. Cette somme pourrait grimper jusqu’à 18,5 M€ en fonction d’objectifs sportifs à remplir sur la durée du contrat.

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Sur le plan sportif, le club met la main sur un joueur au profil rare. Polyvalent, capable d’évoluer sur les deux ailes, piston, ailier ou même plus haut, Weah coche de nombreuses cases dans l’approche de Roberto De Zerbi, qui voit en lui une pièce adaptable à différents systèmes. "Aujourd’hui, il me voit comme un piston, et ça me va. Je suis un joueur au service du collectif. Si je dois jouer à droite ou à gauche, je suis là pour ça. La seule chose que je veux, c’est gagner. Et c’est à Marseille qu’on peut le faire", a affirmé le joueur lors de sa présentation. Une mentalité qui séduit déjà le staff.

L’école italienne et la méthode De Zerbi

À 25 ans, Timothy Weah arrive à Marseille avec l’expérience d’un passage dans un championnat tactiquement exigeant. "Mon passage en Italie m’a énormément apporté. À la Juventus, tu joues avec des grands joueurs dans un championnat très tactique, très physique", confie-t-il. Cette exigence colle parfaitement à ce que demande De Zerbi : rigueur, intensité, capacité à s’adapter à des variations de jeu rapides. "Je retrouve un coach italien, Roberto De Zerbi, qui a une philosophie qui colle bien à ce que j’ai appris. Il est spécial, vraiment. Il pousse ses joueurs à se surpasser."

Si son intégration physique n’est pas encore complète, l’international américain le sait : le temps joue pour lui. "Je ne pense pas que je vais jouer le prochain match amical (contre Aston Villa le 9 août prochain, ndlr). J’ai encore besoin de temps pour bien récupérer, retrouver du rythme. Mais dès que ce sera le moment, je serai prêt à 100 % pour aller au combat avec eux." En attendant, il observe, apprend, et se met au diapason d’un vestiaire très concurrentiel : "Murillo est un excellent joueur. Je suis là pour montrer que je peux évoluer à tous les postes. Et si je ne commence pas, je suis là pour soutenir l’équipe."

Un héritage familial et une promesse tenue

S’il fallait encore s’en convaincre, Timothy Weah porte un nom qui compte. Fils de George Weah, ancien Ballon d’Or passé brièvement par l’OM lors de la saison 2000-2001, il n’a pas hésité longtemps avant de s’engager avec le club. "Il a joué ici", confirme Timothy. "C’était donc un rêve pour moi de jouer ici. Il m’a dit que la ville était incroyable, comme le club. Mon père m’a parlé de la passion des supporters. J’aurais été triste de ne pas venir ici. Mon père m’a dit : 'Fonce !" Ce lien affectif, ce respect de l’héritage et cette volonté d’écrire sa propre histoire sont au cœur de la démarche de Weah fils. Déjà conquis par les images du Vélodrome, il attend impatiemment de s’y produire : "J’ai hâte de découvrir l’ambiance du Vélodrome, les supporters, tout ça. Franchement, j’ai vraiment hâte d’y être."

Derrière le nom et le statut, c’est un joueur humble, impliqué, qui débarque à Marseille avec l’envie de progresser. "Chaque jour à l’entraînement, je cherche à m’améliorer : devant le but, en défense, dans les passes, même dans les choses les plus simples." Un discours et une attitude qui collent aux attentes d’un club où l’exigence est permanente. Weah n’est pas là pour faire de la figuration. Il est là pour gagner, comme il l’a martelé. Et l’OM, dans sa quête de stabilité et d’efficacité, pourrait bien avoir trouvé un relais précieux sur les ailes.