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OM 5-2 Paris FC : et si c'était le retour du soleil ?

OM 5-2 Paris FC : et si c'était le retour du soleil ?

La semaine de l’Olympique de Marseille ressemblait à une interminable traversée des nuages. Entre la défaite frustrante à Rennes pour ouvrir la saison et les secousses provoquées par l’affaire Adrien Rabiot, le climat autour du club s’était considérablement alourdi. Les doutes sportifs s’étaient mêlés aux tensions internes, au point de contraindre Roberto De Zerbi à revoir ses plans dès le mois d’août. Mais samedi, sous un Vélodrome partagé entre inquiétude et espoir, l’OM a fini par retrouver un peu de lumière avec une victoire face au Paris FC (5-2), un succès encore imparfait mais porteur de promesses.

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Dans un contexte pesant, le match contre le Paris FC représentait bien plus qu’une simple rencontre de championnat : il s’agissait d’une obligation de réaction. Devant leur public et en présence du propriétaire Frank McCourt, les Olympiens se devaient de répondre sur le terrain pour ne pas faire basculer cette saison dans une galère. Et si tout n’a pas été parfait, ils ont fini par décrocher une victoire large grâce notamment à l’expérience retrouvée de Pierre-Emerick Aubameyang. L’entame avait pourtant laissé craindre un scénario piège. Malgré un premier break rapidement assuré, Greenwood sur penalty puis Aubameyang d’un geste acrobatique, les Marseillais ont montré leurs limites dans la maîtrise du jeu et dans la gestion défensive. Kebbal réduisit l’écart d’une frappe splendide et Simon égalisa peu après la pause, profitant d’une couverture de hors-jeu approximative de Balerdi. Le spectre de la déconvenue planait alors sur le Vélodrome. C’est dans ces moments que l’expérience fait la différence. Rulli évita la catastrophe sur une sortie risquée, et les entrants changèrent la dynamique. Aubameyang redonna l’avantage aux siens, Höjbjerg scella le sort du match d’une frappe lointaine et le jeune Vaz inscrivit le dernier but dans le temps additionnel. Au final, un score flatteur, mais qui met fin à une semaine de doutes et relance la dynamique.

Aubameyang, en particulier, a marqué les esprits. Revenu cet été à 36 ans après une parenthèse en Arabie saoudite, il était attendu au tournant. Pour sa première titularisation, il n’a pas déçu : mobile, généreux dans les appels, décisif dans la surface, il a rappelé qu’il restait un buteur de haut niveau. Son rôle dépasse d’ailleurs les statistiques. Dans un vestiaire secoué par les tensions et les absences, il a repris le costume de leader, guidant ses partenaires plus jeunes et incarnant l’esprit de revanche. S’il parvient à maintenir cette forme, il pourrait redevenir une arme offensive précieuse pour De Zerbi, qui a besoin de cadres solides pour construire son projet. Mais au-delà du terrain, c’est en conférence de presse que le vrai tournant de la soirée eut lieu.

Interrogé sur Adrien Rabiot, Roberto De Zerbi surprit en laissant la porte ouverte à un retour du milieu de terrain. Alors que sa mise à l’écart paraissait définitive, le technicien italien afficha un discours conciliant, expliquant tendre la main à son joueur et estimant qu’il fallait parfois savoir faire un pas en arrière avec intelligence et humilité. Un message qui change la donne, car dans un calendrier dense, avec des blessés au milieu et des échéances qui s’accumulent, l’OM aura besoin de toutes ses forces. Rabiot, avec son expérience internationale et son volume de jeu, reste un atout indéniable. La balle est désormais dans le camp du club et du joueur, mais un rapprochement semble envisageable, au grand soulagement d’une partie des supporters.

Si l’OM a retrouvé le sourire au Vélodrome, personne n’est dupe. Les difficultés structurelles demeurent : manque de fluidité dans la construction, transitions parfois brouillonnes, fébrilité défensive récurrente. Face à un adversaire plus solide que le Paris FC, ces lacunes auraient pu coûter cher. Mais il serait injuste de ne voir que les défauts. Des joueurs ont montré qu’on pouvait compter sur eux. Hojbjerg par sa frappe décisive, rappelle qu'il n'est pas un milieu ordinaire, Greenwood malgré son penalty manqué, a encore beaucoup tenté, tandis que Nadir et Vaz rappellent qu'ils sont dans le décompte, pas juste là pour garnier le banc de touche. Alors, cette semaine agitée annonce-t-elle un retour du soleil ? Rien n’est jamais simple à Marseille, mais le club a au moins retrouvé un peu de sérénité sportive.