OM – Amine Gouiri dans le doute, Nabil Djellit appelle à un "but déclic"

Convoqué et titularisé face au Botswana, Amine Gouiri avait l’occasion de marquer des points aux yeux de Vladimir Petkovic. Mais au lieu de cela, il a livré une prestation terne. Peu en vue, souvent isolé, l’attaquant marseillais a semblé en manque d’inspiration et de confiance, contrastant fortement avec la réussite de Baghdad Bounedjah, auteur d’un doublé qui a permis à l’Algérie d’éviter une mauvaise surprise.

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Nabil Djellit, consultant et spécialiste du football africain, a dressé un constat sans détour sur la période que traverse Gouiri :

L’OM, de son côté, reste attentif à cette situation

À Marseille, l’inquiétude grandit également. Arrivé en janvier dernier et auteur d’une demi-saison étincelante (8 buts et 5 passes décisives toutes compétitions confondues), Gouiri n’a pas confirmé depuis la reprise. Relégué dans la hiérarchie offensive derrière Pierre-Emerick Aubameyang, il n’a toujours pas marqué en Ligue 1 et son influence dans le jeu apparaît bien moindre que la saison passée.

Si, lors des deux premières journées, Roberto De Zerbi a continué de lui accorder du temps de jeu, l’ancien Rennais est resté sur le banc lors du dernier match contre Lyon. Le carton rouge récolté très tôt dans la partie n’a pas facilité son entrée, mais l’entraîneur italien a tout de même préféré miser sur Robinio Vaz au moment de remplacer Aubameyang. Rien d’alarmant selon De Zerbi, qui a justifié son choix après la rencontre par une méforme physique constatée à l’entraînement dans la semaine. Concernant son remplacement, il a estimé que Vaz, grâce à sa vitesse, pouvait davantage mettre en difficulté la défense lyonnaise en fin de match. Mais sans réaction rapide, Gouiri risque de voir son rôle se réduire encore davantage dans les semaines à venir.

Un déclic attendu

À 25 ans, Gouiri reste un attaquant talentueux, capable de briller par sa technique et sa vision du jeu. Mais comme beaucoup de buteurs, il semble dépendre de sa confiance. Sans efficacité devant le but, il perd de son influence et devient une cible facile pour les critiques.
Un but, que ce soit en Ligue 1 avec l’OM ou en sélection avec l’Algérie, pourrait suffire à relancer la machine. Marseille comme les Fennecs espèrent que ce déclic arrivera vite, car Gouiri a les qualités pour s’imposer. Encore faut-il qu’il parvienne à se libérer mentalement.