Rennes 1-2 OM : les notes des Olympiens !

EXCEPTIONNEL

Rulli Gerónimo 9.5

Les superlatifs ne suffisent plus pour qualifier les prestations de Geronimo Rulli. Il a encore sauvé son équipe ce soir au Roazhon Park. Il réalise une superbe parade devant Kalimuendo, qui avait su profiter d'une erreur de la défense marseillaise. Sur le penalty qui suit, il réalise un arrêt splendide et reste impérial dans cet exercice depuis le début de la saison. Sur le but rennais, il ne peut pas faire grand-chose. Un seul mot : merci, Geronimo !

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LES TOPS

Greenwood Mason 8.0

Le numéro 10 olympien confirme qu'il est l'arme offensive numéro 1 de cet OM. Il permet à l'équipe d'égaliser peu avant la pause à l'issue d'un superbe mouvement collectif. Au retour des vestiaires, il délivre un centre parfait pour Rabiot, qui donne l'avantage à son équipe. Il est impliqué dans la quasi-totalité des situations dangereuses des Olympiens, notamment en première période, où son tir est repoussé de justesse par Wooh (15e). Il est remplacé par Bilal Nadir en fin de rencontre (89e). Encore ultra décisif !

Højbjerg Pierre-Emile 8.0

Son association avec Valentin Rongier est l'une des réussites de Roberto De Zerbi. À l'image de son partenaire de l'entrejeu, le Danois a constamment harcelé le milieu adverse. Il s'est régulièrement projeté vers l'avant et a été à l'origine du but égalisateur de l'OM en offrant un caviar à Murillo. Un très gros match du Danois !

Rongier Valentin 7.5

Les matchs se suivent et se ressemblent pour Valentin Rongier. Depuis son intégration dans le onze de Roberto De Zerbi, le milieu marseillais continue de grappiller un nombre incalculable de ballons tout en se montrant très utile dans l'utilisation du ballon.

Balerdi Leonardo 7.0

Au fil des matchs, on retrouve peu à peu le Leonardo Balerdi de la deuxième partie de saison dernière. Le défenseur argentin a été impérial ce soir et très bon balle au pied. Hormis une erreur d'appréciation sur l'occasion de Kalimuendo (28e), le capitaine marseillais a une nouvelle fois répondu présent.

Rabiot Adrien 7.0

Ce n'est sûrement pas le meilleur match de la carrière d'Adrien Rabiot, notamment balle au pied où il s'est montré plus brouillon que d'habitude. Cependant, l'international français a été décisif en plaçant une tête hors de portée de Brice Samba. Il a également pressé les défenseurs rennais de la première à la dernière minute. Toujours aussi important dans cet OM !

SATISFAISANT

Henrique Luis 6.5

Sa capacité à répéter sans cesse les efforts est précieuse dans le onze de Roberto De Zerbi. Il offre de nombreuses solutions pour Mason Greenwood. Il a également beaucoup provoqué, avec plus ou moins de réussite, ce qui marque une nette progression par rapport à ses premières saisons à l'OM.

Murillo Amir 6.5

Après une première période marquée par des approximations défensives, le Panaméen s'est parfaitement rattrapé en étant passeur décisif sur le but égalisateur signé Mason Greenwood. Il a livré un second acte de bien meilleure qualité.

Maupay Neal 6.0

L'attaquant olympien a poursuivi son travail de l'ombre. Il a multiplié les courses pour mettre Brice Samba sous pression, ce dernier perdant de nombreux ballons. S'il n'a pas eu d'occasions pour se mettre en évidence, l'ancien Niçois a été l'un des fers de lance du pressing marseillais. Jonathan Rowe le remplace à vingt minutes de la fin.

Garcia Ulisses Non noté

L'international suisse a très bien suppléé Merlin en tant que piston gauche. Il s'est battu sur chaque ballon et a apporté de nombreuses solutions.

Nadir Bilal Non noté

S'il a eu très peu de minutes ce soir, son attitude a été irréprochable. Il s'est battu sur chaque ballon pour aider l'OM à conserver son avantage au score, à l'image de son duel gagné dans sur le côté droit.

Rowe Jonathan Non noté

Entré en fin de match, le jeune Anglais aurait pu permettre à l'OM de prendre le large, mais il manque son face-à-face devant Brice Samba. Hormis cela, il n'a pas eu grand-chose à se mettre sous la dent pour se mettre en évidence. Une entrée correcte tout de même.

MOYEN

Cornelius Derek 5.5

De nouveau titulaire suite à la blessure de Kondogbia, le défenseur canadien n'a pas tout réussi ce soir, à l'image de son intervention manquée sur le premier but rennais. Il hérite logiquement d'une des moins bonnes notes marseillaises. Tout n'est toutefois pas à jeter non plus.

Merlin Quentin 5.0

Il est sans aucun doute l'Olympien le moins bien noté ce soir. Malgré de nombreux appels sur son couloir gauche, il n'a pas été dangereux offensivement. Défensivement, il a beaucoup souffert face à Assignon, joueur le plus dangereux côté rennais.

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Pour plus de lisibilité, la rédaction du Phocéen vous fait découvrir sa nouvelle grille de notation :

De 0 à 3 – AFFLIGEANT

Le joueur a été nullissime. Tout est dit !

De 3.5 à 4 – LES FLOPS

Le joueur est passé à côté de son match, il est clairement dans les flops

De 4.5 – DECEVANT

Le match est considéré comme médiocre, c'est-à-dire qu'il est en dessous de la moyenne. Le joueur n'a pas donné satisfaction.

De 5 à 5.5 – MOYEN

Mais à ce niveau, les professionnels doivent apporter plus à leur équipe. La prestation n'est pas forcément satisfaisante…

De 6 à 6.5 – SATISFAISANT

Enfin ! Le match est considéré comme bon. Le joueur a effectué une bonne partie, même s’il peut mieux faire. Il a fait le boulot comme on dit dans le jargon.

De 7 à 8.5 – LES TOPS

Très bon match. Le joueur a apporté tout ce qu'il pouvait à son équipe et on ne peut pas lui demander beaucoup plus.

De 9 à 10 – EXCEPTIONNEL

Ne nous y trompons pas, ces notes ne seront pas souvent de sortie. Elles salueront une partie extraordinaire d'un de nos Olympiens.

Mercato OM : pourquoi tout le monde s'arrache Brassier

En quête de renforts cet hiver, plusieurs clubs européens, dont le Stade Rennais, s'intéressent à Lillian Brassier, le défenseur de 25 ans formé à Rennes et actuellement sous contrat avec Brest. Prêté à l’Olympique de Marseille avec une option d’achat obligatoire, Brassier semble hors des plans de l’OM, mais sa cote reste élevée sur le marché des transferts. Le Stade Rennais, déjà actif sur le marché avec les arrivées de Seko Fofana et probablement Brice Samba, cherche également à renforcer sa défense. La blessure d'Alidu Seidu et les performances inconstantes de Hateboer, Ostigard et Faye poussent le club breton à envisager des recrues supplémentaires en charnière centrale. D'autant plus que Jorge Sampaoli est un adepte de la défense à trois éléments. Selon Ouest-France, Rennes aurait coché le nom de Brassier, un ancien de la maison.

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Mais Rennes n’est pas seul sur le dossier. En plus de Leicester, Villarreal, Wolfsbourg et Nice, un autre prétendant sérieux est récemment entré dans la course. Selon Sky Sports Germany, le Borussia Mönchengladbach s’intéresse également au défenseur français, notamment en cas de départ cet hiver dans ce secteur.

De quoi se demander pourquoi un joueur désormais 6ᵉ ou 7ᵉ choix dans la hiérarchie de Roberto De Zerbi est autant convoité par les autres clubs. La réponse tient peut-être dans la situation contractuelle du joueur, qui peut donner envie à plus d'une formation de le relancer. Brassier n'est que prêté à l'OM avec une option d'achat. Donc si un club veut le récupérer cet hiver, il faut casser le prêt avec Brest pour en établir un nouveau, probablement aux mêmes conditions, puisque c'est dans l'intérêt de toutes les parties. Brassier peut donc renforcer une escouade en janvier qui ne le paiera qu'au mois de juin.

Forcément, cela donne envie de croire en lui en cette période délicate pour les investissements dans les transferts, alors que les besoins sportifs sont bel et bien là. Pour Rennes, l'opération est encore plus intéressante car, en cas de vente, Brest devra dédommager son club formateur… Rennes, en l'occurrence. De quoi le payer 25 % moins cher que les autres clubs intéressés, et potentiellement concurrents en Ligue 1.

Retrouvez le tableau des transferts de l'OM ici

Nadir : " ça va me servir pour la suite "

Bonsoir, on suppose que ce soir c’est quand même la grande joie, la satisfaction, même si ça a été compliqué. Vous êtes allé la chercher, celle-là ?

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Bilal Nadir : Ce soir, je pense que c’est une victoire qui a abouti. On a montré beaucoup de caractère. On a été menés au score une fois, puis ils sont revenus sur penalty. Ensuite, on n’a pas lâché et on a montré qu’on pouvait renverser ce genre de situation et aller chercher cette victoire.

Qu’est-ce qui a changé entre la première et la deuxième mi-temps ?

B.N : Non, je pense qu’on a gardé les mêmes intentions de jeu. Ce qu’on a fait en première mi-temps, c’était quand même pas mal. On s’est créé pas mal de situations, mais on n’a pas réussi à concrétiser. La seconde période, pareil, mais on a eu un peu plus de réussite. Même si je pense qu’on doit marquer quand même plus de buts. Mais au final, ce qu’on retient, c’est la victoire.

Quel était le plan de jouer sans numéro 9 de métier, avec Mason un peu en faux 9, et toi qui venais percuter ? Quel était le souhait et la consigne du coach ?

B.N : Je pense que le plan du coach, c’est de garder la balle. On connaît tous sa philosophie. On sait que c’est un coach qui aime beaucoup jouer. On est des joueurs qui aiment garder la balle. Après, ce sont des choix, on s’adapte. Mason peut jouer en numéro 9 comme à d’autres postes. Et ce soir, il a décidé de faire ce choix-là. Pour le prochain match, on ne sait pas. Le groupe vit bien, il y a de la concurrence, donc c’est bien aussi de répondre présent, et je pense que ce soir, on l’a vu.

Tu as cette occasion en seconde période, avant de sortir. Vous vous projetez à plusieurs, tu choisis la frappe. Raconte-nous un peu, c’est un tournant pour ta partie à toi ?

B.N : Un tournant, non, je ne dirais pas ça. Certes, on a pris le but ensuite, mais ce n’était pas un tournant. Sinon, pour revenir à cette action-là, c’est vrai qu’on est en supériorité numérique, il y a un 3 contre 2. Moi, je ne me suis pas posé de question, je savais que dès le début de l’action, j’allais frapper. Maintenant, je ne pense pas que ça ait été le bon choix. Je vais regarder l’action, et la prochaine fois, ça me servira.

On a vu des scènes de joie à la fin qui montrent que c’est un gros match et une victoire qui compte pour vous. Vous avez célébré ça comment ? Vous pouvez nous raconter comment vous l’avez vécu et pourquoi c’était si important pour vous de regagner ?

B.N : Bien sûr. Déjà, l’Olympico, on sait que c’est un match qui n’est pas comme les autres. On sait que c’est un match très important, si ce n’est le plus important de l’année, surtout pour les supporters. Je tiens aussi à remercier les supporters. Vraiment, ce soir, on a senti une ambiance exceptionnelle. Et c’était magnifique, vraiment une soirée magnifique. On est super contents de regoûter à la victoire après deux matchs sans succès. Et c’était important aussi de le faire ce soir face à Lyon.

Qu’est-ce que vous pensez de l’Olympique lyonnais ? À titre personnel, tu enchaînes un peu de temps de jeu. La confiance de De Zerbi, tu la ressens. Raconte-nous un petit peu comment tu vis les choses par rapport à ça.

B.N : Je continue à travailler à l’entraînement. En match, j’essaie de donner le meilleur de moi-même. Parfois, c’est plus compliqué, parfois c’est bien. Ça dépend des matchs. Maintenant, j’essaie vraiment de tout donner, d’apporter ce que je peux à cette équipe-là. Que ce soit en débutant ou en rentrant en cours de match, je garde toujours le même état d’esprit. Tout ce que je veux, c’est aider l’équipe.

Mais c’est fort quand même d’être titulaire dans un match comme celui-là. Pour toi, tu es un jeune joueur, on sait que tu as envie de complètement percer ici à Marseille. Le match, tu l’as dit, il était très important, l’ambiance était folle. Qu’est-ce que tu as ressenti au moment d’entrer sur la pelouse ?

B.N : Franchement, c’était… Comme à chaque match, on sent que les supporters, l’ambiance, elle est particulière. Mais surtout ce soir. C’est vrai que ce soir, il faut souligner l’ambiance qui était là. On a senti vraiment que le public était là pour nous pousser, pour nous aider à remporter ce match. Moi, personnellement, j’ai ressenti beaucoup de fierté déjà en entrant sur le terrain. J’étais vraiment, vraiment heureux. Et j’ai essayé de tout donner pour l’équipe.

Enfin, une dernière question. Que vous a apporté l’entrée d’Amine Gouiri ?

B.N : Amine, c’est un joueur que toute la France connaît, même en Europe. On sait tous qu’Amine a de très bonnes qualités. Je le connaissais déjà auparavant à l’OGC Nice. J’ai joué un petit peu avec lui. C’est un joueur polyvalent, comme l’a dit le coach. Très technique, très à l’aise dans les petits espaces. Une grande finition, vraiment, c’est un top joueur. Je suis sûr qu’il va nous aider à atteindre nos objectifs cette saison.

 

 

Rennes-OM : Kondogbia forfait !

Le point médical avant Rennes-OM

– Pol Lirola : reprise réathlétisation terrain

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– Geoffrey Kondogbia : reprise course

– Amine Harit : lésion au mollet droit, en soins

– Alexi Koum : reprise réathlétisation terrain

Tous les quatre sont forfaits pour le déplacement à Rennes. Le groupe retenu sera communiqué samedi à la mi-journée.

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Où voir le match ?

Lors de cette 17e journée, Rennes-OM sera diffusé en direct et en intégralité sur DAZN.

Le Phocéen proposera son dispositif habituel sur sa chaîne Twitch pour le match de l'OM ce samedi, avec une prise d'antenne dès 20h05 : 4 heures de direct incluant l'avant-match, les commentaires en direct et la troisième mi-temps.

 

Mercato OM : les détails du transfert d'Enzo Sternal révélés

Le jeune talent de l'Olympique de Marseille, Enzo Sternal, a officiellement rejoint Anderlecht, et la presse belge a dévoilé les détails financiers de cette opération. Le transfert s’élève à 500 000 euros, auxquels peuvent s’ajouter 500 000 euros de bonus en fonction des performances du joueur sous ses nouvelles couleurs.

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L’OM, conscient du potentiel de son ancien joueur, a négocié un pourcentage à la revente de 50%. Toutefois, cette part diminuera progressivement si le montant de la future vente dépasse certains seuils. Une clause de droit de regard a également été incluse dans l'accord, offrant au club marseillais la possibilité de suivre de près l'évolution de la situation de Sternal en Belgique et, potentiellement, de réagir en cas d’opportunité de retour.

Ce transfert marque un tournant dans la carrière du jeune attaquant, considéré comme l’un des espoirs de la formation phocéenne. Après avoir fait ses classes dans les équipes de jeunes de l’OM, Sternal tentera de franchir un cap sous le maillot d’Anderlecht, un club réputé pour son expertise dans le développement des jeunes talents.

Pour l’OM, cette opération s’inscrit dans une politique de gestion attentive de ses jeunes pousses, en privilégiant des accords qui garantissent des bénéfices à long terme, tout en permettant aux joueurs de progresser dans des environnements compétitifs. Cela ressemble à un deal gagant-gagnant !

Retrouvez le tableau des transferts de l'OM ici

OM-Strasbourg : Maupay et De Zerbi en conférence de presse

Ce dimanche à 20h45, l'OM affronte le Racing Club de Strasbourg au Stade Vélodrome pour le compte de la 18e journée de ligue 1. Ce vendredi à 14h00, Neal Maupay et son entraîneur, Roberto De Zerbi tiendront une conférence de presse pour répondre aux questions des journalistes. 

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Vous pourrez suivre la conférence de presse en direct sur le Phocéen dès 14h00. Les meilleurs moments ainsi que l'intégralité seront également disponibles sur notre site.

OM 1-1 Lille : gros frisson puis défaite aux tirs au but

A Marseille (Stade Vélodrome) Coupe de France | 1/16e | Mardi 14.01.2025 | 21h10 sur BeIN Sport 1
MARSEILLE	1 – 1 (MT : 0 – 1)	LILLE
Arbitre : C.Turpin | Temps : glacial (1°) | Terrain : bien | Spectateurs : 61 954

L.Henrique 95e

Haraldsson 68e

Maupay 62e casino pornic Retraits – Le montant minimum de retrait est généralement de 20 € sur Casino Pornic.

Bakker 54e, Ismaily 89e

NOTE DU MATCH : 07/10

NOTE DE L'ARBITRE : 08/10

Comme le match aller le laissait supposer, c'est à nouveau un super match entre l'OM et Lille, et ce, dès les premières minutes. Durant la première mi-temps, l'OM se procure de nombreuses occasions et fait même trembler les filets à deux reprises. Mais à chaque fois, Clément Turpin annule. À raison. À chaque fois, il y a une main de Neal Maupay. Sur la première, il s'emmène le ballon de cette manière avant de donner à Rabiot dans la surface. Sur la seconde, Greenwood avait trouvé d'un piqué l'angle parfait, mais il emporte le ballon du bras au moment de passer la ligne avec. Maupay avait été plus inspiré d'entrée, dans les dix premières minutes, lorsqu'il part dans la surface pour fixer tout le monde avant de servir Luis Henrique au second poteau. Mais un tacle salvateur empêche le Brésilien d'intervenir. Greenwood aura aussi un face-à-face, lancé seul depuis le rond central face au gardien sur une sortie de corner adverse très bien jouée par Højbjerg. Comme en MLS dans les années 90. Mais il frappe trop vite et Mannone peut repousser.

Autant dire que quand Lille ouvre le score juste au retour des vestiaires, on se dit que les Olympiens ont joué aux idiots. Mais pas si vite, Clément Turpin sait faire dans les deux sens et il l'annule là aussi pour une main. La dynamique reprend de plus belle avec un OM qui se procure des occasions. Mais qui ne marque toujours pas. Alors ce qui doit arriver arrive : à la 68e, Jonathan David plonge dans le dos de Cornélius pour mieux servir Haraldsson dans l'axe. Comme à Rennes, Murillo a un poil de retard au moment de coulisser et ça fait 0-1. Et Lille fait ce qu'il faut pour tenir son résultat derrière. De Zerbi sort Cornélius pour le dernier attaquant qui lui reste, Robino Vaz, pour sa première. Mais c'est Greenwood qui s'offre l'avant-dernier grand frisson avec une frappe sur le poteau en angle fermé. L'avant-dernier car sur la dernière possession, Luis Henrique prend ses responsabilités et fusille Mannone après avoir tenu son défenseur à distance à l'entrée de la surface. Un but de patron qui permet d'accéder aux tirs au but.

Lors de la séance, Greenwood, Balerdi et Rabiot marquent. Mais Luis Henrique et Rowe tirent sur Mannone. L'aventure s'arrête là.

LE ONZE DE L'OM

De Lange (g)

L.Henrique – Murillo – Balerdi – CorneliusVaz 84e – Q.Merlin U.Garcia 46e

Hojbjerg – Rongier Nadir 74e

Greenwood – Rabiot

Maupay Rowe 65e

Non entrés : Rulli (g), Brassier, I.Koné, Lirola, B.Méïté

 

LE ONZE DE LILLE

Mannone (g)

Meunier – B.Diakité – Alexsandro – Gudmundsson Ismaily 24e

B.André – Mukau Bouaddi 89e

Bakker – Cabella – Haraldsson Sahraoui 89e

J.David And.Gomes 86e

Non entrés : Chevalier (g), Cossier, Ang.Gomes, A.Malouda, Mandi

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Programme OM

Football

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11h00

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OM : Pour tout savoir sur la vie de Pierre-Emile Hojbjerg

Pierre-Emile Höjbjerg, milieu de terrain de l’Olympique de Marseille et capitaine de la sélection danoise, a grandi à Österbro, un quartier résidentiel du nord de Copenhague. Cet environnement paisible, bordé par les eaux calmes des lacs et la mer Baltique, a été le berceau de sa passion pour le football. Retour sur les lieux marquants de son enfance et de sa carrière, entre terrains d'entraînement, réalisations personnelles et aspirations nationales.

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Au cœur du quartier d’Österbro se trouve le stade du BK Skjold, club formateur où tout a commencé pour Höjbjerg. Ce terrain, encerclé par une piste d’athlétisme et dominé par l’église Sankt-Jakobs, a vu le jeune « Pilou » – comme le surnomme affectueusement sa mère – développer sa passion pour le ballon rond. Höjbjerg y a fait ses premières passes, souvent en suivant les traces de son frère aîné Lucas, mais rapidement, il s’est imposé comme un joueur à part. Niels Ibsen, son entraîneur à l’époque, se souvient encore de ce jeune garçon avec une énergie incroyable et une endurance impressionnante.

Mais le football n’était pas encore sa seule priorité. Höjbjerg menait une scolarité normale à l’école publique Heibergskolen, à quelques rues de là. Son professeur de mathématiques et de sport, Kristian Nejst Pedersen, décrit un élève discipliné, bien que parfois distrait par sa passion. Cette détermination s’est traduite très tôt par des exploits hors normes pour son âge. En 2011, alors qu’il n’avait que 15 ans, il représentait déjà le Danemark à la Coupe du monde U17 au Mexique, un accomplissement.

Quand il n’était pas au stade ou à l’école, Pierre-Emile passait ses week-ends sur le terrain en bitume de Döveren, un lieu emblématique pour les jeunes footballeurs du quartier. Entouré de panneaux de basket, ce terrain servait de lieu de rassemblement pour les matchs improvisés et les compétitions amicales. C’était ici que le futur capitaine danois a côtoyé des joueurs comme Yussuf Poulsen ou Andreas Christensen, devenus ses coéquipiers en équipe nationale. Des matchs aussi sérieux que ceux des tournois officiels.

Rapidement, son talent l’a mené à intégrer des clubs plus prestigieux. Après une brève expérience au FC Copenhague, Höjbjerg a rejoint l’académie de Bröndby, connue pour ses infrastructures modernes et son exigence. Pendant trois ans, il a continué à perfectionner son jeu, tout en suivant une formation scolaire adaptée aux jeunes sportifs. Kim Vilfort, légende du club et ancien directeur de l’académie était déjà convaincu qu'il était promis à un grand avenir.

En 2013, Pierre-Emile Höjbjerg a quitté le Danemark pour rejoindre le Bayern Munich, où il a fait ses premiers pas dans le football professionnel. Mais son évolution a été marquée par un événement tragique : la mort de son père Kristian en 2014. Anthropologue reconnu, Kristian était une figure centrale dans la vie de son fils, et sa disparition a laissé une empreinte durable. Höjbjerg a puisé dans cette épreuve une force supplémentaire, qu’il traduit aujourd’hui par un leadership naturel sur le terrain. Après le Bayern, il a enchaîné les expériences en Premier League, d’abord à Southampton puis à Tottenham, avant de rejoindre l’OM. Sa carrière, caractérisée par sa résilience et son adaptabilité, est le reflet de sa personnalité.

Malgré une carrière qui l’a mené loin de son pays natal, Pierre-Emile Höjbjerg reste très attaché à ses racines. Dans le quotidien sportif, on apprend que sa mère, Anne-Sophie Helger, vit toujours à Österbro, dans l’appartement où il a grandi avec sa sœur Camille. Les souvenirs de son enfance résonnent encore dans ces murs : les médailles suspendues au-dessus de l’armoire, les discussions sur ses performances sportives, et bien sûr, son idole Zinédine Zidane, dont le poster ornait les murs de sa chambre.

Quand il revient à Copenhague, Höjbjerg aime se promener à vélo dans les rues de son quartier, parfois avec ses enfants. Il réalise alors pleinement la distance parcourue depuis ses débuts modestes au BK Skjold jusqu’à son rôle central à l’OM et en équipe nationale. Avec 86 sélections au compteur, il est devenu un véritable leader pour le Danemark, succédant à Simon Kjaer comme capitaine.

Arrivé à Marseille, Höjbjerg a rapidement pris ses marques dans un effectif en pleine mutation. Sa vision du jeu, sa combativité et son expérience internationale en font un élément central du projet de Roberto De Zerbi. Pourtant, tout n’est pas encore parfait. S’il a montré des performances solides, certains observateurs pointent une certaine irrégularité, notamment face aux équipes les plus agressives de Ligue 1.

Mais à Marseille, Höjbjerg semble avoir trouvé un équilibre. Le club, avec son ambiance passionnée et son public exigeant, lui rappelle l’énergie qu’il puisait sur les terrains de Copenhague. Dans ses rares moments de temps libre, il aime partager avec ses coéquipiers des anecdotes sur ses débuts, prouvant qu’il reste fidèle à ses valeurs d’humilité et de détermination.

Pierre-Emile Höjbjerg est bien plus qu’un simple joueur de football. Son parcours, jalonné de succès et d’épreuves, reflète une étonnante capacité à surmonter les obstacles. Du BK Skjold au Parken, du Bayern Munich à l’OM, il incarne l’idéal d’un joueur qui n’oublie jamais d’où il vient, tout en regardant vers l’avenir avec ambition. Et à la lecture de ce portrait dans le quotidien qui légende le sport, on ne peut qu'être encore plus séduit par ce joueur, arrivé il y a seulement six mois, mais qui fait déjà office de taulier.

OM : Jonathan Rowe, décryptage d'une disparition inquiétante

La coqueluche du début de saison de l'OM

Après une entrée déterminante pour sa grande première contre Reims, qui a permis à l'OM de se remettre à l'endroit et d'égaliser en fin de match, Jonathan Rowe va continuer sur sa lancée en marquant un but légendaire à Lyon, puis en marquant pour débloquer un crispant OM-Angers, avant d'enchaîner deux passes décisives qui ont lancé l'OM vers des succès à Montpellier et à Nantes. Déterminant, on ne l'imagine plus quitter le onze de départ tant il est intéressant sur son côté gauche. Problème, la défaite contre Auxerre va le fragiliser terriblement. Roberto De Zerbi reconstruit son onze de départ et choisit un trio offensif où il inclut Adrien Rabiot aux côtés de Neal Maupay et Mason Greenwood. La victoire à Lens va être un déclic collectif, et ce trio est inlassablement reconduit. Sur l'ensemble de la saison, il n'a été aligné dans le onze de départ qu'à trois reprises. Depuis la défaite contre Auxerre, il n'a plus jamais été titularisé.

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De Zerbi ne lui donne rien

Son entraîneur, Roberto De Zerbi, le cite souvent aux côtés de Koné, Wahi ou Brassier, parmi les joueurs qui doivent en faire plus pour le faire douter. Entre les lignes, on comprend assez vite que les prestations aux entraînements de l'Anglais ne satisfont pas pleinement son entraîneur. Un coach qui ne lui donnera même pas sa chance lorsqu'il en aura l'opportunité. Des décisions qui ont donné raison à l'Italien, mais qui ont probablement fait plonger Rowe mentalement. À Lens, il choisit Bilal Nadir comme premier entrant dans sa ligne offensive. Contre Monaco, il n'entre pas alors que l'OM doit s'imposer. Les exemples sont nombreux, mais les plus durs à encaisser sont peut-être ceux contre Le Havre et Strasbourg. Deux matchs à domicile où on peut penser qu'il méritait d'avoir au moins un peu sa chance. Højbjerg, forfait contre Le Havre, aurait pu être remplacé par Rabiot, qui laisserait alors sa place dans le trio offensif. Même chose avec Rongier contre Strasbourg. Les deux fois, c'est Bilal Nadir qui a été choisi.

Peut-on le récupérer ?

Car, outre la frustration légitime que l'on suppose, puisqu'il ne l'exprime pas, il y a le manque de confiance. On le ressent de plus en plus et on ne le reconnaît plus. Le débat a fait rage après le match contre Nice dans La 3e Mi-Temps du Phocéen. "Est-ce qu'on aurait pu le gérer différemment ? Je n'en sais rien. Je ne suis pas à tous les entraînements. Je dis juste que je sens un joueur qui a totalement perdu la confiance", expliquait Sébastien Volpe, qui poursuit : "Quand tu t'appelles Jonathan Rowe, que tu as fait gagner à toi tout seul l'OM contre Lyon, et ce seront des points certainement précieux à la fin de l'année, que tu es à un partout contre Monaco et qu'on ne te fait pas rentrer. Si on est tous honnêtes, quand on était tous au stade, on s'est tous dit : il attend quoi pour faire rentrer Jonathan Rowe ?"

Peut-on expliquer ses dernières entrées en jeu manquées par des difficultés mentales, des entraînements décevants ou par d'autres raisons ? Ce n'est même plus le sujet. Le problème est qu'il ne reste que 15 matchs et qu'on voit mal comment il va pouvoir se relancer. La panne de confiance est réelle, mais les occasions ne seront pas nombreuses pour inverser la tendance.