OM : Dedić raconte l'importance de De Zerbi dans son choix de signer à l'OM
Est-ce que tu peux nous dire ce qui t'a poussé, justement, à partir de Salzbourg et à rejoindre l'OM ?
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Amar Dedić : Tout d'abord, bonjour à tous. Je suis vraiment heureux d'être ici. Par rapport à votre question, je pense que c'est un club spécial. Les ambitions qu'il a, les objectifs d'atteindre la Ligue des champions avec l'un des meilleurs coachs au monde, et des supporters vraiment particuliers, singuliers… C'est un club spécial, avec beaucoup d'histoire. Pour moi, c'était simple et clair : je voulais jouer ici, devant ces supporters. Et comme je l'ai dit, les objectifs sont nombreux et importants. On veut être une des meilleures équipes d'Europe, donc je suis heureux d'être ici et j'ai hâte de commencer.
Comment te définirais-tu en tant que défenseur et qu'est-ce que tu penses pouvoir apporter à ce club ?
A.D. : Sur les couloirs, je peux jouer de manière offensive et je pense que je peux aider l'équipe en ce sens. Évidemment, la défense est importante, et je pense que sur le terrain, je pourrai apporter beaucoup d'émotions. J'adore l'atmosphère, et dans ma vie aussi, j'aime beaucoup les émotions. Pour moi, c'est important de pouvoir jouer avec le cœur, de vraiment lutter pour le maillot, pour tout le monde. Et je pense que c'est vraiment la chose la plus importante, au final.
C'est un club très exposé, avec une très forte caisse de résonance, un environnement qui peut être grisant ou pesant. D'ailleurs, toi, tu arrives, mais il y a trois joueurs qui sont arrivés lors du dernier mercato et qui sont déjà repartis, dont deux qui ont ton âge. Comment appréhendes-tu cela ?
A.D. : Évidemment, dans le foot, il y a toujours un peu de pression. C'est la réalité du haut niveau. Ici, on joue à un très haut niveau dans un grand club, un club spécial. Donc, évidemment qu'il y a ce genre de pression, mais je pense que c'est de la pression positive. Moi, je suis heureux, comme je l'ai dit. J'ai hâte de jouer. Vraiment, je suis bouillant, j'ai vraiment hâte de jouer. Il n'y a pas de pression négative, voilà, juste jouer, et j'ai vraiment hâte.
À quel poste préfères-tu jouer ?
A.D. : Là où on a besoin de moi, que ce soit dans l'axe ou sur les côtés. Après, là où j'ai le plus joué et ce que je préfère, c'est sur le côté, que ce soit latéral droit ou latéral gauche. Honnêtement, j'aime bien les deux. Donc, peu importe où le coach voudra me mettre, sur n'importe quel couloir, je me sens bien. Et là où il pensera que je jouerai le mieux, j'essaierai de donner le maximum.
On a appris par des journalistes bosniens que ton arrivée était aussi liée à Miralem Pjanić, qui est proche de Benatia. Est-ce que tu peux nous parler un peu de ta relation avec lui ?
A.D. : Déjà, je veux remercier Benatia de m'avoir fait venir ici. Je voudrais aussi remercier le président. C'est vrai que je connais Miralem de la sélection, c'est un bon ami à moi. Ils m'ont demandé ce que j'en pensais. Pour moi, c'était quelque chose de spécial de pouvoir venir ici. Évidemment, ils se connaissent, ils ont parlé de moi. Je les remercie tous les deux d'avoir vraiment confiance en moi. Je suis heureux de ça.
Que connaissais-tu du club et de la ville de Marseille avant de venir ici ?
A.D. : Je savais évidemment ce qu'était l'OM, il n'y a pas besoin d'étudier quoi que ce soit. Tout le monde connaît l'histoire de l'OM quand on suit le football. Les supporters, le club, c'est vraiment quelque chose de particulier dans le monde, vraiment singulier. Ça, c'est ce que je savais. Et la ville aussi, c'est une ville spéciale, pleine d'histoire, et qui vit pour le football.
Est-ce que vous avez discuté avec l'entraîneur du poste auquel il souhaite vous utiliser ?
A.D. : Oui, j'ai parlé avec le coach. Je n'ai pas encore eu le temps de discuter en face à face, mais nous avons échangé au téléphone. Il m'a expliqué la façon dont il me voyait et où je pouvais jouer sur le terrain. Mais on verra après, quand je le rencontrerai en personne. Je pense qu'une fois qu'on aura appris à se connaître, j'en saurai plus dans les prochains jours. Demain, j'aurai mon premier entraînement avec l'équipe.
Vous avez une grande expérience au niveau international, en sélection et en club, et vous avez été capitaine. Est-ce que c'est le bon moment pour votre carrière ?
A.D. : C'est un grand pas pour moi, dans la bonne direction. Je sens vraiment que le club a des objectifs importants. Tout le monde en parle : la Ligue des champions, remporter les matchs, être en haut du classement. C'est vraiment ce que j'ai ressenti, et c'est pourquoi je voulais venir ici.
Peux-tu nous dire l'importance qu'a eue De Zerbi dans ton choix et pourquoi tu souhaites jouer sous ses ordres ?
A.D. : Évidemment qu'il a été important. Tout le monde sait que c'est l'un des meilleurs entraîneurs en Europe. Pour moi, c'était essentiel qu'il soit ici. Je connais son style de jeu, je sais comment il veut jouer, et je pense que c'est quelque chose qui me convient, qui est vraiment en accord avec mon style. Je le remercie pour ça.
Tu as eu beaucoup de blessures ces derniers temps. L'année dernière a été particulière, avec des blessures en octobre-novembre. Comment te sens-tu physiquement, et penses-tu être prêt à tenir sur le long terme ?
A.D. : Oui, c'est vrai que j'ai eu quelques blessures par le passé, mais c'était après beaucoup de matchs intenses. Ce n'étaient pas de grosses blessures, rien de trop grave, et j'étais à chaque fois de retour rapidement. Peu importe ce qui s'est passé avant, aujourd'hui je me sens bien, vraiment en forme.
Peux-tu nous raconter un peu ta jeunesse ? Tu as grandi en Autriche, mais as-tu toujours fait du sport, toujours joué au foot, toujours été défenseur ? À quel poste as-tu été formé ?
A.D. : Dans ma vie, il n'y a que le foot qui compte, il n'y a toujours eu que le football. Quand j'étais petit, comme beaucoup de joueurs, je jouais à des postes offensifs, en attaque. Puis, petit à petit, je suis redescendu un peu plus bas sur le terrain. Mais le foot a toujours été ma passion.