OM : Jonathan Rowe en perte de vitesse

Alors qu'il avait impressionné dès ses premiers pas sous le maillot olympien, Jonathan Rowe traverse aujourd'hui une période compliquée. Son arrivée avait apporté un vent de fraîcheur au sein de l'effectif phocéen, marquant notamment la victoire héroïque face à Lyon en sortie de banc, avant de récidiver contre Angers au Vélodrome en ouvrant le score dans une rencontre particulièrement fermée. Ces performances encourageantes lui avaient valu des titularisations convaincantes à Montpellier et à Nantes, ce qui laissait présager une montée en puissance.

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Auxerre un mauvais tournant pour Rowe

Toutefois, sa titularisation contre Auxerre a marqué un tournant. Ce match, qui s'est avéré catastrophique pour l'OM, a vu Rowe tenter de créer du danger malgré la maladresse et un excès d'individualisme par moments. Cependant, les trois buts encaissés avant la pause ont conduit à son remplacement à la mi-temps, et depuis, sa trajectoire s'est inversée. Victime du changement de système mis en place par Roberto De Zerbi, qui n'inclut plus de véritable ailier, ainsi que d'une certaine nonchalance à l'entraînement, Rowe n'a disputé que 130 minutes en huit matchs depuis cette fameuse rencontre contre Auxerre.

Malgré quelques opportunités récentes, notamment contre Rennes où il a manqué une occasion en or pour inscrire le but du 3-1, ou encore face à Lille en Coupe de France où il a raté son penalty, Rowe peine à retrouver son efficacité. Contre Strasbourg, il aurait pu être le sauveur si l'arbitre avait sifflé un penalty évident sur une faute de Guel Doué, mais son apport reste insuffisant. Ses entrées en jeu ne sont pas à la hauteur des attentes, et son attitude parfois trop individualiste donne l'impression qu'il joue sa partition seul, ce qui ne plaît guère à De Zerbi.

De Zerbi croit en lui mais…

Le coach italien s'est d'ailleurs montré clair en décembre dernier lorsqu'il a été interrogé à propos de son attaquant de 22 ans après la rencontre contre Lille : "Jonathan Rowe est très investi à l'entraînement, mais ce sont des choix tactiques. Il aurait pu entrer plus tôt contre Lille, mais Maupay était très bien dos au but. Rowe, c'est moi qui l'ai fait venir ici. Tant qu'il ne me démontrera pas qu'il mérite plus que les autres, ce seront les autres qui joueront."

Un message fort, et révélateur de la situation actuelle. Le week-end dernier, alors que De Zerbi cherchait à modifier son dispositif à la mi-temps pour renverser la rencontre, il a préféré faire entrer le jeune Robinio Vaz, 17 ans, plutôt que Rowe pour remplacer Neal Maupay. Une décision qui en dit long sur la confiance actuelle du staff à l'égard de l'ailier anglais.

Si Rowe traverse une mauvaise passe, son talent, qui avait éclaboussé ses premiers mois à Marseille, ne s'est pas envolé pour autant. Le défi pour lui est désormais de redoubler d'efforts, de faire preuve de discipline et de prouver à son entraîneur qu'il mérite une place dans le onze de départ. L'histoire n'est pas encore écrite, mais l'Anglais va devoir se battre pour retrouver son lustre d'antan.

De Zerbi : "On a mal joué du début à la fin"

Comment expliquez-vous la prestation ratée de votre équipe ?

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Roberto De Zerbi : "C'est une défaite méritée ce soir, on a mal joué du début à la fin et on a trop souffert après le premier but encaissé. On a essayé d'attaquer ensuite, mais on n'a jamais eu la rage et la détermination pour revenir dans le match et s'imposer. C'est un championnat difficile, regardez Lille, le PSG et Lyon, qui ont perdu des points ce week-end. Marseille en a aussi perdu contre une équipe forte, un gros effectif. Il va falloir repartir dès mardi, essayer de comprendre ce qui n'a pas fonctionné ce soir, mais il n'y a pas grand-chose à garder de ce match, malgré les bons matchs qu'on avait faits jusqu'à présent."

Êtes-vous en colère après ce match qui peut compter dans votre deuxième partie de saison ?

R.D.Z. : "Non, je suis un peu déçu, navré. Quand on perd, on perd tous ensemble, moi le premier, on doit assumer nos responsabilités, j'assume la mienne. Ça peut arriver car on n'est pas invincibles, et on doit maintenant tourner la page et se relever comme on l'avait fait après la dernière défaite, contre Auxerre. On se relèvera encore. On attaque la partie la plus importante du championnat et il faut qu'on le fasse avec nos armes, qui nous ont permis d'atteindre la deuxième place."

Comment réussir à rebondir après trois matches négatifs, avec l'élimination contre Lille en Coupe de France et le nul contre Strasbourg ?

R.D.Z. : "On va faire comme après Auxerre. On va le faire avec notre groupe, avec le jeu, avec nos valeurs, celles du groupe, des personnes qui sont de bonnes personnes. Il n'y a pas de secret. On doit gérer les défaites. Ce soir, c'est un coup dur, on ne s'y attendait pas, il faudra un gros match contre Lyon dimanche prochain. On avait bien joué contre Strasbourg et Lille. Pas ce soir, c'était différent. Félicitations à Nice, qui a mérité sa victoire, et à l'arbitre, qui a été très bon. Les Niçois doivent être contents que l'arbitrage ait été bon."

Un mot sur les difficultés de Lilian Brassier ? Comment expliquer les difficultés pour vos défenseurs avec votre jeu ?

R.D.Z. : "Je leur demande beaucoup et ils doivent faire beaucoup parce qu'ils jouent à l'OM. Nous sommes une équipe qui veut gérer le jeu. Ils doivent faire beaucoup, sinon on voit qu'ils ne sont pas des joueurs pour l'OM. C'est comme si je ne faisais pas bien mon travail, alors je ne serais pas le bon entraîneur pour l'OM. Ils doivent assumer ça. En effet, il est passé à côté de son match. Mais qui ne se trompe pas ? Celui qui se trompe le plus, c'est moi le premier. Oui, il s'est loupé, mais pas parce qu'on lui demande de faire le jeu. C'est une erreur qu'il a commise. Tant que je serai là, les défenseurs centraux devront jouer. Si ça ne leur plaît pas, ils peuvent faire les matchs sur le banc ou en tribunes."

Ça fait 8 mois que vous avez quitté Brighton, Marseille était le challenge dont vous aviez besoin ?

R.D.Z. : "Oui, je suis heureux de mon choix de travailler à Marseille, je n'ai aucun regret. J'étais triste de quitter Brighton, car j'étais lié à tout le monde dans le club, les joueurs, les supporters. Mais le moment était venu pour moi de partir et je suis très bien à Marseille. J'aimerais y obtenir de grands résultats, j'y tiens beaucoup. C'est un défi difficile, mais c'est un très beau défi et je me sens très bien ici, et j'aimerais y rester longtemps."

Mercato OM : grosse rumeur sur Enzo Sternal !

Cet été, Enzo Sternal prolongeait son contrat à l'OM jusqu'en 2027. La talent recruté en pleine adolescence à Nancy en 2022 devait être la nouvelle percée du centre de formation vers l'équipe première. Champion de France U17, étincelant lors du parcours de l'OM en Gambardella, qui se termine par une finale qu'il ne dispute pas car il est retenu en équipe de France U18, il a montré le bout de son nez avec Roberto De Zerbi lors de la préparation. C'était sûr, dans cette saison sans coupe d'Europe, avec un effectif plus réduit, l'OM allait de nouveau donner sa chance aux jeunes, pour pointer le bout de leur nez en fin de match pour commencer. 

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Depuis le début de saison, c'est arrivé à deux reprises pour Sternal, Roberto De Zerbi l'ayant fait rentrer dans le dernier quart d'heure à Brest (1-5) et à Montpellier (0-5). Il y a donc de quoi se dire qu'on est dans les temps pour un élément âgé seulement de 17 ans. Mais, la twittosphère s'agite ce dimanche soir : l'ailier serait sur le départ pour Anderlecht, en première division belge.

 

Il faut reconnaître que le club de Bruxelles est habitué à donner sa chance aux jeunes très tôt : Jérémy Doku, Youri Tielemans ou Romelu Lukaku se sont installés en équipe première alors qu'ils n'étaient pas encore majeurs. Sternal, recruté à l'OM par Mathieu Seckinger, qui travaille aujourd'hui au centre de formation de Lyon, n'a peut-être plus confiance dans le projet marseillais. Les prochains jours vont permettre d'en savoir plus sur ce dossier. En attendant, il n'y a peut-être qu'une personne à Marseille qui doit se réjouir de ce possible mouvement… Chancel Mbemba, qui n'a jamais caché qu'il était un grand fan des Mauves, où il a été formé.

 

Retrouvez le tableau des transferts de l'OM ici

OM : Talk Show à 18h, posez vos questions !

Le Talk Show de ce jeudi est en direct à partir de 18h, présenté par Sébastien Volpe avec Romain Canuti, Slim Hanayen et Greg Empêche moi.

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Voici le programme :

Partie 1 : Murillo a-t-il été sous-estimé ?

Partie 2 : Le milieu est-il assez fourni ?

Partie 3 : Avant-match Nice/OM

Partie 4 : Questions/Réponses

Pour poser vos questions, rien de plus simple : rendez-vous sur le forum via le lien ci-dessous. Il existe également la possibilité de poser vos questions en direct sur les chaînes Twitch et Youtube du Phocéen. Vous pouvez d'ailleurs (si ce n'est pas déjà fait) vous y abonner dès maintenant afin d'être notifié du direct sur votre ordinateur ou smartphone. Les dernières minutes de l'émission seront consacrées aux questions Twitch.

Vous pouvez également participer à l'émission et poser vos questions :

 

OM 5-1 Le Havre : les notes des Olympiens !

LES TOPS

Rongier Valentin 8.5

Sur la lignée de son début de saison, le numéro 21 marseillais a été l'un des meilleurs olympiens ce soir, voire même le meilleur. Il a encore récupéré de nombreux ballons dans l'entrejeu. Il lance parfaitement l'OM dans cette rencontre en ouvrant le score d'une frappe limpide. Il est remplacé à un quart d'heure du terme de la rencontre par Jonathan Rowe. Toujours aussi déterminant dans le nouvel OM de De Zerbi, il a en plus assumé le rôle de métronome d'Hojbjerg, malade ce dimanche soir. Précieux et décisif ce soir !

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Balerdi Leonardo 8.0

Un match de patron, bien aidé, certes, par la faiblesse des attaquants havrais, mais tout de même très solide. Ses trois premières interventions ont dégoûté les Normands. Encore une fois, il a été excellent dans la relance également.

Greenwood Mason 7.5

Nouvelle bonne prestation de la part du jeune Anglais qui, comme Rabiot, n'a pas eu besoin de forcer son talent face à la faiblesse des Havrais ce soir. Malgré tout, il donne un super ballon de but pour Wahi. Avant ça, il a réalisé une louche magnifique pour Maupay, qui trouve la barre de Desmas. Dans la plupart des bons coups encore une fois !

Henrique Luis 7.0

Moins tranchant que lors de ses dernières sorties, le Brésilien n’a pas pour autant livré un mauvais match, au contraire. Un très bon match de piston à l'image de sa passe dans le bon tempo pour Murillo sur le but de Garcia.

Maupay Neal 7.0

Le buteur olympien a d'abord connu une première période difficile où il a été presque invisible malgré de nombreux appels de balle. À la 40ᵉ minute de jeu, il inscrit un but plein d'opportunisme. Après cela, il est proche d'un doublé, d'abord suite à un bel enchaînement, mais il croise trop sa frappe. Il trouve ensuite la barre de Desmas sur un super service de Greenwood. Il laissera sa place ensuite à Wahi.

Murillo Amir 7.0

En difficulté au début du match avec des passes ratées et des centres mal ajustés, il s’est très bien repris par la suite. Il est à l’origine du 3ᵉ but olympien grâce à un débordement parfait sur le côté droit, du 4ᵉ en lançant idéalement Mason Greenwood, qui a offert une passe décisive à Elye Wahi, et passeur décisif pour le 5ᵉ but, signé Ulisses Garcia.

Rabiot Adrien 7.0

L'international français n'a pas eu besoin de forcer son talent ce soir. Il a cependant été propre dans chacune de ses prises de balle. Hormis une frappe puissante en première période, il a été assez discret offensivement. Comme à son habitude, il a fait les efforts pour presser et récupérer le ballon, terminant même le match stoppeur gauche.

SATISFAISANT

Merlin Quentin 6.5

Peu en vue dans son couloir gauche, probablement frustré de toucher si peu de ballons en première période, il a su dézoner et venir chercher le ballon dans l’axe. Une initiative payante, puisqu’il est à l’origine du second but signé Bilal Nadir et du 3e de Maupay. Deux passes décisives au final. Sorti à 20 minutes du terme, remplacé par Ulisses Garcia.

Nadir Bilal 6.5

Titulaire à la surprise générale, le jeune milieu de terrain marseillais a d'abord été brouillon en début de rencontre avant de doubler la mise pour l'OM d'un super enchaînement. Averti peu avant le retour aux vestiaires, il est directement remplacé à la pause par Ismaël Koné. Il se souviendra longtemps de son premier but avec les pros !

Cornelius Derek 6.0

De retour dans le onze, profitant de la blessure de Geoffrey Kondogbia, il était attendu sur sa qualité balle au pied et dans la relance. Sur ce point, il n’a pas totalement répondu aux attentes de Roberto De Zerbi, qui n’a pas hésité à lui reprocher une certaine lenteur dans la transmission. En revanche, il a été irréprochable dans les duels. Le défenseur canadien laisse sa place à Bakola en fin de rencontre.

Wahi Elye 6.0

Malgré peu de ballons à se mettre sous la dent, le jeune olympien a inscrit son troisième but de la saison sur un service parfait de Greenwood. Ceci dit, il n'y a pas grand chose d'autre à mettre en avant, on est en droit d'attendre davantage de sa part. Mais il a marqué, tout de même.

Garcia Ulisses Non noté

Entrée sérieuse de la part du Suisse, à l'image de son but sur une passe d'Amir Murillo qui avait parfaitement lu son appel dans la surface !

MOYEN

Koné Ismaël 5.0

Son entrée en jeu ne devrait pas faire réfléchir Roberto De Zerbi pour les prochaines rencontres. Trop d’imprécisions et de fautes techniques pour le Canadien, qui avait pourtant 45 minutes pour se montrer.

Rulli Gerónimo 5.0

Ce soir, Geronimo est difficile à noter tant il n’a quasiment rien eu à faire. Il a tout de même à son crédit quelques bonnes anticipations sur des ballons havrais en profondeur et des relances précises. Il est toutefois légèrement fautif sur le but havrais signé André Ayew, où il manque sa sortie.

Bakola Darryl Non noté

Entré à dix minutes du terme de la rencontre, le "minot" a joué ses premières minutes en Ligue 1. Il a touché trop peu de ballons pour se mettre en évidence.

Rowe Jonathan Non noté

Le jeune Anglais, entré en jeu à 20 minutes de la fin, n'a pour une fois pas montré grand-chose.

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Pour plus de lisibilité, la rédaction du Phocéen vous fait découvrir sa nouvelle grille de notation :

De 0 à 3 – AFFLIGEANT

Le joueur a été nullissime. Tout est dit !

De 3.5 à 4 – LES FLOPS

Le joueur est passé à côté de son match, il est clairement dans les flops

De 4.5 – DECEVANT

Le match est considéré comme médiocre, c'est-à-dire qu'il est en dessous de la moyenne. Le joueur n'a pas donné satisfaction.

De 5 à 5.5 – MOYEN

Mais à ce niveau, les professionnels doivent apporter plus à leur équipe. La prestation n'est pas forcément satisfaisante…

De 6 à 6.5 – SATISFAISANT

Enfin ! Le match est considéré comme bon. Le joueur a effectué une bonne partie, même s’il peut mieux faire. Il a fait le boulot comme on dit dans le jargon.

De 7 à 8.5 – LES TOPS

Très bon match. Le joueur a apporté tout ce qu'il pouvait à son équipe et on ne peut pas lui demander beaucoup plus.

De 9 à 10 – EXCEPTIONNEL

Ne nous y trompons pas, ces notes ne seront pas souvent de sortie. Elles salueront une partie extraordinaire d'un de nos Olympiens.

OM 1-1 Lille (3-4 tab) : De Zerbi charge le président du LOSC Olivier Létang !

Bonsoir Roberto, y a-t-il des regrets pour vous, les occasions, les tirs au but ?

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Roberto De Zerbi : "Bien sûr qu'on est déçus, on a fait une grande partie selon moi. Certains joueurs étaient peut-être fatigués, on a joué samedi soir. On a tout bien fait, je pense. On a raté quelques buts et Mannone a fait de grandes parades. Le but qu'on encaisse part d'une erreur de notre part, mais Lille est une grande équipe avec de très bons joueurs aussi. On est évidemment tristes de ne pas s'être qualifiés, d'autant qu'on le méritait. C'était un objectif pour le club, les supporters et nous-mêmes. C'est une grande déception."

Regrettez-vous la fin de match, la tension, vous auriez peut-être fait rentrer Rulli ?

R.D.Z. : "Non, je ne pouvais pas faire rentrer Rulli, j'avais déjà fait mes changements (4 changements en 3 séquences, ndlr). L'échange avec les dirigeants… Mais expliquez-moi pourquoi le président de Lille vient sur le terrain, vient parler avec un des arbitres pour la deuxième fois d'affilée, puisque déjà en championnat, ça s'était produit ? Si ça avait été le président de la République, peut-être qu'il aurait pu le faire. Mais c'est le président d'un club ! Moi, je n'ai jamais vu Pablo Longoria venir parler avec des arbitres, échanger au bord du terrain, sa place est en tribune. Donc voilà, je ne comprends pas. Et si personne ne lui dit quelque chose, eh bien moi, je ne vais pas me gêner de le faire."

Comment expliquez-vous ce manque d'efficacité, la pression ?

R.D.Z. : "Non, la pression non. Selon moi, on a tout bien fait. Il peut y avoir un peu de fatigue. Nous ne sommes pas habitués à jouer deux matchs en trois jours. On a joué samedi et eux vendredi, c'est un fait objectif. Il y avait des joueurs qui étaient en deçà par rapport à d'habitude. Je pense qu'on a fait un bon match, suffisant pour l'emporter contre Lille, qui est habitué à jouer tous les trois jours cette saison."

Quel est votre état d'esprit, celui des joueurs, parce que c'était évidemment un gros objectif, vous êtes abattu, vous êtes déçu, racontez-nous un petit peu comment vous êtes là devant nous…

R.D.Z. : "Nous sommes déçus, mais nous devons être fiers. C'est trop facile d'être fiers seulement quand on gagne. Il faut aussi être fiers de la défaite si on a tout donné. Les joueurs ont tout donné, à 100 %. C'est pourquoi on a égalisé de façon méritée en fin de match. C'était mérité. On a aussi eu un peu de malchance. Il faut repartir à bloc dès demain. On n'a plus que le championnat. On a un bon écart avec la 4e place. Il faut qu'on continue de pousser, qu'on ne perde pas non plus de vue le haut du classement. C'est l'objectif, ça passe par gagner tous les matchs, dont celui contre Strasbourg. Si on a tout donné, il faut parfois accepter que la défaite arrive."

Un mot sur l'ambiance du Vélodrome, pouvez-vous parler de la relation que vous avez tissée avec les supporters ?

R.D.Z. : "Le Vélodrome explose tous les dimanches et tous les jours où il ouvre ses portes. On est déçus, tristes, mais on a tout donné. Jeudi, on reprendra les entraînements. Jeudi, vendredi et samedi, on préparera une partie difficile, en nous rappelant aussi que nous avons perdu là-bas. Nous avons donc envie de prendre notre revanche."

Mehdi Benatia dénonce un traitement injuste au sujet de son carton rouge, estimez-vous qu'il subit un traitement injuste ?

R.D.Z. : "Je pense qu'il y a beaucoup de choses étranges. Je suis accueilli dans ce pays, mais je suis l'entraîneur de l'OM et j'ai le droit de parler, de m'exprimer en respectant tout le monde, toujours. Mais c'est vrai que ça ne m'était jamais arrivé non plus de voir un président, le président d'un club, venir parler sur le terrain avec des arbitres, avec des représentants du corps arbitral, en 30 ans de football, je n'avais pas vu certaines choses qui sont assez étranges. Donc c'est quelque chose qui m'interpelle un peu, mais après, on aurait dû gagner sur le terrain et ne rien dire derrière. Après, c'est vrai qu'il y a eu aussi l'événement du but annulé, je n'ai pas très bien compris, je crois que le but a été annulé pour une main de Maupay, mais si l'arbitre a accordé le but et qu'il n'y a pas de VAR, alors comment le but a été annulé derrière ? Comment on a pu revoir les images ? Ce n'est pas très clair. Il y a quand même deux, trois choses qui ne vont pas."

OM-Lyon : Record d’affluence attendu ce dimanche !

Ce dimanche soir à 20h45, le Vélodrome s'apprête à vibrer comme jamais pour l’Olympico entre l’Olympique de Marseille et Lyon. Pas moins de 65 500 supporters sont attendus dans les tribunes, un chiffre qui constituerait un record d’affluence pour un match entre ces deux clubs.

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Ce nouveau record dépasse le précédent établi lors de la saison 2019-2020, où 65 421 spectateurs avaient assisté à la victoire 2-1 de l’OM, marquée par un doublé mémorable de Dimitri Payet face à l’équipe dirigée alors par Rudi Garcia.

Cette affluence exceptionnelle s’explique en partie par l’interdiction de déplacement des supporters lyonnais, qui a permis de commercialiser les places habituellement réservées au parcage visiteurs.

Si ce chiffre impressionne, il reste néanmoins légèrement en dessous du record absolu du Vélodrome, établi à 66 115 spectateurs lors du Clasico contre le PSG en octobre dernier, malgré une lourde défaite (0-3) pour les hommes de Roberto De Zerbi.

Face à cet engouement, il est conseillé aux supporters de venir en avance pour éviter les embouteillages aux abords du stade. 

Le coup de gueule de l'avocat de Benatia et Rothen !

La lourde sanction infligée à Medhi Benatia a provoqué une vague d'indignation, notamment de la part de Jérôme Rothen et de l'avocat du directeur du football de l'Olympique de Marseille dans l'émission Rothen s'enflamme. Avec trois mois de suspension ferme (plus trois avec sursis), la décision de la commission de discipline de la FFF est perçue comme une injustice flagrante par le clan Benatia, qui a immédiatement annoncé son intention de faire appel via un communiqué de l'OM.

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L'affaire trouve son origine dans les événements survenus à la fin du 16e de finale de Coupe de France entre l'OM et Lille. Lors d'un match tendu, des tensions ont émergé aux abords du terrain. Medhi Benatia a été accusé d'avoir adopté une attitude menaçante envers le corps arbitral, mais son avocat, Me Mathias Chichportich, dénonce une interprétation biaisée des faits. Il s’insurge contre une sanction qu'il juge "indigne, incohérente et disproportionnée", rappelant que les valeurs du sport professionnel reposent sur le principe d'égalité.

La différence de traitement entre Benatia et Olivier Létang, président du LOSC, ne passe pas inaperçue. Alors que ce dernier a été sanctionné d'un mois ferme (plus un avec sursis) pour une altercation similaire avec le quatrième arbitre, Benatia a écopé d'une peine trois fois plus lourde. Jérôme Rothen, consultant pour RMC, a pointé du doigt cette incohérence, parlant d'un "délit de sale gueule". Selon lui, Benatia n'a fait que pointer du doigt la surface de réparation et non l'arbitre, contrairement à Létang qui a eu un contact physique avec l'officiel.

Dans l'émission, l'avocat de Benatia a exprimé sa colère face à une décision qu'il estime orientée dès le départ. Selon Me Chichportich, l'audition devant la commission a été "expéditive", et l'on a donné un poids excessif au ressenti du quatrième arbitre, Jérémy Stinat, au détriment des preuves formelles. Il s’interroge sur la subjectivité de l’arbitre, qui semble s'être senti menacé par Benatia mais pas par Létang.

L’OM n’a pas tardé à réagir par le biais d'un communiqué officiel, exprimant sa stupéfaction et son indignation face à cette sanction jugée "incompréhensible". Le club phocéen a annoncé son intention de faire appel et n’exclut pas de porter l’affaire devant le tribunal administratif si la sanction n’est pas révisée.

Ce n’est pas la première fois que Medhi Benatia se retrouve sanctionné pour ses prises de position sur l'arbitrage. En septembre dernier, il avait déjà été suspendu pour six matchs, dont trois fermes, après avoir critiqué les décisions arbitrales lors d'un match contre Lyon. Cette nouvelle sanction renforce le sentiment d'un acharnement ciblé à son encontre.

Pour Rothen, cette situation est un nouvel exemple du manque de cohérence des instances disciplinaires. L’écart de traitement entre Benatia et Létang pose question et remet en cause l'impartialité des décisions arbitrales. L'affaire, qui prend une ampleur médiatique, pourrait bien déboucher sur une refonte du système disciplinaire du football français.

Le combat de Medhi Benatia et de l'OM est loin d'être terminé. La prochaine étape sera l'examen de l'appel, qui pourrait modifier la donne. Si la sanction n'est pas allégée, l'affaire pourrait prendre une tournure judiciaire, ajoutant une nouvelle dimension à cette polémique qui fait déjà grand bruit.

OM 1-1 Strasbourg : la frustration de Luis Henrique après la rencontre

Luis, on imagine que tu es frustré ?
Luis Henrique : Oui, on est surtout déçus à cause du match. On veut gagner tout le temps. Mais c'était un match difficile contre Strasbourg. C'est une bonne équipe. Mais on a tout fait. Je pense qu'on a eu beaucoup d'occasions pour marquer, et je pense aussi qu'on aurait dû avoir un pénalty. Mais c'est comme ça, on doit se reposer maintenant et regarder vers les prochains matchs.

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Luis, si on reste sur le jeu, la première mi-temps a été difficile, alors que la deuxième a été beaucoup mieux. Comment expliques-tu cette différence ?
L.H : Oui, c'était difficile, ils ont fait un marquage individuel. Donc, c'était compliqué pour nous. Mais à la mi-temps, on a parlé avec le coach, on a changé un petit peu. Et en deuxième mi-temps, on a fait beaucoup de choses, mais on n'a pas réussi à marquer, ça n'a pas voulu rentrer. C'est comme ça, c'est le foot.

Il y a beaucoup de blessés, Luis. Est-ce que tu penses que ce serait bien qu'il y ait quelques retours ? Beaucoup de blessures musculaires, comment tu l'expliques ? Est-ce que c'est inquiétant ?
L.H : Oui, on en a beaucoup, mais on doit pouvoir gagner quand même. On doit donner confiance aux autres joueurs. On a besoin d'eux.

Il y a beaucoup d'énervement parce que l'arbitrage fait parler à Marseille depuis des semaines et des semaines. Comment vous, les joueurs, vous vivez ça ? Est-ce que vous estimez que vous n'êtes pas arbitrés comme les autres ? Est-ce que vous pensez que vous devriez profiter un peu plus de la situation ?
L.H : Oui, je n'aime pas trop parler des arbitres, mais c'est dommage, contre nous, c'est toujours comme ça. Et après, s'il y a une action litigieuse pour nos adversaires, il y a toujours pénalty pour eux, mais pas pour nous. Mais c'est comme ça, on doit jouer contre ça aussi. On doit oublier et essayer de marquer des points, de continuer comme ça la saison.

Ex-OM : Javier Ribalta responsable du départ de Jorge Sampaoli ?

Javier Ribalta responsable du départ de Jorge Sampaoli ?

Pablo Longoria confie son plaisir de retrouver Jorge Sampaoli ce soir contre Rennes : "Ce sera un moment émouvant pour moi, comme en mars dernier lorsque j'ai retrouvé Dani Parejo lors de la réception de Villarreal au Vélodrome, Dani qui était mon capitaine à l'époque où je travaillais à Valence (2018-2019). Je ne verrai pas Jorge avant le coup d'envoi, car il faut respecter le match, mais après, quand la tension sera redescendue, je lui ferai un gros câlin et on discutera." D'après L'Équipe, le départ de Sampaoli à l'été 2022 est dû à des désaccords sur le mercato avec le directeur du football d'alors, Javier Ribalta. L'Argentin a gardé des relations amicales avec certains joueurs, comme Dimitri Payet. Il admire les performances de William Saliba, Boubacar Kamara, Mattéo Guendouzi ou Valentin Rongier, qu'il voudrait faire venir à Rennes. Tous les deux ou trois mois, il a pris des nouvelles de Pablo Longoria et les discussions sont vite allées vers le football.

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"Sampaoli collait totalement au paysage marseillais"

Jorge Sampaoli a marqué son passage à l’OM en laissant une empreinte unique, tant sur le plan sportif qu’humain. Premier entraîneur nommé par Pablo Longoria, il a été décrit comme "le starter de l’ère Longoria, son premier très bon choix", selon un ancien salarié, et comme un technicien "bankable" qui a immédiatement fait l’unanimité.

Sa personnalité atypique a également marqué ses collègues. "C’était un homme gentil, avenant et chaleureux dès le départ", se souvient-on à La Commanderie. Malgré ses difficultés avec la langue française, il "essayait toujours de glisser un mot sympa en français", utilisant même une application de langue avec le son à fond dans son bureau. Un autre membre de son staff souligne son côté moderne : "Malgré son âge, il s’intéressait aux dernières tendances et technologies liées au foot, avec un seul objectif : s’améliorer."

Obsessionnel et perfectionniste, Sampaoli a insufflé une rigueur inédite : "Avec lui, tu n’as pas le droit à l’erreur." Il a aussi créé une union et une dynamique positive, atteignant son apogée avec une 2e place en Ligue 1 en 2022. "Il collait totalement au paysage marseillais, dans la passion, l’émotion", résume un autre témoin.