Mercato OM : c'est confirmé, l'OM vise bien deux jeunes talents pour la défense centrale !

Malgré les arrivées récentes de Facundo Medina et CJ Egan-Riley, la direction de l’Olympique de Marseille ne compte pas s’arrêter là pour renforcer sa ligne défensive. Selon de Foot Mercato, deux profils à fort potentiel figurent en bonne position sur les tablettes olympiennes pour la charnière centrale : Joel Ordóñez, jeune défenseur équatorien du Club Bruges, et Ryan Flamingo, international Espoirs néerlandais évoluant au PSV Eindhoven.

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Joel Ordóñez, la pépite équatorienne très convoitée

Âgé de 21 ans, Joel Ordóñez s’est imposé comme une référence dans le championnat belge cette saison. Formé à l’Independiente del Valle, le défenseur central allie puissance physique, relance propre et sens du placement. Il sort d'une saison complète, jouant le haut de tableau de Jupiler League et la Ligue des champions, où Bruges a sorti l'Atalanta en play-off. L'Inter Milan et le PSG se seraient renseignés sur son cas ces dernières semaines, ainsi que des écuries de Premier League. Dans l'après-midi, c'est le journaliste spécialiste du football belge Sacha Tavolieri qui avait évoqué cette piste. 

Ryan Flamingo, le profil technique du PSV

Autre nom coché par la cellule de recrutement phocéenne : Ryan Flamingo, 22 ans. Formé aux Pays-Bas et désormais installé au PSV après un passage remarqué à Utrecht, il sort d'une saison de premier plan et d'une association remarquée par tous les scouts d'Europe avec Olivier Boscagli (qui s'est engagé avec Brighton). Il y a quelques mois, Data Scout avait analysé son profil en faisant une pépite à saisir d'urgence comme vous pouvez le voir dans la série de tweet ci-dessous. 

Une concurrence européenne bien réelle

Sur ces deux dossiers, l’OM ne sera pas seul. Joel Ordóñez a vu sa cote grimper en flèche depuis l’automne, notamment après ses prestations européennes. Ryan Flamingo, lui, est suivi en Allemagne et en Italie. Dans un marché où les défenseurs de qualité sont très convoités, l’OM devra se montrer convaincant financièrement et sportivement. Le projet de jeu et l’exposition de la Ligue 1 pourraient peser dans la balance. Sportivement, l'idée était de recruter un élément capable d'évoluer entre Facundo Medina, au départ latéral gauche, et Leonardo Balerdi, axial droit, pour mieux passer à une défense à trois avec un Amir Murillo qui monte d'un cran. 

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Mercato OM : l’OM relance la piste Amine Adli

En 2021, Amine Adli semblait promis à l’Olympique de Marseille. À l’époque, le joueur brillait en Ligue 2 avec Toulouse et intéressait fortement le club phocéen. Mais les négociations s’étaient enlisées, et l’ailier avait finalement opté pour le Bayer Leverkusen. Aujourd’hui, le scénario pourrait bien se répéter… avec une fin différente. À 25 ans, fort d’une expérience solide en Bundesliga et de titres remportés avec le Bayer, Adli se dit ouvert à un nouveau cycle. Le contexte semble propice à un retour en France, et l’OM est de nouveau sur le coup selon les informations de L'Equipe.

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Le joueur ne cache pas son envie de retrouver un rôle plus central sur le terrain : « Ce qui m’importe, c’est l’utilisation que l’on fait de moi. J’ai besoin de retrouver mon poste naturel, avec plus de liberté et de responsabilités. » Un message que l’état-major marseillais a bien reçu, d’autant que Roberto De Zerbi cherche un joueur offensif capable d’évoluer à plusieurs postes et de s’inscrire dans un projet exigeant.

Benatia en facilitateur, l’OM prêt à passer à l’action

Les premières discussions ont été engagées par l’OM pour prendre la température du dossier. Rien n’est encore acté, mais les signaux sont positifs. Et un homme joue un rôle clé en coulisses : Medhi Benatia. Le directeur du football marseillais connaît bien Amine Adli, avec qui il entretient un lien fort. À ses débuts, c’est lui qui l’avait incité à porter le maillot du Maroc plutôt que celui de la France. Un détail qui peut faire la différence aujourd’hui, dans un moment charnière pour le joueur.

Pendant que le dossier Zhegrova reste en suspens à cause des contraintes liées aux joueurs extracommunautaires, celui d’Adli avance discrètement mais sûrement. Sa formation en France et son profil polyvalent font de lui une option plus simple à intégrer pour l’OM. Et si les deux parties sont prêtes, il ne reste plus qu’à transformer l’occasion en retrouvailles concrètes.

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OM : Et dans tout ça, le match…

Un vestiaire secoué par l’affaire Rabiot

L’Olympique de Marseille traverse un début de saison mouvementé. Après la violente altercation entre Adrien Rabiot et Jonathan Rowe à Rennes, le vestiaire phocéen a été surpris par la décision radicale de la direction : placer Rabiot sur la liste des transferts. Une issue que peu envisageaient, tant le milieu français avait su s’imposer comme un cadre respecté. Pierre-Émile Höjbjerg, porte-parole discret du groupe, a rappelé l’importance de son coéquipier, soulignant la perte d’« un très grand joueur et une belle personne ».

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À la Commanderie, l’entraînement s’est poursuivi dans un climat contrasté : sourires et toros intenses sous le soleil, mais une atmosphère plombée par l’absence de l'international français. Les plus anciens, forts de leur expérience à l’étranger, se sont efforcés de maintenir le calme. Les plus jeunes ont suivi ce stoïcisme, tentant de se protéger d’une tempête émotionnelle. Si le groupe n’a pas été traumatisé par la bagarre en elle-même, c’est le sort réservé à Rabiot qui a véritablement marqué les esprits.

Roberto De Zerbi a, pour sa part, tenu des propos tranchants. Constatant la gravité de l’incident, il a rappelé qu’un employeur n’avait guère le choix face à une telle situation : suspension ou licenciement. Avec Pablo Longoria et Medhi Benatia, il affirme avoir initialement opté pour une sanction temporaire, avant que l’affaire ne devienne définitive, sous la pression de l’entourage et de l’ampleur médiatique. Le coach italien a également martelé que « les couilles devaient être sur le terrain, pas après », critiquant l’attitude de ses joueurs.

Le soutien du propriétaire Frank McCourt au trio dirigeant confirme un alignement total entre Longoria, Benatia et De Zerbi. Depuis leur pacte conclu à Miami, les trois hommes avancent main dans la main, assumant ensemble les décisions fortes. Pour Rabiot, désormais placé sur le marché, c’est une page qui semble se tourner brutalement, laissant un vestiaire sonné, entre incompréhension et résilience.

Et dans tout ça, le match…

Alors que l’OM s’apprête à recevoir le Paris FC cet après-midi au Vélodrome, la préparation du match a été totalement parasitée par l’affaire Adrien Rabiot. Le milieu de terrain, écarté définitivement après sa bagarre avec Jonathan Rowe, occupe encore toutes les discussions. Une nouvelle crise qui a éclipsé l’essentiel : le terrain et la nécessité de s’imposer face au promu parisien.

Dans un autre contexte, Roberto De Zerbi aurait évoqué sa tactique ou le retour de Maxime Lopez avec le Paris FC. Mais la conférence de presse d’hier a surtout servi de tribune pour revenir sur cette exclusion. L’entraîneur italien, grave et déterminé, a estimé qu’il n’y avait « pas d’autre choix », décrivant une scène choquante où un jeune joueur, Bakola, avait perdu connaissance sous les yeux du staff. Pour lui, la réaction de l’entourage de Rabiot, et notamment de sa mère Véronique, a transformé une sanction temporaire en rupture définitive. « Personne ne doit se sentir supérieur à l’OM », a-t-il martelé, justifiant une décision « courageuse » pour le long terme.

De Zerbi a aussi laissé transparaître une forme d’amertume, rappelant ses liens personnels avec Rabiot et les gestes de confiance qu’il lui avait accordés, comme le brassard au Parc des Princes. Mais pour le coach, l’institution devait primer. Pierre-Émile Höjbjerg, aligné à ses côtés, est resté plus mesuré. Visiblement affecté, il a parlé d’un « joueur très important perdu » et d’un vestiaire marqué, mais a insisté sur la nécessité de tourner la page et de se concentrer sur le match. « Il faut sortir une bonne performance, avoir le bon état d’esprit et décrocher les trois points », a conclu le Danois.

Entre l’ombre d’un scandale qui secoue encore La Commanderie et la pression du résultat, l’OM devra prouver qu’il sait répondre sur le terrain. Car cette fois, les supporters n’attendent pas des poings, mais des points.

Mercato OM : Moumbagna dans le viseur d’un club de Ligue 1 ?

Le message envoyé par l’Olympique de Marseille est clair : Faris Moumbagna n’entre plus dans les plans du club. Depuis la reprise estivale, l’attaquant camerounais de 25 ans a été écarté du groupe professionnel et relégué à l'entraînement avec l’équipe réserve, qui évolue avec le groupe Pro 2. Pire encore, il n’a même pas été convié au stage de préparation aux Pays-Bas, où Roberto De Zerbi façonne son nouveau collectif. Recruté six mois plus tôt en provenance de Bodo/Glimt, Moumbagna a connu une adaptation difficile sur la Canebière, marquée par une blessure longue durée qui l’a tenu éloigné des terrains. Malgré une fin de saison prometteuse ponctuée de quelques apparitions dans le groupe, le club phocéen semble déjà prêt à tourner la page. Ce choix, stratégique, témoigne de la volonté de la direction de faire de la place pour d’autres profils offensifs jugés plus compatibles avec le projet de jeu.

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Toulouse, Levante et le PAOK sur les rangs

Malgré cette mise à l’écart, Faris Moumbagna conserve une cote intéressante sur le marché. Selon Africafoot, plusieurs clubs européens suivent attentivement sa situation. Le PAOK Salonique en Grèce, Levante en Espagne et surtout Toulouse en France figurent parmi les candidats potentiels. Le club toulousain aurait même entamé une réflexion autour d’un prêt avec option d’achat, convaincu que le profil du joueur pourrait compléter son secteur offensif.

Estimé à 5 millions d’euros par Transfermarkt, Moumbagna, s’il n’est pas opposé à un départ, voit surtout dans ce possible mouvement une opportunité de se relancer. Son objectif à court terme est limpide : retrouver du temps de jeu, gagner en rythme, et décrocher sa place pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations avec les Lions Indomptables. L’été sera décisif.

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OM : Immersion studieuse pour l’OM au cœur du KNVB Campus

Aubameyang attendu, mais son arrivée à l’OM est repoussée

Pierre-Emerick Aubameyang devait initialement atterrir à Marignane hier vers 19h15, où un accueil par les supporters était prévu à l’aviation générale. Comme pour les précédentes recrues, le club avait soigneusement préparé l’opération communication. Finalement, l’OM a annoncé un report, retardant l’arrivée de l’attaquant de 36 ans, qui a déjà porté le maillot marseillais en 2023-2024. La signature de son contrat de deux ans n’est toutefois pas remise en question, après la résiliation de son bail avec Al-Qadsiah.

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L’accord avec les dirigeants marseillais est acté, mais il reste à valider sa visite médicale avant qu’il ne paraphe son engagement à la Commanderie. Ce contretemps oblige le club à revoir l’ensemble du planning prévu pour son arrivée. Conséquence directe : Aubameyang ne pourra sans doute pas participer au premier stage de préparation avec le groupe olympien. Il est désormais espéré pour le début du deuxième stage, prévu en Andorre à partir de vendredi.

Immersion studieuse pour l’OM au cœur du KNVB Campus

En stage aux Pays-Bas depuis le 17 juillet, les joueurs de l’OM ont posé leurs valises au KNVB Campus, le Clairefontaine néerlandais. Entre deux entraînements, ils circulent à vélo, croisent les statues de Cruyff, Van Basten ou Bergkamp, et profitent d’un environnement moderne et isolé. Le programme est intense : briefing vidéo, double séance sur des pelouses impeccables, soins, massages, musculation, sieste, padel ou ping-pong. La journée s’achève parfois par un match amical, comme face à Maassluis dimanche ou Charleroi lundi.

Dans ce cadre privilégié, les trois nouvelles recrues Angel Gomes, Facundo Medina et CJ Egan-Riley prennent leurs repères. Medina, déjà très à l’aise, fait l’unanimité par sa bonne humeur et son leadership. Il impressionne jusqu’à l’entraîneur adverse de Charleroi, Darko Janackovic. Gomes, plus discret, joue un rôle essentiel en assurant les traductions pour les anglophones comme Greenwood, Rowe ou Cornelius. Egan-Riley étonne par sa compréhension rapide des consignes de De Zerbi.

Le groupe vit bien. Les cadres Rabiot, Højbjerg et Rulli accompagnent les jeunes (Bakola, Sellami, Vaz, Abadallah, Camara, Corbon, Le Pironnec) et les intègrent aux activités collectives. Neal Maupay, lui, brille au ping-pong, malgré le départ de son ami Rongier.

Pour cadrer cette dynamique, Roberto De Zerbi et Medhi Benatia ont réuni le groupe lundi. Ils ont rappelé quelques règles simples, comme la ponctualité, et insisté sur le professionnalisme à maintenir toute la saison. Benatia, très actif, s’est aussi rendu à Rotterdam pour débloquer le dossier Igor Paixao.

Après quatre jours de travail soutenu, les Olympiens ont eu droit à une parenthèse : quartier libre lundi soir, puis journée “relâche” hier. Certains sont sortis à Amsterdam, d’autres sont restés au calme dans le complexe. Balades à vélo, randonnées et spa ont permis de recharger les batteries. Ce matin, retour à l’entraînement dès 7h.

OM : "L’OM peut jouer le titre jusqu’au bout"

Greenwood, le “starboy” de l’OM prêt pour la saison de confirmation

Mason Greenwood, 24 ans dans quelques semaines, aborde sa deuxième saison à l’Olympique de Marseille avec un statut bien affirmé. Après une première année marquée par 22 buts et 5 passes décisives toutes compétitions confondues – dont un titre de co-meilleur buteur de Ligue 1 avec Ousmane Dembélé – l’attaquant anglo-jamaïquain s’est imposé comme l’une des figures majeures de l’effectif. Courtisé mais déclaré intransférable par le club, il est revenu de vacances dans une forme physique impressionnante, au point que Roberto De Zerbi a plaisanté sur son état de préparation « meilleur qu’en février ». Si son talent ne fait pas débat, Greenwood a reconnu quelques passages à vide la saison passée, notamment dans l’investissement défensif. Déterminé à corriger ces lacunes, il a signé une préparation estivale éclatante avec sept buts inscrits, illustrant toute sa palette : triplé face à Maassluis, frappe puissante contre Charleroi, penalty contre Gérone, tête face à Séville et finition soignée contre Aston Villa. De Zerbi, proche du père de l’attaquant, souligne sa maturité et son implication, rappelant que le port du numéro 10 implique des responsabilités accrues. L’entraîneur attend désormais de lui un rendement constant, notamment lors des grandes affiches, en Ligue 1 comme en Coupe d’Europe. Greenwood pourra compter sur de nouveaux partenaires offensifs de haut niveau, Igor Paixao et Pierre-Emerick Aubameyang, avec qui l’entente technique promet déjà beaucoup. Adoubé par Aubameyang, qui le surnomme le « starboy », Greenwood attire aussi l’attention de clubs étrangers, notamment d’Arabie saoudite. Mais l’OM maintient sa position : son attaquant vedette n’est pas à vendre. Reste à savoir jusqu’à quand cette fermeté résistera aux sollicitations.

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Diawara : "L’OM peut jouer le titre jusqu’au bout"

Souleymane Diawara, champion de France 2010 avec l’OM et ex-international sénégalais, effectue son retour médiatique en devenant consultant bord terrain pour la nouvelle chaîne Ligue 1+. L’ancien défenseur, qui a disputé 164 matchs sous le maillot marseillais entre 2009 et 2014, promet de conserver son naturel et son franc-parler, tout en s’inspirant de références comme Laurent Paganelli. Sa mission : recueillir des informations au plus près du terrain, interviewer joueurs, entraîneurs et spectateurs, et partager son ressenti à l’antenne.

Diawara explique s’être éloigné du football après sa retraite pour se consacrer à sa famille et à divers projets, dont une brève aventure au GS Consolat avec Mamadou Niang et Cyril Hanouna. Resté un observateur attentif du championnat, il a accepté la proposition de la LFP avec enthousiasme. Ses deux premières rencontres à couvrir seront Rennes-OM et Lille-Monaco.

Concernant la saison qui s’ouvre, il affiche de grandes ambitions pour l’OM. Il salue le recrutement « intelligent » mené par Medhi Benatia et Pablo Longoria, qui ont conservé les cadres tout en ajoutant de l’expérience et de la jeunesse avec Medina, Paixao ou Aubameyang. Pour lui, le PSG pourrait souffrir d’une préparation tronquée et de l’enchaînement des compétitions, laissant à Marseille l’opportunité de lutter pour le titre jusqu’à la dernière journée.

Diawara reste marqué par son passage à l’OM, où il a remporté un championnat, trois Coupes de la Ligue et deux Trophées des champions. Il garde en mémoire l’accueil du public marseillais et l’euphorie des célébrations, notamment sur le Vieux-Port. Fier de son attachement au club, il espère voir l’équipe actuelle transformer ses promesses estivales en succès majeurs.

OM : le programme de la première journée de Ligue 1 officiellement dévoilé

La Ligue 1 va bientôt faire son retour. Après une pause de plusieurs mois, les clubs français vont retrouver la compétition dans moins d’un mois. Si le calendrier de chaque équipe a été dévoilé, il ne manquait plus que la programmation complète de la première journée de championnat. Et c’est bien l’Olympique de Marseille qui va ouvrir le bal avec un déplacement au Roazhon Park pour y affronter le Stade Rennais. Une confrontation qui rappellera de bons souvenirs aux supporters marseillais. Les deux clubs s’étaient affrontés lors de la dernière journée de l’exercice précédent, mais cette fois au stade Vélodrome. Grâce à un succès 4-2, les hommes de Roberto De Zerbi avaient définitivement assuré la deuxième place derrière le Paris Saint-Germain. La rencontre est donc prévue le vendredi 15 août prochain à 20h45, sur la nouvelle chaîne Ligue 1+. Comme à son habitude, Le Phocéen vous fera vivre l’avant-match, le match commenté ainsi que le débrief en direct durant près de quatre heures.

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Retrouvez dans le tableau ci-dessous l’ensemble des affiches de cette première journée :

Programme de la 1ere journée de Ligue 1

Retrouvez le classement actualisé et le calendrier complet de la Ligue 1

OM : Weah, le nouveau couteau suisse de De Zerbi

L’Olympique de Marseille poursuit méthodiquement son mercato estival. Après avoir renforcé son effectif dans plusieurs secteurs, le club phocéen officialise l’arrivée de Timothy Weah en provenance de la Juventus Turin. Il s’agit de la cinquième recrue du mercato olympien. Le deal prend la forme d’un prêt payant d’un million d’euros, avec une option d’achat obligatoire sous certaines conditions fixée à 14,4 M€, étalée sur quatre saisons. Cette somme pourrait grimper jusqu’à 18,5 M€ en fonction d’objectifs sportifs à remplir sur la durée du contrat.

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Sur le plan sportif, le club met la main sur un joueur au profil rare. Polyvalent, capable d’évoluer sur les deux ailes, piston, ailier ou même plus haut, Weah coche de nombreuses cases dans l’approche de Roberto De Zerbi, qui voit en lui une pièce adaptable à différents systèmes. "Aujourd’hui, il me voit comme un piston, et ça me va. Je suis un joueur au service du collectif. Si je dois jouer à droite ou à gauche, je suis là pour ça. La seule chose que je veux, c’est gagner. Et c’est à Marseille qu’on peut le faire", a affirmé le joueur lors de sa présentation. Une mentalité qui séduit déjà le staff.

L’école italienne et la méthode De Zerbi

À 25 ans, Timothy Weah arrive à Marseille avec l’expérience d’un passage dans un championnat tactiquement exigeant. "Mon passage en Italie m’a énormément apporté. À la Juventus, tu joues avec des grands joueurs dans un championnat très tactique, très physique", confie-t-il. Cette exigence colle parfaitement à ce que demande De Zerbi : rigueur, intensité, capacité à s’adapter à des variations de jeu rapides. "Je retrouve un coach italien, Roberto De Zerbi, qui a une philosophie qui colle bien à ce que j’ai appris. Il est spécial, vraiment. Il pousse ses joueurs à se surpasser."

Si son intégration physique n’est pas encore complète, l’international américain le sait : le temps joue pour lui. "Je ne pense pas que je vais jouer le prochain match amical (contre Aston Villa le 9 août prochain, ndlr). J’ai encore besoin de temps pour bien récupérer, retrouver du rythme. Mais dès que ce sera le moment, je serai prêt à 100 % pour aller au combat avec eux." En attendant, il observe, apprend, et se met au diapason d’un vestiaire très concurrentiel : "Murillo est un excellent joueur. Je suis là pour montrer que je peux évoluer à tous les postes. Et si je ne commence pas, je suis là pour soutenir l’équipe."

Un héritage familial et une promesse tenue

S’il fallait encore s’en convaincre, Timothy Weah porte un nom qui compte. Fils de George Weah, ancien Ballon d’Or passé brièvement par l’OM lors de la saison 2000-2001, il n’a pas hésité longtemps avant de s’engager avec le club. "Il a joué ici", confirme Timothy. "C’était donc un rêve pour moi de jouer ici. Il m’a dit que la ville était incroyable, comme le club. Mon père m’a parlé de la passion des supporters. J’aurais été triste de ne pas venir ici. Mon père m’a dit : 'Fonce !" Ce lien affectif, ce respect de l’héritage et cette volonté d’écrire sa propre histoire sont au cœur de la démarche de Weah fils. Déjà conquis par les images du Vélodrome, il attend impatiemment de s’y produire : "J’ai hâte de découvrir l’ambiance du Vélodrome, les supporters, tout ça. Franchement, j’ai vraiment hâte d’y être."

Derrière le nom et le statut, c’est un joueur humble, impliqué, qui débarque à Marseille avec l’envie de progresser. "Chaque jour à l’entraînement, je cherche à m’améliorer : devant le but, en défense, dans les passes, même dans les choses les plus simples." Un discours et une attitude qui collent aux attentes d’un club où l’exigence est permanente. Weah n’est pas là pour faire de la figuration. Il est là pour gagner, comme il l’a martelé. Et l’OM, dans sa quête de stabilité et d’efficacité, pourrait bien avoir trouvé un relais précieux sur les ailes.

OM : les images impressionnantes de l'arrivée d'Aubameyang à Marseille !

Ce mercredi 30 juillet, Pierre-Emerick Aubameyang a atterri à l’aéroport de Marignane dans une ambiance de folie. L’international gabonais de 36 ans, sur le point de s’engager de nouveau avec l’Olympique de Marseille, a été accueilli par plusieurs centaines de supporters déchaînés. Fumigènes, chants et banderoles étaient au rendez-vous pour fêter ce come-back très attendu. Depuis une estrade improvisée, l’ancien buteur olympien a lancé un retentissant “Aux Armes”, avant de saluer la foule et de prendre le temps de poser avec les fans présents.

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“Cette année, on va tout péter” : Aubameyang s’enflamme déjà

Face à cette marée humaine venue l’ovationner, Aubameyang n’a pas masqué son émotion. “Je suis ému, la famille, de vous revoir tous. Cette année, on va tout péter. J’ai hâte de retrouver le Vélodrome !”, a-t-il lancé au micro, galvanisant un public déjà en fusion. Le message est clair : l’attaquant entend bien faire vibrer de nouveau les travées du stade marseillais. Ce retour marquera le début d’un deuxième chapitre avec l’OM, un an après son départ pour l’Arabie saoudite.

Un CV toujours impressionnant et des attentes immenses

En 2023-2024, Aubameyang avait marqué les esprits avec une saison exceptionnelle sous le maillot marseillais : 30 buts en 51 matchs toutes compétitions confondues. Depuis Didier Drogba en 2003-2004, aucun buteur olympien n’avait atteint un tel total. Une performance qui lui a valu une cote d’amour intacte auprès des supporters. Même lors de son passage à Al-Qadsiah, en Arabie saoudite, il a maintenu son efficacité avec 21 réalisations en 36 rencontres.

Un engagement imminent pour deux saisons

Libre depuis la résiliation de son contrat avec Al-Qadsiah, Aubameyang devrait s’engager dans les prochains jours pour deux saisons avec le club phocéen. La visite médicale est prévue dans les heures qui viennent, avant la signature officielle. Dans un vestiaire en pleine reconstruction, son retour est perçu comme un renfort de poids, autant sur le terrain que dans le rôle de leader expérimenté. Le peuple marseillais, lui, est déjà conquis.

OM : De Zerbi dévoile ses cartes avant d’affronter Rennes

Avez‑vous déjà tranché ou hésitez‑vous encore sur la défense de demain, en raison de la suspension de Medina ? Est-ce déjà dans votre tête ou y avez‑vous encore des hésitations pour la composition de la défense ?

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RDZ : Nous avons plusieurs options. CJ Egan-Riley, qui peut jouer dans l’axe avec Balerdi, Cornelius, Kondogbia (en forme depuis quelques semaines), peut évoluer en sentinelle. Nous disposons également de Weah, Murillo, Garcia… j’ai encore quelques doutes. Je déciderai entre aujourd’hui et demain.

Vous avez évoqué le fait que la défense n’est pas encore validée. CJ Egan-Riley est un jeune issu d’un championnat moins développé, contraint d’assimiler vos principes de jeu souvent complexes pour un défenseur. Comment jugez-vous son adaptation à vos conseils durant l’été ?

RDZ : Il joue très bien — il jouera sans aucun doute. Je ne sais pas encore à quel poste exact. C’est un joueur solide pour son âge, arrivé libre, capable d’adaptation, polyvalent. Il peut jouer à plusieurs postes. C’est un joueur important pour nous, même si nous ignorons encore le nombre de matchs qu’il disputera. Ce sera un grand pas pour nous.

Bonjour coach, vous affrontez Rennes demain — équipe en 3‑5‑2 avec deux pistons très offensifs, ce qui rappelle ce que vous tentez de proposer à l’OM. Voyez-vous des similitudes avec ce que tente Habib Bey à Rennes ? Comment voyez-vous ce match ? Quel en sera le facteur clé ?

RDZ : Je ne sais pas si nous faisons des choses similaires, mais je sais qu’ils sont très organisés et dotés de joueurs puissants. Ce sera un match difficile. Il faudra bien l’interpréter, être organisé, savoir ce qu’on doit faire. Nous nous préparons en sachant que ce sera très difficile, pour eux comme pour nous.

Vous donnez beaucoup de liberté à vos éléments offensifs mais êtes aussi très exigeant, notamment sur les statistiques. Quel est votre objectif pour Amine Gouiri cette saison — joueur que vous avez soutenu et beaucoup apprécié l’an dernier, que vous avez comparé à Higuaín ? Que lui demandez-vous ?

RDZ : La consigne est simple : joue comme un numéro 10, marque comme un numéro 9. Ce n’est pas facile, mais il a la qualité pour être un meneur de jeu efficace. J’espère qu’il pourra piquer quelques buts à Aubameyang. Ce dernier est un grand champion, pas seulement un excellent joueur. J’aimerais que Gouiri s’inspire de ses qualités, qu’il absorbe un peu de son savoir-faire.

Que serait une saison réussie pour vous à l’OM, lors de votre deuxième saison dans le club ?

RDZ : Je vous le dirai en fin de saison.

J’ai une question au sujet d’un joueur pour lequel il y aura des discussions avec l’OM, à savoir Edon Zhegrova. Aimez-vous son profil ? Est-ce un joueur que vous souhaiteriez voir dans votre effectif cette saison ?

RDZ : Ce n’est pas un de mes joueurs. Je ne peux pas me prononcer de façon utile sur ce sujet. C’est un joueur fort, cela tout le monde le sait. Quand, et si, il devient un joueur de l’OM, je vous donnerai alors mon avis.