Mercato OM : une défense qui attend encore des renforts

Pas encore d’attaque cette défense

À l’approche du début de saison, Roberto De Zerbi continue de peaufiner sa défense. Contre Séville (1-1), le coach de l’OM est revenu à une ligne arrière composée de Murillo, Balerdi, Medina et Garcia, déjà utilisée lors des premiers matchs amicaux. Moins en difficulté que face à Valence, cette défense a tout de même laissé trop d’espaces, comme sur l’égalisation de Sow. Medina, suspendu pour la première journée de Ligue 1 à Rennes, manquera à l’appel. Son remplaçant pressenti, CJ Egan-Riley, a été testé à droite contre Séville, alors qu’il est défenseur central de formation. De Zerbi prévoit de le titulariser contre Aston Villa aux côtés de Balerdi, afin de préparer la charnière pour la reprise. L'entraîneur italien a salué la polyvalence de Medina, capable de jouer dans l'axe comme sur un côté en phase défensive. Le mois d’août s’annonce encore actif sur le marché : Timothy Weah devrait rejoindre l’équipe en prêt avec option d’achat obligatoire, apportant de la concurrence à Murillo et Greenwood sur le flanc droit. Mais des renforts restent attendus : un défenseur central (Aguerd, Igor Julio ou Joel Ordonez sont suivis) ainsi qu’un latéral gauche, Garcia étant jugé trop irrégulier depuis le départ de Merlin à Rennes. La préparation estivale se termine donc avec des automatismes à créer et une défense encore en construction.

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Paixão, le nouveau Ribéry ?

Igor Paixão a été accueilli en grande pompe à Marseille, entre foule enthousiaste à Marignane et conférence de presse au centre Robert Louis-Dreyfus. Entouré de son père, de son agent et de plusieurs intermédiaires dont Tulio De Melo, l’ex-attaquant de Feyenoord est devenu la recrue la plus chère de l’histoire de l’OM (30 M€ + 5 de bonus). Rapidement séduit par le projet olympien, il a préféré le club phocéen à d’autres propositions, notamment celle de Leeds, séduit par les discours convaincants de Medhi Benatia, Pablo Longoria et Roberto De Zerbi. Âgé de 25 ans, Paixão s’est renseigné en profondeur avant de signer. Son père a visité Marseille, et une discussion avec Paulo Cezar, ancienne gloire brésilienne du club, l’a conforté dans son choix. Impressionné par la ferveur du Vélodrome, il rêve désormais de briller avec l’OM, où il espère retrouver, voire dépasser, ses performances éclatantes de la saison passée avec Feyenoord (18 buts, 19 passes). Blessé à la cuisse, Paixão ne pourra fouler la pelouse qu’à partir de mi-septembre au plus tôt. Mais le Brésilien se montre motivé, conscient des attentes liées à son transfert record. Il se dit prêt à assumer cette pression quotidienne et à "donner son sang pour la grandeur du club". Inspiré par Franck Ribéry, qu’il cite comme modèle, il espère marquer l’histoire de l’OM avec ses dribbles, ses buts, et son implication totale.

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Mercato OM : la piste Alexei Batrakov vite refroidie par son agent

Un intérêt annoncé par la presse russe mais vite refroidi

Depuis le début de l’été, l’OM enchaîne les renforts dans toutes les lignes : Pierre-Emerick Aubameyang et Igor Paixão pour le secteur offensif, Timothy Weah pour dynamiser les côtés, Facundo Medina en défense ou encore Angel Gomes pour apporter de la créativité dans le milieu de terrain marseillais. Dans ce contexte, plusieurs médias russes ont évoqué un intérêt de l'OM pour Alexei Batrakov, 25 ans, considéré comme l’un des milieux les plus réguliers de Premier-Ligue russe.

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Une rumeur qui n’a pas mis longtemps à arriver jusqu’aux oreilles de son représentant, Vladimir Kuzmichev. Celui-ci a coupé court : « C’est un canular. Je travaille en lien constant avec la direction du Lokomotiv et, s’il y avait eu un contact, je l’aurais su ». L’agent rappelle également que le contrat de Batrakov est sécurisé pour la saison à venir, ce qui rend un départ immédiat peu probable.

La porte entrouverte pour un transfert futur

Si le ton de Kuzmichev se voulait ferme, il n’a toutefois pas fermé complètement la porte. Selon lui, une transaction pourrait voir le jour si une offre jugée intéressante convenait à la fois au Lokomotiv et au joueur. « Si nous recevons une proposition qui satisfait les deux parties, alors tout est possible », a-t-il précisé.

Pour l’instant, aucun signe concret ne permet d’affirmer que l’OM a entamé des négociations. Néanmoins, la situation rappelle que Pablo Longoria et Medhi Benatia restent attentifs aux opportunités, notamment au milieu de terrain où le club cherche encore à se renforcer après le départ de Valentin Rongier. Si Batrakov ne figure pas parmi les cibles prioritaires, son profil de joueur solide et expérimenté pourrait correspondre aux besoins marseillais si le marché réserve des surprises d’ici la fin août.

À ce jour, les deux pistes prioritaires des dirigeants marseillais mènent toutefois à Ismaël Bennacer (AC Milan) et Matt O’Riley (Brighton), pour lesquels l’OM explore la possibilité d’un prêt avec option d’achat.

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OM : Pourquoi Aubameyang peut encore peser à l’OM

Une condition physique scrutée de près

À 36 ans, et après une saison passée à Al-Qadsiah, la question de l’état physique d’Aubameyang est inévitable. Mais le principal intéressé n’élude pas. "Déjà, de une, j’ai une saison complète dans les jambes', rappelle-t-il. Avec 17 buts en 32 matchs, l’ancien joueur d’Arsenal et du Barça a conservé une certaine régularité, dans un championnat certes moins exigeant, mais où il a su faire valoir ses qualités. Il poursuit : "Même si certains estiment que le niveau là-bas est différent, chacun a son point de vue.'

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Pour rassurer, l’attaquant s’appuie aussi sur le regard des spécialistes. Nicolas Girard, préparateur physique à Al-Ittihad et ancien membre du staff de l’OM, a confié dans L'Équipe que "plus il vieillit, plus il se bonifie, plus il devient buteur. Il prenait encore la profondeur à chaque match". Un avis qui compte, tant la gestion du physique sera cruciale cette saison, notamment avec les cadences européennes. Aubameyang, lui, se veut serein. "Mentalement, je suis prêt. Et physiquement aussi. Franchement, si ça ne tenait qu’à moi, je serais prêt dès aujourd'hui (ndlr : pour la réception de Séville en match amical)", assure-t-il, tout en respectant le plan défini par le staff. Il a repris l’entraînement collectif, et une première apparition en match pourrait intervenir dès la semaine prochaine. "Je pense m’être bien préparé tout au long de l’été pour éviter d’avoir du retard par rapport au groupe." Le message est clair : le "Panthère" est affûté et veut enchaîner rapidement.

De Zerbi, un argument décisif

S’il est revenu à Marseille, c’est aussi – et surtout – grâce à Roberto De Zerbi. Entre les deux hommes, le lien n’a jamais été rompu malgré le départ de l’attaquant à l’été 2024. "On a discuté, et forcément, j’ai parlé avec le coach, parce qu’on a aussi gardé le contact. Il m’a pas mal chambré, mais à la base, il ne voulait pas que je parte", sourit Aubameyang. Le technicien italien a été un levier central dans sa décision de revenir. "J’ai passé deux semaines avec le coach, et en voyant ce qu’il proposait à l’entraînement dès les deux premières semaines, je savais très bien qu’il allait se passer quelque chose", se souvient l’attaquant, qui fait le parallèle avec Mikel Arteta à Arsenal, un autre entraîneur qui l’avait convaincu par sa rigueur et sa vision.

Flexible sur le terrain, Aubameyang se dit prêt à évoluer dans l’axe comme sur les côtés. "Ce n’est pas un problème. En soi, il sait très bien que je sais m’adapter. Sur ça, il n’y a pas de souci", confie-t-il. Sa polyvalence et son expérience seront des atouts précieux pour un De Zerbi soucieux de densifier son attaque. L’Italien n’a jamais lâché l’affaire et a su faire revenir un joueur qu’il considère comme un cadre du vestiaire. "Il ne m’a pas lâché. Il a continué à me chambrer parce que j’étais parti. Mais bon, voilà, je lui ai dit que maintenant, j’étais revenu ", lance Aubameyang, déterminé à écrire une nouvelle page.

Un rôle de guide, sans fuir la concurrence

La présence d’Amine Gouiri n’a pas refroidi Aubameyang. Bien au contraire. Pour lui, la concurrence est un moteur. "Quand on est compétiteur, on vient pour s’imposer. C’est clair", affirme-t-il, avant de relativiser : "À Arsenal, tout le monde pensait que j’étais là pour remplacer Alexandre Lacazette, au final, on a été l’un des meilleurs duos." Et justement, le scénario pourrait se répéter à Marseille. Gouiri sort d’une demi-saison exceptionnelle sous le maillot olympien, avec une efficacité retrouvée qui se retranscrit dans les chiffres (10 buts et 3 passes décisives en 14 matchs de Ligue 1). Mais pour Aubameyang, l’idée d’une association offensive reste tout à fait envisageable. Il le rappelle lui-même : "Je suis quelqu’un de flexible, je peux jouer dans l’axe ou sur les côtés." Son vécu en Arabie saoudite, où il a évolué dans un duo d’attaque, lui a permis de développer sa capacité à décrocher et à combiner. De Zerbi pourrait donc profiter de cette polyvalence pour associer les deux hommes dans un système offensif modulable.

C’est notamment sur le côté gauche qu’Aubameyang pourrait s’exprimer. Il a encore la vitesse pour prendre la profondeur, comme l’a souligné Nicolas Girard, préparateur physique à Al-Ittihad : 'Il prenait encore la profondeur à chaque match.' De son côté, Aubameyang ne doute pas de ses capacités : "Je pense m’être bien préparé tout au long de l’été. Franchement, si ça ne tenait qu’à moi, je serais prêt dès demain." Des déclarations qui traduisent à la fois son envie de jouer rapidement et sa capacité à répondre aux exigences physiques de ce rôle excentré. En clair, ce n’est pas un Aubameyang en fin de course qui revient à Marseille, mais un joueur lucide, affûté et désireux de transmettre. "Aujourd’hui, avec l’expérience, je suis aussi là pour aider le club, pour faire progresser le groupe", insiste-t-il. Il n’oublie pas non plus ce qu’il a appris à l’étranger : "En partant là-bas, j’ai progressé. Techniquement surtout.' Plus complet, plus collectif, et toujours aussi affamé, Aubameyang entend contribuer pleinement à la saison olympienne, que ce soit en tant que titulaire ou en duo avec Gouiri.

OM 1-1 Valence : Rowe allume la lucarne, mais l'OM cale face à Valence !

Face à un adversaire plus huppé sur le papier, l’Olympique de Marseille a pris ce match amical très au sérieux. Invaincus en préparation, les hommes de Roberto De Zerbi sont montés en puissance dès les premiers instants de cette rencontre disputée à Tarragone, dominant largement une équipe de Valence empruntée et acculée.

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Avec son trio offensif Greenwood – Gouiri – Rowe, l’OM a imposé un pressing haut, une fluidité dans le jeu et une volonté constante de combinaisons rapides. Angel Gomes et Adrien Rabiot ont régné au milieu, servis par les montées incisives de Facundo Medina à gauche et les transmissions précises d’Egan-Riley.

Jonathan Rowe, très en jambes, a semé la panique dans son couloir, à l’image de ce centre dangereux repris de peu par Rabiot. Greenwood, pourtant prolifique jusqu’ici en préparation, a été un peu plus discret, souvent servi dans de mauvaises conditions.

Malgré une demi-heure totalement à l’avantage des Phocéens, le tableau d’affichage restait figé. Puis vint la sanction : sur une transition rapide, Valence exploitait un mauvais repli marseillais et ouvrait le score contre le cours du jeu par Rava, d’un tir croisé aidé par le poteau (0-1, 42e).

Une leçon de réalisme pour l’OM, dominateur mais trop imprécis dans le dernier geste.

L'EQUIPE DE L'OM Contre Valence

Rulli (De Lange 62e)

Murillo (Lirola 62e) – Balerdi – Egan-Riley (Cornélius 80e) – Medina (U.Garcia 70e)

A.Gomes (Kondogbia 62e) – Hojbjerg (Bakola 80e)

Rabiot (Nadir 80e)

Greenwood – Gouiri (Maupay 70e) – Rowe (Harit 70e)

Au retour des vestiaires, l’OM a mis le pied sur l’accélérateur. Toujours aussi volontaires, les Marseillais sont repartis tambour battant avec la même intensité. Et très vite, le talent de Jonathan Rowe a fait la différence. Après une récupération haute et une transmission parfaite de Medina, l’Anglais déclenchait une frappe limpide dans la lucarne espagnole (1-1, 52e), son deuxième bijou de la préparation.

Ce but a galvanisé les Olympiens. Greenwood a vu une tentative sauvée sur sa ligne et Pierre-Emile Hojbjerg s’est vu refuser un but sur une parade réflexe du portier adverse.

Malgré les nombreux changements opérés dans les deux camps, l’OM a gardé sa dynamique malgré quelques imprécisions en défense, Jeffrey de Lange, impeccable après son entrée, a évité le pire en fin de match.

Score final : 1-1. Un résultat frustrant au regard de la domination phocéenne, mais un contenu très encourageant. L’OM poursuit sa montée en puissance à une quinzaine de jours du coup d’envoi à Rennes.

Mercato OM : Igor Paixao souffle le chaud et le froid ?

Paixao entretient le flou : l’OM reste en alerte

Annoncé tout proche de l’OM depuis deux semaines, Igor Paixao tarde à débarquer sur la Canebière. Et voilà que l’ailier brésilien de Feyenoord relaye sur Instagram une vidéo de supporters néerlandais lui demandant… de rester. Un geste interprété comme un message énigmatique par certains médias. Mais faut-il vraiment y voir un revirement ?

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Un transfert toujours bloqué… côté néerlandais

Sur le fond, rien n’a changé : Paixao s’est bien mis d’accord avec l’OM, et le club marseillais a fait du Brésilien sa priorité offensive. Problème, Feyenoord réclame toujours plus de 30 millions d’euros hors bonus, et reste inflexible malgré les discussions. De quoi ralentir, voire refroidir les ardeurs olympiennes, surtout si la concurrence de clubs anglais comme Leeds se confirme.

Une story ambiguë, pas un retournement

Alors que les négociations patinent, Paixao a reposté une vidéo d’un supporter qui l’appelle à rester à Rotterdam. Accompagnée d’emojis positifs, la story a semé le doute chez certains observateurs. Mais en réalité, ce type de publication est fréquent en période de mercato : elle permet au joueur de maintenir un lien avec les fans tout en mettant subtilement la pression sur toutes les parties.

Longoria garde son calme… mais fixe un cap

Du côté de la direction olympienne, l’agacement monte doucement. Pablo Longoria ne veut pas rester figé sur un seul nom trop longtemps. La semaine en cours est donc décisive : soit Feyenoord ouvre enfin la porte, soit l’OM pourrait passer à autre chose. Le mercato est encore long, et les opportunités ne manquent pas. Le club n’a pas l’intention de se laisser dicter le tempo.

Rester lucide

Ce nouveau geste d’Igor Paixao n’est ni une preuve d’engagement, ni un signe de rupture. Il entretient simplement le flou, comme beaucoup d’attaquants courtisés. L’OM reste donc attentif, mais lucide : le deal dépendra avant tout de l’attitude de Feyenoord dans les prochains jours. Et dans un mercato tout peut se débloquer en 24h… ou traîner jusqu’au 1 er septembre, rien n’est jamais vraiment fermé.

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Mercato OM : dossier Aymeric Laporte bloqué entre Bilbao et Al Nassr

Alors que Aymeric Laporte semblait se diriger vers un retour à l’Athletic Club Bilbao, le défenseur continue de refuser les conditions proposées par le club basque. Selon Fabrizio Romano, l’international espagnol et son entourage attendent une meilleure sortie de la part d’Al Nassr, avec qui il est encore sous contrat. Un bras de fer s’est engagé, et pour l’heure, aucun accord tripartite n’a été trouvé entre le joueur, le club saoudien et Bilbao.

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Un conflit financier en toile de fond

Laporte, arrivé à Al Nassr à l’été 2023 contre un chèque de 30 millions d’euros, n’a pas pleinement convaincu dans le Golfe. Le club saoudien estime que son rendement ne justifie pas une sortie en douceur, encore moins indemnisée. De son côté, le joueur souhaiterait obtenir une compensation avant de quitter un contrat très lucratif, d’autant que son retour à l’Athletic Club impliquerait un salaire nettement inférieur. Un classique des mercatos modernes, mais qui passe mal dans les couloirs d’Al Nassr.

Et l’OM dans tout ça ?

Le club olympien n’est pas resté insensible au dossier Laporte. L’intérêt avait été réel en début de mercato, d’autant que le profil de l’ancien de Manchester City correspondait aux attentes : expérience, relance propre, leadership naturel. Mais la condition était claire : que le joueur soit libre de tout contrat. En l’état, ce n’est pas le cas. L’OM s’est donc tourné vers d’autres options, et la piste menant à Ordonez semble aujourd’hui la plus crédible.

Une porte vraiment fermée ?

Si l’OM n’a pas poussé plus loin pour Laporte, la situation pourrait évoluer rapidement. Le club marseillais reste à la recherche d’un renfort défensif, et la complexité du marché rend chaque opportunité intéressante. Si la tension persiste entre Al Nassr et Laporte, une rupture anticipée de contrat sans indemnité n’est pas à exclure. Et dans ce cas, Marseille pourrait bien redevenir un point de chute attractif, aussi pour le joueur.

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OM : nouvelle place dans la hiérarchie pour Robinio Vaz ?

Selon les informations de La Provence, Neal Maupay ne sera pas retenu en cas d’offre à hauteur de 5 millions d’euros. Arrivé l’été dernier pour renforcer l’attaque marseillaise, le joueur prêté par Everton puis transféré cet été est désormais poussé vers la sortie. La direction olympienne souhaite alléger l’effectif et générer des liquidités pour financer les derniers ajustements du mercato.

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Un marché favorable pour l’OM : six clubs de L1 à l’affût

La cote de Maupay pourrait profiter du contexte actuel en Ligue 1 : six clubs cherchent activement un buteur. Toulouse, Rennes, Nantes, Angers, Nice et Lens sont tous en quête de renfort offensif, ce qui pourrait déclencher une bataille autour de l’attaquant marseillais. Son profil expérimenté, son adaptabilité au championnat et son prix accessible en font une cible crédible pour plusieurs de ces formations.

Jonathan Rowe aussi sur la sellette

Parallèlement au dossier Maupay, l’Olympique de Marseille envisagerait de céder Jonathan Rowe. Sa vente pourrait permettre de dégager une enveloppe pour boucler la suite du mercato, comme évoqué ces derniers jours avec la piste Edon Zhegrova, qui arriverait lui en prêt. À quinze jours de la fin du mercato, les manœuvres sont encore nombreuses dans les bureaux du centre RLD.

Robinio Vaz, de l’ombre à la lumière

Profitant de la mise à l’écart progressive de Maupay, Robinio Vaz se fait une place. Mis en avant dès janvier dernier, le jeune attaquant a su séduire Roberto De Zerbi, qui l’a inclus dans le groupe pour la première journée de Ligue 1 à la place de Maupay. Mieux encore, Vaz est entré en jeu à la 86e minute, alors que le score était encore vierge, preuve de la confiance du staff technique. Une nouvelle étape pour ce joueur venu en post-formation, désormais considéré comme la sixième option offensive derrière Paixao, Greenwood, Gouiri, Aubameyang et potentiellement Zhegrova.

Kebbal : “Mon but au Vélodrome ne servait à rien"

Ilan, c'est une défaite pour ton équipe. Malgré tout, quelle émotion ressens-tu en marquant ce but ici, dans ce stade mythique ? Tu avais déjà joué au Vélodrome avec Reims, mais là, est-ce que ça t’a donné des frissons particuliers ?

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Ilan Kebbal : Non, franchement non, parce que j'ai déjà joué ici. Comme j'ai dit, ça fait toujours quelque chose de jouer dans ce stade. Et même en n'étant pas marseillais, pour les autres joueurs aussi, ça fait quelque chose car on joue dans une ambiance extraordinaire. Après, c'était le but du 2-1, donc c'est sûr que si notre équipe avait gagné et que j'avais marqué le but du 1-0 ou du 2-0, l’émotion aurait été différente. Mais là, on a perdu. Donc, on va dire que ça ne servait un peu à rien.

Il y a quand même beaucoup de positif par rapport au match à Angers. Vous avez tenté, vous avez mis Marseille sous pression…

I.K. : Malheureusement, ça fait un moment que c'est comme ça. On joue super bien, on a des bons coups. On souffre, on court, on donne tout. Après, comme je dis, à ce niveau-là, ça ne pardonne pas. On fait une erreur et ils nous punissent. Quand il y a 3-2, on avait déjà beaucoup donné. On a essayé d’égaliser, puis ils ont marqué le quatrième. C'est sûr qu'il y a des bonnes choses. Max a dit qu’il faut se mettre au niveau de la Ligue 1. On l’a tous, on est tous de bons joueurs. Mais il faut comprendre qu’on ne peut plus se permettre certaines erreurs. On apprend, comme le coach l’a dit. On l’a fait à Angers, on l’a refait aujourd’hui. Contre une équipe déjà au-dessus de nous, si on leur donne trois buts pratiquement sur cinq, c’est compliqué de ramener des points.

Est-ce qu’il y a de la pression avant de recevoir Metz ?

I.K. : Non, il n'y a aucune pression. Comme je l'ai déjà dit, il ne faut pas oublier qu'on vient juste de monter en Ligue 1. Aujourd'hui, il n'y a que trois recrues. Le projet n’est pas encore terminé, il commence seulement. J’ai vu qu’on parlait dans la presse de top 7, top 6… J’aimerais bien, mais pour le moment non. On vient de monter, il faut se maintenir. Bien sûr qu’en recevant Metz, il faudra prendre des points, on en est conscients. Mais ce n'est pas une situation de crise. Comme je l'ai dit, il faut être patient. On voit des belles choses. On a mis en difficulté cette équipe, ce n’est pas facile, et on a su le faire. On va s’appuyer là-dessus pour aller chercher nos premiers points.

La préparation de ce match était-elle particulière, vu le contexte marseillais ? Aviez-vous anticipé l’ambiance du Vélodrome ?

I.K. : Oui, on savait que si on ne prenait pas de but trop tôt, ça pouvait tourner en notre faveur. On voulait les laisser un peu jouer au début, sans aller les chercher, en espérant que s’ils rataient des choses, le stade allait les siffler. C’est ce qui s’est passé à 2-2. Mais dès qu’ils ont marqué le troisième, le stade s’est retourné en leur faveur. On l’avait préparé, mais ils ont gagné, voilà.

Maxime Lopez a beaucoup parlé du jeu marseillais. Qu’en as-tu pensé sur le terrain ?

I.K. : Oui, c’est une équipe qui joue au ballon. On savait qu’ils auraient la possession, comme contre toutes les équipes du championnat. Pour nous, il fallait voir ce qu’on pouvait faire avec le ballon, bien ressortir et ne pas jeter. C’est ce qu’on essaie de mettre en place. Cela fait déjà deux ans que Marseille développe ce jeu, on le sait. Donc on n’a pas été surpris.

Tu as délivré une superbe passe décisive à Moses et failli marquer de 40 mètres. C’était presque une soirée parfaite. Tu disais vouloir montrer que tu avais le niveau Ligue 1…

I.K. : Je pense que ce n’est que le début, c’est juste le deuxième match. Quand je disais vouloir montrer, c’était plus pour l’extérieur. Moi, je savais déjà. J’ai joué en Ligue 1 à Reims, j’étais performant même si ce n’était pas une saison exceptionnelle. J’étais jeune, c’était ma première saison, et je pense avoir fait une bonne année. Aujourd’hui, je joue mon meilleur football, je sais ce que je vaux. Comme tous les joueurs de cette équipe, on essaye de jouer au ballon, de bien ressortir. On a de très bons joueurs. Il faut juste qu’on monte encore le curseur de l’exigence collective.

OM : quelle fin de mercato espérer pour l’OM ?

La ligne de conduite est claire : cet été, l’Olympique de Marseille a décidé de frapper fort. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la direction olympienne a mis tous les moyens, physiques comme financiers, pour offrir à Roberto De Zerbi un effectif dense, équilibré et calibré pour ses idées de jeu. Postes doublés, profils ciblés et validés par l’entraîneur, manques de la saison passée comblés ou quasiment… le mercato marseillais est déjà une réussite. Mais il n’est pas terminé.

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En un peu plus d’un mois, l’OM a déjà enregistré six arrivées : Angel Gomes (libre), Conrad Egan Riley (libre), Facundo Medina, Pierre-Emerick Aubameyang, Timothy Weah et Paixao. Avec ces renforts, le club a déjà franchi un cap, mais Pablo Longoria et Medhi Benatia veulent aller plus loin.

Encore quatre postes visés

En défense, la priorité absolue est connue : Joel Ordoñez. Le défenseur central équatorien coche toutes les cases recherchées par le staff et fait l’objet d’un pressing constant. À gauche, De Zerbi réclame également un renfort de poids pour apporter de la concurrence et combler les trous laissés par les éventuelles blessures. Au milieu, la piste Ismaël Bennacer est toujours scrutée de près : un dossier complexe, mais qui pourrait se débloquer dans les ultimes heures du marché. Enfin, offensivement, le club se tient prêt à saisir une opportunité, et un nom revient avec insistance : Edon Zhegrova.

La question Rowe

Mais pour financer ces ambitions, l’OM devra aussi vendre. Et c’est là que le dossier le plus sensible du mercato marseillais apparaît : Jonathan Rowe. Le jeune ailier anglais a ébloui la préparation estivale par son implication et sa qualité de percussion. Pourtant, sa valeur marchande élevée en fait l’un des rares joueurs capables de rapporter un gros chèque immédiatement. Sur le plan sportif, son départ serait une perte, même si Aubameyang pourrait dépanner à gauche en attendant le retour de Igor Paixao, et Weah servir d’option ponctuelle à l'année. Reste que pour les supporters, Rowe est tout sauf une priorité de départ.

Des indésirables à caser

Parallèlement, la direction continue de chercher des solutions pour ses joueurs placés en Pro 2 : Bamo Meïté, Azzedine Ounahi et Faris Moumbagna. Pour ce dernier, des clubs de Ligue 1 sont venus aux renseignements : Rennes, avec qui l’OM a déjà traité récemment, figure parmi les options, tout comme Toulouse, qui avait sondé le joueur il y a quelques semaines.

Trois autres noms figurent sur la liste des transférables, sans être écartés du groupe : Amine Harit, sur lequel les clubs restent prudents après une saison presque blanche ; Neal Maupay, pour qui peu d’équipes se manifestent, mais dont la situation pourrait évoluer en fin de mercato ; et Pol Lirola, qui conserve des admirateurs en Espagne et en Italie, même si aucune offre concrète n’est encore arrivée.

Un sprint final déterminant

À quinze jours de la fin, l’OM se trouve donc dans une position enviable mais stratégique. L’essentiel du travail a été fait tôt, ce qui offre de la sérénité pour cibler avec précision les derniers renforts. Le club pourrait encore se renforcer de manière spectaculaire… à condition de réussir l’équilibre subtil entre ambitions sportives et impératifs économiques. Une chose est sûre : le sprint final du mercato marseillais s’annonce décisif.

Mercato OM : pourquoi le mercato de l’OM est plus intelligent qu’il n’y paraît

Mercato de l’OM : Et si on arrêtait de fantasmer ?

Chaque été, le même refrain. Une partie des supporters de l’OM s’enflamme, s’impatiente, s’agace. Trop lent, trop cheap, trop flou… Le mercato olympien n’échappe jamais à son lot de critiques. Mais cette saison, une autre lecture s’impose : celle d’un projet qui s’inscrit enfin dans la continuité.

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Des cadres conservés, une ossature solide

Il faut le souligner : l’OM version 2025 ne repart pas de zéro. Au contraire, le club conserve la majorité de ses hommes forts : Rulli dans les cages, Murillo et Balerdi en défense, Rabiot et Holbjerg au milieu, Greenwood et Gouiri devant. Et surtout, Roberto De Zerbi reste à la tête de l’équipe. Une première depuis longtemps à l’OM, où la stabilité est trop souvent sacrifiée sur l’autel de l’urgence.

Un mercato intelligent, sans surenchère

À cette base conservée viennent s’ajouter des renforts cohérents. Facundo Medina, un des meilleurs défenseurs de Lens, est une vraie plus-value pour l’arrière-garde. Angel Gomes, arrivé de Lille, peut apporter une qualité de passe et une vision du jeu rare à Marseille. L’aile gauche pourrait être confiée à Paixão, joueur technique et déroutant. Et un retour d’Aubameyang est acté. Rien de clinquant, mais beaucoup de cohérence.

Les réseaux ne font pas gagner de titres

Ceux qui attendent un mercato tapageur oublient une vérité simple : le football se gagne avec du travail, de la stabilité et un groupe soudé. Pas avec des effets d’annonce. L’OM a fini 2e la saison dernière, pas grâce à des stars, mais grâce à un collectif construit. Il ne s’agit pas de tout changer, mais de consolider l’existant et de combler les manques identifiés par le staff.

Une construction patiente… et rassurante

L’effectif actuel a de l’allure. La défense est renforcée, le milieu équilibré, l’attaque en construction mais prometteuse. Et surtout, le groupe respire la stabilité. L’OM ne fait pas de folies, mais avance à pas sûrs. De quoi aborder la saison à venir avec sérénité… et lucidité.

Et si, cette fois, on saluait ça ?

Plutôt que de râler sur les réseaux à la moindre rumeur avortée, si on reconnaissait ce que l’OM réussit enfin : grandir sans se perdre. Ce mercato, ce n’est pas celui des fantasmes. C’est celui de la maturité.

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