OM : "Hors PSG, Greenwood est le meilleur joueur du championnat"

Invité à réagir sur les premiers matchs amicaux de l’Olympique de Marseille, Walid Acherchour n’a pas caché son admiration pour Mason Greenwood. "Il est en train de casser la baraque", a-t-il lancé dans l’After Foot sur RMC. "Il revient en très, très grande forme, athlétiquement, physiquement. Contre Gérone, il y avait lui et les autres."

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Pour le consultant, l’impression de supériorité dégagée par Greenwood saute aux yeux à chaque ballon touché. Et ce début de préparation semble trancher avec les hauts et les bas observés lors de la saison dernière. "Il avait commencé très fort, puis il y a eu des rechutes dans son jeu, dans son état d’esprit. Il avait même été ciblé par Roberto De Zerbi", rappelle Acherchour. Le joueur de 23 ans avait parfois brillé face aux équipes plus faibles, mais sans forcément confirmer dans les chocs. Une irrégularité qui avait alimenté les débats sur son véritable niveau. "Je me suis souvent demandé s’il était à son maximum ou s’il avait encore une marge de progression."

L’année de la confirmation

Désormais, place à la confirmation. "Cette année, il doit mettre tout le monde d’accord, sportivement", insiste Acherchour. Et l’enjeu principal sera la Ligue des champions : "C’est là qu’on va vraiment voir où il en est. S’il emmène l’OM au second tour, ce serait un cap passé pour lui comme pour le club."

Greenwood semble en tout cas sur la bonne voie. Pour Walid Acherchour, il a commencé à assimiler les attentes de son entraîneur : "Je pense qu’il a compris le logiciel De Zerbi. Il a fallu digérer une trajectoire tumultueuse, mais aujourd’hui il arrive lancé." Et le verdict est sans appel : "Hors PSG, pour moi, c’est le meilleur joueur du championnat." Une déclaration forte qui résume l’attente placée autour du numéro 12 olympien. Greenwood n’a plus qu’à prouver qu’il peut porter l’OM dans les grandes soirées.

Weah : « On doit se remettre en question »

Selon vous, Timothy Weah, qu'est-ce qui vous a manqué ce soir ?

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Timothy Weah : C'était une nuit difficile, nous le savons tous. Nous voulons tous gagner ici. Je pense que nous aurons un objectif. Nous n'avons pas créé assez de chances. Et déjà à la peine de mort, ce n'était pas la chance, ce n'était pas pour entrer. Je pense que nous devons tous nous remettre en question. Le prochain match, nous devons tous être là pour nous battre.

Dans la supériorité numérique, vous n'avez pas réussi à faire la différence. Est-ce dû à un manque d'impact physique malgré votre entrée en seconde période ?

T.W. : Oui, c'était une soirée difficile. Nous savons que c'est comme ça dans le football. Nous devons retourner à l'entraînement et je sais que la saison est longue. Il y a beaucoup de matchs à jouer et je sais que tout le monde ici veut gagner. Nous devons montrer quelque chose à faire dans le prochain match.

Ce n'est pas le meilleur début de saison. Ressentez-vous déjà la pression ?

T.W. : Oui, mais il y a de très bons joueurs ici. Nous savons que lorsque vous perdez un match, vous devez vous remettre sur la bonne voie. Nous retournerons tous à la formation et travaillerons ensemble. C'est le premier match, le deuxième match, nous serons meilleurs.

Votre entraîneur a élevé le ton dans le vestiaire après la rencontre. Comment l'avez-vous vécu ?

T.W. : Il parlait avec passion. Nous voulons tous gagner ici. Perdre un match comme celui-ci est toujours difficile. Cela montre que nous avons des gagnants ici, il y a des joueurs qui veulent jouer.

Est-il facile de combiner avec Mason Greenwood sur le terrain ?

T.W. : C'est facile, mais je cours beaucoup, il me donne le ballon, et quand il ne veut pas, il entre. Je pense qu'en jouant des matchs on va s'améliorer. C'est mon premier, j'ai raté toute la préparation, je n'ai même pas joué avant. C'était bien pour moi d'être sur le terrain avec lui.

Balerdi prend les commandes : “Je vais guider les jeunes”

Pendant la préparation, tu as souvent joué avec Facundo Medina. Demain, il sera suspendu, ce sera CJ Egan-Riley qui jouera avec toi. Qu’est-ce que cela changera pour toi sur le terrain et comment juges-tu son adaptation à l’OM et au style de jeu de Roberto De Zerbi ?

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Leonardo Balerdi : Avec Facundo, on a joué tous les matchs, mais on se connaissait déjà. Mais même avec Egan, depuis son arrivée, on voit qu’il a compris les idées du coach. Il est prêt à jouer, et je ne sais pas encore comment on va jouer demain, c’est le coach qui décidera. Mais je peux dire que tous les nouveaux joueurs sont prêts à jouer. J’aimerais qu’ils jouent demain aussi. Ça les aidera à bien commencer la saison au Vélodrome. On va aider Egan, on va lui parler et lui donner toute la confiance pour qu’il revienne bien sur le terrain demain.

Amine Gouiri avait été en grande forme pendant six mois l’an dernier. Maintenant, c’est le moment de confirmer. Que fais-tu pour le soutenir ou l’accompagner ?

LB : J’ai une très bonne relation avec Amine. Il est très professionnel, j’aime sa façon de travailler, sa mentalité, ses ambitions. À chaque fois qu’on parle, il évoque de grandes choses. Je vais l’aider à rester calme et confiant. L’attaque, ce n’est pas facile, surtout avec un joueur comme Aubameyang. On va lui donner toutes les chances. La concurrence saine, ça fait grandir. Je suis persuadé qu’il progressera avec le temps et le soutien du groupe.

Sur un plan personnel, tu sembles plus fort, avec plus de caractère. Tu dis que tu peux aider tes coéquipiers. Es-tu fier de jouer au Vélodrome cette saison ?

LB : Oui, je suis fier d’être encore ici et de jouer au Vélodrome l’année prochaine.

Gérone 0-2 OM : "Greenwood monte encore en puissance"

Sébastien Volpe : Maxence, l’OM affiche un volume physique très élevé pour une période de préparation. Faut-il y voir la preuve d’une prépa bien maîtrisée, ou craindre un pic de forme trop précoce ?

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Maxence Volpe : "On ne va pas s’inquiéter de voir des joueurs en forme. On peut imaginer que la préparation se passe très bien. Et ce que De Zerbi n’a pas pu installer l’an passé, notamment le pressing, où on avait été un peu déçus, on le verra peut-être pleinement dans cette année 2."

SV : Justement, sur le pressing : difficile de ne pas évoquer Greenwood. Au-delà de ses qualités techniques, il se montre hyperactif en phase défensive depuis le début des matchs amicaux. Une vraie surprise, quand on se souvient de ses absences par séquences la saison passée. Tu y vois une évolution notable ?

MV : "Complètement un bon signe. Et ça ouvre des perspectives pour lui comme pour d’autres. On l’a vu dans les épisodes sur Youtube qui retracent la saison : à force de le pousser, de lui rappeler ses qualités et avoir de l’exigence, il a tout pour devenir fabuleux. D'ailleurs De Zerbi est juste dans sa gestion. Greenwood a déjà le talent ; s’il ajoute pressing, vivacité et un petit plus par rapport à l’an passé, il peut devenir extraordinaire."

SV : Le onze de départ a été peu remanié : Medina accompagne Balerdi, et Angel Gomes est aux côtés d’Højbjerg, et Rabiot. As-tu le sentiment que l’équipe a déjà intégré les principes de De Zerbi ?

MV : "Oui, avec même davantage de permutations que l’an passé. Højbjerg peut redescendre en charnière, Medina prendre le couloir par moments, il a joué axe puis côté gauche, et Rabiot sait occuper le rôle de numéro 10 comme Harit en fin de match, puis se replacer pour combiner.
D'ailleurs je voulais te dire autre chose : les trois sortis à la pause, Garcia à gauche, Murillo à droite, Rowe côté gauche, me semblent être les trois postes à renforcer en priorité. De Zerbi a peut être voulu faire passer un message en les sortant à la mi-temps…"

SV : Angel Gomes est très propre et sécurise les sorties de balle, mais on le voit encore peu casser des lignes. Est-ce une question d’intégration ou simplement son profil ?

MV : "Un peu des deux. Son profil, c’est couvrir du terrain et être décisif sous pression. Chez De Zerbi, les ressorties passent par les deux milieux, aujourd’hui Højbjerg et Angel Gomes. Avoir deux joueurs avec si peu de déchet, c’est précieux, et Angel en a même moins que Højbjerg. Ce dernier a une autre force : il peut redescendre en défense centrale puis, 30 secondes après, presser haut et revenir au milieu. C’est le maître d’œuvre. Pour Angel, la capacité à casser des lignes viendra peut-être, mais en début de saison il ne forcera pas : il fera ce qu’il sait très bien faire, et ça me convient."

SV : En seconde période, Amine Harit s’est de nouveau distingué et provoque un penalty. Penses-tu qu’il puisse s’imposer comme un relais créatif majeur cette saison ?

MV : "Totalement. Déjà lors du deuxième amical, je le trouvais bien en jambes, même s’il y avait du déchet. Là, il est décisif. Je suis en revanche un peu partagé sur le positionnement de Rabiot : on ne tire peut-être pas la quintessence du joueur ainsi. Selon les matchs, le revoir dans son rôle de l’an passé pour laisser Harit en 10 ne me choquerait pas. Voire faire redescendre Rabiot dans les deux derrière. On gagnerait en créativité : Harit a l’accélération, la vivacité, mais aussi la (dernière) passe."

SV : L’OM a démarré en 4-2-3-1. Le dispositif est-il resté le même, et que retiens-tu des ajustements ?

MV : "On est resté en 4-2-3-1. Medina est passé à gauche, puis, à sa sortie, Nadir s’est positionné en permanence au milieu car l'OM dominait. Avec ballon, on se retrouvait à trois axiaux sans que Nadir intègre vraiment la ligne de quatre ; sans ballon, sur les rares situations de Gérone, il a coulissé en latéral gauche. Lirola à droite, Balerdi quand il était encore là, puis Egan-Riley et Cornelius en charnière. Pour nos besoins, on pourrait peut être réfléchir à un profil à gauche capable d’être un vrai milieu, surtout lorsqu'on a la possession. Comme Merlin en début de saison dernière, lorsqu’il s’intégrait au milieu de terrain et qu’il avait d’ailleurs été très bon. Je pense que ce serait plus pertinent qu’un piston classique."

SV : Parmi les jeunes aperçus depuis trois matchs, hors Nadir, qui te semble le plus à même d’intégrer la rotation à court terme ? Je pense à Bakola.

MV : "Avec la densité au milieu, un possible repli de Rabiot si besoin et d’éventuels renforts, je ne suis pas certain que Bakola ait beaucoup de minutes. Mais sur ce match, il a été très intéressant : prises de balle, responsabilités, à 17 ans. Sur les côtés, Robinio Vaz ou Abdallah tentent à chaque entrée : ils ne se cachent pas, même si tout ne réussit pas. La déception, pour moi, c’est Maupay : avec son expérience et la même prépa que les autres, on pouvait attendre plus de jus. Peut-être a-t-il la tête ailleurs à cause de tout ce qui se dit sur son transfert."

McCourt apporte tout son soutien à la direction de l’OM !

L’Olympique de Marseille traverse une tempête dès les premières semaines de la saison. Après une défaite inaugurale face à Rennes (1-0) et l’explosion médiatique de « l’affaire Rabiot-Rowe », l’institution phocéenne a dû gérer une crise interne aussi soudaine que préoccupante. Dans ce contexte, le propriétaire Frank McCourt a pris la parole ce vendredi 22 août, via un communiqué transmis, notamment, au Phocéen , pour afficher une position claire : son soutien total à la direction et à l’entraîneur.

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« J’exprime mon soutien et mon entière confiance envers Pablo Longoria, Medhi Benatia et Roberto De Zerbi dans leur mission au service du club », a déclaré l’homme d’affaires américain. Ce message intervient à un moment critique, alors que la tension est montée d’un cran dans les vestiaires après l’altercation violente entre Adrien Rabiot et Jonathan Rowe, conclue par la mise sur la liste des transferts des deux joueurs.

McCourt n’a pas mentionné directement l’incident, mais il a insisté sur les valeurs devant guider l’Olympique de Marseille : humilité, discipline et respect de l’institution. « À l’aube d’une saison majeure, française et européenne, chacun doit se mettre au seul service de l’Olympique de Marseille et faire ce qu’il faut pour gagner sur le terrain », a-t-il ajouté, dans des propos relayés par l’AFP.

Cette sortie publique n’est pas anodine. En mettant en avant son président, son conseiller sportif et son entraîneur, McCourt réaffirme une ligne claire : la stabilité de l’organigramme et la confiance dans les hommes en place. Alors que la presse évoque des tensions persistantes au sein de l’effectif, l’intervention vise à calmer le climat et à recentrer le projet sur l’essentiel : la compétition.

À quelques heures d’un match important, l’OM devra vite retrouver une dynamique collective. Le message de McCourt a le mérite d’affirmer une direction claire : malgré les turbulences, la confiance est maintenue en interne. Reste à voir si ce cap permettra à l’équipe de redresser la barre sur le terrain.

Le communiqué complet : 

OM : son attachement au club, sa vision du jeu, ses objectifs… De Zerbi dit tout

En à peine un an, Roberto De Zerbi est devenu bien plus qu’un simple entraîneur à l’OM. Arrivé dans un contexte instable, il a rapidement imposé sa patte, non seulement sur le plan du jeu, mais aussi dans l’organisation générale du club. Dès le mois de mai, il travaillait déjà ave Pablo Longoria et Mehdi Benatia sur les contours de l’effectif à venir. Il a pris une part active dans les discussions avec certains joueurs ciblés, comme CJ Egan-Riley ou Facundo Medina. Cette implication en amont du mercato montre combien De Zerbi est considéré comme un acteur central du projet olympien, et non comme un simple exécutant.

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Une vision du jeu exigeante mais libératrice

De Zerbi incarne une idée précise du football : structurée, réfléchie, et fondée sur l’intelligence de jeu. Il ne se contente pas d’ordonner, il explique, interroge, fait réfléchir ses joueurs pour qu’ils s’approprient eux-mêmes les bonnes décisions. Quand il parle du “bon pied” ou du “bon timing”, ce n’est pas une obsession du détail pour le plaisir : c’est une façon de cultiver la compréhension du jeu. Il cherche à rendre ses joueurs autonomes et responsables dans l’interprétation des situations. Cette approche pédagogique, qui peut sembler exigeante, repose avant tout sur une confiance mutuelle.

L’erreur comme symptôme d’un manque de transmission

Chez lui, une erreur individuelle n’est jamais simplement attribuée au joueur. Quand Rulli se trompe dans une relance à Lille, De Zerbi n’incrimine pas son gardien, mais son propre staff. Pour lui, une faute technique résulte souvent d’un problème de compréhension en amont. Il préfère se remettre en question, quitte à “détruire” – selon ses mots – un membre de son équipe technique pour une explication incomplète. Cette conception du rôle d’entraîneur dépasse la gestion tactique : elle repose sur la responsabilité collective de la progression.

Un attachement sincère à l’OM et à Marseille

Ce qui frappe aussi dans son discours, c’est son lien émotionnel avec le club. Pour De Zerbi, l’OM n’est pas un poste comme un autre. Il dit avoir voulu ce club de toutes ses forces, influencé par ses souvenirs d’enfance dans l’Italie des années 90, lorsqu’il suivait l’OM de Waddle et la finale de 1993. À ses yeux, Marseille et lui partagent une même intensité émotionnelle, une même manière de vivre le football dans l’excès. Il se sent en phase avec cette ville où, comme il le dit, le dimanche récompense les sacrifices de toute la semaine. Cette dimension affective est rare chez un entraîneur étranger, et explique sans doute pourquoi il n’a pas cédé aux sollicitations estivales venues d’Italie. Il veut inscrire son histoire dans celle du club.

Une réponse aux fragilités mentales du groupe

Face aux difficultés rencontrées par certains joueurs au Vélodrome, De Zerbi n’a pas haussé le ton. Il a organisé un stage à Mallemort, en plein milieu de saison, pour recréer du lien et recentrer l’équipe sur ses valeurs collectives. Il a cherché à comprendre pourquoi certains joueurs se transformaient entre les séances d’entraînement et les matchs au stade. La réponse était pour lui évidente : la question n’était ni physique, ni tactique, mais psychologique. Il a su agir sans dramatiser, en prenant le temps de reconstruire de la confiance.

Une saison 2 placée sous le signe de la constance

Satisfait du mercato jusqu’ici, notamment du maintien de joueurs clés comme Rabiot, Höjbjerg ou Balerdi, De Zerbi sait que la prochaine étape consistera à gagner en régularité. Il ne nie pas les phases de creux de la saison passée, liées à des blessures ou des passages à vide individuels. Pour progresser, il veut renforcer l’effectif dans sa globalité et non seulement le onze type. Objectif : faire de la qualification en Ligue des champions une norme, et permettre à l’OM de rivaliser plus frontalement avec le PSG. 

OM : la phrase cinglante de De Zerbi après le clash Rabiot-Rowe

La saison 2025-2026 de l’Olympique de Marseille a commencé par une défaite frustrante sur la pelouse du Roazhon Park face à Rennes (1-0). Mais au-delà du résultat, c’est surtout l’ambiance dans le vestiaire qui interpelle. Lors de la 3e mi-temps, que vous pouvez retrouver en vidéo, Idriss Kasmi pointait certaines attitudes, comme l'agacement de certains sur les centres infructueux par exemple. Cela s'est visiblement prolongé dans le vestiaire avec une opposition entre Rabiot et Rowe.

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Dans les couloirs du stade rennais, les bruits venus du vestiaire marseillais ont surpris plus d’un témoin. Les cloisons fines n’ont pas résisté aux éclats de voix d’un groupe secoué par la défaite. Roberto De Zerbi, déjà contrarié sur le bord de la pelouse, n’a pas attendu longtemps pour s’adresser à ses joueurs. Son discours, entrecoupé de silences et étiré sur de longues minutes, a mis l’accent sur trois notions fortes : l’identité, la vérité et le respect. Trois mots que l’Italien a martelés avec insistance, cherchant à provoquer un sursaut immédiat. Mais le débrief sportif a vite laissé place à une autre réalité : la frustration s’est transformée en confrontation. Plusieurs cadres de l’effectif ont pris la parole, visiblement lassés de certaines attitudes.

Leonardo Balerdi, capitaine et figure de l’autorité dans le vestiaire, a été le premier à pointer les manquements de ses partenaires. Dans la foulée, Pierre-Emile Höjbjerg a exprimé sa colère, sans mâcher ses mots. Adrien Rabiot a également pris position, reprochant à certains de ne pas être assez impliqués. Dans le collimateur, Jonathan Rowe, critiqué pour ses mauvais choix et une attitude jugée agaçante sur le terrain. Et la réaction du jeune Anglais ne s’est donc pas fait attendre. Se sentant personnellement visé, il a répliqué de manière virulente à Rabiot. Le ton est monté rapidement, jusqu’à ce que les deux hommes terminent front contre front selon L'Equipe, sous les yeux médusés de leurs coéquipiers. L’incident aurait pu dégénérer sans l’intervention rapide de Roberto De Zerbi et de Medhi Benatia, directeur sportif, venus calmer les esprits.

La scène a marqué les observateurs. Selon un témoin cité par ici Provence, il s’agissait avant tout de "frustration et de réflexions", rien de véritablement choquant. Mais un détail en dit long sur l’atmosphère. Le traducteur de De Zerbi aurait répété une phrase choc adressée au groupe par l’entraîneur selon la radio :

Ces mots crus traduisent l’exaspération d’un coach qui n’accepte pas de voir son groupe se désunir après seulement un match. Le visage fermé de De Zerbi à la fin de la rencontre en disait déjà long sur son état d’esprit. Certains au club tentent de relativiser. L’incident témoigne d’une volonté de ne pas banaliser l’échec, mais il révèle aussi une fébrilité précoce dans un vestiaire qui doit encore trouver son équilibre. La sortie de De Zerbi a été claire : "C’est la dernière fois que cela arrive". Une mise en garde ferme, destinée à éviter que ces tensions ne laissent des traces profondes au fil de la saison. La réception du Paris FC, samedi prochain au Vélodrome, aura ainsi valeur de test. Les Marseillais devront prouver qu’ils savent répondre collectivement, sur le terrain, et non plus dans leur vestiaire.

OM : Comment De Zerbi a débloqué Murillo

Dans le deuxième épisode de la série documentaire Sans jamais rien lâcher, consacré à la saison 2024-2025 de l’Olympique de Marseille, un passage marquant met en lumière la relation entre Roberto De Zerbi et Amir Murillo. On y découvre comment le coach italien a su rectifier sa posture pour redonner confiance à son latéral droit, auteur d’un exercice abouti.

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Tout commence lors d’un match à Nantes, remporté par l’OM (1-2). Entré en jeu en fin de rencontre, Murillo peine à se montrer à la hauteur, enchaînant les erreurs devant un De Zerbi manifestement excédé. Durant vingt minutes, l’entraîneur ne cesse de lui reprocher ses choix depuis le bord du terrain. Une attitude qui n’échappe pas à Medhi Benatia. Le conseiller sportif de l’OM contacte son entraîneur dès le lendemain pour lui faire part de ses réserves. "Tu as été un peu dur", lui glisse-t-il. De Zerbi, lucide, accepte la critique et reconnaît avoir agi sous le coup de la passion.

Signe fort : l’Italien s’excuse en personne devant l’ensemble du vestiaire. "Les gars, je ne me suis pas bien comporté envers Muri. J’avais tellement envie qu’il réussisse… Je lui demande pardon", raconte Benatia. Ce moment de vulnérabilité du coach va tout changer. Murillo, touché, se métamorphose. Il enchaîne les bonnes performances et devient une pièce maîtresse du onze marseillais. Au point que De Zerbi, impressionné par ses progrès, plaide lui-même pour une prolongation de contrat, désormais actée. Ce récit illustre à merveille la capacité de l’OM version De Zerbi à conjuguer exigence et bienveillance. Un management humain qui, dans le cas de Murillo, a fait toute la différence.
 

Mercato OM : Aubameyang, Gomes, Medina, Paixão… les supporters sont conquis

À quelques heures du coup d’envoi d’OM-Séville, match de préparation pour les hommes de Roberto De Zerbi, le parvis du boulevard Michelet est déjà bondé de supporters heureux de retrouver leur OM. Aux abords du Vélodrome, les premiers chants résonnent, les écharpes sont déjà de sortie, et les discussions tournent… mercato. À Marseille, le recrutement n’est jamais un sujet banal. Alors, on est allés voir ce que pensent les supporters du mercato 2025 de l’OM. Verdict : plutôt satisfaits, mais pas rassasiés. "Bien sûr que je suis content !", lâche direct le premier supporter interrogé, tout sourire. "On a recruté à gauche, devant, derrière… Et on a gardé notre ossature. Que demander de plus à Longoria ?" Un avis partagé par un jeune marseillais : "Paixão, Egan-Riley, Angel Gomes, Medina, et Aubameyang… Les trois derniers, on les a pris gratuitement, c’est une bonne affaire je trouve." En parlant du retour de l’attaquant gabonais, son visage s’éclaire : "J’y étais pour son retour, j’ai pris une photo avec lui ! L’ambiance était incroyable", confie ce même supporter. Dans cette foule où se mêlent maillots floqués et drapeaux, les plus optimistes se projettent déjà sur la saison. "Je pense qu'on a une bonne équipe pour rivaliser avec les cadors. Et on en fera partie. Mais le mercato n’est pas terminé…" nuance un autre.

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Une confiance assumée, mais des attentes encore présentes

Si l’enthousiasme domine, quelques besoins sont tout de même identifiés. Notamment en défense. "Il manque encore un gros central. On sait que Medina est venu pour ça, mais il joue à gauche finalement. Donc on attend encore une vraie recrue dans l’axe", affirme un autre fan. Un poste de latéral gauche est aussi évoqué, tout comme celui de gardien remplaçant. "Un numéro 2 de niveau international, ce serait pas mal", glisse un autre. Côté milieu de terrain, les noms circulent : "Pourquoi pas reprendre Bennacer ? Faut voir si on peut réduire un peu son salaire… Mais ce serait bien", propose l’un. Pourtant, malgré ces souhaits, la confiance envers la direction est solide comme un roc. "J’ai 24 ans, et j’ai jamais vu un club aussi bien géré, un effectif aussi bien construit. Pour moi, on ne peut pas faire mieux. Critiquer Longoria ou Benatia ? Ce serait impossible." Même son de cloche chez un autre fidèle du virage : "Je fais confiance à la direction. Pablo et Benatia font du très bon boulot. On est de tout cœur avec eux, et on les suivra jusqu’au bout, à la vie à la mort." Dans cette ferveur bien marseillaise, où la critique est facile mais la passion immense, une chose est sûre : la saison commence sur de bonnes bases. Le Vélodrome est prêt, les supporters aussi.

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Mercato OM : Marseille accélère pour Tsimíkas, barré à Liverpool

Le couloir gauche en priorité

Au-delà des turbulences internes, le staff olympien poursuit son travail de reconstruction. Et un poste cristallise les attentions : le flanc gauche de la défense. Depuis le départ de Quentin Merlin, seul Ulisses Garcia occupe le rôle de latéral gauche de métier. Une situation intenable sur la durée d’une saison. C’est dans ce contexte que l’OM explore la piste menant à Kóstas Tsimíkas, selon les informations de notre partenaire Foot Mercato.

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Tsimíkas, une opportunité à saisir

Âgé de 29 ans, le latéral grec sort d’une saison mitigée à Liverpool, où il n’a jamais réussi à bousculer la hiérarchie établie par Andrew Robertson. L’arrivée cet été de Milos Kerkez, recruté pour près de 50 millions d’euros, a définitivement relégué Tsimíkas au rang de troisième choix. Malgré 29 apparitions la saison dernière, son avenir s’écrit désormais loin d’Anfield. Le joueur compte 41 sélections avec la Grèce et se montre ouvert à un nouveau défi.

Un profil compatible avec le projet De Zerbi

Offensif, technique et capable de répéter les efforts dans son couloir, Tsimíkas semble parfaitement coller aux principes de jeu de Roberto De Zerbi. Sa capacité à se projeter et à alimenter les phases de possession dans les petits espaces fait de lui un renfort cohérent avec le système voulu par le coach italien. Reste à convaincre le joueur et son entourage, ainsi qu’à négocier avec Liverpool, qui pourrait ne pas être trop exigeant au vu de la situation contractuelle du joueur.

Un mercato encore loin d’être terminé

Avec les départs probables de Rowe et Rabiot, et la recherche active de plusieurs profils, l’été olympien est encore loin d’être terminé. Si la piste Tsimíkas se concrétise, elle viendrait soulager un secteur dépeuplé et envoyer un signal fort sur la volonté du club de corriger rapidement ses failles. Pablo Longoria et Medhi Benatia sont à la manœuvre, dans un contexte où chaque mouvement est désormais scruté de près.

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