OM : Luis Henrique, avant de partir il y a un travail à finir
Luis Henrique est à un carrefour de sa jeune carrière. Courtisé par des mastodontes européens tels que le Bayern Munich et surtout l’Inter Milan, le piston brésilien, auteur d’une saison jusqu’ici surprenante, doit se souvenir que l’histoire n’est pas encore terminée à l’OM. Bien entamée depuis le mois d’août, sa belle aventure sous le maillot olympien mérite une conclusion à la hauteur de son engagement initial : une qualification en Ligue des champions, vitale pour le club comme pour lui.
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Le coup de la panne
Les rumeurs autour de son avenir ont fleuri au moment même où son rendement sur le terrain commençait à faiblir. Un hasard ? Difficile d’y croire. Alors qu’il traversait une période de moins bien, des échos ont émergé sur une implication jugée insuffisante à l’entraînement. Roberto De Zerbi, qui l’avait relégué sur le banc face à Lens pour le "réveiller", n’a pourtant jamais cessé de croire en son potentiel. Même après une prestation décevante contre Toulouse, l’entraîneur italien continue de miser sur celui qui a été, pendant de longs mois, un élément moteur du collectif.
Ce qui dérange ces dernières semaines, au-delà des statistiques en berne, c’est cette impression d’un relâchement mental. Non pas que le Luis Henrique actuel soit devenu fantomatique — il a toujours connu des matchs plus discrets —, mais son attitude laisse poindre une forme de désinvolture inhabituelle. D’août jusqu’à début février, en passant par son but libérateur contre Lyon, l’ancien ailier de Botafogo affichait une énergie, un sérieux et une concentration irréprochables. De Zerbi avance aujourd’hui un joueur « pas à 100 % », tant physiquement que mentalement. Un diagnostic lucide. La fraîcheur physique, essentielle pour un joueur de couloir, semble lui manquer. Et sur le plan mental, difficile de ne pas y voir l’effet des sollicitations extérieures. Les contacts, qui ne datent pas d’hier, avec des clubs comme l’Inter ou le Bayern, pourraient bien avoir parasité son esprit.
Pas le moment de tout gâcher
Ce serait terriblement regrettable de gâcher une si belle saison à quelques semaines du terme. Luis Henrique a été un artisan précieux de la saison olympienne. Rappelons qu’il reste le deuxième joueur le plus décisif de l’effectif avec 9 buts et 7 passes décisives, juste derrière un Greenwood étincelant (17 buts, 3 passes). Certes, certaines passes décisives prêtent à discussion — on pense notamment à celle face à Reims pour Rongier ou celle contre Nantes à la Beaujoire pour Greenwood —, mais la contribution globale du Brésilien ne souffre aucune contestation.
Seulement voilà : depuis ce fameux 2 février et son but face à Lyon, Luis Henrique n’a plus fait trembler les filets. Une disette inhabituelle pour celui qui avait marqué lors du match aller contre Monaco, se muant alors en héros de la soirée avec une égalisation décisive qui avait lancé l’OM vers la victoire (2-1). Ce souvenir doit lui servir de moteur. Ce samedi, à 17 heures, face à ces mêmes Monégasques, il serait inspiré de retrouver cette audace et cette efficacité qui avaient fait de lui l’homme du match à l’époque.
L'inter Milan une piste de plus en plus sérieuse
En parallèle, l’intérêt de l’Inter s’affiche de plus en plus ouvertement. Interrogé par Sky Sport avant le quart de finale de Ligue des champions face au Bayern Munich, le président Beppe Marotta n’a pas éludé la question : " Luis Henrique ? C’est un bon joueur, il est sur nos listes, mais il est encore trop tôt pour conclure. " Une déclaration qui confirme l’intérêt sans masquer la prudence habituelle des dirigeants lombards. Le Bayern, lui aussi, garde un œil attentif sur ce profil jeune et polyvalent, idéal pour dynamiser son flanc droit.
Mais avant de rêver à ces grands horizons, Luis Henrique doit boucler sa mission à Marseille. Le sprint final est lancé, et la Ligue des champions est encore largement à portée de main. De Zerbi et l’OM attendent de lui qu’il termine ce qu’il a si bien commencé. Pour lui-même, pour le club et pour ne rien regretter au moment de faire ses valises cet été. Car avant de partir, il y a un travail à finir.