OM : pourquoi OM-Toulouse sera à quitte ou double

Depuis quelques semaines, l’OM n’avance plus. Quatre défaites sur les cinq derniers matchs, des prestations ternes, une animation offensive atone, des doutes tactiques, une équipe coupée en deux, un vestiaire visiblement fracturé, et surtout, un Vélodrome qui ne sait plus trop s’il doit applaudir par fidélité ou siffler par lucidité. Pourtant, malgré cette dynamique catastrophique, un fait demeure : l’OM est toujours troisième. L’une des places tant convoitées qui offriront, à la fin de la saison, un billet direct pour la prestigieuse Ligue des champions. Autrement dit, l’objectif de début de saison. Celui que dirigeants, joueurs, supporters, journalistes auraient coché comme le Graal raisonnable, le palier nécessaire dans le nouveau projet censé stabiliser enfin l’Olympique.

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Alors voilà le paradoxe. L’OM est à la fois dans le dur et encore debout. Encore debout, mais de plus en plus vacillant. Et cette double réalité va se retrouver dans les travées du Vélodrome dimanche. Car le tiraillement qui habite aujourd’hui chaque supporter marseillais est profond. Faut-il secouer cette équipe, hausser le ton, réclamer des comptes, faire comprendre que l’exigence à Marseille n’est pas une légende mais une règle ? Ou, au contraire, faut-il faire preuve de sagesse, de patience, soutenir coûte que coûte l’escouade en place, même quand elle titube, au nom de ce fameux projet sur trois ans dont on vantait encore les vertus de stabilité il y a quelques semaines ?

Ce tiraillement, il est légitime. Il est même sain. Parce qu’il dit tout de la passion marseillaise, de son exigence, de son attachement à ce club. Mais il dit aussi combien le moment est charnière. Car à trop vouloir tout casser à la moindre série négative, à trop rêver de révolution dès qu’un match bascule mal, on reproduit ce que Pablo Longoria, lui-même, est souvent accusé de faire : repartir d’une feuille blanche chaque été. Comment lui reprocher de tout recommencer si nous-mêmes, supporters, médias ou observateurs, tombons dans cette même tentation du nettoyage du banc de touche à la moindre désillusion ?

Le président de l’OM, justement, est à la croisée des chemins. Après avoir souvent bricolé dans l’urgence, changé d’entraîneur à contretemps, bâti des effectifs disparates en fonction des opportunités plus que d’une vision long terme, il semblait cette fois vouloir miser sur une certaine continuité. L’arrivée de Roberto De Zerbi, entraîneur identifié, porteur d’un vrai projet de jeu, s’inscrivait dans cette logique. Une logique ambitieuse, séduisante sur le papier, mais qui implique du temps. De la patience. De la cohérence, surtout.

Or, en football, le temps est un luxe que seuls les résultats autorisent. Et les résultats, justement, ne suivent plus. Alors faut-il jeter De Zerbi avec l’eau du bain ? Certainement pas. Mais faut-il l’exonérer de toute critique ? Encore moins. Car ce que propose l’OM depuis plus d’un mois est indigent. Offensivement, l’équipe semble avoir perdu ses repères. Défensivement, elle donne le vertige à chaque transition adverse. Et sur le banc, les choix du coach laissent perplexe : insistance sur certains profils en méforme, manque de réactivité tactique, discours parfois déconnectés du terrain. Tout cela interroge. Tout cela, aussi, alimente l’ambivalence.

C’est précisément pour cela que la réception de Toulouse est capitale. Parce qu’elle cristallise ce tiraillement. Elle peut, au choix, permettre à l’équipe de renouer avec son public, de relancer une dynamique, de rallumer une flamme avant le sprint final… ou, au contraire, enfoncer un peu plus le clou, accentuer la fracture, et installer définitivement le doute à tous les étages du club.

Il y aura du monde au stade. Le Vélodrome, une fois encore, répondra présent. Mais dans quel état d’esprit ? Dans l’attente fébrile d’une rédemption ou déjà résigné à l’idée d’un nouvel échec ? Ce qui se jouera dimanche, ce ne sont pas seulement trois points. C’est une forme de vérité émotionnelle. Une bascule. Un moment de communion ou de rupture.

Car oui, mathématiquement, tout restera possible même en cas de contre-performance. Le championnat est long, les concurrents directs sont eux aussi irréguliers, rien n’est encore joué. Mais symboliquement, une nouvelle désillusion ferait mal. Très mal. Elle accentuerait ce sentiment de gâchis, cette impression que cette saison, qui semblait pourtant si prometteuse, se termine comme tant d’autres : dans le désenchantement, après avoir pensé trop tôt que c'était acquis.

Ce Vélodrome, aussi exigeant qu’il soit, ne demande qu’à vibrer. Qu’à croire. Qu’à s’embraser derrière ses joueurs. Mais il ne le fera pas à l’aveugle. Il attend un signal. Un frisson. Une promesse tenue. Et si ce frisson n’est pas pour dimanche, alors quand ? Quand le calendrier ne proposera plus que des adversaires plus redoutables ? Quand la pression sera encore plus grande ? Quand le public aura définitivement décroché ?

C’est maintenant ou jamais. Quitte ou double.

Talk Show : A-t-on le droit d'être optimiste ?

Retrouvez le replay du Talk Show de ce jeudi 17 avril 2025 présenté par Sébastien Volpe avec Slim Hanayen, Nordine Ali Saïd et Mehdi (Mêmes marseillais).

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Partie 3 : Avant-match OM-Montpellier

Partie 4 : Questions / Réponses

OM : Greenwood a fait du Greenwood

Greenwood a fait du Greenwood

Face à Toulouse, Mason Greenwood a une nouvelle fois montré l'étendue de sa palette… mais aussi son irrégularité. Transparent en première période, presque apathique, l'ailier de l'OM semblait loin du joueur tranchant aperçu en début de saison. Ses dernières semaines avaient déjà été compliquées, entre critiques de Roberto De Zerbi et passages sur le banc face à Lens et au PSG. Ce dimanche soir, Greenwood ne semblait pas plus concerné durant les quarante-cinq premières minutes, hormis une déviation précoce pour Rabiot. Trop nonchalant et imprécis, il traversait la rencontre comme un fantôme. Pourtant, De Zerbi, qui avait choisi de bousculer son onze avec deux changements rapides à la 56e minute, décidait de lui maintenir sa confiance. Un choix payant. Car Greenwood reste un joueur imprévisible, capable de fulgurances à tout moment. Sur un ballon anodin récupéré à 25 mètres, légèrement excentré côté droit, il décochait une frappe soudaine du droit qui venait nettoyer la lucarne de Guillaume Restes. Ce chef-d’œuvre réveillait le Vélodrome et son propre match. Greenwood, soudain plus incisif, se montrait aussi décisif sur le troisième but olympien, sa louche étant contrée vers Rabiot pour la conclusion. Mieux, il poursuivait sur sa lancée et offrait une ultime belle ouverture à Luis Henrique en fin de rencontre. Avec ce but somptueux et son implication sur le troisième, Greenwood a retrouvé de l'efficacité, essentielle à l'OM dans ce sprint final. Deuxième meilleur buteur de Ligue 1 avec 16 réalisations, derrière Ousmane Dembélé, il reste un atout majeur dans la quête de la Ligue des champions. De Zerbi l’a souligné en conférence de presse, rappelant que Greenwood est un talent brut, dont le rôle de l’entraîneur est de canaliser le potentiel pour en faire un des meilleurs joueurs passés par Marseille. En vue du choc à venir contre Monaco, l’OM aura bien besoin d’un Greenwood dans cette version inspirée pour continuer à rêver des sommets.

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L’OM se donne de l’air

L’OM respire enfin. Sous pression après une série noire de quatre défaites lors des cinq dernières journées, les hommes de Roberto De Zerbi ont retrouvé le goût de la victoire dimanche soir, en dominant Toulouse au Vélodrome (3-1). Un succès précieux, qui permet aux Marseillais de reprendre la deuxième place de Ligue 1 avec 52 points, devant Monaco, dans un championnat où la lutte pour la Ligue des champions reste intense. Pourtant, tout n’a pas été simple dans un stade plein à craquer mais tendu. Malgré l’ouverture du score rapide offerte par un but contre son camp de Suazo (21e), l’OM a énormément souffert en première période. Toulouse a bien failli prendre l’avantage à plusieurs reprises, profitant des largesses défensives marseillaises et de l’absence de cadres comme Balerdi ou Gouiri. C’est d’ailleurs Magri qui égalisait de la tête pour les visiteurs (28e), exposant les carences d’une défense marseillaise fébrile. La bronca entendue à la mi-temps traduisait le mécontentement du public. Mais les Olympiens ont su réagir. Greenwood a sonné la révolte d’une frappe puissante sous la barre (57e), avant que Rabiot, auteur d’un match solide, ne vienne conclure de belle manière (64e). Même si Toulouse a réduit l’écart par Sierro (76e), l’essentiel était fait pour l’OM. Ce succès, acquis sous les yeux de Frank McCourt, offre une bouffée d’oxygène bienvenue après les tensions de la semaine précédente. Avant d’affronter Monaco samedi prochain, les Marseillais se rassurent, mais devront montrer bien plus pour tenir la cadence jusqu’à la fin du championnat.

OM : Christophe Bouchet demande une mise sous tutelle de la LFP de Vincent Labrune

L’ancien président de l’Olympique de Marseille de 2002 à 2004, Christophe Bouchet, a récemment pris la parole pour exprimer ses préoccupations concernant la Ligue de football professionnel. Alors que le Sénat avait déjà abordé la question d’un contrôle accru de la LFP par la Fédération française de football (FFF), Bouchet a adressé un courrier au ministère des Sports selon L'Equipe, demandant la mise sous tutelle de la Ligue, ainsi que la nomination d’un administrateur provisoire indépendant pour gérer cette institution, qui selon lui, est incapable de répondre aux enjeux actuels du football français.

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Qui traverse une période de turbulence, il est vrai. Et selon Bouchet, il est urgent de prendre des décisions fortes pour redresser la situation. Il justifie sa demande par une série de faits récents, notamment les graves incidents survenus lors de matchs de Ligue 1. Les dégradations lors de la rencontre entre Montpellier et Saint-Étienne, interrompue après un incendie dans la tribune des ultras montpelliérains, ainsi que les scènes de violence verbale lors du match PSG-OM, sont des exemples qui, selon Bouchet, ternissent l’image du football français. Il estime que ces événements ne sont que le symptôme de problèmes bien plus profonds au sein du football professionnel, notamment l'inefficacité des responsables actuels à maîtriser la situation.

Bouchet va plus loin en soulignant l’incapacité des dirigeants de la LFP à résoudre les difficultés économiques qui frappent le football français, notamment celles liées aux droits de diffusion télévisés. L’ancien dirigeant de Sportfive France (2007-2011) rappelle que, depuis plusieurs années, la Ligue peine à générer des revenus suffisants pour assurer un développement durable du football professionnel en France. Il mentionne également les difficultés rencontrées par les clubs de Ligue 1 et Ligue 2, qui ont de plus en plus de mal à équilibrer leurs finances.

Les propositions des sénateurs Michel Savin (LR) et Laurent Lafon (UDI) viennent renforcer le plaidoyer de Bouchet. Ces derniers ont déposé une proposition de loi qui sera examinée au Sénat en mai 2025, visant à permettre à la Fédération française de football de retirer à la LFP sa subdélégation en cas de difficultés financières majeures affectant le financement des activités sportives des clubs affiliés. Cette initiative, bien que légitime aux yeux de certains, a été perçue par les dirigeants de la LFP comme une remise en question de leur autorité et de leur capacité à gérer le football professionnel en France.

Bouchet, qui n’a pas manqué de critiquer à plusieurs reprises le fonctionnement de la Ligue ces derniers mois, se trouve en porte-à-faux avec certains dirigeants de la LFP. Ces derniers ont réagi à ses déclarations en soulignant que ses opinions ne représentaient que son point de vue personnel. Selon un proche de Vincent Labrune, actuel président de la LFP, Bouchet cherche avant tout à exister médiatiquement, après avoir perdu tous les mandats électifs qu’il avait obtenus dans les instances du football. Selon cette source, les sorties de Bouchet dans la presse, que ce soit à travers un livre contesté pour ses erreurs factuelles ou ses déclarations publiques, visent surtout à déstabiliser la Ligue plutôt qu’à proposer des solutions constructives.

La LFP se retrouve donc au cœur d’une tempête médiatique et politique, avec une partie de l’opinion publique et des clubs de Ligue 1 et Ligue 2 qui partagent les critiques de Bouchet. Mais la réaction des responsables actuels de la Ligue, en particulier de Vincent Labrune, montre qu’ils ne comptent pas céder face à ces pressions externes. Ces divergences soulignent les tensions profondes qui existent autour de la gestion du football professionnel en France, et la question de savoir si la LFP est à la hauteur des défis qu’elle doit relever reste plus que jamais d’actualité.

Dans ce contexte, la mise sous tutelle de la Ligue, telle que demandée par Bouchet, semble une proposition radicale mais qui pourrait trouver un écho favorable auprès de ceux qui estiment que la LFP n’a pas su prendre les mesures nécessaires pour assurer un avenir serein au football français. Toutefois, il est probable que cette demande rencontre une forte résistance, tant au sein de la Ligue que du ministère des Sports, qui pourrait être réticent à intervenir de manière aussi intrusive dans la gestion d’une institution aussi importante. Le débat est donc loin d’être clos et il est fort à parier que cette question continuera d’alimenter les discussions dans les mois à venir.

Monaco-OM : Biereth n’est pas la seule menace !

Mika Biereth : profession buteur

Arrivé en janvier 2025, Mika Biereth n’a pas tardé à s’imposer sous les couleurs monégasques. L’attaquant danois de 22 ans, recruté en provenance du Sturm Graz, est devenu le numéro neuf de référence sur le Rocher. En seulement 7 matchs de Ligue 1, il a déjà inscrit 10 buts, devenant ainsi le premier joueur à atteindre ce total en si peu de temps depuis plus de 70 ans. Dès son premier match à domicile face à Auxerre, il avait frappé fort avec un triplé inscrit en à peine huit minutes. Véritable renard des surfaces, il possède cette capacité rare à répéter les gestes décisifs, ce qui fait de lui un danger permanent pour les défenses adverses. Un recrutement idéal pour une équipe qui nourrit encore de grandes ambitions en cette fin de saison. Ce samedi, les cages de Rulli devront se méfier de ce danger omniprésent.

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Maghnes Akliouche : le jeune crack

La jeunesse sera également à l’honneur à Louis-II ce week-end. Du côté du Rocher, Maghnes Akliouche, déjà auteur d’une saison prometteuse l’an passé, continue de briller sous les couleurs monégasques. Avec 3 buts et 6 passes décisives en 23 matchs de Ligue 1, la pépite du club a confirmé son potentiel aux yeux de son entraîneur. Le jeune talent s’est notamment illustré avec un doublé lors de la victoire 3-2 contre Brest en mars. Akliouche sait aussi bien servir ses coéquipiers que se sortir de situations délicates ou se démarquer pour créer le danger. Sa précocité attire désormais l’attention à travers l’Europe. En Ligue des champions, il affiche 2 buts et 1 passe décisive en 10 rencontres, de quoi séduire Adi Hütter, convaincu de son bel avenir.

Aleksandr Golovin : de retour de blessure

Milieu offensif polyvalent, Aleksandr Golovin s’est imposé comme un élément-clé du collectif monégasque. Impliqué dans de nombreuses actions dangereuses depuis le début de la saison, il se distingue aussi bien par sa créativité que par ses buts décisifs. Titulaire à six reprises en Ligue des champions, Golovin est également essentiel en championnat. Buteur contre Rennes, Brest et l’OM, le Russe est le véritable moteur de l’équipe. Sa vision du jeu, sa réussite et son implication constante font de lui un joueur incontournable à chaque match. De retour de blessure depuis deux semaines, il pourrait être une des surprises du onze de départ.

Breel Embolo : un retour en force

De retour après une blessure qui l’avait éloigné des terrains en 2024, Breel Embolo a su retrouver son rythme en Ligue 1. En 18 rencontres, il a inscrit 4 buts et délivré 4 passes décisives. En Ligue des champions, ses statistiques restent modestes (1 but et 2 passes décisives en 9 matchs), mais son influence dans le jeu est précieuse. Capable de dynamiser l’attaque ou de faire basculer un match lorsqu’il est dans un bon jour, son expérience est un atout majeur pour Monaco. Puissant, rapide dans ses enchaînements et redoutable dos au but, Embolo s’affirme comme l’un des attaquants les plus redoutés de Ligue 1. Sa puissance physique lui donne un avantage sur ses adversaires, et son jeu de tête est l’un des meilleurs du championnat.

Takumi Minamino : l’élégance japonaise

Arrivé à Monaco en 2022 en provenance de Liverpool, Takumi Minamino s’épanouit pleinement sous le maillot monégasque. Agile, combatif et redoutable à l’approche de la surface, le Japonais de 30 ans réalise une belle saison. Meilleur buteur du club en Ligue des champions, il a grandement contribué au parcours européen de Monaco. Avec 19 titularisations et 6 buts toutes compétitions confondues, Minamino s’affirme comme une arme précieuse pour l’ASM. Face à l’OM ce week-end, ses supporters espèrent le voir briller à Louis-II, même si les Olympiens préféreraient le voir rester discret.

Eliesse Ben Seghir : le talent pur

Révélation de la saison à Monaco, Eliesse Ben Seghir incarne pleinement le talent à l’état brut. Doté d’une excellente vision du jeu, d’une technique largement au-dessus de la moyenne et d’une capacité remarquable à trouver des espaces, le jeune Monégasque se distingue également par sa polyvalence. Malgré son âge, il a su s’imposer dans un secteur offensif pourtant très concurrentiel, gagnant la confiance d’Adi Hütter. Sa saison est brillante : il affiche déjà 9 buts et 6 passes décisives toutes compétitions confondues. Sous contrat jusqu’en 2027, Ben Seghir a déjà tapé dans l’œil de plusieurs clubs européens. S’il le souhaite, les portes du continent s’ouvriront rapidement à lui.

Folarin Balogun et George Ilenikhena : relégués en bout de banc

Ces deux attaquants peinent à s’imposer cette saison, mais attention à ne pas les enterrer trop vite. L’Américain Folarin Balogun et le Franco-Nigérian George Ilenikhena n’ont pas encore su convaincre. Présents dans l’effectif, mais régulièrement écartés, ils laissent pour l’instant leurs coéquipiers prendre l’avantage. Balogun revient progressivement d’une blessure à l’épaule, tandis qu’Ilenikhena traverse une période compliquée depuis son retour d’une blessure à l’aine. Le jeune avant-centre essaie toutefois de répondre présent, avec 5 buts et une passe décisive cette saison.

Talk Show : Luis Henrique convoité, bonne nouvelle pour l’OM ?

Retrouvez le replay du Talk Show de ce jeudi 3 avril 2025 présenté par Sébastien Volpe avec Romain Canuti, Byllel Ben Khalifah et Bastien Munez.

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Partie 3 : Tout savoir avant OM-Toulouse

Partie 4 : Questions / Réponses

OM : pas de supporters montpelliérains au Vélodrome samedi !

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L’OM accueille la lanterne rouge, Montpellier, ce samedi au Vélodrome. Victoire obligatoire pour les joueurs de Roberto De Zerbi après la claque reçue à Monaco (3-0). Le stade sera une nouvelle fois plein, avec 63 000 supporters attendus.

Un dernier match agité en tribunes

Les fans héraultais ne seront, quant à eux, pas de la partie selon l'Equipe. En effet, le ministère de l’Intérieur a publié un arrêté interdisant leur venue au Vélodrome. Il justifie sa décision par une forte animosité entre les supporters des deux clubs. Malgré l’interdiction des supporters marseillais lors du match aller, des tensions avaient été rapportées dans les tribunes au mois d’octobre. Dans le même temps, le ministère interdit également le déplacement des supporters lyonnais à Saint-Étienne pour le derby.

Monaco 3-0 OM : les conséquences au classement !

La défaite de l'OM contre Monaco (3-0) a de lourdes conséquences au classement.

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D'abord, l'ASM double l'OM et creuse l’écart à la différence de buts, où Marseille s'effondre. Un détail qui pourrait peser en fin de saison.

De son côté, Lille, qui était 7e avant cette 29e journée, s'est imposé à Toulouse (1-2) et se rapproche du podium, n’étant plus qu’à deux points de l'OM, qu’il affrontera dans ce sprint final.

Strasbourg revient aussi à deux points des Marseillais après son nul face à Nice (2-2). Mais ce sont les Aiglons qui réalisent la bonne opération en égalisant à la dernière seconde. Ils restent dans la course au podium, à quatre points.

Enfin, c’est Lyon qui fait la meilleure opération et s'empare de la 4e place à seulement un petit point de l'OM.

De Monaco (2e) à Stradbourg (6e), cinq clubs se tiennent en seulement trois points, de quoi donner un sprint final indécis où tous les points vont compter…

Le classement de Ligue 1

Qualifications européennes Ligue 1 2024-2025

Pour rappel, les trois premiers de Ligue 1 se qualifient directement pour la Ligue des champions. Le 4e devra passer par deux tours de barrage. Le 5e sera qualifié pour la Ligue Europa. La dernière place en C3 reviendra à Reims en cas de victoire en Coupe de France face à Paris ; sinon, elle reviendra au 6e de Ligue 1. Enfin, si le PSG remporte la finale, la 7e place offrira un ticket pour la Ligue Europa Conference.

Reims-OM : Samba Diawara veut y croire contre l'OM !

Malgré une série noire de quinze matchs sans victoire en Ligue 1, Samba Diawara reste confiant avant d’affronter l’OM. En conférence de presse, l'entraîneur rémois a affirmé que son équipe pouvait créer la surprise, comme elle l'avait fait la saison dernière face aux Marseillais. Il veut s’appuyer sur la solidité défensive vue à Brest et espère un exploit face à un adversaire supérieur, comme il l'a expliqué en conférence de presse.

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La saison dernière, alors que Samba Diawara remplaçait Will Still, parti de son poste à la toute fin du championnat, et alors que Reims ne jouait plus rien, les Champenois s'étaient imposés contre l'OM, qui avait besoin de l'emporter lors de l'avant-dernière journée pour se qualifier en coupe d'Europe. Les Marseillais étaient complètement passés à côté de leur sujet et s'étaient inclinés 1-0 sur un but contre son camp de Chancel Mbemba…

Droits TV : Fabien Touati dévoile les tensions explosives du collège de Ligue 1

Les propos de Fabien Touati sur l’After Foot de RMC font l’effet d’une bombe

Lundi soir, Fabien Touati, réalisateur du Complément d’enquête sur Nasser al-Khelaïfi, était l’invité de l’After Foot sur RMC. Il y a dévoilé des extraits sonores inédits d’une réunion du collège de Ligue 1 datant du 14 février, en pleine crise autour de DAZN.

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Ces enregistrements exposent un climat explosif entre les présidents de club. Waldemar Kita (Nantes) parle de " suicide collectif " et s’en prend violemment au contrat signé avec DAZN : " Depuis le départ, ce contrat, c’est de la m…. ", s’emporte-t-il. Jean-Michel Roussier (Le Havre), qui a été à la tête de la chaîne Téléfoot du groupe Mediapro il y a cinq ans, fustige également la stratégie commerciale du diffuseur, qu’il qualifie de " produit de daube ".

Olivier Létang (Lille), Jean-Pierre Rivère (Nice) et Joseph Oughourlian (Lens) dénoncent à leur tour un problème avec DAZN, mais aussi les erreurs collectives des dirigeants de la Ligue. Le président du RC Lens va jusqu’à remettre en cause frontalement Vincent Labrune, président de la LFP, et Jean-Pierre Caillot, président du collège :

Les extraits diffusés par Touati donnent un aperçu saisissant de la fracture entre les clubs et la Ligue. Face à l’impasse, certains clubs appellent désormais à un plan B, comme relancer l’idée d’une chaîne 100 % Ligue 1. Mais pour l’instant, la médiation avec DAZN piétine et la crise des droits télé s’aggrave.

La Ligue de football professionnel (LFP) et DAZN, principal diffuseur de la Ligue 1, traversent actuellement une période de tensions concernant le paiement des droits télévisés. En janvier 2025, DAZN avait retenu la moitié de son échéance de 70 millions d'euros, soit 35 millions, invoquant des pertes financières liées à un nombre d'abonnés inférieur aux prévisions et à des difficultés attribuées au piratage ainsi qu'à un manque de coopération de certains clubs pour valoriser le produit Ligue 1. Après des négociations, DAZN a finalement versé cette somme le 27 février, conduisant la LFP à retirer son action en justice et à entamer une médiation pour résoudre les différends persistants.

Cependant, cette médiation n'a pas encore abouti à une solution concrète. La prochaine échéance de paiement de DAZN est prévue pour le 30 avril. À ce jour, il est incertain si DAZN honorera ce paiement en temps voulu ou si des retards similaires à ceux de janvier se reproduiront. Cette incertitude alimente les inquiétudes des clubs de Ligue 1 quant à leur stabilité financière. 

Parallèlement, DAZN a engagé une action en justice contre la LFP, réclamant 573 millions d'euros pour "tromperie sur la marchandise" et "manquement observé". La plateforme britannique estime que les conditions d'exploitation du championnat français ne correspondent pas aux engagements initiaux.