Still : "On savait qu'on allait devoir surperformer athlétiquement contre l'OM"

Coach, vous avez réussi à vous imposer ce soir, on imagine votre satisfaction ?

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Will Still : "Je l'avais dit, si moi je n'y crois pas, personne n'y croira. J'avais dit que si on faisait preuve d'assez d'abnégation, de courses et d'efforts, on pourrait être récompensés à un moment donné. On savait qu'on allait devoir surperformer dans les domaines athlétiques. On allait devoir courir plus qu'eux, on allait devoir faire plus de sprints et on allait être mis en difficulté par moments, et ça a été le cas. Mais on avait demandé de la personnalité et une certaine force de caractère, parce qu'après quatre défaites, c'est facile de tomber dans un trou et de se morfondre un peu sur notre sort, et on ne l'a pas fait. Je pense qu'on a été pragmatiques, on s'est créé trois vraies occasions et on en a mis une, parce qu'il y a celle d'Andy (Diouf) en première, celle de Wes (Saïd) en deuxième et puis celle tout à la fin. Mais encore une fois, c'est à l'image de ce qu'on voulait faire. On voulait courir, on voulait batailler, on voulait se battre, parce qu'il n'y a que comme ça que tu sors d'un trou. Voir Macha (Machado) et Neil (El Aynaoui) dans les 16 mètres avec le travail de Ryan Fofana, qui est à la base du but, c'est important. Collectivement, on a répondu présent. Malgré les absences, les blessures et les suspensions, on a fait preuve d'un vrai groupe aujourd'hui. Et quand le groupe est fort, ça permet à des individualités d'être bonnes aussi."

C'est l'émotion la plus forte depuis le début de la saison pour vous et pour le groupe ?

W.S. : "Elle en fait partie, c'est sûr. Ça fait du bien, ça fait un bien fou. On a eu pas mal de critiques, justes à certains moments, moins à d'autres. Et on avait dit toute la semaine que le match de la semaine dernière contre Le Havre avait de bonnes choses et qu'on devait s'en servir. On devait se servir de ce match-là. On avait dit qu'il y a un moment où la chance tourne. Il y a un moment où le ballon qui frappe le poteau, qui fait 100 mètres dans l'autre sens et on se prend un penalty, tourne en notre faveur et rentre dedans. J'ai hésité au moment où il y avait la séquence du carton jaune sur Macha (Machado), mais on a été récompensés sur la fin. C'est important pour le groupe, pour se prouver à nous-mêmes qu'on n'est pas morts et qu'on sait sortir d'une situation compliquée, parce que perdre quatre fois, moi, ça ne m'était jamais arrivé. C'est important, et puis gagner au Vélodrome à la dernière minute, c'est spécial."

Avez-vous été surpris de la compo de l'OM et de l'absence de Greenwood et Luis Henrique ?

W.S. : "Surpris, oui, surtout avec Rongier dans le onze. On n'était pas sûrs si le coach allait revenir à un système en 4-2-2-2, qu'ils avaient l'habitude de faire en début de saison, ou s'ils allaient garder leur système à trois, mais on ne regarde pas trop les joueurs. On sait que Greenwood est un joueur clé chez eux et qu'Henrique, c'est pareil. Donc oui, surpris forcément, parce que ce sont des noms importants qui manquent sur la feuille, mais après, on s'est concentrés sur le contenu, l'animation et on a défendu, on s'est bagarrés, on a été récompensés."

Equipe de France : les notes de Rabiot et des Bleus

"Rabiot a manqué de précision"

Maignan (6) – Koundé (3), Konaté (2), Saliba (3), Digne (5) – Guendouzi (4), Tchouaméni (4), Rabiot (4) – Kolo Muani (3), Dembélé (5), Mbappé (5)
Upamecano (5), Deschamps (3)

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"Rabiot a été le plus actif des trois milieux"

Maignan (5) – Koundé (3), Konaté (3), Saliba (3), Digne (4) – Guendouzi (4), Tchouaméni (4), Rabiot (4,5) – Kolo Muani (3), Dembélé (4), Mbappé (5)
Upamecano (4)

"Rabiot, un des rares à mettre de l’impact"

Maignan (6) – Koundé (2,5), Konaté (3), Saliba (4), Digne (5) – Guendouzi (4), Tchouaméni (4,5), Rabiot (4,5) – Kolo Muani (3), Dembélé (4), Mbappé (5,5)
Upamecano (5)

"Avec Rabiot, Deschamps veut faire du Matuidi 2018"

Maignan (4,5) – Koundé (3), Konaté (3), Saliba (3), Digne (4,5) – Guendouzi (3,5), Tchouaméni (3,5), Rabiot (3,5) – Kolo Muani (3), Dembélé (4,5), Mbappé (4)
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OM : suite aux propos de Longoria, une union inédite chez les arbitres

Les accusations de corruption de Longoria : une union inédite chez les arbitres

Les accusations de corruption portées par Pablo Longoria, président de l'Olympique de Marseille, à l'encontre de l'arbitrage français ont créé un véritable séisme dans le football hexagonal. Lors du match contre Auxerre, Longoria a exprimé sa colère en évoquant « la corruption, la vraie corruption », un dérapage qui lui a valu une suspension de 15 matches par la LFP. Cette sortie a toutefois eu un effet inattendu : elle a soudé les arbitres français comme jamais auparavant.Longtemps critiqués pour leur manque de transparence, les arbitres se sont unis dans une solidarité inédite, balayant leurs divisions internes pour défendre l'intégrité de leur profession. Amaury Delerue, instructeur des arbitres de Ligue 1, a déclaré : « Ce qu'a dit Pablo Longoria est dramatique et inacceptable. Les arbitres sont déterminés à ne pas laisser passer. » Tous les arbitres de Ligue 1, Ligue 2 et les assistants se sont ainsi associés à une plainte collective contre le président marseillais pour diffamation.Cet élan de solidarité a également trouvé un écho au sein du football français. Le président de la FFF, Philippe Diallo, les dirigeants de clubs et même les médias ont condamné les propos de Longoria, soulignant l'absence de preuves pour justifier de telles accusations. Le soutien est tel que même Jérémy Stinat, arbitre du match en question, a reçu un nombre de messages de soutien sans précédent. Toutefois, l'épisode met aussi en lumière la montée des tensions autour de l'arbitrage en Ligue 1, exacerbée par une saison marquée par des polémiques récurrentes.

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Les raisons de la suspension de Pablo Longoria

Pablo Longoria, président de l'Olympique de Marseille, a été suspendu pour 15 matches par la commission de discipline de la LFP à la suite de son comportement lors du match à Auxerre le 22 février. Ce dérapage, largement médiatisé, a terni son image et soulevé des questions sur son leadership à la tête de l’OM.Ce jour-là, Longoria a perdu son sang-froid dans un contexte de pression intense. Agité et méconnaissable, il a tenu des propos virulents devant les caméras, allant jusqu'à parler de "corruption" et de "championnat de merde". Un comportement jugé inacceptable pour un président siégeant au conseil d'administration de la Ligue de Football Professionnel, qui aurait pu user de son influence de manière plus stratégique pour défendre les intérêts de l’OM. Son dérapage a éclipsé la défaite de son équipe face à un promu qui a mérité sa victoire (3-0). L’Espagnol, habituellement maître de ses émotions, a cédé sous la pression, sans être aidé par son entourage, excepté un membre de la sécurité qui a tenté de le calmer. Longoria a ainsi donné du crédit à ses détracteurs.

OM : Riolo veut que les joueurs du PSG soutiennent Rabiot !

Dimanche, lors du match entre le PSG et l’OM, Adrien Rabiot a été la cible de banderoles insultantes de la part des supporters parisiens. Un traitement qui a fait réagir au-delà de l’enceinte du Parc des Princes et qui s’est invité en équipe de France. En effet, Jules Koundé, coéquipier de Rabiot chez les Bleus, a pris la parole pour condamner ces attaques et afficher son soutien au milieu de terrain de la Juventus.

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Les Parisiens de l'Equipe de France peuvent-ils soutenir Rabiot ?

Un geste qui a été salué par Daniel Riolo, éditorialiste de l’After Foot sur RMC, qui espère voir des joueurs du PSG suivre cet exemple. Selon lui, une prise de position d’un cadre du vestiaire parisien permettrait d’envoyer un message fort contre ce type de dérives. L’éditorialiste estime que dans le football, la loyauté envers un club pousse trop souvent les joueurs à l’inaction et les empêche de s’exprimer sur certains sujets sensibles.

Il prend notamment l’exemple d’Ousmane Dembélé, un joueur apprécié du public et qui incarne une certaine forme de leadership au sein du PSG. À ses yeux, une déclaration de soutien de la part d’un tel joueur ne nuirait en rien à son image auprès des supporters. Au contraire, il pense que cela pourrait même en faire un exemple à suivre et un joueur respecté au-delà des simples rivalités de club.

Pour Riolo, il est essentiel de sortir de cette logique où chaque joueur se limite à son environnement immédiat. Il estime qu’un message fort de la part d’un joueur influent du PSG pourrait contribuer à faire évoluer les mentalités et montrer qu’il est possible de dépasser le simple cadre du clubisme pour défendre des valeurs communes. Un voeu pieux, très certainement.

En attendant, Didier Deschamps a posé avec ses joueurs pour la photo de famille de l'équipe de France. À ses côtés, sur le cliché, on pouvait retrouver le milieu de terrain de l’Olympique de Marseille.

PSG-OM : Marquinhos, turnover, retour de Rabiot, l'importance du match… Luis Enrique lance le Classique !

Une question sur le contexte autour du Classique et la crainte de débordements au Parc des Princes ?

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Luis Enrique : Je suis relativement nouveau, j'ai connu trois Classiques, ce sera très particulier demain. Ma réflexion, c'est toujours la même, nous avons besoin du soutien de nos supporters à chaque match, nous adorons leur soutien au fil des saisons. J'aimerais que nous puissions compter sur ce soutien à chaque match. Les supporters devraient vraiment se focaliser sur le PSG, respecter les adversaires, appuyer l'équipe.

Adrien Rabiot qui a été formé au PSG va retrouver le parc des princes pour la première fois sous le maillot de l'OM. Cela vous inspire quoi ? Vous qui avez joué pour le Real et le Barça.

L.E : Je ne me souviens pas, je crois que je n'étais pas sifflé au Bernabeu. C'était formidable… On pourrait beaucoup débattre là-dessus. J'ai du respect pour tous les adversaires. Rien à dire de plus. Les lois et les règles doivent s'appliquer à tout le monde.

Ce match reste malgré tout à part ? 

L.E : Il n'y aura pas de défaut de motivation. C'est évident que l'ambiance est très particulière. Il faudra 'calmer' les joueurs, pour arriver dans les meilleures conditions. Ce match représente l'un des meilleurs matchs que l'on peut jouer. On peut encore donner de la joie à nos supporters. C'est gratifiant.

Tout le monde voit Paris remporter ce match facilement, l'écart est quand même important entre les deux équipes, même au classement. 

L.E : Je crois que les Classiques ont peu à voir avec le classement. La rivalité existe, elle est historique, je la considère comme quelque chose de positif, ces clubs ont besoin l'un de l'autre. Je ne peux pas imaginer une Liga sans le Real ou le Barça, c'est pareil ici. C'est très beau de jouer ces matchs. Il s'agit de profiter de la fête. Il faut se concentrer sur le sportif. Le foot c'est la passion, on a pu le voir à Liverpool.

Comptez-vous faire tourner ?

L.E : C'est une longue semaine. On a joué mardi, on rejoue dimanche. On a presque eu une semaine complète. Je peux mettre n'importe quel onze. On a l'habitude d'avoir un rythme intense, là on a l'impression d'avoir une longue semaine. Je vais continuer avec mon turnover, c'est la manière dont je vois le jeu. On est toujours compétitifs.

Est-ce que Marquinhos est opérationnel pour demain ?

L.E : On l'a fait sortir contre Liverpool, il avait une gêne, ce n'est pas du tout une blessure, il va bien. Nous analyserons la part de risque pour voir s'il faut courir un risque ou pas. Il ne va pas se reposer pendant la trêve.

Quel regard vous portez sur cette équipe de l'OM, qui est plus en diffiulté ces dernières semaines ?

L.E : L'importance du Classique est détachée du classement. Il y aura encore plus d'écart si on gagne. Ensuite, je crois que l'OM a changé depuis des choses depuis l'aller. J'aime la mentalité de De Zerbi. Son équipe commande sur le terrain. Il va lutter pour avoir la possession et presser haut, avec des un contre un. Le match n'a pas seulement une composante émotionnelle, mais aussi tactique. Il faudra presser de façon adéquate. J'espère surtout qu'on pourra gagner et avoir une grande fête du foot.

OM : Un nouveau test face à un bloc bas ?

Après une victoire maîtrisée face à Angers, l’Olympique de Marseille retrouve son public pour affronter l’AS Saint-Étienne. Un adversaire en difficulté, mais qui pourrait proposer un défi intéressant aux hommes de Roberto De Zerbi, notamment sur le plan tactique. L’OM a-t-il enfin trouvé les clés pour percer les blocs bas ? C’est l’une des questions centrales de cette rencontre.

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Une progression visible, mais encore imparfaite

Interrogé en conférence de presse sur la gestion des blocs bas, De Zerbi a admis que son équipe avait progressé, mais qu’elle pouvait encore s’améliorer. "Si on regarde le dernier match contre Angers, avec un bloc très bas, on a quand même bien joué. On a trouvé l’équilibre entre patience et efficacité." Un constat rassurant, tant ce type de configuration avait posé problème à l’OM en début de saison. Le match contre Auxerre avait mis en lumière certaines lacunes, notamment sur les phases de transition, avec une fragilité défensive évidente. Aujourd’hui, la solidité du bloc équipe semble mieux maîtrisée, et la confiance s’installe progressivement.

Le travail de De Zerbi porte ses fruits, et cela se reflète dans les chiffres : moins d’occasions concédées, un jeu plus fluide face aux défenses regroupées, et une meilleure occupation des espaces dans les trente derniers mètres. Mais le technicien italien ne veut pas s’arrêter là : "On peut encore mieux faire." Preuve qu’il attend une confirmation face à Saint-Étienne.

Des renforts qui changent la donne

L’OM peut également compter sur un effectif renforcé. L’arrivée d’Amine Gouiri et d’Ismaël Bennacer a apporté de la créativité et de la justesse technique dans l’animation offensive. Gouiri, capable d’évoluer aussi bien en pointe que sur un côté, propose des solutions supplémentaires à De Zerbi, tandis que Bennacer fluidifie le jeu par son intelligence tactique.

Un autre joueur prend une place prépondérante dans ce nouvel équilibre : Adrien Rabiot. Sa présence au milieu de terrain stabilise l’équipe et apporte une touche d’expérience précieuse dans les moments-clés. La complémentarité entre ces nouvelles recrues et le noyau déjà en place permet d’aborder ces matchs contre des équipes regroupées avec plus de sérénité.

Un adversaire en progrès, mais limité

Depuis l’arrivée de Horneland sur le banc, Saint-Étienne a montré des progrès dans le jeu, avec une volonté d’être plus emballant. Cependant, le manque de qualité individuelle dans l’effectif stéphanois reste un frein évident. Face à un OM en pleine confiance et porté par une dynamique positive, les Verts auront du mal à rivaliser sur l’ensemble du match.

Reste une inconnue : la gestion de l’effectif. Leonardo Balerdi sera suspendu pour le match contre Auxerre, et la question de l’intégration de Luiz Felipe Ramos se pose. "Il est important et le sera encore plus quand son tour viendra de jouer. On verra si ce sera demain ou plus tard contre Auxerre", a commenté De Zerbi à son sujet. Une titularisation ou quelques minutes en fin de match contre l’ASSE pourraient être un premier test avant une possible grande première contre Auxerre.

L’objectif est clair : engranger trois points et atteindre les 46 unités au classement. "À 19h, je veux que nous soyons à neuf points du troisième", a insisté l’entraîneur olympien. Un message limpide : l’OM avance et veut continuer à le prouver.

OM : " Les opérateurs VAR ne peuvent en aucun cas influencer l’issue d’un match ", se défend Hawk Eye

Depuis quelques jours, l'Olympique de Marseille s'interroge sur les conséquences potentielles de la présence d'un supporter du Paris Saint-Germain parmi les opérateurs de la VAR. La question a pris de l'ampleur, notamment en raison du contexte tendu entre le club marseillais, l'arbitrage, et la commission de discipline. Roberto De Zerbi a même évoqué ce sujet sensible en conférence de presse avant le déplacement de l'OM à Auxerre.

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Hawk Eye se défend 

Sur les réseaux sociaux, la nouvelle a rapidement alimenté les spéculations sur l'impartialité de la VAR, certains y voyant une possible influence en défaveur de l'OM. Face à ces soupçons, la direction nationale de l'arbitrage n'a pas réagi, mais Hawk Eye, l'entreprise en charge de l'assistance vidéo pour la LFP, a pris la parole pour clarifier la situation.

Dans un communiqué adressé à La Provence, Hawk Eye a expliqué que ses opérateurs, quels que soient leurs clubs de cœur, n'ont aucune influence sur les décisions arbitrales. "Nos collaborateurs sont sélectionnés et formés pour répondre aux exigences imposées par le système VAR. Leur travail est constamment évalué en interne, ainsi que par la Direction de l’Arbitrage. Les opérateurs VAR ne peuvent en aucun cas influencer l’issue d’un match. C’est l’arbitre central, aidé de ses assistants terrains et vidéo, qui dirige le jeu prend les décisions en conséquence ", a précisé l'entreprise. Hawk Eye insiste sur le fait qu'aucun de ses employés ne peut manipuler les images en faveur d'un club, ni orienter le jugement des arbitres.

Bien que les opérateurs VAR ne prennent pas la décision finale lors d'un check VAR, la présence déclarée d'un supporter du PSG, notamment lors d'un OM-PSG, présente un conflit d'intérêts. Cela alimente les discussions autour de l'impartialité du système, surtout dans un climat déjà tendu concernant l'arbitrage en Ligue 1.

PSG-OM : l’arbitre de la rencontre désigné

Le Paris Saint-Germain et l’Olympique de Marseille se retrouvent dimanche soir pour un Clasico aux enjeux cruciaux. Après leur choc face à Liverpool en Ligue des champions, les Parisiens auront l’opportunité d’éloigner définitivement leur rival marseillais au classement. En cas de succès, l’écart grimperait à 19 points, un gouffre. De leur côté, les Phocéens n’ont pas le droit à l’erreur s’ils veulent conserver leur deuxième place, convoitée par Nice. Un exploit au Parc des Princes permettrait aux hommes de Roberto De Zerbi de relancer une dynamique, eux qui peinent à rivaliser avec l’ogre parisien ces dernières saisons.

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Pour ce duel électrique, Clément Turpin a été désigné arbitre principal. À 42 ans, il connaît bien la rivalité entre les deux clubs, ayant déjà officié sept Clasicos. Son historique est sans appel : six victoires parisiennes pour un match nul, de quoi inquiéter les Marseillais, souvent en difficulté sous sa direction.Autre élément marquant de cette affiche : le retour d’Adrien Rabiot au Parc des Princes, lui qui a quitté Paris en 2019 après une fin de parcours tumultueuse. Entre rivalité sportive et tensions individuelles, tous les ingrédients sont réunis pour un Clasico bouillant.

OM : "J’ai initié Maupay à la pêche"

Retraité des terrains depuis 2023 après une dernière pige à Châteauroux, Nolan Roux profite pleinement de sa passion pour la pêche. Dans un entretien accordé à L’Équipe, l’ancien attaquant confie que cette activité a toujours occupé une place importante dans sa vie, bien au-delà du football. "Dès que j'arrivais dans un club, j'allais sur Google Maps et regardais ce qu'il y avait autour pour pêcher", raconte-t-il. Pour lui, la pêche était un moyen de se vider l’esprit, notamment après les rencontres, victorieuses ou non. Il se souvient ainsi d’un match avec Brest contre Caen en 2010 : "On gagne (2-0), je rentre à 4 heures du matin et je file directement pêcher au port."

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Il a même partagé cette passion avec certains coéquipiers, dont Neal Maupay, qu’il a tenté d’initier à Saint-Étienne. "Un matin, on a pris le bateau, il chope un poisson et, au bout de trente secondes de combat, il me dit : "Prends la canne, je n'en peux plus, je n'ai plus de bras ni de jambes, je suis mort !" (Rires)", se souvient Roux. Un changement de rythme bien mérité pour l’ancien buteur, qui profite désormais pleinement de sa retraite loin des terrains. Aujourd’hui, Nolan Roux savoure sa nouvelle vie au grand air, loin du tumulte du football, mais toujours animé par la même passion.
 

Auxerre-OM : l'AJA craint l'effet "mini-Vélodrome"

Alors que l’AJ Auxerre s’apprête à accueillir l’Olympique de Marseille samedi soir pour la 23e journée de Ligue 1, le club bourguignon prend des mesures pour éviter que son stade ne soit envahi par des supporters phocéens.

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Après avoir constaté que certains de ses abonnés revendaient leurs places, l’AJA a réagi avec fermeté à travers un communiqué. Le club regrette cette pratique, qui prive de nombreux fidèles locaux d’un accès aux matchs et peut poser des problèmes de sécurité.

Pour empêcher cette situation, Auxerre rappelle que la revente de billets est strictement interdite et prévient qu’il prendra des sanctions contre les revendeurs identifiés. Les mesures annoncées vont du blocage des billets concernés jusqu’à la résiliation des abonnements des contrevenants.

Avec ces décisions, l’AJA veut s’assurer que l’Abbé-Deschamps reste un bastion auxerrois et éviter une situation similaire à celle observée à Angers, par exemple, où les Marseillais avaient largement dominé l’ambiance.