Internationaux OM : Gouiri buteur et passeur pour l'Algérie !

Les internationaux olympiens seront nombreux sur les pelouses du monde entier ce vendredi. Les Sud-Américains sont notamment concernés par cette journée de trêve internationale. L’Argentine de Gerónimo Rulli et Leonardo Balerdi est attendue en Uruguay dans le cadre des qualifications pour la prochaine Coupe du monde. En Afrique, le Maroc de Bilal Nadir jouera au Niger et la RDC de Chancel Mbemba recevra le Soudan du Sud. Le défenseur de l’OM devra profiter de cette trêve, puisqu’il ne rejouera plus cette saison. En Europe, la Bosnie d’Amar Dedić lancera sa campagne de qualifications pour la Coupe du monde en Roumanie, tandis que Quentin Merlin disputera un match amical avec les Espoirs français face à l’Angleterre.

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Gouiri en feu

L’Algérie d’Amine Gouiri avait rendez-vous au Botswana, et c'est l'attaquant de l'OM qui a ouvert le score de la tête sur un centre de Boudaoui, bien aidé par les mains peu fiables du portier adverse (44e). Son 6e but en 13 sélections. Il ajoutera ensuite une passe décisive sur le 2e but algérien signé Mohamed Amoura, parfaitement lancé dans le dos de la défense par le Marseillais, qui aura disputé 69 minutes de qualité. Victoire logique pour l'Algérie (1-3).

 

 

 

Une victoire importante qui permet aux Algériens de reprendre la tête de son groupe à égalité de points avec le Mozambique. Ces deux nations se retrouveront mardi dans un match important dans la course à la qualification pour la coupe du monde 2026.

Le programme et les résultats des 12 internationaux olympiens

Adrien Rabiot	Croatie / France (LdN) France / Croatie (LdN)	2-0 (64') 23/03
Amar Dedic	Roumanie / Bosnie (QCdM26) Bosnie / Chypre (QCdM26)	21/03 24/03
Geronimo Rulli	Uruguay / Argentine (QCdM26) Argentine / Brésil (QCdM26)	21/03 25/03
Leonardo Balerdi	Uruguay / Argentine (QCdM26) Argentine / Brésil (QCdM26)	21/03 25/03
Derek Cornélius	Canada / Mexique (LdN)	0-2 (90')
Amine Gouiri	Botswana / Algérie (QCdM26) Algérie / Mozambique (QCdM26)	1-3 (69', 1b, 1p) 25/03
Bilal Nadir	Niger / Maroc (QCdM26) Maroc / Tanzanie (QCdM26)	21/03 25/03
Chancel Mbemba	RD Congo / Sud-Soudan (QCdM26) Mauritanie / RD Congo (QCdM26)	21/03 25/03
Geoffrey Kondogbia	Centrafrique / Madagascar (QCdM26) Centrafrique / Mali (QCdM26)	1-4 (90') 24/03
Yakine Said Mmadi	Comores / Mali (QCdM26) Comores / Tchad (QCdM26)	0-3 (0') 25/03
Quentin Merlin (Espoirs)	France / Angleterre (A) Slovaquie / France (A)	21/03 24/03
Darryl Bakola (U18)	Portugal / France (A) France / Angleterre (A) Republique Tchèque / France (A)	4-0 22/03 25/03

 

A : Amical
LdN : Ligue des Nations
QCdM26 : Qualifications pour le Mondial 2026
b : but
P : passe décisive

OM : tout s'est bien passé avec Stéphanie Frappart

Stéphanie Frappart, une prestation maîtrisée dans un contexte sous tension

Dimanche soir, au Vélodrome, Stéphanie Frappart était particulièrement attendue pour arbitrer OM-Nantes, dans un climat tendu après les propos polémiques de Pablo Longoria sur l’arbitrage français. Pourtant, l’arbitre internationale a su gérer la rencontre avec autorité, distribuant trois cartons jaunes sans incident majeur. Dès son entrée sur la pelouse à 20h11, Frappart a été accueillie par quelques sifflets. Avec son expérience de 91 matchs de Ligue 1 et plusieurs finales internationales à son actif, elle a abordé cette rencontre avec sérénité. Elle a été relativement épargnée par la polémique, l’attention du public se portant davantage sur l’équipe marseillaise et la Ligue. Le premier fait de match est intervenu à la 11e minute, lorsque la VAR, dirigée par Alexandre Castro, a annulé un but d’Adrien Rabiot pour un hors-jeu d’Amine Gouiri. Cette décision a déclenché des chants hostiles envers la Ligue, mais Frappart est restée en retrait. Avant la pause, elle a toutefois été chahutée par le public après un carton jaune adressé à Pierre-Emile Höjbjerg (37e), jugé sévère par les supporters marseillais. En seconde période, les sifflets ont surtout visé les joueurs marseillais, jugés insuffisamment entreprenants. Finalement, l’OM s’est imposé grâce à des buts de Gouiri (73e) et Greenwood (77e), sans contestation possible. L’arbitre a clos la rencontre en sanctionnant le jeune Louis Leroux (75e), pour un excès d’engagement sur Höjbjerg. À l’arrivée, aucune erreur notable à signaler. Frappart a su tenir son match et a contribué à apaiser les tensions autour de l’arbitrage.

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Stéphanie Frappart sous pression, mais une prestation globalement maîtrisée

Désignée pour arbitrer OM-Nantes dans un climat électrique, après la sortie fracassante de Pablo Longoria à Auxerre, Stéphanie Frappart savait qu’elle serait scrutée. Dans un contexte où les tensions autour de l’arbitrage ont atteint des sommets, l’arbitre internationale de 41 ans a su gérer la rencontre sans accroc majeur. Avec un bilan plutôt positif avec l’OM avant cette rencontre (8 victoires, 3 nuls, 1 défaite en 12 matchs arbitrés), elle a débuté son match en prenant les bonnes décisions. Dès la 11e minute, elle a justement refusé un but à Rabiot pour un hors-jeu de Gouiri, validé par la VAR. Longtemps épargnée par les sifflets du Vélodrome, elle a néanmoins connu un passage plus difficile avant la pause, notamment avec un contact sifflé contre Kondogbia (39e) et une faute contre l’OM alors que Lopes semblait gêné par son propre coéquipier (42e). Ces décisions ont provoqué la colère du Virage Sud. En seconde période, Frappart est restée sur la même ligne de conduite. Les buts de Gouiri (73e) et Greenwood (77e) ont été validés sans contestation possible, et Pallois a logiquement été averti (76e). Elle aurait néanmoins pu se montrer plus stricte face aux gains de temps nantais, un point qui a fait débat. Si le sentiment d’injustice persiste chez certains supporters marseillais, force est de constater que cette fois, l’arbitrage n’a pas influencé le résultat final. Une rencontre maîtrisée, malgré un climat sous haute tension.

Evra : "Le Classique, c'est très compliqué pour Marseille"

Dimanche soir, le Parc des Princes accueillera un nouveau chapitre du Classique entre l’OM et le PSG. Une affiche toujours bouillante, mais qui, cette saison, semble déséquilibrée sur le papier. L’OM, bien que dauphin, reste en quête de régularité et se mesure à un Paris en pleine maîtrise.

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Un PSG en pleine confiance

Longtemps perturbé par des polémiques extra-sportives, le PSG version Luis Enrique affiche désormais une sérénité impressionnante. L’entraîneur espagnol a imposé une philosophie de jeu claire et assume ses choix avec rigueur. Les résultats suivent, et Paris semble plus fort que jamais.

Ousmane Dembélé symbolise bien cette montée en puissance. Critiqué pour son irrégularité par le passé, l’ailier français semble s’épanouir sous les ordres de Luis Enrique, gagnant en influence et en efficacité. Une menace supplémentaire pour une défense marseillaise qui devra se montrer vigilante.

 

 

Un OM en quête d’exploit

Si l’OM a connu des hauts et des bas cette saison, ce déplacement à Paris représente un défi immense. Patrice Evra, ancien Olympien, se montre pessimiste quant aux chances marseillaises. Selon lui, le PSG a changé de visage, laissant derrière lui ses problèmes internes pour devenir une véritable équipe. Il souligne le travail impressionnant de Luis Enrique.

Pour autant, Tonton Pat ne veut pas enterrer l’OM trop vite. Le football réserve toujours son lot de surprises, et même si la tâche paraît insurmontable, un Classique reste un match particulier où tout peut arriver. L’espoir est mince, mais il existe selon lui.

 

OM : Ismaël Bennacer, un faux pas à relativiser

Ismaël Bennacer a connu un match compliqué face à Auxerre, et les critiques n'ont pas tardé à fuser. Il est vrai que techniquement, l'international algérien n'a pas été à la hauteur de ses précédentes prestations. Des ballons perdus, des passes imprécises et une certaine nervosité dans le jeu ont ponctué sa performance. Pourtant, faut-il pour autant remettre en question son apport à l'OM après une seule sortie en demi-teinte ?

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Un match en deçà, mais une combativité intacte

Ce qui semble avoir échappé à certains observateurs, c'est l'attitude de l'ancien milanais sur le terrain. Certes, sa justesse technique a fait défaut (89% de passes réussies contre 99% lors de son premier match contre Angers), mais son engagement n'a jamais faibli. Son pressing constant, ses courses répétées pour perturber les relances adverses en première période et son impact physique dans les duels (10 duels disputés, 7 remportés) montrent qu'il n'a pas baissé les bras, même dans un jour sans.

Un match raté ne définit pas un joueur. La régularité n'est pas l'apanage de tous, surtout lorsqu'on sort d'une période d'adaptation dans un nouvel environnement et d'un début de saison tronqué par une blessure. L'international algérien a montré qu'il était prêt à se battre pour le collectif, même lorsque tout ne tourne pas en sa faveur. Cela mérite d'être souligné.

Le piège des attentes élevées

Ismaël Bennacer est arrivé à l'OM avec un statut de milieu technique, box to box, capable de dicter le tempo du jeu. Dès lors, chaque contre-performance est scrutée à la loupe, amplifiant la déception des attentes non comblées. Pourtant, il est essentiel de garder du recul. Après deux matchs réussis sous le maillot olympien, il n'est pas anormal de connaître un passage à vide. Cela fait partie de l'apprentissage et de l'adaptation à un nouveau système de jeu et à une nouvelle équipe.

Plutôt que de s'arrêter sur une seule prestation en demi-teinte, il est plus juste de considérer son apport global depuis son arrivée. Bennacer a déjà montré sa vision du jeu, sa qualité de passe et son volume de course. Un match ne peut pas effacer ces qualités.

Un joueur à soutenir, pas à condamner

Dans une rencontre où plusieurs joueurs ont peiné à élever leur niveau de jeu, Bennacer a au moins eu le mérite de ne jamais tricher dans l'engagement. Cette attitude démontre une volonté de s'impliquer dans le projet collectif. Il reste un atout pour l'OM, capable d'apporter un équilibre précieux au milieu de terrain. Une partie des supporters, sûrement déçus du traitement accordé à Valentin Rongier ces derniers matchs, devrait plutôt se réjouir d’avoir ces types de joueurs dans l’effectif plutôt que de chercher à les comparer. N’est-il pas possible de les imaginer associés, d’ailleurs ? Pourquoi pas dès dimanche contre Nantes ?

Toujours est-il qu'Ismaël Bennacer mériterait du soutien plutôt que des critiques hâtives après une seule prestation manquée.

OM-Lens : De Zerbi, l'art du court et du long terme

Roberto De Zerbi, l’entraîneur italien de l’Olympique de Marseille, a une nouvelle fois su captiver son auditoire lors de sa dernière conférence de presse. À travers un message à la fois ambitieux et réaliste, il offre aux supporters marseillais une raison d’espérer, tout en s’appuyant sur des bases solides. Jamais depuis le rachat du club par Frank McCourt, il y a bientôt neuf ans, un technicien n’avait autant fait rêver la cité phocéenne dans son discours. Il serait inspiré de lui adresser un message en retour, tant l’Italien semble en phase avec l’ADN de l’OM et les attentes des fidèles du Vélodrome.

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Évidemment, si cette dynamique prend, c’est aussi grâce au travail de Pablo Longoria et Medhi Benatia, qui ont su bâtir un projet cohérent et structuré. L’OM entre aujourd’hui dans le top 20 des clubs européens générant le plus de revenus, signe aussi d’une progression significative sur le plan économique, ce qui prouve que cela travaille bien également dans les autres bureaux. Un contexte idéal pour que De Zerbi puisse poursuivre son œuvre et inscrire le club dans une régularité dont il a fait son cheval de bataille. Chaque match de l’OM sous son ère est attendu avec impatience, comme un nouvel épisode d’une série à succès.

"Pour devenir un grand club, il faut d’abord adopter une mentalité de grand club. Sinon, on va alterner entre de bons et de mauvais matchs, entre des performances solides et d’autres où on n’est pas à la hauteur. Parfois, on arrive sur le terrain avec l’orgueil qui nous sauve, mais ce n’est pas suffisant. Ce qui nous manque encore, c’est cette régularité. C’est là notre véritable défi."

Cette déclaration de Roberto De Zerbi illustre parfaitement son ambition. L’OM ne doit plus être un club cyclique, capable du meilleur comme du pire, enchaînant les saisons euphoriques suivies de crises internes. L’Italien ne souhaite pas simplement viser la qualification en Ligue des champions, mais bien s’y projeter durablement et rivaliser avec les meilleures équipes européennes.

Cette quête de constance, il la place au cœur de son projet. Il semble comprendre, comme s’il les avait vécues, les trente dernières saisons de l’OM, où chaque période de succès a été suivie de chaos. Son discours tranche avec les errances du passé et replace le club sur une trajectoire plus stable. Bien sûr, il faudra voir si ce discours résiste à l'épreuve du temps, et comment le technicien saura se réinventer quand certains membres de son groupe, qui ne jouent pas assez, se laisseront tenter par les sirènes de la lassitude.

Le contexte économique joue en faveur de cette ambition. Selon l’UEFA, l’OM est désormais le 20e club européen en termes de revenus, avec un chiffre d’affaires de 287 millions d’euros. En dix ans, le club a plus que doublé ses recettes, traduisant une gestion plus rigoureuse et un attrait commercial grandissant. La Ligue 1 reste à la traîne par rapport à la Premier League et ses 7,1 milliards d’euros de revenus annuels, mais l’OM s’affirme comme un acteur majeur sur la scène continentale.

Cette progression est le fruit d’un travail de fond, et c’est aussi pour cela que l’arrivée de Roberto De Zerbi semble si bien s’inscrire dans ce projet. Son style de jeu attractif, sa communication claire et son exigence collent parfaitement à l’image que l’OM veut véhiculer.

De Zerbi, c’est un peu l’équivalent de Drive to Survive, la série à succès de Netflix sur la Formule 1. Chaque match est un épisode que l’on attend avec impatience, et déjà, on se projette sur la suite de la saison. Il a réussi à créer une attente, une excitation autour de son équipe. Il ne s’agit pas seulement d’une question de résultats, mais de sensations procurées aux supporters. Il donne envie de voir l’OM jouer chaque semaine, ce qui n’a pas toujours été le cas par le passé. L’OM de De Zerbi n’est pas juste un projet qui permet de viser la deuxième place en 2024-2025. Et pour autant, même si le long terme est dans le viseur, ce n'est pas au détriment des objectifs plus terre-à-terre, comme cette rencontre face à Lens où son équipe doit être en mesure, à nouveau, de régaler le stade Vélodrome.

Ravanelli : "l’arbitrage a été honteux "

Fabrizio Ravanelli : "Je pense que toute la France, et pas seulement les supporters de l’OM, a vu que l’arbitrage était honteux, quelque chose d’horrible. Moi, en 40 ans, je n’ai jamais vu un arbitrage comme ça. Ce n’est pas pour chercher des excuses, mais on joue au football, et quand on joue au football, on ne demande pas des avantages, juste un arbitrage équitable. Ce qui s’est passé ce samedi soir est incroyable. On savait déjà que cet arbitre n’avait pas été correct avec nous contre Lille lorsqu’il était quatrième arbitre et qu’il avait contribué à la suspension de Mehdi Benatia. Pour nous, il est très important, et sa suspension de trois mois était déjà quelque chose d’inacceptable. Il y a beaucoup de décisions ces derniers temps qui sèment le doute. L’expulsion de Cornelius est incroyable. Il ne touche même pas le joueur, il est à un demi-mètre ! Tout le monde a aussi vu qu’il y avait penalty sur Quentin Merlin. Ce qui s’est passé ce samedi soir n’est pas seulement inacceptable pour l’OM, mais pour le football français en général. Il va perdre en crédibilité, car si on voit ces images à l’étranger – en Italie, en Allemagne, en Angleterre –, ils vont rigoler et nous chambrer. J’avais déjà tout dit, et le président est très impliqué là-dessus, car il se sent le premier touché. C’est le premier supporter et il exige simplement un arbitrage correct. "

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TV : trois émissions pour revenir sur Auxerre-OM ce lundi

Les rendez-vous OM

Football

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OM-Saint-Etienne : notez les Olympiens

Tout au long de cette saison, et à l'occasion de ce match, vous avez l'occasion de noter vous-même les joueurs olympiens selon leur prestation lors des rencontres de l'OM.

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Après OM-ASSE, vous pouvez donner vos notes aux Olympiens. À la clôture des votes, nous indiquerons les moyennes obtenues par chaque joueur, ce qui permettra de désigner le "Phocéen du match".

Pour noter les performances des Olympiens cliquez ici.

Clôture des notes ce dimanche à 20h00. Vous devez noter les joueurs sur 10.

OM : première réussie pour l’équipe de football des amputés

L’OM a ajouté un nouveau chapitre à son histoire samedi après-midi à l’OM Campus. Pour son premier match officiel, la toute récente équipe des amputés marseillais a largement dominé le FC Annecy (5-0), offrant une démonstration de talent et d’engagement. Un moment fort pour ces joueurs qui portent fièrement les couleurs olympiennes dans une discipline encore méconnue. Porté par le programme Treizième Homme, ce projet s’inscrit dans la volonté du club de promouvoir l’inclusion à travers le football. "À l’OM, nous voulons parler à tout le monde. Ce projet, c’était une volonté forte de Pablo Longoria", expliquait Fabrizio Ravanelli avant le coup d’envoi.

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Sur le terrain, le spectacle a été au rendez-vous. Dribbles, frappes enroulées, combinaisons soignées et même une tentative de retourné acrobatique : les Olympiens ont séduit le public et leur parrain, Romain Alessandrini. "Il y a énormément d’intensité et de technique. Je les avais déjà vus à l’entraînement, mais ils ne cessaient de me répéter qu’en match, c’était encore plus impressionnant", soulignait l’ancien joueur de l’OM à nos confrères de La Marseillaise.

Pour Jérôme Raffeto, capitaine de l’équipe et supporter de toujours, cette victoire a une dimension particulière. "Porter ce maillot à 45 ans, c’est un rêve devenu réalité", confiait-il avec émotion à La Provence. Cette première rencontre n’était que le début d’un tournoi opposant Marseille, Annecy et Bouaye (Loire-Atlantique), dont le vainqueur décrochera une place en Ligue des Champions amputés. Un objectif déjà en ligne de mire pour cette équipe marseillaise prometteuse.

OM 5-1 Saint-Etienne : nouvelle démonstration du De Zerbi ball !

A Marseille (Stade Vélodrome) L1 | J22 | Samedi 15.02.2025 | 17h sur BeIN Sport 1
MARSEILLE	5 – 1 (MT : 1 – 0)	SAINT-ETIENNE
Arbitre : A.Kherradji | Temps : fin de gros soleil (13°) | Terrain : bien | Spectateurs : 66 199 (nouveau record)

Gouiri 27e, 60e, Greenwood 50e sp, Murillo 58e, Rabiot 77e

Stassin 79e

Cornelius 68e casino film Retraits – Le montant minimum de retrait est généralement de 20€, mais cela peut varier en fonction de la méthode choisie.

Stassin 15e

NOTE DU MATCH : 09/10

NOTE DE L'ARBITRE : 04/10

Autant ne pas attendre pour le placer : Saint-Étienne n'est plus la même équipe qu'à l'aller, elle vient avec des intentions de jeu, de passes au milieu de terrain. Voilà, il fallait le dire. Parce qu'une fois que le rouleau compresseur marseillais se met en place, avec sa possession outrageuse dans les 30 derniers mètres, ses combinaisons bien huilées avec ce onze qui se trouve les yeux fermés, il n'en reste logiquement plus grand-chose : ça cherche à dégager, quitte à envoyer des parpaings en corner. Qui pour leur en vouloir, cela semble tellement difficile… Le seul qui fait de la résistance, finalement, c'est l'arbitre. Cet artiste qui avait trouvé un penalty sur Murillo à Rennes refuse cette fois-ci l'ouverture du score à Balerdi, dont la tête fait mouche au second sur corner, au prétexte que Larsonneur vient s'empaler sur Højbjerg et en rajoute des tonnes… Qu'à cela ne tienne, l'OM continue de jouer et, à la demi-heure de jeu, sur un contre favorable, Gouiri fait une feinte de corps qui tient deux défenseurs à distance. Il se met dans le sens du but, tout le stade a le temps de se lever, et il fouette le ballon comme il faut pour faire trembler les filets.

Malgré cet avantage à la pause, l'OM se doit d'être prudent. Heureusement, la seconde reprend sur les mêmes bases, et Gouiri, trouvé dans la surface, va chercher un penalty pour une main à bout portant de Nadé, rattrapée par la VAR. Greenwood prend Larsonneur à contre-pied pour le 2-0. Le troisième arrive avant même les premiers changements et l'heure de jeu. Højbjerg trouve Gouiri dans la surface, qui frappe, c'est repoussé sur Merlin qui frappe à son tour, c'est repoussé sur Murillo au second qui envoie dans le but vide. Une juste récompense pour le défenseur qui avait trouvé la barre quelques minutes avant, sur une reprise très insolente. Ça s'arrête là ? Absolument pas. Højbjerg en veut toujours plus et, sur un ballon gratté au milieu, il lance immédiatement Gouiri en profondeur. Une fois au duel avec le gardien, l'international algérien fait l'étalage de son talent avec un piqué parfaitement dosé.

Un Gouiri décidément intenable, qui, à un quart d'heure de la fin, cherche encore à faire des différences. Après avoir combiné avec Luis Henrique, il se retrouve sur l'aile droite. Il adresse un centre parfait au second pour Dedić. Le nouveau latéral, qui s'était déjà procuré une belle occase avec une percée dans la surface depuis son entrée à la 66e, remet astucieusement de la tête. Rabiot déboule pour enfoncer, 5-0 pour l'OM. Sur une échappée de Cardona, les Verts parviennent à réduire la marque dans la foulée, avec Stassin qui s'était bien positionné dans la surface en retrait. Mais cela reste anecdotique alors que les Marseillais ont poussé jusqu'à la fin. C'était une nouvelle affluence record, et bien tout le monde en a eu pour son argent.

LE ONZE DE L'OM

Rulli (g)

L.Henrique – Murillo – Balerdi – Cornelius Kondogbia 73e – Q.Merlin Dedic 66e

Hojbjerg – Bennacer Rongier 66e

Greenwood Nadir 73e – Rabiot

Gouiri Rowe 81e

Non entrés : De Lange (g), U.Garcia, Lirola, Maupay

 

LE ONZE DE SAINT-ETIENNE

Larsonneur (g)

Petrot – Batubinsika – Nadé – Cornud

Ekwah

Tardieu Fomba 80e – Bouchouari Mouton 62e

Boakye Cardona 46e – Stassin – Davitashvili

Non entrés : Maubleu (g), Abdelhamid, Bernauer, Briançon, Miladinovic, I.Sissoko

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