OM : "La Ligue des Champions au Vélodrome ? Ça peut être la folie"

Depuis son arrivée à Marseille, Amine Gouiri s’est rapidement imposé comme un élément clé de l’attaque olympienne. L’ancien Rennais affiche une ambition claire : être décisif et enchaîner les victoires jusqu’à la fin de la saison lors d'un entretien accordé à Maritima. Toujours animé par l’envie de marquer et de peser dans le jeu, il ne ressent jamais de satiété en tant qu’attaquant. Avec dix matchs encore à disputer, il veut continuer sur cette dynamique et accumuler les succès.

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Son adaptation express sous les ordres de Roberto De Zerbi s’explique notamment par la liberté que lui accorde l’entraîneur italien dans le dernier tiers du terrain. Si des consignes existent, il est encouragé à laisser parler son instinct et à évoluer avec une grande marge de manœuvre. Comparé à Gonzalo Higuain par son coach, il s’inspire également de joueurs comme Karim Benzema, ces attaquants capables à la fois d’être des finisseurs redoutables et de contribuer au jeu collectif. Dès son intégration au vestiaire, Gouiri a trouvé un environnement qui lui est familier. Habitué à évoluer dans des groupes cosmopolites mêlant jeunes talents et joueurs expérimentés venus de divers horizons, il n’a pas eu de mal à s’intégrer et ressent une véritable unité dans l’équipe. Cette cohésion se reflète sur le terrain et permet aujourd’hui à l’OM d’occuper la deuxième place du championnat.

La perspective d’un retour en Ligue des Champions le motive particulièrement. Il voit cette compétition comme le summum, avec son atmosphère unique et la possibilité d’affronter les meilleures équipes. Le parcours de Lille cette saison en C1 lui donne envie d’y goûter avec l’OM, d’autant plus que l’ambiance du Vélodrome pourrait rendre l’expérience encore plus intense. Conscient que la qualification se jouera sur ces dix derniers matchs, il est prêt à se battre jusqu’au bout pour atteindre cet objectif tant espéré par les supporters marseillais.

Wahi : "Je ne pensais pas que ça allait se finir rapidement comme ça"

Elye Wahi revient sur son passage écourté à l’OM et exprime sa déception. Transféré à Francfort cet hiver, Elye Wahi est revenu dans une interview accordée à L’Équipe sur ses six mois décevants à l’OM. Si l’attaquant assure ne pas regretter son choix initial de signer à Marseille, il regrette néanmoins que le club ne lui ait pas laissé plus de temps pour s’imposer.

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Un départ contraint

Lorsque le mercato hivernal s’ouvre, Wahi ne se voyait pas quitter Marseille. "Jai été un peu déçu. Je ne pensais pas que ça allait se finir rapidement comme ça", explique l'international espoirs français. Il affirme qu’il se sentait de mieux en mieux et voulait prouver sa valeur. Pourtant, rapidement, la direction du club lui fait comprendre qu’il ne fait plus partie des plans et qu’un départ est préférable. Une décision qu’il a dû accepter à contrecœur.

Une impatience qu’il déplore. Wahi estime que l’OM n’a pas eu assez de patience avec lui, une situation fréquente dans les grands clubs où les résultats immédiats priment. Il aurait souhaité avoir plus de temps pour s’adapter et montrer l’étendue de son potentiel.

Malgré cette expérience frustrante, il assure ne garder aucune rancune et considère son passage marseillais comme une étape formatrice dans sa carrière. Roberto De Zerbi avait initialement tenu un discours très élogieux sur son attaquant avant de finalement activer son départ. Un revirement que Wahi ne s’explique pas totalement, mais qu’il accepte comme une réalité du football moderne, où tout peut changer très vite.

Concernant les sifflets du Vélodrome, il affirme que cela ne l’a pas affecté, expliquant qu’il est capable de gérer la pression et qu’il a su rester concentré malgré un contexte exigeant. Aujourd’hui, il préfère regarder vers l’avenir et pense avoir trouvé un environnement plus propice à sa progression en Allemagne. Il cherche encore le chemin des filets après 6 apparitions.

La trêve internationale, un souffle bienvenu pour l’OM

La pause internationale tombe à point nommé pour l’Olympique de Marseille. Après une série de résultats en dents de scie, le club phocéen a vu sa dynamique ralentir au pire des moments. Sur les quatre dernières rencontres, l’OM ne compte qu’une seule victoire, face à des adversaires pourtant à sa portée hormis le Paris Saint-Germain. La défaite face à Auxerre (3-0) à l'instar du revers contre Lens au Vélodrome (1-0), a marqué un coup d’arrêt dans la course à la Ligue des Champions. Si la prestation face au PSG a été encourageante malgré la défaite (3-1), le bilan comptable reste préoccupant.

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Avec cette baisse de régime, les hommes de Roberto De Zerbi ont permis à leurs concurrents directs de se rapprocher dangereusement. Nice, Monaco, Lille et même Lyon, pourtant longtemps distancé, sont revenus dans la course au podium. Cette pression supplémentaire oblige Marseille à rectifier le tir à l’aube du sprint final. Dans le jeu, l’OM peine à retrouver l’allant affiché en début d’année. L’équipe a du mal à faire la différence face aux blocs bas, un problème que l’on pensait pourtant réglé. Les revers contre Auxerre et Lens, pourtant largement diminué par les absences, l’illustrent parfaitement.

Des retours attendus pour relancer la machine

Si cette trêve arrive au mauvais moment sur le plan de la dynamique, elle permet néanmoins à l’OM de récupérer plusieurs cadres absents lors du Classique. Amir Murillo, Pierre-Emile Højbjerg et Ismaël Bennacer seront de retour, offrant des solutions précieuses à De Zerbi. Le Panaméen, qui avait manqué également le match face à Lens, est un élément clé dans le système marseillais. Son apport offensif est précieux, notamment pour créer des décalages sur le côté droit, un rôle quasi irremplaçable. Il apporte de la profondeur et offre des solutions à Luis Henrique et Greenwood devant lui.

En conférence de presse après la défaite contre le PSG, Roberto De Zerbi a lui-même admis que cette trêve allait être bénéfique sur le plan physique : "Ça arrive au bon moment pour les blessés, sans aucun doute. En ce qui concerne les performances, je ne suis pas sûr, parce que contre Lens, pour moi, on a fait un très bon match. Et si Luis Henrique ou Maupay avaient marqué, on aurait gagné un ou deux à zéro, et on aurait tous dit que c'était un des meilleurs matchs de notre saison." Le technicien italien a également rappelé que cette période de la saison est souvent marquée par des résultats inattendus et que toutes les équipes de haut de tableau subissent ce genre de ralentissement.

Un calendrier qui s’annonce corsé

Le retour à la compétition s’annonce intense pour l’OM, qui devra affronter deux concurrents directs à l’extérieur : Monaco et Lille. Ces deux rencontres seront capitales pour conserver une place sur le podium. De plus, la concurrence ne sera pas épargnée par un calendrier difficile : Nice devra affronter Monaco, Lyon recevra Lille avant de se déplacer sur le Rocher.

Dans cette dernière ligne droite, chaque point comptera double. L’OM a encore son destin en main, mais devra impérativement retrouver de la constance pour éviter de se faire dépasser par ses poursuivants. Cette trêve pourrait bien être le coup de pouce dont Marseille avait besoin pour repartir de l’avant.

OM : quand De Zerbi fait passer un message à certains de ses joueurs…

Un coach sait faire passer les messages qu'il veut en conférence de presse. Quand, ce vendredi, Roberto De Zerbi est questionné sur l'arbitrage, il s'y attendait et avait préparé sa comparaison. Une référence à l'Ukraine et Donald Trump, ce n'est pas pour provoquer encore plus les arbitres français, déjà meurtris dans leur chair par l'énervement assourdissant d'un homme pendant vingt longues minutes qui a mis à mal une famille qu'ils aiment tant. Non. L'ancien entraîneur du Shakhtar veut juste faire référence au contexte politique actuel et s'indigner des manières du nouveau président des États-Unis. Habile.

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Aussi, alors que l'exercice de la conférence de presse touchait à sa fin, une question sur la saison prochaine pointe le bout de son nez. Quel schéma voudra-t-il mettre en place la saison prochaine alors qu'il a trouvé le 5-2-3 pour cette saison, et confirmé quelques minutes auparavant que cela restera le système jusqu'à la fin de cet exercice ? Il aurait pu expédier la demande en un claquement de doigts, non sans ironie, car se projeter six mois plus tard dans un club où Pablo Longoria et Mehdi Benatia sont aux manettes, c'est bien présomptueux. Mais alors qu'il écoutait la traduction de la question, son œil s'est mis à briller, comme s'il voyait là une opportunité de faire passer un autre message. Et il est directement parti dessus :

"C'est une question pertinente, car au niveau des latéraux, nous avons Luis Henrique d'un côté et, de l'autre côté, Merlin, Dedic, Ulisses Garcia ou Lirola. Contre des équipes comme Auxerre, qui jouent de manière très compacte, il n'est pas forcément nécessaire d'avoir des joueurs capables de passer leur adversaire en un contre un sur les ailes. Ce qui compte, ce sont les principes de mes équipes, notamment de faire circuler le ballon vers l'extérieur, sur les couloirs. Ici, nous avons dû changer par nécessité. Selon moi, Rabiot s'exprime mieux lorsqu'il évolue un peu plus haut sur le terrain. Højbjerg est un milieu défensif qui a besoin d'être épaulé par un joueur avec les caractéristiques de Rongier ou de Bennacer. De plus, Greenwood défend peu sur le couloir, et s'il est trop éloigné des buts, il devient moins efficace et moins dangereux. C'est pourquoi ce système actuel est, à mon avis, le mieux adapté à ce groupe de joueurs. Pour la saison prochaine, nous verrons. J'aimerais bien sûr avoir toujours la possibilité de jouer avec des latéraux capables de faire des différences en un contre un."

Tout est intéressant dans cette réponse. Déjà, sa propre idée de la hiérarchie. Si Luis Henrique lui donne satisfaction dans cette position, ils sont quatre pour faire l'affaire de l'autre côté, preuve que ce n'est pas encore ça. Mais surtout, sa demande offensive, avec le ballon, pour les latéraux n'est pas la même à quatre ou à cinq. Ce n'est pas juste une histoire de "monter plus". Et cela confirme que les latéraux que veut RDZ, ce qu'Estupiñán pouvait faire par exemple avec Brighton en Premier League, il ne l'a pas avec Quentin Merlin. C'est pour ça qu'il le faisait rentrer dans le cœur du jeu, en pré-saison, quand il était encore question de 4-2-3-1.

Son constat sur Rabiot, sur Greenwood, n'est pas nouveau et il l'avait déjà fait après 10-11 matchs. Preuve qu'il est de la catégorie des entraîneurs qui savent s'adapter, et en un temps record, car le transfuge de la Juventus ne débarque qu'à la fin du mois de septembre. La saison prochaine est encore loin. Rabiot et Greenwood, justement, ne sont pas à l'abri d'une belle offre d'une grosse écurie européenne. Dans ces cas-là, il faudra encore s'adapter, ce qui est finalement le lot de toutes les équipes de foot. Il suffit de regarder la saison de Manchester City, qui se croyait au-dessus de ce précepte, pour s'en convaincre.

Mais si jamais De Zerbi a le luxe de choisir, il choisirait d'autres profils, pour faire évoluer son style de jeu. Ce n'est pas un coup de pression, mais ses dirigeants ont saisi le message. Les joueurs concernés aussi. À eux de se rendre indispensables.

De Zerbi : "dans mon esprit Rongier est un titulaire !"

L'entrée de Valentin Rongier a été décisive ce soir, Roberto. Que retenez-vous d'autre, au-delà du résultat ?

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Roberto De Zerbi : "C'était un match que je craignais. J'avais peur de l'effet que la défaite à Auxerre aurait pu avoir. Mais ça a été un match différent. On s'attendait au même match que celui contre Saint-Étienne il y a quinze jours. Mais on a mérité la victoire. On a créé beaucoup d'occasions. Ce n'a pas été notre meilleur match au Vélodrome, mais on a quand même mérité cette victoire. Il faudra réussir à remporter nos dix prochains matchs, ça passera par la tête, la patience et l'intelligence qu'on mettra, plus que par d'autres facteurs."

Ce match peut-il être le tournant positif de cette fin de saison ? La pièce est tombée du bon côté ce soir ?

R.D.Z. : "Je suis d'accord. C'est une partie qui pourrait être déterminante. Après, la pièce qui tombe du bon côté… Ce n'est pas par chance qu'on l'a emporté ce soir. On a eu des occasions à Auxerre à 1-0 et on a perdu. Il y a eu les occasions de Greenwood, Gouiri et Kondogbia, et on a quand même mérité de perdre, comme je l'avais dit. Je me souviens de la parade de Rulli, mais si on a gagné, c'est parce qu'on a fait beaucoup plus que notre adversaire."

Valentin Rongier a encore été déterminant. Est-ce qu'il vous fait douter pour vos prochaines compositions d'équipe ?

R.D.Z. : "Non. Valentin Rongier est un titulaire. Comme Højbjerg, Rabiot, Greenwood, Bennacer. À ce poste, ce soir, ce sont Højbjerg et Bennacer, deux grands joueurs, qui ont joué. Bennacer est encore en train de récupérer sa forme. Mais à l'heure actuelle, à dix matchs de la fin, ce serait trop dangereux de changer notre structure de jeu. C'est ma responsabilité de trouver les joueurs, mais il n'y en a que deux sur trois qui peuvent jouer à ce poste. Il y a la blessure de Murillo aussi, il pourrait être absent plusieurs semaines. Je prendrai Rongier en considération parce qu'il a déjà joué à ce poste par le passé. Une équipe, c'est composé de onze joueurs, pas de douze ou treize. On est l'OM, on a besoin d'un effectif qui soit complet et fort dans tous les secteurs. Et après, c'est à moi de me débrouiller et de faire les bons choix, c'est ma responsabilité."

Leonardo Balerdi a réalisé un bon retour dans l'équipe. À quel point est-il important pour vous ?

R.D.Z. : "J'espère que les grandes équipes européennes ne se rendront jamais compte que Balerdi existe. C'est quelque chose à quoi je pense presque tous les soirs quand je me couche. Je pense à combien c'est un joueur extraordinaire et j'espère vraiment qu'il passe sous le radar des grosses équipes."

Amar Dedić semble pouvoir prendre la place de Quentin Merlin. Il a encore été intéressant avec sa capacité à rentrer sur son pied droit. Sera-t-il titulaire rapidement ?

R.D.Z. : "Dedić préfère jouer à gauche. C'est un avantage pour nous. J'ai besoin, dans les couloirs, de ces joueurs capables d'affronter les adversaires en un contre un et aussi de rentrer dans l'axe. En début de saison, Quentin Merlin le faisait : il jouait entre les lignes, il réussissait à s'insérer avec Luis Henrique à gauche et Greenwood à droite. Dedić m'offre une solution en plus. Par rapport à d'autres recrues de cette saison, comme Gouiri, Bennacer ou Greenwood, qui ont plus de facilités pour jouer rapidement, lui, c'est encore un jeune joueur. J'attends, pour le mettre titulaire, qu'il réussisse à s'adapter, à sentir le stade, l'environnement, ce maillot-là. Qu'il soit prêt à tous les points de vue."

De Zerbi : "J'espère que les grandes équipes ne se rendront jamais compte que Balerdi existe"

L'entrée de Valentin Rongier a été décisive ce soir, Roberto. Que retenez-vous d'autre, au-delà du résultat ?

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Roberto De Zerbi : "C'était un match que je craignais. J'avais peur de l'effet que la défaite à Auxerre aurait pu avoir. Mais ça a été un match différent. On s'attendait au même match que celui contre Saint-Étienne il y a quinze jours. Mais on a mérité la victoire. On a créé beaucoup d'occasions. Ce n'a pas été notre meilleur match au Vélodrome, mais on a quand même mérité cette victoire. Il faudra réussir à remporter nos dix prochains matchs, ça passera par la tête, la patience et l'intelligence qu'on mettra, plus que par d'autres facteurs."

Ce match peut-il être le tournant positif de cette fin de saison ? La pièce est tombée du bon côté ce soir ?

R.D.Z. : "Je suis d'accord. C'est une partie qui pourrait être déterminante. Après, la pièce qui tombe du bon côté… Ce n'est pas par chance qu'on l'a emporté ce soir. On a eu des occasions à Auxerre à 1-0 et on a perdu. Il y a eu les occasions de Greenwood, Gouiri et Kondogbia, et on a quand même mérité de perdre, comme je l'avais dit. Je me souviens de la parade de Rulli, mais si on a gagné, c'est parce qu'on a fait beaucoup plus que notre adversaire."

Valentin Rongier a encore été déterminant. Est-ce qu'il vous fait douter pour vos prochaines compositions d'équipe ?

R.D.Z. : "Non. Valentin Rongier est un titulaire. Comme Højbjerg, Rabiot, Greenwood, Bennacer. À ce poste, ce soir, ce sont Højbjerg et Bennacer, deux grands joueurs, qui ont joué. Bennacer est encore en train de récupérer sa forme. Mais à l'heure actuelle, à dix matchs de la fin, ce serait trop dangereux de changer notre structure de jeu. C'est ma responsabilité de trouver les joueurs, mais il n'y en a que deux sur trois qui peuvent jouer à ce poste. Il y a la blessure de Murillo aussi, il pourrait être absent plusieurs semaines. Je prendrai Rongier en considération parce qu'il a déjà joué à ce poste par le passé. Une équipe, c'est composé de onze joueurs, pas de douze ou treize. On est l'OM, on a besoin d'un effectif qui soit complet et fort dans tous les secteurs. Et après, c'est à moi de me débrouiller et de faire les bons choix, c'est ma responsabilité."

Leonardo Balerdi a réalisé un bon retour dans l'équipe. À quel point est-il important pour vous ?

R.D.Z. : "J'espère que les grandes équipes européennes ne se rendront jamais compte que Balerdi existe. C'est quelque chose à quoi je pense presque tous les soirs quand je me couche. Je pense à combien c'est un joueur extraordinaire et j'espère vraiment qu'il passe sous le radar des grosses équipes."

Amar Dedić semble pouvoir prendre la place de Quentin Merlin. Il a encore été intéressant avec sa capacité à rentrer sur son pied droit. Sera-t-il titulaire rapidement ?

R.D.Z. : "Dedić préfère jouer à gauche. C'est un avantage pour nous. J'ai besoin, dans les couloirs, de ces joueurs capables d'affronter les adversaires en un contre un et aussi de rentrer dans l'axe. En début de saison, Quentin Merlin le faisait : il jouait entre les lignes, il réussissait à s'insérer avec Luis Henrique à gauche et Greenwood à droite. Dedić m'offre une solution en plus. Par rapport à d'autres recrues de cette saison, comme Gouiri, Bennacer ou Greenwood, qui ont plus de facilités pour jouer rapidement, lui, c'est encore un jeune joueur. J'attends, pour le mettre titulaire, qu'il réussisse à s'adapter, à sentir le stade, l'environnement, ce maillot-là. Qu'il soit prêt à tous les points de vue."

OM : Les arbitres de Ligue 1 vont se mobiliser après les déclarations de Pablo Longoria !

Alors que l’Olympique de Marseille subit une lourde défaite 3-0 face à Auxerre, deux voix s’élèvent dans la tourmente médiatique. D’un côté, l’arbitre Jérôme Brisard, présent lors du match Nantes-Lens, a tenu à transmettre un message fort sur les polémiques d’hier, et de l’autre, Pablo Longoria, président de l’OM, a vivement critiqué monsieur Stinat, l’arbitre en charge de la rencontre contre Auxerre. Dans une déclaration au micro de nos confrères de DAZN, Jérôme Brisard a commencé par exprimer sa profonde solidarité envers Jérémy Stinat, victime d’intrusions à son domicile et de dégradations sur ses véhicules survenues après le match. Selon lui, l’emploi du terme « corruption » lors des échanges post-match franchit une ligne rouge inacceptable. C’est pourquoi, explique-t-il, l’ensemble des arbitres centraux de Ligue 1 se réunira dès demain afin de saisir le procureur de leur région et porter plainte pour diffamation.

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Pour ce dernier, qu’ils soient professionnels ou amateurs, tous aspirent à ce que le terrain reste un lieu d’expression, de plaisir et de transmission, en particulier pour les plus jeunes. Pablo Longoria, quant à lui, n’a pas tardé à réagir à la prestation de monsieur Stinat. Après une soirée difficile et une défaite amère, le président de l’OM a dénoncé un arbitrage défaillant, estimant que certaines décisions cruciales ont contribué à la débâcle de son équipe. Pour Longoria, l’arbitrage de ce match ne répondait pas aux exigences d’un championnat de haut niveau et devait être remis en question afin de préserver l’image du football français.

L1/J24 : tous les concurrents de l'OM joueront avant, ce week-end

Programme de la 24e journée de Ligue 1

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OM : Rabiot va-t-il convaincre d'autres joueurs de signer ?

Parfois, les images traduisent mieux qu’un long discours ce qu’un joueur représente au sein d’un club. Dimanche dernier, lors du choc face à Lyon, Adrien Rabiot a offert un instant marquant. Avant même d’inscrire son premier but sous les couleurs marseillaises au Vélodrome, il s’est tourné vers le Virage Sud, le galvanisant d’un geste intense. Quelques minutes plus tard, sa tête victorieuse a embrasé la tribune, illustrant une connexion immédiate et sincère avec les supporters. Son arrivée à l’OM en début de saison n’était pourtant pas un scénario envisagé. Mais depuis ses premiers pas sous la tunique olympienne, Rabiot n’a cessé de gagner en influence. Dimanche, il a savouré ce moment de communion avec les Ultras, un lien qu’il a su créer au fil des semaines grâce à son investissement et son engagement sur le terrain.

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Si certains observateurs s’interrogeaient sur sa capacité à s’adapter au contexte marseillais, les dirigeants et son entraîneur Roberto De Zerbi n’avaient, eux, aucun doute sur son rendement. Progressivement, le milieu de terrain a trouvé son rythme de croisière, apportant ce que l’on attend d’un joueur de son calibre : un volume de jeu important, une maîtrise technique au service du collectif et un impact décisif dans les moments-clés. Désormais pleinement installé dans l’équipe, Rabiot incarne un OM ambitieux et conquérant. Sa progression constante l’a placé au cœur du projet marseillais, un statut qu’il assume sans difficulté. Dans un vestiaire en quête de leaders, Adrien Rabiot a rapidement pris sa place parmi les cadres. Il entretient d’excellentes relations avec certains éléments majeurs du groupe, notamment Pierre-Emile Hojbjerg, Valentin Rongier, Geronimo Rulli et Neal Maupay. Mais son influence ne s’arrête pas aux tauliers de l’effectif. Son attitude bienveillante envers les jeunes joueurs, sa capacité à dispenser des conseils en plein match et son état d’esprit positif dans les moments de partage lui valent une reconnaissance unanime."Je dois emmener mes coéquipiers avec moi, les tirer vers le haut, montrer l’exemple en étant assidu et enthousiaste", confiait-il la semaine dernière en conférence de presse. Une mission qu’il remplit avec naturel, son expérience et son palmarès pesant dans le vestiaire.

Sur le terrain, De Zerbi lui laisse une marge de manœuvre qui lui permet de s’exprimer pleinement. Aligné dans un rôle relativement avancé, il bénéficie d’une liberté tactique précieuse. "On a un coach qui nous laisse une certaine liberté", expliquait Rabiot. "Je ne vais pas rester axe gauche ou coller la ligne de touche. Je suis un milieu de formation et Roberto sait que je dois aussi être au cœur du jeu. Tant que je respecte aussi les consignes défensives qu’il nous donne, le reste se fait naturellement…"

Ce lien privilégié avec son entraîneur se traduit par une relation fluide sur le plan tactique. L’Italien n’hésite pas à échanger avec lui en italien, s’appuyant sur son leadership pour relayer les consignes et ajuster le positionnement de l’équipe en cours de match. L’influence de Rabiot ne se limite pas au terrain. Sa proximité avec les dirigeants marseillais, notamment Mehdi Benatia, illustre parfaitement son investissement dans le projet olympien. Ce dernier a été un interlocuteur privilégié lorsqu’Adrien Rabiot a souhaité exprimer son incompréhension face à la sanction disciplinaire de la FFF. Après l’annonce de cette suspension de trois mois, le milieu marseillais a immédiatement contacté Benatia pour partager son indignation et lui apporter son soutien. Un engagement qu’il a réaffirmé en conférence de presse le lendemain, dénonçant fermement cette décision avec des mots forts. Cet attachement à l’OM ne se limite pas aux coulisses. Il apprécie les infrastructures du club, se montre sensible au professionnalisme des équipes encadrantes et, surtout, est totalement séduit par l’ambiance unique qui règne autour du club. "Le peuple marseillais" – une expression qu’il a lui-même utilisée – l’a rapidement conquis.

Totalement immergé dans l’aventure marseillaise, Adrien Rabiot se projette avant tout sur l’instant présent. Il savoure sa forme actuelle, se sent en harmonie avec son environnement et profite de son excellente dynamique. Son avenir, bien que sujet à spéculation, semble étroitement lié à la trajectoire sportive de l’OM. Une qualification pour la prochaine Ligue des champions pourrait être un élément déterminant dans la poursuite de son aventure phocéenne. En interne, on espère que la présence d’un joueur de son calibre et de son charisme pourra également inciter d’autres talents à rejoindre l’effectif marseillais. Son profil, à la fois moteur et fédérateur, correspond parfaitement aux ambitions du club. Reste à espérer qu'une offre d'un très gros club ne tombe pas à la prochaine intersaison pour éviter tout dilemme.

Mercato OM : Laporte toujours dans le viseur ?

Alors que l’incertitude plane encore sur la fin de saison de l’Olympique de Marseille et sa qualification en Ligue des Champions, les dirigeants olympiens travaillent déjà sur le prochain mercato. Parmi les priorités identifiées, le renforcement défensif est un dossier clé, et un nom revient avec insistance : Aymeric Laporte. Le défenseur espagnol de 30 ans, actuellement à Al-Nassr, est de nouveau au centre des discussions, cette fois relayées par la presse espagnole. Estadio Deportivo confirme un intérêt concret de l’OM pour l’ancien joueur de Manchester City, précisant qu’il ne devrait pas poursuivre son aventure en Arabie saoudite au-delà de cette saison.

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L’OM prêt à passer à l’offensive

Malgré son talent et son expérience, Aymeric Laporte ne joue que 30% des matchs avec Al-Nassr cette saison, ce qui pourrait favoriser un départ. Cependant, son salaire élevé, estimé à 8 millions d’euros par an, représente un obstacle de taille pour l’OM. Les dirigeants marseillais misent sur une rupture de contrat ou une indemnité réduite pour faciliter l’opération. Pablo Longoria pourrait profiter de la situation pour négocier une issue favorable, d’autant que le club saoudien ne semble plus compter sur le champion d’Europe espagnol.

Un renfort d’expérience pour l’OM

L’arrivée d’Aymeric Laporte permettrait à Leonardo Balerdi de bénéficier d’un partenaire expérimenté dans l’axe défensif. Avec Medhi Benatia et Roberto De Zerbi à la manœuvre, l’OM espère réaliser un gros coup sur le marché en attirant un joueur de calibre international. Si le défi financier est de taille, le dossier Laporte semble aujourd’hui plus crédible que jamais. Une arrivée qui marquerait les ambitions du club pour la saison prochaine.

Retrouvez le tableau des transferts de l'OM ici