Internationaux OM : Bilal Nadir, un dilemme entre le Maroc et l’Algérie

Bilal Nadir est face à un choix crucial pour son avenir international. Né à Nice et formé en France, le milieu de terrain de l’OM a porté les couleurs de l’équipe de France chez les jeunes avant d’opter pour le Maroc en U23. Pourtant, son avenir pourrait prendre une toute autre direction.

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L'Algérie prête à récupérer le Marseillais

D’après les informations de La Gazette du Fennec, le joueur de 21 ans serait désormais tenté par une sélection avec l’Algérie. Une volte-face qui intrigue, surtout après ses récentes apparitions avec les Espoirs marocains en novembre 2023. Cette rumeur pourrait cependant être une manœuvre visant à attirer l’attention du sélectionneur du Maroc, Walid Regragui.

Car si l’Algérie garde un œil attentif sur lui, le Maroc n’a pas dit son dernier mot. Selon Al Mountakhab, Regragui suit de près la progression du jeune milieu de terrain. Auteur d’une bonne saison avec l’OM (13 apparitions, 1 but), Nadir a su se faire une place dans la rotation de Roberto De Zerbi. Sa polyvalence et sa qualité technique en font un profil intéressant pour les A marocains, qui doivent bientôt affronter le Niger et la Tanzanie en mars.

Avec des échéances internationales proches, les prochaines semaines seront décisives. Si Regragui décide de l’intégrer rapidement, il pourrait verrouiller son engagement avec le Maroc. En revanche, s’il reste dans l’incertitude, la tentation algérienne pourrait devenir une réelle option.

Le cas de Bilal Nadir rappelle celui de nombreux binationaux confrontés à des choix stratégiques pour leur carrière. Son évolution avec l’OM dans les semaines à venir pourrait également influencer sa décision. Une convocation en équipe première du Maroc dès mars scellerait probablement son destin, mais si elle tarde à venir, l’Algérie pourrait tirer son épingle du jeu.

PSG-OM : Rabiot peut compter sur le soutien de l'un de ses coéquipiers

Depuis le début de saison, Adrien Rabiot et Pierre-Emile Højbjerg affichent une complicité évidente sur le terrain comme en dehors. Une relation qui s’est tissée dès leur première rencontre lors de la Coupe du monde 2022 au Qatar. En novembre dernier, l’international danois (86 sélections) n’avait d’ailleurs pas caché son admiration pour son coéquipier olympien. "Je prends plus de plaisir à jouer à ses côtés que face à lui. Il a de la puissance, il va vite, il a le sens du but, il peut travailler défensivement et s’adapter à plusieurs rôles. C’est un joueur qui peut nous faire du bien. En dehors du terrain, je prends aussi du plaisir à le côtoyer, on a une manière de penser similaire. Il a de bonnes valeurs et c’est un plaisir de l’avoir dans le vestiaire", confiait alors Højbjerg en conférence de presse.

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Cette entente a pris une nouvelle ampleur après le Clasico entre le PSG et l’OM (3-1). Lors de cette rencontre, Rabiot et sa famille ont été la cible d’insultes de la part de certains supporters parisiens. Une situation marquante pour l’international français, lui qui a été formé au PSG avant de poursuivre sa carrière en Italie. Un épisode douloureux qui a suscité de nombreuses réactions, et parmi elles, celle de Pierre-Emile Højbjerg. Absent de ce choc en raison d’une lésion musculaire au mollet gauche, le Scandinave n’a pas tardé à afficher son soutien. Ce mercredi, il a posté une story Instagram dans laquelle il apparaît en selfie aux côtés de Rabiot, accompagnée d’un message clair : "We are all with you and your family, brother" ("Nous sommes tous avec toi et ta famille, frère"). Un message fort qui illustre la solidarité et l’attachement entre les deux hommes. Rabiot, actuellement en stage avec l’équipe de France à Clairefontaine, pourra sans doute compter sur le soutien de son vestiaire olympien pour digérer cet épisode. Une chose est sûre : son coéquipier danois est à ses côtés, sur et en dehors du terrain.

OM : les raisons du déclassement de Maupay

Commission de discipline, mode d'emploi

La Commission de discipline de la LFP, composée de juristes, d’anciens arbitres, d’un ex-joueur et d’un ex-entraîneur, se réunit chaque mercredi pour examiner les cas disciplinaires du football français, souvent en sacrifiant les grands matchs de Ligue des champions. Ses onze membres, bénévoles, analysent les fautes des joueurs et entraîneurs afin de déterminer les sanctions les plus justes, allant d’un simple match de suspension pour accumulation de cartons jaunes à des sanctions plus lourdes. Présidée par l’avocat Sébastien Deneux, la commission se veut attentive aux explications des joueurs et entraîneurs avant de prendre une décision. Chaque cas est étudié à partir des rapports des officiels et des vidéos, et les accusés peuvent se défendre par courrier, en visioconférence ou en personne, accompagnés d’un avocat ou d’un représentant du club. Après audition, les membres débattent et votent une sanction, avec la voix prépondérante du président en cas d’égalité. Les débats peuvent être animés, mais selon Deneux, leur mission reste pragmatique : appliquer une justice proportionnée sans rigidité excessive. Une fois la décision prise, elle est communiquée aux clubs avant d’être officialisée publiquement. Malgré l’importance de leur rôle dans la régulation du football, Deneux relativise leur mission, la comparant à une tâche de gestion et non à une mission d’envergure scientifique.

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Maupay, de chouchou du Vel' à remplaçant

Neal Maupay, arrivé à l’OM pour pallier la blessure de Faris Moumbagna, a rapidement conquis sa place avant d’être relégué sur le banc avec l’arrivée d’Amine Gouiri. Depuis la signature de l’international algérien, l’attaquant de 28 ans voit son temps de jeu se réduire, restant sur le banc lors des trois dernières réceptions (OL, Saint-Étienne, Nantes). S’il a disputé quelques minutes à Auxerre et Angers, il semble désormais en retrait dans la hiérarchie offensive. Malgré cette situation, Maupay reste un élément apprécié dans le vestiaire et bénéficie du soutien de Roberto De Zerbi, qui vantait encore récemment son état d’esprit et son importance pour l’équipe. Pourtant, les performances de Gouiri (3 buts, 3 passes en 5 matchs) contrastent avec celles de Maupay, qui affiche 4 réalisations et 4 passes décisives en 19 apparitions. Marc Libbra souligne la mentalité exemplaire de l’ancien joueur d’Everton, qui ne se plaint jamais et conserve une attitude irréprochable. Son profil combatif et collectif reste un atout, même en tant que remplaçant. L’ex-buteur marseillais compare sa situation à celle de Valentin Rongier, écarté du onze mais capable de rebondir. Si Gouiri brille, Maupay pourrait encore jouer un rôle clé dans la rotation marseillaise grâce à son engagement et son professionnalisme.

OM-Saint-Etienne : on retrouvera un arbitre fautif lors d'un match marseillais cette saison !

La LFP a communiqué ce mardi la liste des arbitres désignés pour officier lors des matchs de Ligue 1 ce week-end. La rencontre entre l’OM et l’AS Saint-Étienne, prévue samedi à 17 h au Vélodrome, sera dirigée par Abdelatif Kherradji. Il vivra sa première expérience d’arbitrage au Vélodrome et sera assisté à la VAR par Benoît Bastien, un officiel de 41 ans, habitué aux rencontres de haut niveau.

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Une première en dessous de tout cette saison

Cet arbitre de 39 ans retrouvera les Phocéens pour la deuxième fois cette saison. Sa précédente prestation lors du déplacement à Rennes le 11 janvier, où l’OM s’était imposé 2-1, avait été très critiquée. Il avait notamment sifflé un penalty pour une main plus que légère d'Amir Murillo, mal aidé par la VAR. Puis, cette même assistance vidéo lui avait fait annuler, cette fois logiquement, un penalty pour l'OM. De quoi entretenir le sentiment du deux poids, deux mesures. Les responsables de l'arbitrage avaient ensuite jugé qu'il avait commis une erreur contre l'OM ce soir-là.

PSG-OM : on connait déjà la compo de De Zerbi ?

Luiz Felipe, grande première, Nadir tiendrait la corde pour être titulaire !

Rulli – Balerdi, Luiz Felipe, Kondogbia – Henrique, Bennacer, Rongier, Merlin – Nadir, Gouiri, Rabiot

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Greenwood titulaire ?

Rulli – Luiz Felipe, Balerdi, Kondogbia – Henrique, Bennacer, Rongier, Merlin – Greenwood (ou Nadir), Gouiri, Rabiot

Même compo mais avec Luiz Felipe dans l'axe de la défense

Rulli – Balerdi, Luiz Felipe, Kondogbia – Henrique, Bennacer, Rongier, Merlin – Greenwood, Gouiri, Rabiot

Luiz Felipe Ramos est bien parti pour connaître sa première titularisation avec l'OM.

Et Paris ?

L'Équipe propose le onze de départ suivant pour la probable composition d'équipe de Luis Enrique. 

Une défense avec Beraldo

Donnaruma – Hakimi, Beraldo, Pacho, Nuno Mendes – F.Ruiz, Vitinha, Zaïre-Emery – Barcola, Dembele, Kvaratskhelia

Rulli : "Je veux finir meilleur gardien du championnat"

Dans L'Équipe, il y a un classement des joueurs en général, ainsi qu'un classement spécifique aux gardiens. Tu es premier de ce classement. Par définition, le système de notation est forcément subjectif. Mais est-ce que cela te fait quelque chose ? Quel regard portes-tu là-dessus ? Est-ce éventuellement une source de motivation ?

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Geronimo Rulli : "C'est vrai que je ne l’ai pas vu, mais on en a parlé. Nous avons tous des objectifs personnels, bien sûr. Mon objectif cette saison est d'essayer d’être le meilleur gardien du championnat. Je sais qu’il y a une forte concurrence à ce poste en Ligue 1, et j’espère vraiment qu’à la fin de la saison, je pourrai dire que j’ai été le meilleur gardien. Mais je pense que c’est quelque chose de secondaire. Pour moi, l’essentiel est avant tout de se qualifier pour la Ligue des Champions l’année prochaine. J’aimerais qu’à cette période, au lieu de parler de ce classement, on puisse parler des prochains matchs de Ligue des Champions."

Cela fait huit mois que tu es arrivé à Marseille, et tu as un statut de cadre, de par ton expérience et ton implication. On sait que tu prends la parole quand il le faut au sein du groupe. Comment te sens-tu dans cette équipe ? Et quel type d’intervention peux-tu faire dans le vestiaire ?

Geronimo Rulli : "Je pense que l'une des caractéristiques de notre vestiaire cette saison, c'est qu'il n'y a pas de clans en interne. Nous sommes tous unis, solidaires les uns des autres. Que ce soit moi, en tant que joueur le plus expérimenté, ou Léo qui est capitaine, mais aussi les plus jeunes, tout le monde peut s’exprimer. Chacun a la liberté de dire ce qu’il ressent et ce qu’il veut partager, et je pense que c’est une vraie force pour une équipe et un club, car ce n’est pas toujours comme ça ailleurs. Il y a aussi beaucoup de rires dans ce groupe, même si je suis conscient de mes responsabilités. J’aime entraîner, évoluer dans une ambiance positive, où tout le monde peut parler librement, prendre du plaisir et s’amuser quand c’est possible. Bien sûr, il faut aussi savoir travailler sérieusement quand c’est nécessaire. Aujourd’hui, nous avons trouvé un très bon équilibre dans l’équipe, avec des joueurs d’expérience et des jeunes talents. Ce mélange nous offre un grand potentiel. J’espère pouvoir continuer ici et voir jusqu’où ce groupe peut aller."

OM – Lens : encore des forfaits à venir côté Sang et Or !

À quelques jours du choc OM – Lens, Will Still doit composer avec un effectif grandement amoindri. En conférence de presse, l’entraîneur lensois a confirmé plusieurs absences majeures et des incertitudes qui pourraient lourdement impacter son équipe au Vélodrome.

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Déjà privés de plusieurs joueurs suspendus – Adrien Thomasson, Angelo Fulgini, Facundo Medina et M’Bala Nzola – les Sang et Or pourraient également devoir se passer de plusieurs éléments incertains. Neil El Aynaoui et Jérémy Agbonifo souffrent d’une gêne aux ischio-jambiers et pourraient ne pas être du voyage. Au poste de gardien, Hervé Koffi et Matthew Ryan ressentent également des douleurs. Si l’Australien a plus de chances d’être disponible, l’incertitude demeure autour de la du Burkinabé.

Un casse-tête pour Still, qui risque de devoir aligner un onze inédit pour affronter une équipe marseillaise déterminée à s’imposer devant son public. Un avantage non négligeable pour l’OM, qui pourra exploiter ces absences pour mettre en difficulté un adversaire affaibli, notamment dans l’animation offensive et la solidité défensive.

Si Lens reste une équipe capable de poser des problèmes, ces nombreux forfaits viennent fragiliser un effectif qui pourrait manquer de repères. De leur côté, les Olympiens devront profiter de l’occasion pour enchaîner une nouvelle performance solide à domicile et confirmer leurs ambitions dans la course à l’Europe.

Mercato OM : "Marseille me voulait, mais ce n'était pas un bon projet pour moi"

Révélation de la saison avec l’OGC Nice, Evann Guessand impressionne. Fort physiquement, rapide et redoutable devant le but, l’attaquant ivoirien de 23 ans s’impose comme un atout majeur dans la course au podium pour les Aiglons. Avec onze buts en Ligue 1, il fait parler son efficacité et contribue pleinement à la deuxième place du Gym. Mais son ascension a un goût amer du côté de l’Olympique de Marseille, qui aurait pu l’attirer dans ses rangs.

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Dans un entretien accordé à DAZN, Guessand a révélé que l’OM l’avait sollicité lorsqu’il était encore en formation. Un intérêt qu’il a décliné sans hésitation. « À cette époque, ils ne faisaient pas confiance aux jeunes », a-t-il confié avant de poursuivre : "Marseille me voulait, mais je ne pense pas que j’aurais eu ma chance. À Nice, le projet était plus clair pour les jeunes joueurs. Aujourd’hui, c’est ma maison." Un constat qui illustre parfaitement les difficultés marseillaises dans l’intégration des jeunes talents. Pendant longtemps, l’OM a privilégié l’achat de joueurs expérimentés, au détriment de son centre de formation. Si des efforts ont été faits ces dernières années avec des jeunes comme Bilal Nadir ou Robinio Vaz, le club phocéen peine toujours à concurrencer des structures comme celles de Nice, Reims ou encore Rennes.

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OM : Kita et Kombouaré jouent aux vierges effarouchées avec Longoria

La polémique entourant les accusations de corruption dans l’arbitrage français, lancées par le président de l’Olympique de Marseille Pablo Longoria, ne cesse d’alimenter le débat. Avant la confrontation entre l’OM et le FC Nantes lors de la 24e journée de Ligue 1, Waldemar Kita et Antoine Kombouaré ont pris la parole, marquant leur désapprobation face aux termes employés par Longoria.

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Waldemar Kita n’a pas caché son étonnement et ses inquiétudes, dans un entretien publié sur le site de L’Équipe. En réponse à la sortie médiatique de Longoria, il a déclaré : "Je suis surpris que quelqu’un qui a des responsabilités utilise de tels termes. L’image du foot français est entachée. Soit il a des preuves de corruption et il doit les sortir, soit cette attaque n’est pas justifiée, et ça pose un autre problème, celui de créer un doute. Je ne sais pas dans quel état d’esprit seront les arbitres pour notre match à Marseille".

Concernant la pression supplémentaire exercée sur le corps arbitral, Kita a poursuivi : "Oui, elle sera très forte même. Ce qui m’inquiète le plus, c’est que le milieu du foot est touché. Longoria donne l’image que nos arbitres sont achetés. Il parle même d’aller dans une Superligue. Mais de quel droit parle-t-il comme ça ? Il n’est qu’un président délégué salarié et pas un président actionnaire. En plus, il est au conseil d’administration de la Ligue ! Il veut quitter la France ? Il n’y a pas de problème mais il ne faut pas salir le pays de cette façon-là. Il était agent, aujourd’hui, il est devenu président et il se permet beaucoup de choses. Ce n’est pas normal. Et quelle sera la sanction ?".

Waldemar Kita a insisté sur l’importance d’une décision forte : "Maintenant, chaque fois que Marseille va être arbitré, il va y avoir une interrogation. Ça va être un drame. Parler de corruption, c’est fou comme terme ! Il va falloir faire une réunion avec les arbitres cette semaine. Il est inadmissible de mettre ainsi de la pression sur les arbitres. Je suis très inquiet pour notre match au Vélodrome". Kita n’a sans doute pas regardé les derniers matchs de l’OM, car effectivement, chaque fois que l’OM est arbitré il y a un doute… pour le camp olympien de finir la rencontre lésée, ce qui ne manque pas sur les dernières semaines, notamment avec les prestations répétées de Messieurs Kherradji et Stinat.

Antoine Kombouaré a également réagi aux propos de Pablo Longoria. Après la victoire de Nantes contre Lens, l’entraîneur des Canaris a confié au micro de DAZN : "Ce qu’on a vu hier samedi ce n’est pas une belle image. Les propos que Pablo Longoria a tenus sont de sa responsabilité mais j’espère surtout qu’il a des preuves".

Le technicien a également mis en garde : "Quand tu dis des choses comme ça, il faut avoir des preuves car là, le corps arbitral va porter plainte. Ce n’est pas beau".

Le contexte dans lequel cette rencontre se jouera est marqué par une tension inhabituelle. Les déclarations de Pablo Longoria, qualifiant l’arbitrage de « corruption », ont choqué le football français, entraînant des réactions en chaîne. Jérôme Brisard, arbitre du match à Nantes ce dimanche, a d’ailleurs confirmé que l’ensemble des arbitres de Ligue 1 avait l’intention de porter plainte pour diffamation, marquant un tournant inédit dans la gestion des conflits entre clubs et officiels.

Pour Nantes, ce déplacement au Vélodrome s’annonce doublement compliqué : d’un côté, il faut se préparer à affronter une équipe de l’OM en quête de rédemption après sa déroute face à Auxerre, de l’autre, il faut naviguer dans une atmosphère de méfiance exacerbée. Si Pablo Longoria voulait pointer du doigt des décisions qu’il jugeait contestables, ses propos ont eu pour effet de polariser encore davantage les débats. En ce début de semaine, les regards se tournent vers les instances du football français et la possible réponse qu’elles pourraient apporter à ces accusations. Une nouvelle farce, après les suspensions de Benatia et Longoria plus tôt dans la saison, n'est pas à écarter.

Sow : "on vient à Marseille pour gagner !"

Tu vois ce match à Marseille compliqué forcément. Comment tu vois leur qualité offensive ?

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Saidou Sow : On sait que Marseille, c'est une bonne équipe, une équipe qui marque beaucoup de buts. Mais comme on dit, on y va là-bas pour gagner et pour les mettre en difficulté. On part avec la motivation de faire les choses bien, de mon côté, bien défendre, les empêcher de marquer et faire ce qu'on a à faire.

Comment est-ce que vous appréhendez ce match, par rapport aux déclarations de Longoria à Auxerre notamment ?

S.S : On en a entendu parler, mais comme on dit, ce sont des choses qui ne nous concernent pas. Nous, nous sommes des joueurs, on va là-bas pour gagner. On sait qu'ils sont deuxièmes, que c'est une belle équipe, et après, le reste, vraiment, ça ne nous intéresse pas.

Est-ce qu'il y a quand même une vigilance un peu plus grande quand on sait que l'arbitrage va être scruté de très près, qu'il va falloir être peut-être plus propre que d'habitude sur certaines actions ?

S.S : Je pense qu'il faut jouer comme on en a l'habitude. Il ne faut pas se prendre la tête plus que ça. Il ne faut pas trop y faire attention, parce que sinon, tu te retiens et tu ne joues pas ton jeu. Il faut qu'on joue notre jeu, et s'il y a faute, il y a faute, s'il n'y a pas faute, il n'y a pas faute.

Le Vélodrome, c'est quand même particulier dans une saison ?

S.S : Ah, c'est un stade à part. C'est un beau stade, avec un public assez chaud. C'est le Vélodrome.

Ça change un peu la façon de jouer, d'appréhender le match, avec l'ambiance sonore, le monde, le terrain qui paraît plus grand aussi ? Ça change quelque chose dans la saison ?

S.S : Ça dépend pour qui. Pour certains joueurs, oui, pour d'autres, non. Moi, je pense qu'il faut le prendre comme un match comme un autre. Vraiment, un match comme un autre. Et se dire que c'est ce genre de match dont tu as toujours rêvé : un grand stade, un bon public. Ça veut dire que tu vas là-bas pour prendre du plaisir et jouer au foot.

Est-ce que ce genre de rencontre, dans des grands stades contre de belles équipes, te donne une petite pression avant le match ou es-tu plutôt du genre serein, à aimer justement cette dose de pression ?

S.S : Moi, j'aime bien ça parce que, comme je dis, c'est mon rêve depuis petit. Le rêve, c'est de jouer devant 60 000, 70 000 personnes. Quand tu joues au Vélodrome, franchement, t'es content. T'as toujours un peu de pression parce que c'est un match de foot, qu'il faut gagner, qu'il y a la pression du résultat. Mais après, t'es heureux, je crois. T'es heureux.