OM : Gouiri, le roi des départs canons !

Amine Gouiri, le roi des débuts tonitruants

Amine Gouiri réalise des débuts incroyables avec l'OM. L'attaquant international algérien est impliqué sur un but toutes les 38 minutes (2 buts, 3 passes décisives). En comptant ses matchs à Rennes, il est même impliqué sur 7 buts en Ligue 1 en 2025 (3 buts, 4 passes), seul Ousmane Dembélé (8 actions décisives) fait mieux que lui. Attention toutefois, L'Équipe et les statisticiens d'Opta rappellent que c'est un habitué des départs canons. À Nice, il avait marqué 2 buts et délivré 1 passe décisive lors de ses 3 premières apparitions. Du côté de Rennes, il avait marqué 6 fois et donné 1 passe lors de ses 8 premiers matchs.

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Le rebond des féminines

Les féminines de l'OM ont retrouvé le chemin de la victoire en s'imposant 5-0 face à Thonon-Évian, après leur récent revers à Metz. Ce succès illustre l'importance d'un état d'esprit conquérant, un point souvent rappelé par Frédéric Gonçalves, qui reproche régulièrement à ses joueuses de s'adapter au niveau de leurs adversaires. Dès les premières minutes, les Olympiennes ont imposé leur rythme. Laura Bourgouin a ouvert le score d'une tête précise, rapidement imitée par Mama Diop. La domination marseillaise aurait pu être encore plus marquée si Bourgouin n'avait pas manqué un penalty juste avant la pause. Au retour des vestiaires, les Phocéennes ont connu un passage à vide, offrant quelques opportunités aux visiteuses. Mais les entrées de Dona Scannapieco et Chelsea Domond ont relancé l'attaque. Scannapieco a inscrit le troisième but, Domond le quatrième, avant que les Savoyardes ne marquent contre leur camp pour sceller le score. Avec cette victoire, l'OM grimpe provisoirement à la 3e place. Prochaine étape : confirmer cette dynamique positive le 16 mars à Rodez.

OM : Luis Henrique toujours snobé par la Seleção malgré sa belle saison

La sélection brésilienne a dévoilé une pré-liste de 28 joueurs pour les prochaines rencontres internationales face à l’Argentine et à la Colombie, comptant pour les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. Parmi les joueurs convoqués, plusieurs évoluent en Ligue 1, comme Marquinhos (PSG), Abner et Lucas Perri (OL), Andrey Santos (Strasbourg) et Alexsandro (LOSC). Pourtant, un nom manque à l’appel : celui de Luis Henrique.

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Une progression notable à l’OM

Depuis son retour à Marseille, l’ailier brésilien affiche un visage nettement plus mature. S’il avait peiné à convaincre lors de son premier passage en France, il s’est imposé cette saison comme un élément clé du collectif de Roberto De Zerbi. Plus régulier, plus tranchant dans ses prises de décision et impliqué défensivement, il a su gagner la confiance de son entraîneur et se rendre indispensable dans le couloir gauche.

Ses statistiques plaident également en sa faveur, avec neuf buts et 6 passes décisives toutes compétitions confondues. Mais visiblement, cela ne suffit pas encore aux yeux de Dorival Júnior, le sélectionneur du Brésil.

Un espoir à entretenir ?

Malgré cette non-convocation, Luis Henrique peut encore espérer attirer l’attention. La Copa América approche et une belle fin de saison avec l’OM pourrait lui permettre de se rapprocher de la sélection. Sa progression est indéniable, et il appartient désormais à l’ancien joueur de Botafogo de continuer à prouver qu’il a sa place parmi les meilleurs.

En attendant, il devra se contenter d’aider l’OM dans la course à la deuxième place en Ligue 1, avec l’objectif de prouver à son sélectionneur qu’il mérite une opportunité.

De Zerbi : "On n'a pas du tout bien joué, mais l'arbitre a conditionné le match"

Quelle est votre analyse du match ?

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Roberto De Zerbi : "On n'a pas du tout bien joué, Auxerre mérite sa victoire. On n'a simplement pas été au niveau, trop de joueurs ont été en dessous de leur niveau habituel, on n'a pas assez fait de notre côté. Cela dit, je dois dire que l'arbitre a conditionné le match avec ses décisions. Je trouve qu'il n'a pas été serein du tout. On a un penalty qui est clair et net, qui ne nous a pas été accordé. L'expulsion de Cornelius est scandaleuse. Moi, je ne pense pas avoir de mauvaise foi, je ne pense pas être quelqu'un qui fait des polémiques. Et si j'étais comme ça, j'amènerais mon chien au parc le dimanche et je quitterais le football. Ce n'est pas le cas. Mais je dois dire que l'arbitre n'était pas serein dans ce match-là, il n'était pas à la hauteur. Peut-être qu'il y a eu des polémiques dans le passé qui ont conditionné ses décisions dans ce match. Mais personne n'a été au niveau dans le corps arbitral pour un match de ce niveau-là. J'espère que le carton rouge de Cornelius ne sera pas vu à l'extérieur de la France parce qu'il donne vraiment une mauvaise image du football français."

Défensivement, qu'avez-vous pensé de vos joueurs, Cornelius et Kondogbia, en l'absence de Balerdi ?

R.D.Z. : "L'absence de Balerdi est toujours difficile, mais nous pouvions faire mieux sans lui. Kondogbia a été absent pendant deux mois. Pour un joueur si grand, avec cette structure physique, il n'est pas facile d'être à 100 % de sa forme physique, mais Kondogbia est un joueur important même quand il n'est pas à 100 %. Ce n'est pas un problème lié à Balerdi. Beaucoup de joueurs ont joué en dessous de leur niveau et nous avons perdu. Il faut tourner la page et penser à Nantes."

OM-Lens : les Lensois décimés pour le déplacement au Vélodrome

Le RC Lens devra se passer de Facundo Medina pour le déplacement crucial au Vélodrome face à l’Olympique de Marseille. La commission de discipline a tranché ce mercredi : l’international argentin sera suspendu en raison de la révocation de son sursis, consécutive à son carton jaune reçu face à Nantes. Medina s’était vu infliger un avertissement juste avant la pause, un carton lourd de conséquences puisqu’il entraîne automatiquement sa suspension pour le choc contre l’OM. Un coup dur pour Will Still, qui devra composer sans l’un de ses cadres défensifs dans ce duel important pour le haut du tableau.

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Le RC Lens sera également privé d’Adrien Thomasson et d’Angelo Fulgini. Les deux milieux de terrain ont écopé d’un carton jaune face à Nantes, ce qui entraîne leur suspension pour cumul d’avertissements. Thomasson a été averti à la 66e minute, tandis que Fulgini a vu jaune à la 90+8e. En plus de ces absences côté lensois, le technicien belge devra lui aussi composer avec une suspension de taille.

M’Bala Nzola, entré en jeu à la 54e minute face à Nantes, avait dynamisé son équipe en provoquant un penalty transformé par Neil El Aynaoui. Mais quelques instants plus tard, après une faute subie, l’Angolais a envoyé le ballon en direction de l’arbitre, volontairement ou non. Le verdict a été sans appel : carton rouge direct. La commission de discipline a décidé de lui infliger deux matchs de suspension ferme et un avec sursis. Nzola manquera donc la réception du Havre ainsi que le déplacement à Marseille, compliquant la tâche de Will Still pour ces deux rendez-vous importants dans la course à l'Europe.

OM : Gouiri revient sur la comparaison avec Higuain de Roberto De Zerbi

Le plus important, c’est la victoire. Elle était essentielle. Vous avez eu du mal à faire la différence, même si à la fin, tout se passe bien pour vous ?
Amine Gouiri : Oui, bien sûr. La première mi-temps était insuffisante. À la mi-temps, on s’est parlé, on s’est dit les choses et on savait qu’il fallait en faire plus, tout en restant positifs. Dans ce genre de matchs, il faut savoir les gagner, même quand on n’est pas forcément bons.

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Avez-vous douté pendant le match, ou sentiez-vous qu’à un moment donné, ça allait basculer en votre faveur ?
A.G : Non, on n’a pas douté, parce qu’à la mi-temps, on s’est dit qu’il ne fallait pas attendre. Il fallait continuer à élever notre niveau de jeu, et c’est ce qu’on a fait. En dix minutes, on a su faire la différence. Après ce premier but, on a déroulé.

Comment expliquez-vous cette première période compliquée ?
A.G : On ne peut pas être toujours au top, mais c’est vrai qu’on a eu du déchet technique et beaucoup de pertes de balle. C’est comme ça, le score était de 0-0 à la pause, et on savait qu’en seconde mi-temps, il fallait élever notre niveau de jeu et être plus précis techniquement. C’est ce qu’on a fait, et au final, on prend les trois points. On est contents.

Tu n’as pas manqué de féliciter Rongier, il joue parfaitement le coup en temporisant pour te donner le ballon sur un plateau ?
A.G : Oui, exactement. Il a temporisé, ce qui m’a permis de faire un appel contre appel. Au final, il me l’a donné parfaitement, et j’ai pu conclure.

Le coach a insisté sur le fait qu’il veut que tu deviennes un vrai numéro 9. Est-ce difficile de répondre à ces attentes ?
A.G : Non, c’est mon poste de formation. Depuis tout petit, j’ai été formé en tant que numéro 9. Après, c’est vrai que j’ai joué à plusieurs postes. Lui, il me dit que j’ai des qualités d’un numéro 10, mais en jouant en pointe. Il veut que je sois un vrai 9, même si j’ai parfois tendance à décrocher. L’objectif est de marquer des buts.

Il a même fait une comparaison avec un joueur en particulier… Tu l’as entendu ?
A.G : Avec Higuaín, non ? Oui, il me l’a dit. Il veut que je devienne l’un des meilleurs attaquants d’Europe. Je suis très content de cette confiance et j’espère continuer à progresser.

Sens-tu que tu passes un cap dans ta carrière ?
A.G : Comme je l’ai dit, je suis très heureux d’être ici. Je prends énormément de plaisir à jouer dans cette équipe. Ici, il y a tout pour passer un cap, comme vous l’avez dit. Je suis satisfait de mes débuts et j’espère continuer sur cette lancée.

Ligue 1 : la position précise de l'OM dans l'affaire Almada

La position de l'OM dans l'affaire Almada

Alors que plusieurs clubs de Ligue 1 ont déposé des réserves contre la qualification de Thiago Almada, l’OM a choisi une approche différente. Plutôt que de rejoindre le mouvement initié par Toulouse, Reims, Paris, Brest et Nice, qui contestent la présence du joueur argentin sur la feuille de match, le club marseillais a préféré interpeller directement la LFP et la DNCG via un courrier officiel. Pablo Longoria a ainsi tenu à dépasser le simple cas Almada, indiquant que la qualification du joueur lyonnais ne serait pas remise en cause par l’OM. Le président marseillais s’est toutefois interrogé sur les règles financières en vigueur, notamment face à l’émergence des modèles de multipropriété. Il plaide pour une régulation plus moderne, garantissant à tous les clubs un traitement équitable, tout en permettant à la Ligue 1 de se développer économiquement. Pendant que l’OM cherche à ouvrir le débat, l’OL dénonce l’acharnement de plusieurs clubs contre Almada, alors que la DNCG et la LFP avaient validé son prêt gratuit en amont. L’issue de cette affaire reste en suspens, la commission paritaire d’appel devant statuer le 20 mars.

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Une défense toujours aussi instable

La défense de l’OM reste une grande source d’inquiétude cette saison. Après les départs de Samuel Gigot et la mise à l’écart de Chancel Mbemba, les dirigeants marseillais pensaient avoir trouvé la solution en recrutant Lilian Brassier et en repositionnant Geoffrey Kondogbia en défense. Mais cette réorganisation peine à convaincre. Brassier a déjà quitté le club pour Rennes cet hiver, et Kondogbia, comme Derek Cornelius, peine à rassurer. Le repositionnement de Valentin Rongier en stoppeur droit contre Lens n’a pas porté ses fruits. L’ancien Canari, qui avait brillé sous Tudor contre Paris en défense, a souffert tout au long du match, notamment sur le but lensois où il perd un ballon crucial. De son côté, Kondogbia, censé apporter son expérience, se montre souvent en difficulté, trop lent pour s’imposer en défense centrale. Quant à Luis Felipe Ramos, il demeure une énigme. Recruté librement, il n’a joué que 12 minutes en Ligue 1 et ne semble pas entrer dans les plans de De Zerbi, alors que la défense olympienne manque cruellement de stabilité. À quelques jours d’un déplacement périlleux à Paris, la solidité défensive marseillaise pose toujours question.

OM : les dessous de la suspension lunaire de Mehdi Benatia !

Mandanda, Brassier… pourquoi le mois de janvier a été fatal à Sampaoli ?

En à peine trois mois, Jorge Sampaoli a perdu pied à Rennes. Arrivé en novembre avec des ambitions précises, notamment sur la solidité défensive, l’Argentin n’a jamais trouvé l’équilibre. Son aventure a été précipitée par un mercato hivernal chaotique et une relation distante avec Frédéric Massara, directeur sportif du club. Dès son arrivée, Sampaoli identifie des failles dans l’effectif et réclame deux défenseurs centraux. Il attend des recrues capables de stabiliser sa défense, mais les décisions tardent. Finalement, Lilian Brassier, que Sampaoli ne voulait pas, et Anthony Rouault, que l'Argentin souhaitait, débarquent en janvier, alors que l’Argentin a déjà quitté le navire. Ce retard dans le recrutement, ajouté à des choix contestés, a pesé lourd dans son départ. Autre dossier brûlant : le cas Steve Mandanda. Alors que Sampaoli souhaitait le conserver, la direction décide de recruter Brice Samba sans son aval. Ce choix déstabilise le vestiaire et entraîne un chassé-croisé entre les deux gardiens, perturbant l’équipe en plein hiver. C'est d'ailleurs Mandanda qui a demandé à Sampaoli de ne pas affronter l'OM début janvier. Le recrutement de Seko Fofana, à court de forme, ne fait qu’accentuer la frustration. À Monaco, l’Ivoirien critique ouvertement son positionnement, soulignant une incompréhension tactique. Face à cette accumulation de tensions, Sampaoli a préféré résilier son contrat.

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Les dessous de la suspension lunaire de Mehdi Benatia

La Provence revient sur la sanction très lourde infligée à Mehdi Benatia par la commission de discipline de la FFF : trois mois de suspension ferme, ainsi que trois mois avec sursis. Une décision jugée disproportionnée au regard de celle prononcée à l’encontre d’Olivier Létang, président du LOSC, qui n’a écopé que d’un mois de suspension ferme, assorti d’un mois avec sursis. Selon La Provence, la commission n’a pas tenu compte des témoignages des délégués du match, ni de l’interview de Benatia sur BeIN Sports, ni même des images transmises par l’OM. Elle s’est exclusivement basée sur le témoignage de Jérémy Stinat, 4e arbitre d’OM-Lille, qui a affirmé s’être senti menacé par Benatia, mais pas par Létang, alors que ce dernier lui avait pourtant saisi le bras. Benatia a été suspendu en vertu de l’article 8, qui sanctionne tout comportement intimidant ou menaçant. Le barème prévoit une sanction maximale de six mois, mais il n’a écopé que de trois mois fermes, la commission prenant en compte la nature de ses propos, qui portaient sur un penalty oublié. Enfin, le sursis de 3 matchs infligé à Benatia pour ses déclarations après OM-Lyon n’a pas été activé et reste donc en vigueur.

OM : le sprint final est lancé !

À dix journées de la fin du championnat, l’Olympique de Marseille se prépare à une dernière ligne droite haletante. Deuxièmes au classement, les hommes de Roberto De Zerbi doivent maintenir leur rythme pour décrocher une place en Ligue des Champions. Mais la concurrence est féroce, notamment avec Nice, Monaco et Lille qui restent en embuscade. Chaque point comptera dans cette course à la deuxième place où régularité et solidité seront primordiales.

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Nice en embuscade, mais avec un calendrier piégeux

Troisième à trois points de l’OM, l’OGC Nice s’accroche au podium. Malgré un parcours chaotique en Europa League, où les hommes de Franck Haise n’ont récolté que trois points, ils ont su redresser la barre en championnat. Nice reste sur une belle série de victoires, mais face à des adversaires à la peine cette saison (Le Havre, Montpellier, Saint-Étienne), qui possèdent les pires défenses de Ligue 1.

Si les Aiglons bénéficient d’un calendrier plus favorable que leurs concurrents directs, ils devront tout de même négocier des rencontres périlleuses. Dès ce week-end, ils recevront Lyon, avant de se déplacer à Monaco, Strasbourg et Paris. Des rencontres où chaque faux pas pourrait coûter cher dans la lutte pour le podium.

Monaco, irrégulier mais toujours menaçant

L’AS Monaco, quatrième, retrouve des couleurs sous l’impulsion de Mika Biereth. L’attaquant, auteur de 10 buts en championnat depuis son arrivée, est devenu la pièce maîtresse de l’attaque monégasque. Pourtant, l’équipe d’Adi Hütter peine à trouver une réelle constance. Capable de brillantes performances face aux cadors, elle s’est aussi inclinée contre des équipes bien plus faibles sur le papier, comme Angers ou Montpellier.

Le calendrier ne leur laisse aucun répit avec la réception de Nice et de l’OM dans les prochaines semaines. Ces confrontations directes s’annoncent cruciales pour leurs ambitions européennes. Une dynamique positive pourrait les propulser sur le podium, tandis que de nouveaux faux pas pourraient définitivement les écarter de la course à la deuxième place.

Lille, outsider discret mais toujours en course

Parmi les prétendants, Lille semble être l’équipe la moins bien placée. Actuellement cinquièmes avec huit points de retard sur l’OM, les Dogues de Bruno Génésio ne sont pas totalement hors-jeu. Leur calendrier en Ligue 1 paraît abordable, avec seulement deux chocs à domicile contre Marseille et Lens, ainsi qu’un déplacement périlleux à Lyon.

Mais un élément pourrait compliquer leur fin de saison : la Ligue des Champions. Encore en lice après leur match nul à Dortmund (1-1), les coéquipiers de Jonathan David peuvent espérer une qualification en quart de finale. Si une telle performance renforcerait leur confiance, l’accumulation des matchs pourrait aussi peser sur leur forme en championnat.

L’OM doit rester solide

Dans cette lutte acharnée, l’OM a son destin en main. Avec trois points d’avance sur Nice, les Marseillais doivent capitaliser sur leur dynamique et éviter tout relâchement. Chaque match sera une finale, et les confrontations directes avec Monaco et Lille auront un rôle décisif dans la quête de la Ligue des Champions. Le sprint final est lancé, et chaque erreur pourrait se payer au prix fort.

Kombouaré : "Nous allons faire confiance à l’arbitrage de Madame Frappart."

À la veille du déplacement au Vélodrome pour affronter l’OM ce dimanche (20h45), Antoine Kombouaré a abordé ce match avec détermination en conférence de presse. Malgré la difficulté du défi, l’entraîneur nantais croit en la capacité de son équipe à créer la surprise. "On sait que c'est un match très difficile, mais on a envie de valider la dernière victoire contre Lens. Je sais qu'on va jouer une grande équipe, sous pression avec Nice à trois points, qui reste sur un revers mais qui a marqué 50 buts. Elle compte beaucoup de joueurs talentueux, comme Amine Gouiri et Ismaël Bennacer, qui lui apportent une vraie plus-value." Inspiré par le récent succès d’Auxerre contre l’OM (3-0), Kombouaré estime que son équipe doit s’appuyer sur ses acquis. "On a bien réagi contre Lens après la gifle reçue à Monaco. Il y a encore des points à aller chercher, pourquoi pas à Marseille ? Le défi est grand, mais j’aime ça. Il faudra éviter de trop reculer, être capable de ressortir proprement les ballons face à une équipe redoutable à la perte."

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L’entraîneur nantais insiste sur l’importance de ne pas subir et d’afficher des intentions offensives. "On a des arguments, l'idée est d'aller là-bas avec de l’ambition, du caractère. Je ne veux pas voir mon équipe passer 90 minutes à défendre. Je veux voir Rulli faire des arrêts et se sentir en difficulté." Enfin, concernant les polémiques arbitrales entourant l’OM, il préfère rester en retrait. "C'est clair que les gens vont observer comment Mme Frappart va arbitrer, mais nous, on a juste à faire notre match, à jouer contre l'OM, mettre l'engagement qu'il faut, et faire confiance à son arbitrage. On a des arbitres professionnels, qui travaillent dans différents contextes et savent gérer et elle sera prête, je n'ai pas de doute là-dessus, comme M. Stinat prêt à arbitrer aussitôt après ce qui s'est passé. C'est le problème de l'OM et de l'arbitrage, pas du nôtre." Les Canaris se présenteront donc au Vélodrome avec l’intention de jouer leur carte à fond, dans l’espoir de repartir avec un résultat positif.

Internationaux OM : mauvaise nouvelle pour Garcia

Murat Yakin a convoqué 26 joueurs pour le premier rassemblement de l’année de l’équipe de Suisse, qui comprend un stage de quatre jours et deux matchs amicaux contre l’Irlande du Nord et le Luxembourg.

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Ulisses Garcia n’a pas été retenu par le sélectionneur. Celui qui semble sortir des plans depuis l’arrivée d’Amar Dedić restera donc à Marseille pendant la trêve internationale.

La liste de la Suisse

Gardiens : Gregor Kobel (Borussia Dortmund), Pascal Loretz (FC Lucerne), Yvon Mvogo (Lorient)

Défenseurs : Aurèle Amenda (Eintracht Francfort), Lucas Blondel (Boca Juniors), Eray Cömert (Valladolid), Stefan Gartenmann (Ferençvaros), Albian Hajdari (Lugano), Miro Muheim (SV Hambourg), Ricardo Rodriguez (Betis Séville), Isaac Schmidt (Leeds United), Cédric Zesiger (Wolfsburg)

Milieux de terrain et attaquants : Michel Aebischer (Bologne), Zeki Amdouni (Benfica), Breel Embolo (AS Monaco), Remo Freuler (Bologne), Joël Monteiro (Young Boys), Dan Ndoye (Bologne), Fabian Rieder (VfB Stuttgart), Alvyn Sanches (Lausanne-Sport), Vincent Sierro (Toulouse FC), Simon Sohm (Parma), Djibril Sow (FC Séville), Ruben Vargas (FC Séville), Denis Zakaria (AS Monaco), Andi Zeqiri (Liège)