OM – Ligue des champions : le supercalculateur d’OPTA condamne déjà l’OM !

Un verdict brutal pour l’OM

À quelques jours du retour de la Ligue des champions, l’Olympique de Marseille se retrouve face à une projection peu rassurante. Le supercalculateur d’OPTA, spécialisé dans les prédictions statistiques, a publié ses estimations pour la saison régulière. Le constat est sévère : avec seulement 8,41 points attendus, l’OM occupe une 31e place théorique, bien loin du Top 24 qualificatif pour les barrages.

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Un groupe relevé avec Madrid et Liverpool

La difficulté du tirage n’aide pas les Marseillais. Placés dans une poule comprenant notamment le Real Madrid et Liverpool, les Phocéens devront batailler à chaque rencontre pour gratter le moindre point. OPTA estime qu’ils termineraient derrière Copenhague (29e, 9,36 points) et même Paphos (30e, 8,65 points). Un classement qui les éloigne de l’Union Saint-Gilloise, 24e avec 9,80 points et dernier barragiste potentiel.

Les chances de qualification réduites

Au-delà du total de points, les probabilités donnent un aperçu encore plus inquiétant. L’OM n’aurait que 37,54 % de chances de terminer dans les 24 premiers, synonyme de poursuite en barrages. Pour intégrer directement le Top 8, la mission frôle l’impossible avec seulement 4,30 % de chances selon le modèle statistique. Ces chiffres traduisent la difficulté d’un parcours où la moindre erreur pourrait coûter très cher.

Comparaison avec les autres clubs français

Si le PSG, tenant du titre, apparaît bien mieux armé avec une 5e place prévisionnelle et 14,73 points attendus, la situation est plus contrastée pour l’AS Monaco. Le club de la Principauté, confronté à un calendrier très dense, pourrait viser la 21e position avec 10,14 points, synonyme de barrage. Les projections illustrent donc un grand écart entre Paris et les deux autres représentants français.

Un pronostic qui reste à déjouer

Bien que ces statistiques livrent une tendance défavorable, elles ne constituent pas une fatalité. Par le passé, plusieurs clubs ont déjoué les pronostics grâce à une dynamique collective et des exploits inattendus. Pour l’OM, l’équation est claire : il faudra s’appuyer sur ses cadres et trouver des ressources mentales pour espérer renverser ces prévisions pessimistes.

Mercato OM – Zinchenko double Emerson pour le poste de latéral gauche ?

La fin de mercato est électrique à Marseille. Après avoir trouvé un accord pour Edon Zhegrova (LOSC) et réactivé la piste Nayef Aguerd (West Ham), les dirigeants olympiens continuent de travailler sans relâche afin de renforcer un secteur défensif jugé trop juste pour affronter les échéances à venir, notamment en Ligue 1 et en Ligue des Champions.

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Sur le poste de latéral gauche, plusieurs cibles étaient étudiées : Kostas Tsimikas, annoncé du côté de la Roma, ou encore Emerson Palmieri, dont le départ de West Ham, qui semblait tenir la corde avec un contrat de deux ans déjà rédigé, dans l'attente d'une résiliation de sa dernière année de contrat avec West Ham. Mais selon The Athletic, Pablo Longoria et Mehdi Benatia ont décidé de viser encore plus haut en sondant la situation d’Oleksandr Zinchenko.

Âgé de 28 ans, l’international ukrainien a une belle réputation, numéro 10 reconverti latéral gauche par Pep Guardiola à Manchester City, il n'a cependant jamais vraiment réussi à s'imposer à Arsenal. Sa polyvalence, capable d’évoluer en latéral gauche ou milieu de terrain relayeur, et son expérience en Premier League et en compétitions européennes en font une cible idéale pour l’OM, qui cherche des profils capables d’apporter immédiatement au plus haut niveau. A Arsenal, son avenir est bouché à gauche avec Myles Lewis-Skelly, Riccardo Calafiori et Jurriën Timber qui occupent ce poste.

Un dossier séduisant, mais presque impossible à financer en l'état

Si Zinchenko apparaît comme le coup rêvé pour les Phocéens, les réalités économiques pourraient vite rattraper le club. D’après David Ornstein, l’Ukrainien émarge à 9 M€ annuels à Arsenal, un salaire largement au-dessus des standards de l’OM. Dans le contexte actuel, il est presque inimaginable pour les dirigeants marseillais de supporter une telle charge salariale sans déséquilibrer leur masse financière.

Il faudrait donc que l'OM trouve une astuce avec Arsenal, ce qui avait déjà été le cas avec Mattéo Guendouzi à l'été 2021 ou Sead Kolasinac en janvier 2022. La situation semble idéale avec un Zinchenko qui n'a plus qu'un an de contrat avec le club londonien. Il pourrait donc être prêté avec une prise en charge du salaire avant une option d'achat qui lui permettrait de s'engager à Marseille sur la durée. Et si Zinchenko signait à l'OM, quid de la piste Emerson Palmieri ? Cela fait encore beaucoup de questions à ce stade.

Retrouvez le tableau des transferts de l'OM ici

OM 4/0 Lorient : les matchs de Ligue 1 qu'on veut tous voir

Il y a des soirs où un club de l’envergure de l’Olympique de Marseille n’a pas besoin de briller plus que nécessaire. Des soirs où la différence de niveau entre les deux équipes s’impose naturellement, presque mécaniquement. Ce fut le cas vendredi soir au Vélodrome, face à Lorient, balayé 4-0 par un OM qui n’a jamais tremblé. Plus que le score, c’est la manière qui interpelle : un match plié en première période, une seconde gérée comme une séance de récupération active, et un public qui n’a eu qu’à savourer.

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Ce type de victoire est précieux car il valide une idée simple : les grandes équipes ne se posent pas de questions. Oui, l’adversaire est plus faible. Oui, il n’a pas les mêmes moyens, ni la même expérience. Et alors ? Ce n’est pas le problème de l’OM. Ce n’est pas aux Marseillais de baisser le rythme par compassion. Leur rôle, c’est d’imposer leur supériorité, de capitaliser sur les erreurs adverses, et de sortir avec trois points, proprement. Objectif rempli.

En une action, Lorient perdait un joueur et encaissait un premier but. Mais l’OM n’a pas attendu pour appuyer sur l’accélérateur. Dans la foulée, Benjamin Pavard, titularisé pour la première fois sous ses nouvelles couleurs, a marqué sur corner, servi par un Greenwood inspiré dans tous ses gestes. Le ton était donné : Marseille ne laisserait aucune place au suspense. La suite a confirmé cette impression. Angel Gomes, également bien trouvé sur un corner, a ajouté un troisième but d’une belle reprise flottante. À la 33e minute, le Vélodrome pouvait déjà se relâcher : l’affaire était réglée.

En menant 3-0 à la pause et en supériorité numérique, les Marseillais n’ont pas cherché à humilier leur adversaire. Ils ont géré. Le ballon a circulé, les efforts ont été mesurés, et chacun a pu garder de l’énergie pour les échéances futures. Le quatrième but, signé Nayef Aguerd dans les arrêts de jeu, est venu couronner cette gestion. Il n’était pas nécessaire, il n’était pas vital, mais il rappelle que l’OM est capable de rester dangereux jusqu’au bout.

Un autre enseignement majeur de cette soirée, c’est la profondeur de l’effectif. Balerdi, Aubameyang, Højbjerg, Rulli : autant de cadres laissés sur le banc au coup d’envoi, sans que cela n’affaiblisse la performance collective. De Zerbi a pu lancer progressivement ses recrues – Emerson, O’Riley, Paixão, Vermereen – dans une configuration idéale, sans pression, pour qu’elles prennent leurs marques.

Ce succès face à Lorient ne restera sans doute pas dans les annales du football marseillais. Mais il restera comme une étape importante dans la construction d’un collectif sûr de sa force. Ces trois points replacent l’OM dans le haut du classement, ne mettant pas trop de pression sur les deux matchs qui viennent. Tant mieux.

Real Madrid/OM – surtout jouer sans peur !

Dans toute son histoire européenne, le club phocéen n’a croisé la route du géant espagnol qu’à deux reprises, et toujours en phase de poules. Deux campagnes, deux séries de défaites sans parvenir à arracher ne serait-ce qu’un point. Mais faut-il en avoir honte ? Certainement pas. Car si l’OM n’a jamais réussi à bousculer le Real Madrid, c’est aussi parce qu’il est tombé sur lui dans ses périodes les plus fastueuses, quand Florentino Pérez dessinait des armadas où chaque poste semblait réservé à une légende vivante.

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En 2003-2004, Marseille se retrouve face aux Galactiques de la première ère Pérez : Zidane, Ronaldo, Figo, Beckham, Roberto Carlos, Raúl… Une constellation qui brillait de mille feux, même si elle cachait aussi certaines fragilités collectives. En 2009-2010, rebelote : retour de Florentino Pérez à la présidence, avec Cristiano Ronaldo, Kaká, Benzema ou encore Sergio Ramos. Là encore, le sort n’a pas épargné les Marseillais. Le paradoxe est que, ces deux saisons-là, le Real Madrid finira éliminé… par des clubs français, Lyon et Monaco. Mais pas à l'automne, lorsque la phase de poules s’ouvrait et que les talents individuels pouvaient suffire à balayer l’adversaire. Marseille, en construction dans les deux périodes, n’avait pas les armes pour rivaliser.

C’est peut-être encore ce qui attend les Phocéens cette année. Le Real nouvelle génération, sous les ordres de Xabi Alonso, n’a rien perdu de son appétit. Federico Valverde, Vinícius Júnior, un Thibaut Courtois revenu au sommet, et surtout Kylian Mbappé. Pour un club comme Marseille, aller défier une telle armada reste un défi hors norme, presque démesuré. La saison passée, Lille avait réussi à surprendre ce même Real Madrid, profitant d’une phase de poules où les Merengues avaient sous-estimé leurs adversaires. Mais cette erreur, ils ne veulent pas la revivre. Le message est clair : accumuler les points dès l’automne, éviter de se retrouver piégés lors des barrages contre un Manchester City ou une autre machine de guerre. Pour Xabi Alonso, l’accueil d’un club issu du chapeau 3 n’a rien d’un détail : c’est un rendez-vous à ne pas manquer.

Face à cela, l’OM arrive avec un tout autre état d’esprit. Le club phocéen n’a rien à perdre. Ce déséquilibre des forces, paradoxalement, peut jouer en sa faveur. Tout le monde attend que Roberto De Zerbi tente quelque chose, qu’il refuse de céder à la tentation de garer un bus devant sa surface et d’attendre un miracle. L’Italien n’est pas de ce genre. Son OM veut jouer, produire, affirmer une identité. C’est aussi dans ce type de rendez-vous que cette philosophie peut marquer les esprits. Mais pour espérer, il faut aussi tirer les leçons du passé. En 2003 comme en 2009, la défaite à Bernabéu n’avait pas seulement été une claque européenne : elle avait laissé des traces dans la vie domestique du club. Alain Perrin, alors entraîneur, avait commencé à perdre son vestiaire dès ce voyage en Espagne, comme l’a rappelé Fabien Laurenti sur le plateau du Talk Show que vous pouvez retrouver en vidéo. Six ans plus tard, Didier Deschamps n’avait pas encore trouvé la formule. La lourde expulsion de Souleymane Diawara, coupable d’un tacle spectaculaire sur Cristiano Ronaldo, avait fait diversion. Mais derrière l’anecdote, il y avait une réalité : Marseille avait aussi perdu son match de championnat suivant, miné par la frustration.

Voilà peut-être le véritable enjeu pour l’OM version 2025. Ne pas faire de ce déplacement au Santiago Bernabéu une parenthèse qui plombe la suite. Roberto De Zerbi le sait : ce type d’affiche peut être galvanisant si l’on sort du terrain avec le sentiment d’avoir joué son football. Même battus, les Marseillais peuvent en retirer de la confiance, de la conviction. En revanche, s’ils sortent broyés, résignés, incapables d’exister, les séquelles peuvent être plus profondes. C’est toute l’importance de l’attitude. L’OM doit aborder cette rencontre avec l’envie de jouer, de se mesurer, de ne pas renoncer. Car la Ligue des champions n’est pas seulement une question de résultats, c’est aussi une source de plaisir, d’apprentissage et d’émotion. Comme l’a dit un jour un entraîneur : on ne participe pas à cette compétition pour la subir, mais pour y exister.

OM – Djibril Cissé, Mamadou Niang et Valbuena se prononcent sur Greenwood

Au moment de penser la composition de l'OM face au Real Madrid, le plateau du Talk Show mise sur un trio offensif inédit avec Angel Gomes à gauche. Romain Canuti explique alors : "Dans un match où tu vas t'attendre à ce que Greenwood et Aubameyang prennent la profondeur si une occasion se présente de les mettre sur orbite, c'est pas mal d'avoir un Angel Gomes pour proposer dans le coeur du jeu une solution courte". Byllel Ben Khelifa rajoute alors : "Il va nous falloir un très bon Greenwood, qui se rattrape de sa prestation à Lyon, qui soit là dans les grands rendez-vous". Vous pouvez retrouver la séquence en vidéo. Oui, Mason Greenwood s’apprête à disputer l’un des matches les plus exposés de sa carrière, mardi soir au Santiago-Bernabeu. Face au Real Madrid, l’OM comptera sur son ailier anglais, déjà décisif en Ligue 1 mais encore en quête de régularité sur la scène européenne. Recruté pour ce type de soirées, il incarne l’atout offensif majeur du groupe marseillais, attendu pour hausser son niveau dans un contexte de très haute intensité.

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Les anciennes gloires valident, mais exigent plus

Pour Mamadou Niang, dans les colonnes de L'Equipe, Greenwood doit justifier son statut dans ces affiches : "C'est celui que j'attends le plus sur ce choc, avec Benjamin Pavard derrière. Il a été recruté pour ce genre d'événements". Djibril Cissé salue son talent déstabilisateur un peu plus loin dans l'article mais réclame davantage de constance dans ses fulgurances : "La marge de progression de Greenwood, c'est d'être plus consistant, d'être beaucoup plus influent et impactant dans le jeu. On l'a vu, il a cette qualité technique hors du commun, il provoque, dribble un coup à droite, un coup à gauche, sans qu'on puisse savoir où il va partir. Il déstabilise, mais il faut que ce soit un peu plus répété". Mathieu Valbuena, lui, met en avant sa capacité à débloquer des matches malgré une première saison marquée par des hauts et des bas. Tous convergent : son potentiel est immense, mais il doit répéter ses efforts pour franchir un cap. "Petit Vélo" assure néanmoins que la Ligue des champions est un terrain de jeu parfait pour l'international anglais : "Il a le potentiel pour y exister parce qu'il a le bagage technique, les deux pieds, la justesse sur coups de pied arrêtés et même la vitesse, en sachant que dans cette compétition, tu as parfois plus de liberté".

Des promesses déjà entre-aperçues en C1

Greenwood avait découvert la Ligue des champions à seulement 17 ans avec Manchester United, lors d’un exploit au Parc des Princes. Grâce à un penalty de Rashford sur une main évitable de Kimpembe, les Red Devils, qui avaient perdu 2-0 chez eux à l'aller, se sont finalement qualifiés avec une victoire 3-1 en France. Depuis, il a inscrit deux buts dans la compétition mais son parcours a été freiné par des irrégularités et un exil forcé. Son passage à l’OM lui a redonné un cadre, et malgré quelques éclipses, il a terminé co-meilleur buteur de Ligue 1 la saison passée, preuve de son efficacité devant le but.

Entre attentes du coach et gestion mentale

Roberto De Zerbi n’a jamais cessé de le pousser à en faire plus, alternant sanctions et soutien. Greenwood reconnaît lui-même jouer avec son langage corporel parfois jugé nonchalant. Cette gestion fine, combinée à la présence constante de son père, lui a permis d’aborder cette saison avec une meilleure forme physique et déjà des statistiques encourageantes en championnat. Le défi reste de transformer ces qualités en impact constant sur les grands rendez-vous. Mamadou Niang conclu : "J'ai évolué à son poste, je connais cela, on peut comprendre qu'il soit fatigué, le repli défensif est usant, cela te demande beaucoup d'énergie. Mais tu dois travailler plus en termes de répétition des efforts. Certains grands joueurs peuvent se permettre de ne pas faire la course, mais pas à l'OM."

Mercato OM : Pavard et Aguerd débarquent, Balerdi fragilisé

L’arrivée de Pavard et Aguerd rebat les cartes en défense et menace Balerdi

Les arrivées de Nayef Aguerd et Benjamin Pavard fragilisent la position de Leonardo Balerdi, capitaine de l’OM. Les deux défenseurs internationaux de 29 ans, recrutés dans les dernières heures du mercato, s’installent comme titulaires potentiels dans la défense à quatre privilégiée par Roberto De Zerbi. Ce choix tactique marque un tournant après une saison où l’OM avait terminé avec la neuvième défense de Ligue 1.

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Durant l’été, le coach italien avait déjà accueilli Facundo Medina et CJ Egan-Riley. Faute de Medina, suspendu, De Zerbi avait dû aligner Egan-Riley et replacer Geoffrey Kondogbia en défense lors de la première journée à Rennes (0-1, le 15 août). L’entraîneur, qui a toujours exprimé sa préférence pour une défense à quatre, dispose désormais de nombreuses options : Pavard, Aguerd, Medina, Egan-Riley, Murillo et Balerdi.

À 26 ans, Balerdi avait été déclaré intransférable cet été, un statut rare à l’OM. Soutenu par son coach et rejoint par son ami Medina, il incarnait une forme de stabilité aujourd’hui remise en cause. Ses prestations mitigées en ce début de saison n’ont pas aidé à conforter sa place. Le club visait initialement Joel Ordonez (Club Bruges), mais l’échec de ce dossier a conduit à recruter des profils plus expérimentés, accentuant la concurrence directe pour l’Argentin.

Balerdi garde néanmoins des atouts. Il peut évoluer à gauche comme à droite de la charnière et bénéficie de la fragilité physique de ses rivaux : Aguerd sera mobilisé par la CAN et a manqué de régularité ces dernières saisons, tandis que Pavard reste sujet aux blessures. L’agressivité de Medina l’expose aux suspensions. De plus, Medina devrait occuper un rôle hybride, entre axe et couloir gauche, en concurrence avec Ulisses Garcia et Emerson Palmieri, dernière recrue officialisée. Cette densité défensive donne à De Zerbi de multiples choix mais complique la situation personnelle du capitaine argentin.

L’OM s’offre Pavard, Aguerd et Emerson pour renforcer sa défense

La dernière journée du mercato a été intense pour l’OM, marqué par l’arrivée de Benjamin Pavard, champion du monde 2018. Neuf ans après son départ de Lille, l’ancien joueur de l’Inter Milan revient en Ligue 1 sous la forme d’un prêt avec option d’achat fixée à 15 millions d’euros. Retenu en sélection par Didier Deschamps, il rejoindra Marseille après la trêve internationale.

Le club a également finalisé les arrivées de Nayef Aguerd (West Ham), Emerson Palmieri (West Ham) et Matt O’Riley (Brighton). Ces renforts s’ajoutent à ceux de Facundo Medina et CJ Egan-Riley, déjà intégrés plus tôt dans l’été. Aguerd, recruté pour un peu plus de 20 millions d’euros, est destiné à devenir l’un des patrons de la charnière centrale. Pavard, lui, pourrait occuper un rôle hybride, entre axe et couloir droit.

Ce mercato mouvementé illustre les contradictions de la politique de Pablo Longoria. Après avoir annoncé vouloir miser sur la stabilité, le président olympien a orchestré une trentaine de mouvements, soit 15 départs et 12 arrivées en moins de trois mois. Le tandem Longoria-Benatia, en lien avec Roberto De Zerbi, a multiplié les pistes et les négociations dans un contexte rendu plus difficile par l’affaire Rabiot. Plusieurs dossiers ciblés, comme Ceballos, Ordonez ou Zhegrova, ont finalement échoué.

Au total, l’OM a dépensé environ 90 millions d’euros, contre 74 millions récoltés. Une charge financière lourde reste à assumer, avec au moins 40 millions d’euros à verser la saison prochaine, indépendamment d’une qualification en Ligue des champions. Côté départs, plusieurs joueurs comme Neal Maupay, Pol Lirola, Ruben Blanco et Amine Harit n’ont pas trouvé de point de chute, contrairement à Derek Cornelius, prêté avec option d’achat aux Glasgow Rangers.

Si ce sprint final a soulevé des doutes sur la ligne directrice sportive et économique du club, il a permis de renforcer en urgence une défense fragilisée depuis plusieurs mois. Les arrivées conjuguées de Pavard, Aguerd et Emerson traduisent une volonté claire : solidifier l’arrière-garde pour répondre aux ambitions du club en championnat et en Europe.

OM – Plus de peur que de mal pour Tim Weah

Samedi, lors du match amical entre les États-Unis et la Corée du Sud (défaite 0-2), Timothy Weah a quitté la pelouse à l’heure de jeu, se tenant l’arrière de la cuisse. Une scène qui a immédiatement inquiété les supporters marseillais, déjà échaudés par un début de saison compliqué.

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Selon La Provence, cette gêne musculaire serait davantage liée à une préparation accélérée depuis son arrivée à l’OM qu’à une véritable blessure. Le sélectionneur américain, Mauricio Pochettino, a tenu à rassurer tout le monde : « Il n’y a pas de blessure, seulement des crampes ». Une déclaration qui a permis de calmer les inquiétudes, confirmée ensuite par l’entourage du joueur.

Cette alerte a d’autant plus marqué les esprits que l’OM n’a pas été épargné par les pépins physiques en ce début de saison. Facundo Medina, touché à une cheville, et Igor Paixao, blessé musculairement depuis son arrivée, n’ont pas encore pu tenir leur rôle. Leur retour à la compétition est attendu d’ici une à deux semaines, une perspective qui pourrait offrir un peu plus de profondeur à Roberto De Zerbi dans une période où chaque ressource compte.

Un soulagement pour De Zerbi et son effectif

Si Timothy Weah n’est pas un titulaire indiscutable à l’OM, son rôle n’en demeure pas moins précieux. Apprécié pour sa polyvalence, l’ancien Lillois peut évoluer à plusieurs postes offensifs mais aussi dans un rôle plus reculé si nécessaire. Cette flexibilité en fait une option importante pour Roberto De Zerbi, soucieux de préserver un équilibre dans son effectif et d’avoir des solutions variées en cours de match. Dans une saison où les échéances s’enchaînent rapidement, et alors que les Phocéens se préparent à entrer en lice en Ligue des champions, l’absence prolongée de Weah aurait compliqué les plans de rotation du technicien italien. Son retour rapide à la compétition permettra donc à l’OM d’aborder le mois de septembre avec davantage de sérénité.

Real 2/1 OM – les statistiques qui prouvent que l'OM a raté le coche à l'expulsion de Carvajal

En Ligue des champions, chaque fait de jeu peut tout changer. Mardi soir au Bernabeu, l’expulsion de Dani Carvajal à la 72e minute aurait pu ouvrir une voie royale à l’Olympique de Marseille. Mais malgré une bonne séquence et quelques situations, le Real Madrid a finalement eu le dernier mot grâce à un penalty de Kylian Mbappé (2-1, 81e). La gestion des dernières minutes laisse un goût amer aux Phocéens.

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Un pressing moins tranchant après le carton rouge

Jusqu’à l’heure de jeu, les hommes de Roberto De Zerbi avaient parfaitement exécuté leur plan, récupérant haut et multipliant les transitions rapides. Mais en supériorité numérique, le pressing s’est inexplicablement affaibli. Sur la dernière demi-heure, l’OM n’a récupéré que quatre ballons en dehors de sa surface, contre douze entre la mi-temps et la 70e minute. Un décalage qui illustre le manque d’agressivité dans la phase décisive.

Des choix trop sécuritaires avec le ballon

Ballon en main, Marseille a manqué d’audace. Les passes se sont faites trop prévisibles, les tentatives de décalage trop rares. Avec seulement 0,21 expected goal généré après l’exclusion madrilène, l’OM a manqué l’opportunité d’exploiter l’espace laissé par une défense pourtant réorganisée à la hâte. Plusieurs cadres ont choisi la sécurité plutôt que le risque, une attitude qui a pesé lourd au tableau d’affichage.

Manque de fraîcheur et d’automatismes

La fatigue et les nombreux nouveaux visages ont aussi joué. Entre un contrôle manqué de Mason Greenwood, des crampes pour Timothy Weah et une équipe largement remaniée, l’OM a manqué de liant dans ses attaques. À l’inverse, le Real Madrid, fidèle à son histoire en Ligue des champions, a patienté jusqu’à trouver son moment. Une efficacité clinique qui contraste avec la timidité marseillaise dans la dernière ligne droite. C'était la teneur des propos de Romain Canuti lors de la 3e mi-temps que vous pouvez retrouver en vidéo.

Foot – Slot s’agace contre Ekitike !

Ekitike semblait avoir trouvé son moment de gloire à Anfield. À la 82e minute, il surgit dans la surface pour conclure une passe millimétrée de Federico Chiesa et inscrire le but qui offrait la qualification à Liverpool. Le Français, déjà en confiance avec 5 buts depuis le début de saison, pensait avoir définitivement conquis le public des Reds.

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Mais sa joie a été de courte durée. Déjà averti en première période, l’ancien Parisien a eu le malheureux réflexe d’ôter son maillot pour célébrer son but. Un geste sanctionné par un second carton jaune, synonyme d’expulsion. Liverpool a donc dû terminer le match à dix, dans un climat de tension face à des Saints qui ont poussé jusqu’au coup de sifflet final. Si le score n’a pas bougé, l’incident a terni l’éclat de la performance d’Ekitike.

Slot ne digère pas l’attitude de son joueur

En conférence de presse, Arne Slot a livré un discours sans détour, pointant un manque de maturité criant de son attaquant :

Derrière la colère, c’est un message clair qu’a voulu envoyer Slot : dans son Liverpool, le collectif passe avant les gestes individuels. Ekitike, encore jeune et en quête de repères, a appris à ses dépens que la moindre erreur de jugement peut coûter cher dans un club de ce standing.

Les excuses d’Ekitike

Conscient de son erreur, l’attaquant français a rapidement pris la parole sur Instagram après la rencontre pour présenter ses excuses :

Un message d’humilité qui devrait apaiser quelque peu la déception de son entraîneur et des supporters. Mais Ekitike sait qu’il sera attendu au tournant lors de ses prochaines apparitions sous le maillot des Reds.

OM – retour sur les soirées internationales d'Aguerd, Pavard, Hojbjerg et O'Riley

Le nouveau défenseur de l’OM a vécu une soirée pleine lors de la large victoire 5-0 du Maroc contre le Niger. Titulaire et auteur d’un match complet, il a même offert une passe décisive à l’attaquant de Lille, Igamane, sur une remise de la tête dans la surface après un coup de pied arrêté. Il s'est également fait remarquer par un retour défensif éclair.

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Transféré il y a quelques jours à Girona, Azzedine Ounahi a lui aussi marqué son empreinte dans cette rencontre. L’ancien milieu olympien a inscrit le cinquième but de son équipe. Il continue de se montrer décisif en sélection, au moment où les Lions de l’Atlas affichent une belle solidité collective avec cette victoire 5-0.

Pavard spectateur, Konaté décisif

Avec l’équipe de France, Benjamin Pavard a dû se contenter d’un rôle de remplaçant. Alors que Koundé et Gusto ont été utilisés à droite, le défenseur a observé du banc la prestation de son concurrent direct Ibrahima Konaté dans l'axe droit de la défense de Didier Deschamps. Le joueur de Liverpool a livré une copie solide, avec notamment un sauvetage de la tête sur sa ligne face à Dovbik. Un geste qui a pesé dans la victoire 2-0 des Bleus contre l’Ukraine, dans un match disputé en Pologne.

Hojbjerg capitaine exemplaire, O’Riley en retrait

Du côté du Danemark, Pierre-Emile Hojbjerg a une nouvelle fois endossé le brassard de capitaine. Averti très tôt dans le match contre l’Écosse, le milieu a su garder son sang-froid et tenir son rang durant les 90 minutes d’un nul vierge (0-0). Matt O’Riley est lui resté sur le banc.

Le programme complet

Mercredi 3 septembre
 Pierre-Emerick Aubameyang (0') – Seychelles 0-4 Gabon – Victoria (Seychelles)

Jeudi 4 septembre
 Robinio Vaz, Darryl Bakola, Keyliane Abdallah – France U20 2-0 Espagne U20 – Clairefontaine (France)
 Amir Murillo  (90')– Surimane 0-0 Panama – Paramaribo (Suriname)
 Amine Gouiri (67') – Algérie 3-1 Botswana – Tizi-Ouzou (Algérie)

Vendredi 5 septembre
 Leonardo Balerdi (0'), Geronimo Rulli (0') – Venezuela 0-3 Argentine – Caracas (Venezuela)
 Benjamin Pavard (0') – Ukraine 0-2 France – Wrocław (Pologne)
 Nayef Aguerd (90' + 1 passe décisive) – Maroc 5-0 Niger – Rabat (Maroc)
 Pierre-Emile Højbjerg (90') – Danemark 0-0 Écosse – Copenhague (Danemark)
 Matt O’Riley (0') – Danemark 0-0 Écosse – Copenhague (Danemark)

Samedi 6 septembre
 Timothy Weah – États-Unis vs Corée du Sud – Harrison, New Jersey (États-Unis)

Dimanche 7 septembre
 Robinio Vaz, Darryl Bakola, Keyliane Abdallah – Espagne U20 vs France U20 – Clairefontaine (France)

Lundi 8 septembre
 Amine Gouiri – Algérie vs Guinée – Casablanca (Maroc)
 Nayef Aguerd – Zambie vs Maroc – Ndola (Zambie)
 Pierre-Emile Højbjerg, Matt O’Riley – Grèce vs Danemark – Athènes (Grèce)

Mardi 9 septembre
 Pierre-Emerick Aubameyang – Gabon vs Côte d’Ivoire – Libreville (Gabon)
 Amir Murillo – Panama vs Guatemala – Panama City (Panama)
 Benjamin Pavard – France vs Islande – Paris (France)

Mercredi 10 septembre
 Leonardo Balerdi, Geronimo Rulli – Équateur vs Argentine – Quito (Équateur)
 Timothy Weah – États-Unis vs Japon – Columbus, Ohio (USA)

Jeudi 11 septembre
Reprise avec le groupe au complet de l'entraînement

Vendredi 12 septembre
OM vs Lorient – 4e journée du championnat de France de Ligue 1.