L1/J4 – Trois nouveaux blessés à Paris, les quatre résultats de L1…

La quatrième journée de Ligue 1 a offert son lot d’émotions ce dimanche après-midi. Quatre rencontres se disputaient simultanément à 17 heures et chacune a proposé un scénario particulier, entre un succès arraché in extremis à Strasbourg, une désillusion à Metz, une performance historique du Paris FC et la continuité du PSG, qui reste intraitable en championnat mais s’inquiète pour son infirmerie.

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À la Meinau, l’ambiance n’a pas été que sportive. Des banderoles hostiles à Marc Keller et Emmanuel Emegha ont rythmé l’avant-match et provoqué une atmosphère tendue, marquée même par des sifflets contre les ultras. Sur le terrain, Strasbourg a peiné à trouver la faille face à une équipe havraise organisée, mais la délivrance est venue au bout du temps additionnel.

Panichelli a transformé un penalty obtenu par Godo, offrant aux Alsaciens une victoire précieuse (1-0). Avant cela, le buteur avait déjà vu le poteau repousser une tentative et Soumaré sauver une tête sur sa ligne. Barco avait lui aussi échoué en première période face à Diaw, tandis que le portier strasbourgeois Penders avait sorti une parade décisive dès la 2e minute devant Kechta. Un succès arraché dans la douleur, mais qui pourrait compter au moment de faire les comptes.

La situation de Metz reste préoccupante. Après trois défaites en trois matchs, les Grenats pensaient tenir leur première victoire contre Angers, concurrent direct dans la course au maintien. Gbamin avait rapidement ouvert le score d’une reprise opportuniste à la suite d’un corner de Hein. Mais les Messins n’ont pas su se mettre à l’abri.

Diallo a eu l’occasion de faire le break sur penalty, mais sa tentative a été repoussée par Koffi (64e), héroïque quelques minutes plus tard en repoussant une tête de Yegbe à bout portant. Fischer avait jusque-là tenu Metz en vie avec plusieurs arrêts, notamment face à Peter (45e, 73e), mais il n’a rien pu faire sur le penalty transformé par Abdelli à la 90e minute, obtenu par Belkebla. Score final : 1-1. Deux points envolés dans les dernières secondes qui laissent Metz dans une situation très fragile.

Promu en Ligue 1, le Paris FC vit des débuts contrastés mais vient d’enchaîner une deuxième victoire consécutive. Après avoir battu Metz (3-2), les Parisiens ont réussi l’exploit de s’imposer à Brest (2-1), un succès à l’extérieur qui n’était plus arrivé depuis près de 47 ans pour le club de la capitale.

Dès la 14e minute, Geubbels a ouvert le score sur une passe parfaite de Lopez. Quelques instants plus tard, l’attaquant parisien s’est mué en passeur pour Marchetti, qui a doublé la mise en deux temps. Brest a réduit le score sur un penalty transformé par Del Castillo, après une faute commise par Lees-Melou, passé par le club breton. Réduits à dix après l’expulsion d’Otavio, les joueurs du PFC ont tenu bon, portés par un Nkambadio impressionnant dans les cages. Une victoire symbolique qui confirme la bonne dynamique d’un promu plein d’ambition.

Le PSG a confirmé sa domination en Ligue 1 en signant une quatrième victoire en quatre matchs contre Lens (2-0). Bradley Barcola a été l’homme du match, inscrivant un doublé décisif (15e, 50e). Le champion d’Europe poursuit donc son sans-faute et arrive en confiance à l’heure d’aborder son entrée en Ligue des champions mercredi contre l’Atalanta Bergame.

Mais ce succès a laissé un goût amer. Trois joueurs sont sortis sur blessure au cours de la rencontre. Khvitcha Kvaratskhelia, touché au tibia après un contact avec Odsonne Edouard, a quitté la pelouse à la 28e minute, remplacé par Ibrahim Mbaye. Peu après l’heure de jeu, Lee Kang-in, victime d’un souci à la cheville, a dû céder sa place. Enfin, Lucas Beraldo s’est gravement tordu la cheville gauche dans un duel avec Rayan Fofana et a quitté le terrain sur civière à la 67e minute.

Ces trois nouvelles blessures s’ajoutent à celles d’Ousmane Dembélé et Désiré Doué, déjà indisponibles depuis la trêve internationale. Le secteur offensif parisien se retrouve décimé à l’aube d’une semaine capitale sur la scène européenne. Luis Enrique devra bricoler pour maintenir la dynamique d’un groupe qui, malgré les coups durs, ne faiblit pas sur le plan des résultats. En même temps, vu les millions dépensés pour bâtir cet effectif…

Programme de la 4ème journée de Ligue 1

Vendredi 12 septembre
OM	4-0	Lorient
Samedi 13 septembre
Nice	1-0	Nantes
Auxerre	1-2	Monaco
Dimanche 14 septembre
Lille	2-1	Toulouse
PSG	2-0	Lens
Metz	1-1	Angers
Brest	1-2	Paris FC
Strasbourg	1-0	Le Havre
Rennes	20h45	Lyon

Retrouvez le classement actualisé et le calendrier complet de la Ligue 1

OM – De Zerbi détaille l’intégration des nouveaux joueurs

Comment avez-vous vécu cette trêve internationale, et comment vous êtes-vous organisé avec l’arrivée des nouvelles recrues ?

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Roberto De Zerbi : Pendant la trêve, on a commencé après la défaite contre Lyon, qui nous a agacés de par la manière et le résultat. Après les dernières journées de mercato, j’ai parlé au téléphone avec les nouvelles recrues : Aguerd, Emerson, Vermeeren, O’Riley… Emerson est arrivé après la trêve, les autres hier pour la première fois, comme Aguerd ou Pavard. Paixao est revenu sur les terrains aussi, on peut presque le considérer comme une recrue. Depuis le 1er septembre, il y a six nouveaux : Traoré, O’Riley, Vermeeren, Emerson, Aguerd et Pavard. On va essayer de les intégrer immédiatement, malgré le peu de temps. Ce sont des joueurs très forts et je suis heureux de l’effectif qu’on a composé.

Pouvez-vous faire un point complet sur l’infirmerie ?

R.D.Z. : Paixao revient, on verra s’il peut commencer ou pas. Balerdi et Aubameyang sont bien revenus. Tous les nouveaux sont disponibles, même si Vermeeren et Traoré ont eu de petits soucis cette semaine. Emerson Palmieri est un peu en retard physiquement, mais reste un joueur fort. Medina peut jouer, et son absence au début a été très lourde pour nous. Globalement, tout le monde est disponible.

Quelle est votre réflexion par rapport à Jeffrey De Lange cette année, qui est quand même un gardien de très haute qualité aussi ?

R.D.Z. : De Lange pourra jouer demain. C’est un gardien fiable et important. Rulli a fait une saison formidable et a bien commencé cette année. Mais avec une cinquantaine de matchs, il faut donner confiance à d’autres joueurs prêts, surtout après de longs voyages. Je n’ai pas encore décidé, on verra.

Qu’attendez-vous de Benjamin Pavard, dernière recrue arrivée ?

R.D.Z. : J’attends qu’il soit le Pavard qu’on connaît, avec son expérience et sa personnalité. Il a voulu venir avec enthousiasme, et ça nous rend heureux. C’est un Français, il sait ce que représente l’OM. Comme les autres, il doit rapidement être prêt à aider l’équipe à gagner avec la bonne mentalité.

Léo Balerdi conserve-t-il toute votre confiance malgré un début de saison compliqué ?

R.D.Z. : Balerdi a eu un début difficile, mais il reste capitaine et indiscutable. C’est un joueur exemplaire, une personne formidable. Quand mes joueurs sont en difficulté, je suis encore plus proche d’eux. Les supporters doivent être fiers d’avoir Balerdi. Bien sûr, il sera parfois sur le banc, mais c’est un joueur déterminant pour nous.

Comment expliquez-vous le début de saison difficile d’Amine Gouiri ?

R.D.Z. : Dès qu’on a appris l’arrivée d’Aubameyang, on a appelé Gouiri pour lui dire que rien ne changeait. Il y a plus de compétitions, entre Ligue 1 et Ligue des Champions. Ce n’est pas un problème mental. Il a souffert physiquement, déjà en préparation. C’est pourquoi à Lyon, Robinio Vaz a joué et pas lui. Mais Gouiri reste un joueur très important pour nous.

OM – Entre succession et reconquête, Zidane et Pavard au cœur des débats tricolores

Zidane en pole position pour succéder à Deschamps, mais la FFF temporise

Pour ses anciens coéquipiers, cela ne fait aucun doute : Zinédine Zidane sera le prochain sélectionneur de l’équipe de France. Disponible pour succéder à Didier Deschamps après la Coupe du monde, l’ancien numéro 10 des Bleus attend sereinement son heure, même si le président de la FFF, Philippe Diallo, ne souhaite pas précipiter les choses.

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Le 12 juillet, lors d’une célébration des 27 ans du titre mondial de 1998 dans son complexe Z5 d’Aix-en-Provence, Zidane a profité d’une fête rassemblant de nombreux anciens partenaires comme Laurent Blanc, Fabien Barthez, Christian Karembeu ou encore Aimé Jacquet. Dans une ambiance conviviale, ponctuée de tournois et de musique, l’ex-meneur de jeu s’est laissé taquiner sur son avenir à la tête des Bleus. Pour tous, sa nomination semble inévitable.

En coulisses, Zidane se prépare. Il observe la nouvelle génération, suit attentivement la Ligue 1 et les compétitions européennes, prend des notes et échange avec d’anciens sélectionneurs comme Laurent Blanc. « ZZ sait tout. Mais les infos lui remontent plus qu’il ne va les chercher. Il sait que des joueurs rêvent de travailler avec lui », confie un proche. Kylian Mbappé ferait partie de ceux qui espèrent collaborer avec lui, tandis que Zidane conserve des liens étroits avec le Real Madrid.

De son côté, Philippe Diallo se montre prudent. Selon son entourage, « c’est trop tôt » pour décider, mais la Fédération sera prête le moment venu.

Dans les colonnes de L’Équipe, Diallo a rendu hommage à Zidane : « L’un des monuments du football français et du football mondial. Il a contribué à notre première étoile ». Louant également son parcours d’entraîneur au Real Madrid, il a rappelé ses succès en Ligue des champions. À ce jour, aucun contact officiel n’est confirmé. Zidane semble néanmoins favori pour prendre la succession, même si Thierry Henry reste apprécié par la Fédération.

Pavard revient en Ligue 1 avec l’OM pour relancer sa carrière et séduire Deschamps

Benjamin Pavard, champion du monde 2018, a rejoint l’OM sous la forme d’un prêt avec option d’achat officialisé en fin de mercato. Le défenseur de 29 ans, de retour en Ligue 1 après dix ans passés à l’étranger, espère relancer sa carrière et retrouver une place durable en équipe de France, alors qu’il a profité du forfait de William Saliba pour réintégrer le groupe de Didier Deschamps lors de la trêve de septembre.

Séduit par le discours du conseiller sportif Mehdi Benatia, Pavard s’apprête à incarner une nouvelle figure de proue du club phocéen. Le départ d’Adrien Rabiot a facilité son arrivée, tant sur le plan sportif que financier. Attendu avec impatience à Marseille, l’ancien joueur de Lille, de Stuttgart, du Bayern Munich et de l’Inter Milan arrive avec une solide expérience et une ambition intacte.

René Girard, qui l’avait lancé en professionnel au LOSC, se souvient d’un joueur complet : « Benjamin pouvait évoluer dans l’axe ou sur un côté. Défenseur moderne, agile, solide physiquement, il aimait prendre le couloir et ne se posait pas de questions. » Pour son ancien entraîneur, son parcours à l’étranger a renforcé sa maturité et sa personnalité. « Les responsabilités ne lui font pas peur, il sera présent au rendez-vous. »

Jean-Michel Vandamme, ancien directeur de la formation des Dogues, va plus loin : « Il était élégant et classe, doté d’une intelligence au-dessus de la moyenne. Le Beckenbauer de la défense. » Il estime que son départ précoce pour Stuttgart fut décisif dans sa progression. Désormais, Roberto De Zerbi devrait l’installer dans l’axe, un poste où il souhaite s’imposer après avoir longtemps été utilisé sur le côté droit.

Confiant, Pavard aborde son aventure marseillaise avec l’ambition de briller en club et de regagner la confiance de Deschamps. « Il n’y a aucun challenge qu’il pense ne pas pouvoir relever. Il s’engage à fond, ne triche pas. Je n’ai pas de doute sur sa réussite », conclut Vandamme. Son retour en Ligue 1 pourrait bien être le tremplin attendu pour retrouver durablement les Bleus.

OM : de Malcom à Aznou, les pistes explorées par Benatia

Malcom, un profil brièvement envisagé

Parmi les nombreuses pistes activées par Medhi Benatia durant l’été, celle menant à Malcom a retenu l’attention. L’ancien ailier des Girondins de Bordeaux, passé ensuite par le FC Barcelone, avait été identifié comme une option crédible pour renforcer le couloir droit marseillais. Âgé de 28 ans et engagé avec Al Hilal en Arabie Saoudite, l’international brésilien présentait un profil expérimenté et déjà habitué aux exigences de la Ligue 1.

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Une tentative restée au stade exploratoire

Les contacts autour de Malcom se sont limités à de simples prises de renseignements. Deux moments ont déclenché cette réflexion : au début du mercato, lorsque l’OM cherchait à densifier ses ailes, puis en fin de marché, alors que le dossier Edon Zhegrova patinait. Mais jamais les discussions n’ont pris une tournure concrète, ni du côté du joueur ni du club phocéen, davantage focalisé sur d’autres priorités.

Adam Aznou également identifié

Outre Malcom, l’OM s’est intéressé à Adam Aznou, latéral gauche international marocain de 19 ans évoluant au Bayern Munich. Né à Barcelone, ce jeune prospect avait été suivi de près par les recruteurs olympiens, séduits par son potentiel et sa marge de progression. Mais là encore, le dossier n’a pas avancé et Aznou a finalement pris la direction de l’Angleterre, où il a rejoint Everton.

Un mercato à la hauteur des ambitions

Si ces deux pistes n’ont pas abouti, elles illustrent la stratégie offensive de Benatia cet été : multiplier les options et sonder des profils variés pour bâtir un effectif solide. Avec 12 recrues, l’OM s’est imposé comme l’un des clubs les plus actifs du marché européen. Cette capacité à explorer largement témoigne d’une volonté claire : offrir à Roberto De Zerbi un groupe compétitif et armé pour ses objectifs en Ligue 1 comme en Europe.

Retrouvez le tableau des transferts de l'OM ici

Real 2/1 OM – Rulli aurait insulté Carvajal

La soirée européenne de l’OM s’est achevée sur une défaite 2-1 au Bernabeu, et s'il y a bien un tournant dans ce match, plus que le deuxième but madrilène, c'est l'expulsion de Carvajal pour le Real Madrid et les huit minutes de battement qui ont suivi où l'OM n'a pas su en profiter. À la 72e minute, Dani Carvajal a été expulsé après avoir asséné un coup de tête au visage de Geronimo Rulli. Une scène qui a fait basculer l’ambiance du match et suscité de nombreuses réactions après le coup de sifflet final.

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Le témoignage du gardien marseillais

À l’issue de la rencontre, le portier olympien a expliqué l’enchaînement des faits. Il a raconté que le joueur madrilène avait repoussé sa main avant que la tension ne monte et qu’il ne reçoive un coup de tête. Rulli a précisé ne pas avoir cherché à amplifier le geste et a affirmé que son nez allait bien malgré la douleur sur le moment.

Les révélations venues d’Espagne

Ce mercredi matin, le quotidien AS et la chaîne Movistar ont avancé une autre version. Selon leurs informations, c’est le gardien marseillais qui aurait provoqué son adversaire par des insultes. Une attitude qui aurait contribué à faire perdre son sang-froid au latéral madrilène, menant à son expulsion directe. Même si la presse ibérique pointe une responsabilité du portier olympien, les observateurs s’accordent pour dire que la réaction de Carvajal était disproportionnée. Dans le contexte tendu d’un match de Ligue des champions, les décisions arbitrales sont scrutées et la sanction infligée à l’Espagnol paraît logique au regard du règlement. Lors de la 3e mi-temps sur le Phocéen, Romain Canuti expliquait à ce sujet : "Si jamais c'est un joueur de l'OM qui fait ça, mon premier réflexe, c'est de me demander pourquoi il fait un geste aussi débile, je ne pense ni à l'arbitre, ni je me dis que c'est le gardien adverse qui a bien joué le coup en tombant rapidement au sol". Vous pouvez retrouver l'intégralité de la séquence en vidéo. Reste à savoir si l’UEFA décidera d’alourdir la sanction contre le joueur madrilène.

OM – les supporters de l'OM ne boudent pas Payet

Ce samedi, le centre commercial de La Valentine a vibré au rythme des chants et applaudissements. Devant une boutique d'articles de sports, Dimitri Payet a pris le temps de signer des dédicaces et de poser pour des photos avec des dizaines de jeunes supporters venus en nombre. L’ancien meneur de jeu a ainsi renoué avec le public marseillais, un environnement qui a marqué sa carrière.

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L’ancien numéro 10 de l’OM reste une figure marquante de l’histoire récente du club. Arrivé pour la première fois en 2013 avant de revenir en 2017, il a porté le maillot olympien à 326 reprises, inscrivant 78 buts et délivrant 95 passes décisives. Ces chiffres traduisent l’importance qu’il a eue dans le jeu marseillais, mais aussi l’attachement que le public continue de lui témoigner.

Une situation personnelle en attente

Depuis son départ de Vasco da Gama en juin, le Réunionnais de 38 ans est sans contrat. Son avenir sportif demeure incertain, alors que son actualité a récemment été marquée par une affaire judiciaire au Brésil. Au-delà du football, l’ancienne gloire de l’OM conserve un lien fort avec la ville. Sa compagne et ses trois enfants résident toujours dans le centre de Marseille, où il est régulièrement aperçu, que ce soit sur les terrains de football pour une partie entre amis mais également sur des terrains de padel. De voir les supporters répondre présent ce samedi a dû sûrement lui faire chaud au coeur.

OM : Azpilicueta donne son avis sur le recrutement d'Emerson à l'OM

Ancien joueur de l’OM entre 2010 et 2012 et capitaine emblématique de Chelsea, César Azpilicueta a longuement côtoyé Emerson Palmieri lors de leurs années communes à Stamford Bridge. Interrogé par La Provence, l’Espagnol a brossé le portrait d’un latéral gauche moderne, à l’aise techniquement et capable d’apporter une réelle plus-value offensive dans son couloir. Selon lui, l’international italien possède un registre complet, entre centres précis et capacité à évoluer dans différents schémas tactiques.

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Un joueur apprécié dans le vestiaire

Au-delà de ses qualités sportives, Emerson est décrit comme un élément positif dans un groupe. Toujours souriant et professionnel, il a marqué ses anciens coéquipiers par sa simplicité et sa régularité dans l’effort. Même lorsqu’il n’était pas titulaire à Chelsea, il gardait une attitude irréprochable à l’entraînement. Un état d’esprit qui pourrait séduire le vestiaire olympien, alors que Facundo Medina pourrait être amené à être l'option prioritaire dans le couloir gauche. "Même quand il ne jouait pas forcément tous les matches à Chelsea, il gardait toujours un bon état d'esprit et travaillait dur à l'entraînement" assure "Azpi".

Un renfort d’expérience pour l’OM

Avec une carrière déjà riche en Premier League, en Serie A et en sélection italienne, Emerson Palmieri arrive à Marseille avec un vécu précieux. Champion d’Europe avec l’Italie en 2021, il représente un profil rare capable de combiner solidité défensive et apport offensif. "Son profil offensif peut aider l'OM à dynamiser le côté gauche, et il sait aussi être discipliné défensivement. C'est un joueur fiable qui peut rendre l'équipe plus équilibrée" complète le latéral, qui vient de finir son bail avec l'Atlético Madrid.

Une mentalité adaptée au contexte marseillais

Souvent redoutée par les recrues, la pression populaire qui entoure l’OM ne devrait pas effrayer Emerson. Azpilicueta souligne sa sérénité et son calme dans les moments intenses, des atouts essentiels pour répondre aux attentes du Vélodrome. Reste à savoir comment retranscrire ce très joli portrait sur le terrain et dans le schéma de Roberto De Zerbi.

Real 2/1 OM – Quelle frustration…

Le ONZE DE l'OM fACE AU Real Madrid

Rulli

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Pavard (Egan-Riley) – Balerdi (c) – Medina – Palmieri (Murillo)

Kondogbia (Vermeeren) – Hojbjerg 

Greenwood – O'Riley (Paixao) – Weah (Gouiri)

Aubameyang 

L’OM surprend le Real au Bernabeu

Au Santiago Bernabeu, l’OM a longtemps vacillé avant de trouver les ressources pour surprendre le Real Madrid dans une première période au rythme effréné.

Le coup d’envoi à peine donné, les Madrilènes se sont rués à l’assaut. Après seulement 70 secondes, Kylian Mbappé manquait d’ouvrir le score sur une reprise acrobatique, puis multipliait les incursions. Rodrigo et le jeune Mastantuono prenaient également de vitesse une défense marseillaise fébrile dans la relance. Seul Gerónimo Rulli, impeccable sur plusieurs parades, tenait son équipe à flot.

Sous pression, les hommes de Roberto De Zerbi finissaient pourtant par frapper en contre. Mason Greenwood interceptait un ballon au milieu et lançait parfaitement Timothy Weah dans la surface. L’Américain, auteur d’un début de match tonitruant, ajustait Courtois pour signer son premier but olympien (0-1, 23e). Un réalisme froid après vingt minutes de souffrance.

Mais l’embellie fut de courte durée. Presque dans la foulée, Geoffrey Kondogbia se rendait coupable d’une faute évitable sur Rodrygo dans la surface. Mbappé ne tremblait pas et égalisait d’un penalty puissant (1-1, 29e). Le Real, porté par son duo Rodrygo–Mbappé intenable, continuait alors d’imposer un tempo insoutenable.

Pourtant, Marseille ne renonçait pas. Aubameyang manquait le cadre après avoir pris de vitesse Militao, tandis que Weah remettait quelques fois le feu dans la surface madrilène. Højbjerg et Greenwood tentaient de redonner de la maîtrise au milieu, mais la défense olympienne restait souvent exposée face aux vagues successives du Real.

Au terme de 45 minutes haletantes, l’OM a eu le mérite de réagir et d’oser frapper, malgré une entame dominée sans partage par les Espagnols. L’histoire de ce match reste encore largement ouverte.

 

Ce n'est pas passez loin…

De retour des vestiaires, l’OM a longtemps cru pouvoir tenir tête au Real Madrid, avant de céder une nouvelle fois face à l’inévitable Kylian Mbappé.

D’entrée, Benjamin Pavard était sanctionné d’un avertissement après avoir été débordé sur son couloir droit par Rodrigo et Carreras. Comme en première période, les vagues madrilènes s’abattaient sur la défense marseillaise, et Gerónimo Rulli poursuivait son festival d’arrêts. Mais l’OM, par séquences, parvenait à se projeter : Aubameyang manquait le cadre à l’heure de jeu, tandis que Greenwood et Weah continuaient d’apporter des solutions en contre.

La partie basculait à la 67e minute sur un fait de jeu majeur : Dani Carvajal, coupable d’un geste violent sur Rulli, était expulsé après intervention de la VAR. À onze contre dix, Marseille se retrouvait en position de force pour les vingt dernières minutes. Roberto De Zerbi lançait alors ses recrues Vermeeren et Paixão, puis Amine Gouiri et Murillo, pour tenter de faire plier un Real réduit.

Mais ce sont les Madrilènes qui allaient profiter d’un nouvel épisode malheureux pour les Phocéens. Facundo Medina touchait le ballon de la main dans sa surface, offrant un second penalty aux Espagnols. Mbappé, déjà buteur en première période, transformait malgré une main trop tendre de Rulli (2-1, 81e). Cruel pour un OM jusque-là valeureux, qui voyait son gardien repousser l’échéance à maintes reprises.

Les Olympiens tentaient d’arracher l’égalisation en fin de rencontre. Greenwood, Gouiri puis Paixão forçaient Courtois à intervenir. Dans le temps additionnel, un dernier corner faisait passer un frisson dans le Bernabeu, mais sans succès.

Au terme d’un match où Marseille a montré du courage et de la personnalité, la défaite laisse un goût amer. Rulli, héroïque malgré les deux penalties, Balerdi solide, et Weah buteur et tranchant, incarnent un OM capable de rivaliser. Mais face à l’efficacité clinique de Mbappé sur penalty et à l’arbitrage très sévère sur la main de Medina, l’espoir d’un exploit s’est envolé.

OL/OM – Mikautadze out, le groupe retenu pour l’Olympico par Fonseca

Un Olympico attendu dimanche soir

Ce dimanche à 20h45, l’Olympique de Marseille se rendra au Groupama Stadium pour affronter l’Olympique Lyonnais lors de la 3e journée de Ligue 1. Une affiche toujours particulière, dans un contexte marqué par la fin du mercato estival. À la veille de ce rendez-vous, le club rhodanien a communiqué le groupe convoqué par son entraîneur.

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Des cadres bien présents dans la liste

Parmi les joueurs retenus, on retrouve notamment le latéral gauche Nicolas Tagliafico, le milieu anglais Tyler Morton, ainsi que plusieurs jeunes comme Khalis Merah, Malick Fofana et Adam Karabec. Des éléments qui devraient donner de la profondeur au banc lyonnais pour ce choc contre l’OM.

Mikautadze en partance pour l’Espagne

En revanche, la grande absence est celle de Georges Mikautadze. Le buteur géorgien, arrivé de Metz l’été dernier, ne figure pas dans le groupe. L’OL a en effet accepté une offre estimée à 35 millions d’euros de Villarreal, et le joueur est attendu en Espagne pour finaliser son transfert. Son absence, bien que logique, prive Lyon d’une arme offensive supplémentaire face aux Marseillais.

Un choc au parfum de mercato

Cette confrontation entre Lyon et Marseille intervient dans la dernière ligne droite du marché des transferts, où chaque club cherche encore à ajuster son effectif. Du côté lyonnais, le départ de Mikautadze devrait bouleverser les plans offensifs, tandis que l’OM espère profiter de ce contexte instable pour confirmer ses ambitions en ce début de saison.

Mercato OM – 6 pistes abandonnées, 2 recrues… et 1 dernière surprise ? Les enjeux du mercato en défense

Alors que plusieurs pistes de renom ont animé les dernières heures du mercato, l’OM semble avoir définitivement tranché concernant son chantier défensif. Oleksandr Zinchenko, Benjamin Pavard, Manuel Akanji et Lutsharel Geertruida ne rejoindront pas la cité phocéenne. Le club a opté pour d’autres solutions avec deux renforts venus de Premier League, tout en resserrant les contours d’un effectif déjà fourni.

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Ces derniers jours, l’Olympique de Marseille a multiplié les discussions avec des profils de stature internationale. Zinchenko, en contact avec plusieurs clubs, figurait sur les tablettes olympiennes. Mais Arsenal a mis fin aux spéculations : l’Ukrainien restera à Londres, sauf revirement de dernière minute. Selon certains échos en provenance de Londres, les discussions ne sont même pas arrivées jusqu'à la rémunération de l'international ukrainien, preuve que cette piste n'a peut-être été utilisée que pour faire infléchir West Ham et Emerson Palmieri pour rentrer dans les conditions de l'OM à ce poste. A noter que Kostas Tsimikas, de Liverpool, qui semblait être la piste prioritaire, a opté pour la Roma où il est prêté pour la saison.

De son côté, l’idée d’un prêt de Benjamin Pavard a circulé. L’OM, conscient de l’opportunité, a sondé l’entourage du champion du monde 2018. Mais l’Inter, qui envisage Manuel Akanji comme successeur potentiel, n’a pas donné suite. Trop complexe à régler à quelques heures de la clôture du marché, le dossier a été abandonné. Quant à Akanji, Manchester City n’a pas ouvert la porte à un départ, encore moins sous forme de prêt. L'OM va donc faire venir Nayef Aguerd, qui aura l'avantage de pouvoir évoluer dans l'axe gauche de la défense. Enfin, Lutsharel Geertruida a pris une autre direction. Alors que son nom était cité du côté du Vélodrome, le défenseur néerlandais rejoint finalement Sunderland. Le deal est acté : prêt payant à 2,5 M€, assorti d’une option d’achat fixée à 23 M€. Une issue claire qui ferme définitivement la piste pour l’OM.

Emerson Palmieri et Nayef Aguerd débarquent donc tous deux de West Ham. Le latéral gauche et le défenseur central viennent renforcer un secteur où Roberto De Zerbi voulait plus d’expérience et de garanties. L’OM compte désormais sur un socle composé de Medina, Balerdi, Egan-Riley, Murillo, Ulisses Garcia et Timothy Weah, capable d’occuper plusieurs rôles défensifs. Cela fait donc huit éléments pour quatre postes, tout va bien ?

L’effectif pourrait continuer néanmoins de bouger. Derek Cornélius devrait rallier les Glasgow Rangers, un choix logique pour l’international canadien, qui a pourtant été irréprochable lors de son dernier match à Lyon. On ne peut pas en dire autant de Pol Lirola, dont l'avenir reste en suspens. Entré en jeu ce dimanche soir à Lyon, le latéral espagnol a livré une nouvelle prestation décevante. Mais qui pour racheter sa dernière année de contrat ?

L'OM pourrait donc le garder comme neuvième homme, à faire une entrée par ci par là… A moins qu'une dernière recrue dans ce secteur ne débarque. Est-ce qu'une porte de sortie serait trouvée pour un élément comme Ulisses Garcia ? Au vu de la polyvalence des uns et des autres (Weah peut évoluer dans le couloir gauche comme ce dimanche à Lyon, Facundo Medina également), l'OM pourrait chercher quelqu'un capable de jouer en défense centrale mais aussi à droite avec un profil défensivement plus impliqué que Murillo. 

Ce qui explique que certaines rumeurs laissent la porte encore ouverte à Marseille aux venues d'un Benjamin Pavard ou d'un Alexander Djiku (Fenerbahçe), qui rentrent totalement dans cette configuration dans l'axe et à droite. Reste qu'il va donc falloir aussi trouver des solutions de sorties pour d'autres éléments. En même temps, certains marchés ferment plus tard : la Belgique le 8 septembre, l'Arabie Saoudite le 11, la Turquie le 12. De quoi prendre le temps pour certains de faire leurs adieux à la cité phocéenne ?

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