Mercato OM – après Marseille et Al Hilal, Joel Ordonez dans le viseur de l’Inter !

Joel Ordonez, une cote en pleine ascension

Le nom de Joel Ordonez revient avec insistance sur le marché des transferts. Après avoir été évoqué du côté de l’OM et d’Al Hilal lors du dernier mercato estival, le défenseur central équatorien est désormais dans le viseur de l’Inter Milan, qui l’a ajouté à sa liste de cibles pour 2026. À seulement 20 ans, sa progression attire logiquement l’attention des plus grosses écuries.

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Traduction : Joel Ordóñez a été ajouté à la liste de l’Inter en vue du recrutement d’un nouveau défenseur central en 2026. Après avoir déjà figuré cet été parmi les cibles de l’OM et d’Al Hilal, le défenseur équatorien est désormais suivi de très près par le club milanais.

Un profil qui séduit plusieurs championnats

Formé au Club Bruges, Ordonez s’est rapidement imposé comme un talent à suivre en Europe. Sa puissance athlétique, combinée à une capacité de relance intéressante, en fait un profil recherché. Cet été déjà, il avait figuré dans les dossiers explorés par l’OM pour renforcer sa défense centrale, avant que les dirigeants marseillais ne privilégient d’autres options.

Conséquence pour l’OM et son projet défensif

Le fait que l’Inter s’ajoute à la liste des prétendants pourrait compliquer toute tentative future de l’OM de revenir sur le joueur. Le club marseillais, en quête de stabilité derrière, surveille plusieurs pistes mais voit désormais la concurrence se densifier sur ce secteur. L’intérêt d’un club comme l’Inter témoigne de l’envergure grandissante du dossier Ordonez.

Un dossier qui pourrait s’enflammer en 2026

Avec plusieurs clubs déjà positionnés, la situation d’Ordonez sera l’un des feuilletons à suivre à l’approche de l’été 2026. Entre ambitions européennes et offres potentiellement lucratives venues du Golfe, le défenseur équatorien devrait avoir l’embarras du choix pour sa prochaine étape. Reste à savoir si l’OM tentera un retour dans la course ou s’il laissera la main aux géants continentaux.

Retrouvez le tableau des transferts de l'OM ici

Real 2/1 OM – plus de 4000 supporters marseillais transforment Madrid en bastion olympien

Combatifs, courageux et ambitieux

Pour son retour en Ligue des champions, l’OM s’est incliné face au Real Madrid (2-1) au Santiago-Bernabeu, mardi soir, mais a laissé l’image d’une équipe ambitieuse et courageuse. Malgré la défaite, les Marseillais ont su répondre à l’intensité madrilène et offrir une prestation pleine d’engagement, même si les erreurs défensives leur ont coûté cher. Le début de rencontre a été marqué par une avalanche d’occasions madrilènes, avec notamment un retourné de Kylian Mbappé et un poteau de Franco Mastantuono. Mais le héros de la première période fut le gardien marseillais Geronimo Rulli, auteur de multiples parades. Contre le cours du jeu, l’OM a ouvert le score grâce à Timothy Weah (22e), bien servi par Mason Greenwood. La joie a toutefois été de courte durée puisque Geoffrey Kondogbia, en retard sur Rodrygo, a concédé un penalty transformé par Mbappé (29e). La rencontre a connu un tournant à la 72e minute avec l’expulsion de Dani Carvajal, coupable d’un coup de tête sur Rulli. Entré dès la 5e minute pour remplacer Trent Alexander-Arnold, blessé, le capitaine madrilène a laissé ses coéquipiers en infériorité numérique. Pourtant, le Real a repris l’avantage sur un second penalty, encore converti par Mbappé (81e), après une main involontaire de Facundo Medina. Malgré ce coup dur, les hommes de Roberto De Zerbi ont continué à y croire. Greenwood a manqué de peu l’égalisation, butant sur Thibaut Courtois (86e) puis envoyant sa frappe au-dessus (88e). Au final, le Real a décroché sa 200e victoire en C1, tandis que l’OM enregistre une 19e défaite sur ses 22 derniers matchs dans la compétition. Toutefois, les Olympiens ont affiché un visage combatif et ambitieux, laissant entrevoir des promesses pour la suite.

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Le récit de la journée des supporters phocéens

À l’occasion du retour de l’OM en Ligue des champions face au Real Madrid, plus de 4000 supporters marseillais ont envahi la capitale espagnole, mardi, transformant Madrid en véritable fief olympien. Du centre historique jusqu’au Santiago-Bernabeu, les chants marseillais ont résonné toute la journée, créant une atmosphère festive et impressionnante. Dès la matinée, les supporters ont investi les terrasses de la Plaza Mayor, multipliant chants et discussions autour du match. Certains avaient effectué le déplacement en véhicules particuliers, escortés par la police espagnole réputée stricte. L’ambiance est restée bon enfant, malgré quelques contrôles renforcés aux abords de la ville. Les groupes de supporters ont ensuite convergé vers la Puerta del Sol, où un concours insolite de collage d’autocollants à l’effigie de l’OM a amusé touristes et Madrilènes. Le cortège marseillais s’est ensuite dirigé vers le stade en empruntant le métro, cette fois sans fumigènes, mais avec des chants puissants repris en chœur. Dans le quartier de La Castellana, les rangs olympiens se sont densifiés à l’approche de l’enceinte madrilène, accompagnés par une présence policière massive. Les hymnes à la gloire de l’OM ont résonné, ponctués par des fumées bleues et blanches, formant une marée humaine impressionnante. À l’approche du coup d’envoi, la tension est montée d’un cran devant les grilles du Bernabeu. Des coups de matraque ont été portés par les forces de l’ordre, faisant quelques blessés parmi les supporters. Un responsable d’association a commenté : « C’est à l’espagnole », minimisant ces incidents. Rapidement, l’ambiance est revenue à la ferveur habituelle, avec un assourdissant « Qui saute pas n’est pas Marseillais » qui a fait trembler l’enceinte madrilène au moment d’accueillir la musique de la Ligue des champions.

OM – de Kénitra à Marseille, le parcours exemplaire de Nayef Aguerd, entre humilité et leadership

Avec Olise en numéro 10, Deschamps confirme le 4-2-3-1 pour lancer les qualifications

L’équipe de France s’oriente vers un schéma en 4-2-3-1, jugé plus adapté aux profils émergents de plusieurs jeunes joueurs offensifs, dont Michael Olise, désormais capable d’occuper le rôle de meneur de jeu. Cette organisation, déjà utilisée lors de l’Euro 2016, maintient quatre éléments offensifs et offre un équilibre plus moderne que le 4-4-2 ou le système asymétrique adopté en 2018.

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Ce choix a déjà produit des résultats contrastés : une victoire spectaculaire contre la Croatie en mars (2-0, 5-4 aux t.a.b.) et une défaite face à l’Espagne (4-5) en juin. Didier Deschamps assume cette orientation offensive, tout en soulignant la nécessité de trouver un équilibre : « Il faudra trouver le juste équilibre, parce qu'on est portés vers l'avant. Mais je ne veux pas renoncer à ça, parce qu'on a cette qualité-là ».

Les joueurs semblent adhérer à cette approche. Jules Koundé a confié cette semaine : « J'aime bien ce système, ça apporte de la stabilité avec deux joueurs devant la défense, un numéro 10 et une menace offensive importante ». Les déséquilibres constatés face à l’Espagne sont attribués à des absences majeures, notamment celles d’Aurélien Tchouaméni au milieu et à une défense remaniée avec Kalulu, Lenglet et Konaté.

Pour le match d’ouverture des qualifications à la Coupe du monde, vendredi contre l’Ukraine à Wroclaw, Deschamps devrait maintenir ce système tout en l’adaptant aux disponibilités. Ousmane Dembélé, diminué, pourrait être préservé pour la rencontre suivante contre l’Islande. Sur les côtés, Désiré Doué et Bradley Barcola tiennent la corde. Au milieu, le sélectionneur hésite entre Adrien Rabiot, revenu récemment à la compétition, et Manu Koné, qu’il a décrit comme « un joueur sous-coté, sous-évalué ».

L’équipe-type envisagée aligne Maignan – Koundé, Upamecano, Konaté, Digne – Rabiot, Tchouaméni – Doué, Olise, Barcola – Mbappé. Un schéma qui, malgré quelques incertitudes, s’impose comme l’option privilégiée des Bleus pour cette campagne.

De Kénitra à Marseille, le parcours exemplaire de Nayef Aguerd, entre humilité et leadership

Nayef Aguerd, nouvelle recrue de l’Olympique de Marseille, arrive en Provence avec une réputation forgée au Maroc, en Ligue 1 et en Europe. Décrit comme un joueur intelligent et un homme humble, il est présenté par ses anciens entraîneurs et coéquipiers comme un atout autant humain que sportif.

Né à Kénitra, Aguerd a grandi dans une famille de footballeurs. Son père Saïd et son oncle M’Jid ont évolué en première division marocaine. Sa mère, en revanche, s’opposait fermement à sa vocation, privilégiant les études. Malgré cette résistance, il intègre l’académie Mohammed VI grâce à Nasser Larguet, qui le repère lors d’un tournoi et le convainc de se repositionner en défenseur central. "Il avait une capacité d’analyse hors norme et savait déjà lire le jeu", souligne l’ancien directeur du centre de formation.

Après un transfert avorté à Valence, Aguerd rejoint le FUS Rabat de Walid Regragui et y décroche un titre historique en 2016. Son parcours le mène ensuite à Dijon, puis à Rennes où il s’impose sous Julien Stéphan et Bruno Génésio. Son ancien adjoint Philippe Bizeul le décrit comme "un joueur doté d’une excellente lecture du jeu, capable de contrôler la profondeur et de relancer avec précision".

En 2021, il est convoité par West Ham où il évoluera deux saisons avant un prêt à la Real Sociedad. Ce passage renforce ses qualités linguistiques et son expérience européenne. Ses anciens coéquipiers, comme Romain Salin, louent son humilité et son sens du collectif : "Il agit par l’exemple, en rattrapant les erreurs de ses partenaires et en transmettant sa confiance".

Aujourd’hui, l’international marocain aux 55 sélections arrive à l’OM avec l’ambition de stabiliser une défense fragilisée. Sa personnalité, alliant sérieux, écoute et bienveillance, est unanimement saluée. Pour ses anciens partenaires, il réunit toutes les qualités pour devenir un leader discret mais solide au sein d’un vestiaire marseillais en reconstruction.

OM/PSG – l'OM s'exprime sur le report du classique

Un report décidé pour raisons de sécurité

Le match OM-PSG, programmé ce dimanche soir à l’Orange Vélodrome, a été reporté à la dernière minute par la Préfecture des Bouches-du-Rhône. Les conditions météorologiques dans la région ont poussé les autorités à prendre cette décision, jugée nécessaire pour garantir la sécurité des spectateurs et des acteurs du jeu.

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Une nouvelle date fixée dès le lendemain

Dans la foulée, la Ligue de Football Professionnel a communiqué sur la nouvelle programmation. La rencontre se disputera ce lundi 22 septembre à 20h, toujours au Vélodrome. Le club précise que les billets déjà achetés restent valables pour cette nouvelle échéance, évitant ainsi toute complication pour les supporters.

Un contretemps frustrant pour les supporters et les joueurs

L’OM a exprimé son regret face à cette situation imprévisible. Le club souligne la déception des nombreux fans déjà présents aux abords du stade, ainsi que la préparation contrariée des joueurs. Pour les acteurs du Classique, ce report change la donne : il faudra gérer un calendrier resserré et un enchaînement des efforts inédit.

Un Classique à fort enjeu maintenu sous tension

Si le coup d’envoi est repoussé de 24 heures, l’intensité autour de ce choc ne devrait pas retomber. Le duel face au PSG reste l’un des moments les plus attendus de la saison pour les supporters marseillais. Les précédents rappellent que des reports, bien que rares, ont déjà marqué l’histoire du Vélodrome, mais l’engouement populaire autour de ce rendez-vous demeure intact.

Le Communiqué de l'OM :

Talk Show : Comment finir le mercato avec ambition ?

Retrouvez le replay du Talk Show de ce lundi 25 août 2025 présenté par Slim Hanayen avec Romain Canuti, Maxence Volpe et Michel Aliaga.

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Partie 3 : Comment finir ce mercato avec ambition ?

Partie 4 : Questions / Réponses

OM Féminin – Les Marseillaises : BILLETTERIE

Pour l'occasion, l’Olympique de Marseille ouvre un nouveau chapitre de son histoire avec le rebranding de son équipe féminine : OM Féminines devient Les Marseillaises.

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Autre nouveauté de la saison : les joueuses olympiennes évolueront au stade Francis-Turcan de Martigues, une enceinte emblématique qui accueillera désormais leurs matchs à domicile. L’occasion pour les supporters de découvrir une nouvelle atmosphère et de partager leur ferveur aux côtés des Marseillaises dans une ambiance familiale et conviviale !

À NE PAS MANQUER : les deux premiers matchs à domicile de la saison, avec la réception du Havre et de Fleury-Mérogis.

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Mercato OM : Moumbagna explique pourquoi il a choisi Cremonese

Le prêt de Faris Moumbagna à la Cremonese est désormais en très bonne voie. L’attaquant de l’Olympique de Marseille a atterri en Italie ce mardi soir et devrait finaliser les derniers détails avant l’officialisation de son arrivée. À sa descente d’avion, il a livré ses premiers mots, affichant un mélange de soulagement et d’enthousiasme.

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Les raisons d’un choix assumé

Le buteur a expliqué avoir privilégié le club italien pour une raison simple : la confiance accordée par la direction et le staff. 

Un besoin de temps de jeu

Arrivé à Marseille en janvier 2024, Moumbagna avait alterné entre titularisations et apparitions en fin de match pour ses premiers mois à Marseille (20 matchs, 8 titularisations, 4 buts, 2 passes décisives). Alors qu'il faisait partie des plans initiaux de Roberto De Zerbi, il se blesse gravement au genou lors de la première journée de la saison dernière. Le club recrute alors Neal Maupay à son poste et cet été, l'international camerounais est invité à retrouver un club où il pourrait retrouver toutes ses sensations en enchainant les rencontres. Ce devrait donc être en Série A chez une équipe promue qui vient de signer la sensation de la première journée en étant allée s'imposer à San Siro contre le Milan AC (1-2).

Real 2/1 OM – Benatia : " victime du syndrome du Bernabeu"

Il y a un peu de frustration sur le scénario. Comment analysez-vous le match ?

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Medhi Benatia : Évidemment, comme nous l'avons dit avant le match, nous voulions venir ici et leur causer des problèmes. Nous voulions le faire avec humilité mais aussi profiter de certains mouvements pour faire mal. Nous pouvons regretter les 30 premières minutes. Je dois revoir le match, mais je pense que nous avons été pris par le syndrome du Bernabeu : nous avons trop regardé, commis des erreurs et leur avons offert des situations. Mais chaque fois que nous avons pu sortir, en posant le ballon et en faisant exactement ce que l'entraîneur demande, c'est le Real qui courait après. Nous avons eu des opportunités devant leur gardien. Je pense que les joueurs doivent sortir la tête haute. C'est ce que nous leur avons demandé. Après, c'est difficile de perdre sur deux penalties. Le premier, rien à dire. Le second est sévère : le joueur touche le ballon avec son pied avant que ça ne touche son bras. Cela fait mal. La dernière fois que je suis venu ici, c'était pareil, une défaite sur penalty discutable à la 93e. J'aurais préféré perdre sur deux actions collectives de Kylian, au moins là il n'y a rien à dire. L'entrée de Gouiri, c'était aussi un signal d'ambition. On nous a reproché un manque d'ambition, mais ce changement était fait pour aller chercher la victoire. Malheureusement, on subit ce coup du sort. Ça fait mal, surtout pour les joueurs qui ont beaucoup donné.

Avez-vous des regrets particuliers ?

M. B. : Oui, bien sûr. Vous vous retrouvez à 11 contre 10 dans ce scénario, avec un penalty discutable pour moi. J'ai beaucoup de regrets. Après, ils ont eu d'autres situations où ils auraient pu marquer, et Rulli nous sauve 3-4 fois. Mais nous avons aussi eu 2-3 occasions avec Auba, notamment en première mi-temps. J'espère que les supporters ont vu une équipe de Marseille qui voulait créer du jeu, mettre le ballon au sol et oser, surtout après avoir pris confiance. Beaucoup de joueurs sont arrivés récemment. Certains n’avaient que trois séances d’entraînement ensemble avant de jouer au Bernabeu. Face à une équipe de Madrid remplie d’internationaux, il n’y a pas de honte. C’est un bon début. On veut toujours aller trop vite, viser la perfection, mais le football prend du temps. Cette défaite ne doit pas nous faire perdre le moral pour la suite.

Peut-on parler de confiance malgré la défaite ?

M. B. : Confiance est un grand mot. Vous sortez en ayant perdu, donc c'est difficile. Mais nous avons montré que nous pouvons rivaliser avec une équipe de haut niveau. Contre le PSG à domicile, avec nos supporters, nous devrons faire encore plus, avec plus de personnalité, surtout au début. Car je regrette ces 30 premières minutes où nous n’avons pas osé assez. Jouer ici n’est jamais facile, je le sais bien. C’est la loi des grands, et le Real en est un.

Un mot sur le soutien des supporters ?

M. B. : Avant le match, il y avait beaucoup de monde dans le centre-ville. L’entraîneur en a parlé aussi. Jouer une telle compétition avec l’OM, c’est savoir que derrière nous il y a tout un peuple. Quand les gardiens du Real sont sortis à l’échauffement, j’ai entendu des sifflets comme si on était au Vélodrome. Bravo à eux, merci pour leur soutien constant, pour leurs déplacements, parfois tard le soir ou le lendemain. C’est une grande responsabilité et nous nous devons de jouer ces matchs à fond.

L1/J2 : Toulouse, Strasbourg et Lens sont au rendez-vous

La 2e journée de Ligue 1 a offert son lot d’enseignements. À Toulouse, le Stadium a vibré pour le retour de son équipe, qui confirme son excellent début de saison. Après une victoire inaugurale sur la pelouse de Nice, les hommes de Carles Martinez Novell ont dominé Brest (2-0). Longtemps accrochés en première période, ils ont fait la différence après la pause grâce à Frank Magri, auteur d’un doublé en dix minutes. Solides défensivement et réalistes devant le but, les Toulousains s’installent en haut du classement, alors que Brest reste bloqué à un point.

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Dans le même temps, Strasbourg a enchaîné une deuxième victoire d’affilée. Après avoir battu Metz lors de la première journée, le Racing a confirmé face à Nantes (1-0). Emmanuel Emegha a libéré les siens à la 80e minute d’une frappe précise, offrant à son équipe une nouvelle victoire sans encaisser de but.

Enfin, le RC Lens, après un été compliqué et une première sortie ratée, a décroché ses premiers points en allant s’imposer sur la pelouse du Havre (2-1). Ce succès lance enfin la saison des Sang et Or.

Programme de la 2ème journée de Ligue 1

Retrouvez le classement actualisé et le calendrier complet de la Ligue 1

OM : quelles sont les forces et les faiblesses de Ceballos ? Analyse complète

Alors que son arrivée à l’Olympique de Marseille se précise, il est temps de dresser le portrait de Dani Ceballos, milieu espagnol de 29 ans formé au Betis Séville et qui a évolué ces dernières saisons au Real Madrid. Talentueux, élégant balle au pied, il incarne ce football espagnol fait de vision, de passes millimétrées et d’intelligence de jeu. De grinta aussi, comme nous l'expliquait Morer depuis Malaga, que vous pouvez retrouver dans la dernière partie de L'OM au Café en vidéo. Pourtant, la carrière de Ceballos a souvent été freinée par une concurrence féroce et des blessures récurrentes.

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Un parcours marqué par les promesses et les obstacles

Longtemps bloqué par le trio Kroos–Modric–Casemiro, il s'est contenté d’un rôle de doublure de luxe. Deux prêts à Arsenal lui ont permis de gagner du temps de jeu, avant un retour à Madrid où il a profité du départ progressif des cadres pour grappiller des minutes. Ce qui caractérise Ceballos, c’est sa capacité à jouer sous pression et à trouver des passes dans des zones impossibles. « C’est un joueur vertical, toujours à la recherche du jeu vers l’avant », résument nos partenaires de la Minute OM. Sa vista, sa qualité de passe et son courage technique en font un profil rare dans le football moderne, capable de casser les lignes adverses et de connecter directement avec les attaquants.

Des comparaisons flatteuses mais un style bien à lui

Souvent rapproché d’un Lucho González par son élégance et son rôle de métronome, Ceballos n’est pas un dribbleur décisif ou un finisseur. C’est un meneur reculé, un régulateur du jeu, plus à l’aise dans la construction que dans les statistiques. « Il n’aura jamais des chiffres fous en buts ou passes décisives, mais il est indispensable dans l’avant-dernière passe », souligne-t-on dans la même vidéo. Techniquement au-dessus de la moyenne, il résiste au pressing et fluidifie les relances. Mais son manque de vitesse, sa fragilité physique et sa faible contribution défensive directe soulèvent des interrogations quant à son adaptation à la Ligue 1, réputée plus physique. « Ce n’est pas un récupérateur, il a besoin d’un soldat à côté de lui », précise un suiveur du Real, citant les exemples de Casemiro ou Tchouaméni pour l’épauler.

Un atout pour le jeu de Roberto De Zerbi

Dans le projet marseillais, Ceballos colle parfaitement à la philosophie de Roberto De Zerbi : un football de possession, de patience et de passes courageuses. Son association avec Højbjerg et éventuellement Rabiot ou Bennacer pourrait donner un milieu complémentaire, capable d’alimenter les attaquants en profondeur. Déjà, une connexion avec Pierre-Emerick Aubameyang, côtoyé à Arsenal, est évoquée comme un atout immédiat.

Un pari à la hauteur des ambitions de l’OM

Dani Ceballos n’arriverait pas comme une star invincible mais comme une pièce manquante. Si son corps tient, il peut transformer le visage du milieu phocéen et apporter ce qui a tant manqué face au Paris FC : des passes verticales, du liant, du courage dans la transmission. « Ce serait une recrue de très haut niveau », concluent ceux qui le suivent. À lui désormais de franchir le cap et de s’imposer dans un championnat exigeant où son talent devra s’adapter au combat.

Voir l'émission de la Minute OM sur Dani Ceballos :

Retrouvez le tableau des transferts de l'OM ici