Kondogbia : "dans mon contrat, ce n'est pas marqué que je dois jouer titulaire"

Quel bilan tires-tu de cette prépa ?
Geoffrey Kondogbia : Il y a encore des choses à améliorer comme toujours, mais c'est plutôt positif et on va essayer de s'améliorer pour le début du championnat.

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Qu'est-ce que tu ressens de la préparation ? Est-ce que l'équipe est prête à commencer le championnat ?
G.K : Je pense qu'une équipe n'est jamais vraiment prête dès les premiers matchs de championnat. Il y a toujours des derniers réglages, quelques éléments à peaufiner au niveau du jeu. C'est tout à fait normal avec des arrivées, des départs. Donc, prêt pour commencer le championnat. Prêt pour toute la saison. Je pense qu'on va encore monter en puissance.

Geoffrey, on t'a vu faire une belle accolade à Aubameyang sur son premier but notamment. Qu'est-ce que, selon toi, il apporte vraiment à cette équipe ?
G.K : Je pense que c'est facile de répondre. Vous connaissez la réponse. C'est quelqu'un qui, déjà dans un premier temps, donne tout pour ses coéquipiers. Il a un grand cœur. Avant d'être le joueur qu'il est, c'est une très bonne personne. Et après, bien évidemment, sur le terrain, il apporte toute sa classe, tous ses buts. C'est quand même une présence pour nous. C'est un grand joueur et j'espère qu'il va continuer sur cette lancée comme il l'a fait lors de son premier passage.

Tu disais, on n'est jamais trop prêt, etc. Le fait que le coach soit resté, qu'il y ait une vraie ossature aussi, une colonne vertébrale, comme on dit, ça vous fait gagner du temps, vraiment. C'est important par rapport à il y a un an, par exemple. C'est toujours une philosophie de jeu particulière.
G.K : C'est sûr que quand on démarre déjà avec le même staff, ça n'a rien à voir. Le coach, on connaît plus ou moins ses principes de jeu, même si on essaie toujours de s'améliorer de saison en saison. On démarre sur quelque chose de bien. Après, comme je l'ai dit, il rajoute toujours certaines choses encore en plus parce qu'on ne va pas rester sur ses acquis. Forcément, on est encore dans ce timing d'essayer de peaufiner certaines choses. Je pense qu'on est sur le bon chemin.

Et quid de l'avenir de Kondogbia ? On en est où là ? Parce que pour le moment, tu n'es pas dans l'équipe des titulaires, d'après ce que l'on voit. Est-ce qu'il y a une réflexion de ton côté ?
G.K : Moi, dans mon contrat, ce n'est pas marqué que je dois jouer titulaire ni remplaçant. Je suis joueur de l'OM. Moi, je n'ai rien entendu d'autre, mais je ne sais pas si vous avez entendu quelque chose. Je suis joueur de l'OM. Pour l'instant, je suis là.

Est-ce que tu sens une évolution entre la saison passée et cette pré-saison, notamment dans le jeu ?
G.K : Tout grand coach se remet toujours en question et essaie d'évoluer en permanence. Vous connaissez sa passion pour le foot. Vous vous doutez bien qu'il ne va pas rester sur ses acquis et qu'il va toujours essayer de rajouter des éléments, comment améliorer son équipe.

OM Féminine : Match arrêté mais victoire pour l’OM face au Club Esportiu Europa

Un but décisif… et une tension qui explose

Mercredi soir à Barcelone, l’OM féminin disputait un match de préparation face au Club Esportiu Europa. Un amical sans enjeu, qui s’est malheureusement terminé sur une note amère. Dans les cinq dernières minutes, alors que Roselène Khezami venait de donner l’avantage aux Marseillaises (2-1), une altercation a éclaté sur la pelouse. Selon le club catalan, la tension est née d’un désaccord sur un potentiel hors-jeu sur le deuxième but olympien.

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Un arrêt de match sans conséquences graves

Le Club Esportiu Europa a communiqué rapidement après les faits, évoquant des « agressions physiques » entre joueuses, sans pour autant faire état de blessées. La rencontre a été arrêtée définitivement, les deux formations regagnant les vestiaires après que le calme a été rétabli. Le club barcelonais a tenu à rassurer en affirmant que « tout va bien, tout le monde va bien ».

L’OM garde le silence sur l’incident

Du côté olympien, le ton est resté mesuré. Le club a évoqué « une seconde mi-temps très engagée » sans faire mention directe de l’altercation. En première période, Mathilde Bourdieu avait ouvert le score pour l’OM avant l’égalisation des Espagnoles. À noter également l’expulsion de deux membres du staff marseillais avant la pause, selon les dires du Club Esportiu Europa.

Un dernier test agité avant le choc face à Lyon

À quelques jours du début du championnat, cette rencontre ne devrait pas perturber la dynamique du groupe marseillais. L’OM débutera sa saison de D1 Arkema le samedi 7 septembre à 17h30 avec un déplacement redouté sur le terrain de l’OL, champion en titre. Ce genre d’accroc en préparation n’a rien d’inhabituel, surtout dans un contexte de montée en intensité physique et émotionnelle.

Un rappel : l’OM féminin monte en puissance

Promu en D1 cette saison, l’OM aborde ce nouvel exercice avec ambition mais aussi prudence. L’état d’esprit combatif affiché face à Europa, malgré ce dérapage final, reflète une volonté de hausser le niveau d’exigence. À Frédéric Gonçalves et son staff de canaliser cette énergie pour en faire une force dès la première journée.

OM : invincibles en prépa, sous tension sur le mercato

Prêt à en découdre

L’Olympique de Marseille a conclu sa préparation estivale invaincu, avec trois victoires et trois nuls en six matches amicaux, inscrivant treize buts pour seulement quatre encaissés. Roberto De Zerbi, maintenu à son poste, a pu imposer sa méthode dès la reprise début juillet, alternant un travail physique intense aux Pays-Bas et une phase plus axée sur le jeu. La préparation s’est conclue en beauté par un succès 3-1 face à Aston Villa, point d’orgue d’une montée en puissance face à des adversaires de plus en plus relevés. Si le bilan comptable est flatteur, le coach italien rappelle que l’essentiel se jouera dès la reprise du championnat.

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Sur le plan tactique, De Zerbi a fixé un 4-2-3-1 clair, avec Leonardo Balerdi en défense centrale, Pierre-Emile Höjbjerg au milieu, Adrien Rabiot en meneur et Mason Greenwood à droite. L’attaquant anglais, auteur de sept buts cet été après ses 22 réalisations de la saison passée, s’est montré particulièrement tranchant, tout en affichant un engagement défensif notable. À gauche, Jonathan Rowe a également brillé, en attendant le retour d’Igor Paixao. « Par rapport à l’année dernière, je veux plus de joueurs sur les ailes qui soient capables de jouer en un-contre-un », insiste De Zerbi. Le coach pointe encore des phases de possession stériles et une gestion des transitions défensives à améliorer.

Les nouvelles recrues CJ Egan-Riley, Facundo Medina et Angel Gomes se sont rapidement fondues dans le collectif. Medina semble promis à un rôle clé, tout comme Gomes grâce à sa qualité technique. La hiérarchie en attaque reste toutefois ouverte : Amine Gouiri, séduisant mais peu efficace, voit revenir un Pierre-Emerick Aubameyang en grande forme, auteur d’un doublé face à Aston Villa. « Ce n’est pas un problème, mais un atout », juge De Zerbi, alors que l’OM se prépare à un mois d’août exigeant avec des déplacements à Rennes et Lyon, et la réception du Paris FC. L’entraîneur insiste sur l’exigence mentale et la nécessité de ne rien prendre pour acquis.

Le mercato n’est pas fini

À quelques jours de la reprise de la Ligue 1, vendredi à Rennes, Roberto De Zerbi et les dirigeants de l’OM s’attendent encore à du mouvement dans le sens des arrivées comme des départs, avec en priorité le recrutement d’un latéral gauche. Forts d’une préparation encourageante (trois victoires et trois nuls), conclue par un succès 3-1 face à Aston Villa, les Olympiens abordent le championnat avec confiance mais sans effectif totalement figé.

« Le mercato n’est pas fini, d’autres joueurs arriveront et d’autres partiront », a confirmé De Zerbi après la victoire contre les Anglais. L’entraîneur veut un renfort spécifique à gauche pour épauler Garcia, avec trois compétitions à jouer. « Garcia, Murillo et Nadir peuvent évoluer à cette place. Ce ne sont pas vraiment des pistons, mais des joueurs qui s’insèrent à l’intérieur du jeu. Sur les côtés, je préfère avoir des joueurs offensifs comme Rowe ou Greenwood », a-t-il précisé.

En parallèle, l’OM poursuit les discussions avec Bruges pour recruter le défenseur central équatorien Joel Ordonez et souhaite également un milieu supplémentaire. Le club compte déjà sur Pierre-Emile Højbjerg, Adrien Rabiot, Angel Gomes, Geoffrey Kondogbia et le prometteur Darryl Bakola. Plusieurs départs sont attendus, à l’image de Faris Moumbagna et Azzedine Ounahi (courtisé par le Panathinaïkos), qui s’entraînent à part, mais aussi Amine Harit, Pol Lirola et Derek Cornelius.

Le cas Jonathan Rowe suscite un vrai suspense. Auteur d’une présaison brillante et sous contrat jusqu’en 2029, l’ailier anglais attire des clubs en Turquie et en Italie, dont l’Atalanta. « On est tous très contents de lui, il fait une très bonne préparation. C’est vrai qu’il y a des rumeurs, mais peu importe ce qu’il se passera, le choix sera collégial », a affirmé De Zerbi. Une belle offre pourrait sceller son départ dès cet été.

Weah : « Je suis à 100 % pour aller à la guerre »

Où en es-tu physiquement ? Es-tu prêt à intégrer le groupe et à jouer le prochain match amical ?

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Timothy Weah :"Pour le prochain match amical, je ne pense pas que je vais jouer. J’ai encore besoin de temps pour bien récupérer, retrouver du rythme, partager des moments avec mes coéquipiers et travailler sur certains aspects de mon jeu. Mais dès que ce sera le moment, je serai prêt à 100 % pour aller au combat avec eux.
Je serai présent au match pour observer, voir comment l’équipe joue. J’ai déjà regardé les précédentes rencontres, et j’ai hâte de découvrir l’ambiance du Vélodrome, les supporters, tout ça. Franchement, j’ai vraiment hâte d’y être."

Qu’as-tu ressenti à ton arrivée à l’aéroport, avec l’accueil des supporters ?

TW : "C’était très émouvant. Je n’avais jamais été accueilli comme ça dans un club, donc c’était quelque chose de très spécial pour moi. Quand tu vis un tel moment, tu n’as qu’une envie : tout donner sur le terrain. J’ai connu pas mal de difficultés dans ma carrière, notamment avec les blessures. Mais aujourd’hui, je me sens en confiance. Arriver ici, entendre les supporters crier mon nom, c’est une sensation incroyable. Et j’ai envie de revivre ça au Vélodrome. Pour ça, il faudra marquer des buts, faire des passes décisives, et surtout, gagner des matchs. Merci à tous, vraiment."

Jouer à l’OM, c’est aussi une vitrine pour la sélection. Quels sont tes objectifs internationaux ?

TW : "Mes objectifs sont aussi tournés vers la sélection, surtout avec la Coupe du Monde qui arrive… et qui aura lieu chez moi. Aujourd’hui, je suis un joueur important pour mon équipe nationale, donc je dois faire une grosse saison ici pour être prêt. Avec la grâce de Dieu, j’espère disputer ma deuxième Coupe du Monde. C’est clairement mon objectif."

Un mot pour les supporters avant de découvrir le Vélodrome avec du public ?

TW : "C’est drôle, parce que j’ai déjà joué au Vélodrome… mais à huis clos, pendant le Covid. Donc je n’ai jamais vécu l’ambiance réelle., Tout le monde sait que ce stade, c’est quelque chose. Les supporters sont passionnés, ils aiment profondément leur club. Aujourd’hui, je suis fier de porter ce maillot sur le cœur. Je vais tout donner pour cette équipe, pour ces supporters. Je suis à 100 % engagé. Rendez-vous au Vélodrome, et merci encore pour l’accueil. Je suis très reconnaissant et heureux d’être ici. Place au match !"

Tu parlais de progression : quels sont tes axes d’amélioration aujourd’hui ?

TW : "Honnêtement, je pense que je peux progresser dans tous les domaines. Chaque jour à l’entraînement, je cherche à m’améliorer : devant le but, en défense, dans les passes, même dans les choses les plus simples. Mon passage en Italie m’a énormément apporté. À la Juventus, tu joues avec des grands joueurs dans un championnat très tactique, très physique. Et aujourd’hui, je retrouve un coach italien, Roberto De Zerbi, qui a une philosophie qui colle bien à ce que j’ai appris. Il est spécial, vraiment. Il donne tout et pousse ses joueurs à se surpasser. C’est exactement ce dont j’ai besoin. Il me fait confiance, et ça me donne beaucoup d’énergie. Je suis heureux d’être son joueur, tout comme je suis reconnaissant envers Medhi (Benatia), le président, et tout le staff. Il y a ici un vrai niveau d’exigence, et c’est ce qu’on attend quand on veut devenir un très bon professionnel."

As-tu des objectifs statistiques, personnels ou collectifs pour cette saison ?

TW : "Évidemment, on a tous envie de marquer des buts, de faire des passes décisives. Mais mon objectif principal en arrivant à Marseille, c’est de gagner quelque chose. C’est ce que tout le monde veut ici, même si on sait que ce ne sera pas facile. Mais avec l’effectif qu’on a, il y a beaucoup de compétiteurs. L’exigence est très élevée. J’ai 25 ans, encore huit belles années devant moi pour remporter des titres… et pourquoi pas ici, à Marseille ? Je suis très motivé et j’espère qu’on va construire quelque chose de fort ensemble. En fin de saison, on fera le point."

Mercato OM : Rongier et Merlin autorisés à quitter le groupe pour passer la visite médicale

Le mercato marseillais s’agite dans le sens des départs. Après avoir bien avancé sur les arrivées, avec les signatures d’Angel Gomes, Facundo Medina et l’imminente venue de Pierre-Emerick Aubameyang, l’OM doit désormais alléger son effectif et rééquilibrer ses finances. Dans cette optique, deux dossiers prioritaires sont en passe d’être finalisés : ceux de Quentin Merlin et Valentin Rongier.

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Comme révélé récemment, le Stade Rennais s’est positionné pour récupérer les deux joueurs, et les négociations ont rapidement progressé. Le club breton et l’OM seraient proches d’un accord autour d’un montant global de 22,5 millions d’euros, bonus inclus. Une somme jugée satisfaisante par la direction marseillaise, qui voit d’un bon œil l’opportunité de céder deux éléments qui n’entrent plus pleinement dans les plans de Roberto De Zerbi. Les choses se sont accélérées ces dernières heures. Valentin Rongier et Quentin Merlin ont reçu l’autorisation de quitter le stage de préparation de l’OM, actuellement en cours aux Pays-Bas, pour se rendre à Rennes selon les informations de Foot Mercato. Sur place, ils doivent passer leur visite médicale avant de finaliser leur engagement avec le club rouge et noir. 

Retrouvez le tableau des transferts de l'OM ici

OM : de la tension à tous les étages du club

Le possible départ de Zakaria de Monaco est un transfert riche en enseignements 

Le dossier du départ de Denis Zakaria de l’AS Monaco vers l’Arabie saoudite est loin d’être réglé. Le capitaine de la sélection suisse, encore sous contrat jusqu’en 2028 avec le club du Rocher, a repris l’entraînement ce mardi après une journée de repos marquée par les discussions autour de son avenir. Al-Ahli, club saoudien intéressé, se dit prêt à débourser environ 40 millions d’euros pour l’attirer, soit plus du double des 18 millions investis par l’ASM lors de son arrivée en provenance de la Juventus en 2023. Mais pour l’instant, ce transfert est suspendu à un point de règlement précis : chaque club saoudien ne peut enregistrer que huit joueurs étrangers non asiatiques de plus de 23 ans. Or, Al-Ahli a déjà atteint son quota avec Édouard Mendy, Roger Ibanez, Mehri Demiral, Franck Kessié, Enzo Millot, Galeno, Riyad Mahrez et Ivan Toney. La seule façon de libérer une place serait un départ de l’un d’eux, et logiquement celui de Kessié, positionné au même poste que Zakaria. Mais l’Ivoirien, capitaine de l’équipe, n’a aucune intention de quitter le club. Cette contrainte réglementaire, ajoutée à des divergences internes au sein du board saoudien quant à l’opportunité de recruter le Suisse, complique fortement le dossier. Aucune offre écrite n’a encore été transmise à Monaco, et l’affaire semble au point mort. Zakaria reste donc monégasque pour le moment, bien conscient du caractère incertain de ce transfert. Reste que le contrat proposé par Al-Ahli, avec un salaire net progressif allant de 7 à 9 millions d’euros sur trois ans, a de quoi susciter chez lui une vraie réflexion.

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Ce que l'on peut retenir de l'edito sur les derniers événements qui touchent le club

L’épisode de la gifle assénée par Jonathan Rowe à Adrien Rabiot illustre une nouvelle fois cette tendance à l’autodestruction de l'OM. Après une défaite évitable à Rennes, à onze contre dix pendant une heure, les tensions ont éclaté dans le vestiaire. Si les accrochages entre coéquipiers ne sont pas rares dans le football, l’ampleur prise par cet incident montre combien le climat reste instable. Derrière ce clash, d’autres interrogations surgissent : comment Rabiot, censé incarner le pilier du projet, réagira-t-il à cette sanction ? Et comment l’OM pourra-t-il encore valoriser Rowe, déjà placé sur la liste des transferts, après un tel épisode ? À cela s’ajoutent des choix tactiques discutables. En Bretagne, CJ Egan-Riley a été aligné à droite, Geoffrey Kondogbia replacé en défense centrale et Amir Murillo exilé à gauche. Trois joueurs sur quatre contraints de s’adapter à un poste inhabituel dès le coup d’envoi d’un championnat : une configuration peu rassurante, symbole des tâtonnements permanents. Ce bricolage rappelle qu’à l’OM, les erreurs se répètent au fil des années sans que les leçons ne soient réellement tirées. Le club multiplie également les épisodes rocambolesques en dehors du terrain. L’éviction de Fabrizio Ravanelli, présenté comme l’homme providentiel l’an dernier puis brutalement écarté, illustre cette instabilité chronique, tout comme le départ de Jean-Pierre Papin après une saison humainement difficile. L’accueil tapageur de recrues comme Facundo Medina, Paixao ou Timothy Weah, mis en scène comme de véritables rockstars, rappelle aussi les errements passés, dans la lignée de l’échec Iliman Ndiaye. L’OM continue de se compliquer la tâche au lieu de capitaliser sur ses forces. Un club capable du meilleur mais trop souvent enclin à se saborder lui-même, comme s’il préférait se tirer des balles dans le pied plutôt que d’aller droit au but.

OM : Kamara, un départ libre… mais pas sans histoire…

Un départ qui ne laisse pas indifférent

Oui, Boubacar Kamara est parti libre, sans prolonger son contrat avec l’OM. Une décision qui, pour une partie des supporters, reste en travers de la gorge. D’autant plus que l’histoire récente du club offre des comparaisons qui alimentent le débat. On se souvient de Samir Nasri, autre enfant du centre de formation, qui avait choisi de prolonger avant de s’en aller, permettant ainsi à l’OM d’encaisser un transfert conséquent. Un geste perçu à l’époque comme un signe de respect envers son club formateur, et qui avait laissé une image positive malgré le départ.

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Dans le cas de Kamara, la situation est différente. Aucun accord trouvé, pas de prolongation, et un départ qui s’est joué dans un climat feutré, presque silencieux. Pas de conflit ouvert, pas de déclaration fracassante, mais pas non plus ce dernier geste symbolique qui aurait permis au club de récolter quelque chose en retour. Et c’est là que la perception change. Car au-delà de la valeur sportive du joueur, c’est aussi la manière dont l’histoire se termine qui marque les esprits. Et sur ce point, Kamara laisse derrière lui une trace plus nuancée que certains de ses prédécesseurs.

Ce que l’on ne voit pas depuis les tribunes

Ce qu’on ne sait pas toujours, c’est ce qui se trame en coulisse. Les promesses non tenues, les discussions jamais révélées, les accords oraux qui disparaissent dans les méandres des négociations. Des choses que la communication officielle ne laisse jamais filtrer, pour des raisons valables : confidentialité, image, ou simple décence. Et ça ne profite pas toujours au club.

Pendant ce temps, le joueur, lui, prépare son avenir. Partir libre, c’est aussi s’assurer une prime à la signature bien plus importante que s’il y avait eu transfert. Parce que si le foot reste une passion, il est aussi une affaire. Et dans les affaires, savoir partir au bon moment, c’est parfois aussi important que de savoir rester. Business is business.

Quand le départ ne change pas l’amour du public

Prenez André Ayew. L’enfant du Vélodrome n’a pas prolongé non plus, il est parti libre en juin 2015 pour rejoindre Swansea. Et pourtant, son retour au stade fut accompagné d’une ovation mémorable. Les tribunes debout, applaudissant, reconnaissantes, comme si son départ n’avait jamais été un sujet. Deux poids, deux mesures ?

On peut y voir une leçon d’élégance marseillaise : quand un joueur quitte le club dans le respect, en assumant un lien affectif, le public sait reconnaître l’histoire commune. Libre ou vendu, peu importe, le souvenir reste intact. Mais quand un départ se fait dans le silence, avec une communication minimale, l’histoire prend une autre tournure. Les supporters se posent alors des questions, interprètent, comblent les vides laissés par l’absence d’explications.

Entre sentiments et réalités économiques

Kamara, enfant du centre de formation, parti sans un mot ou presque, laisse un goût particulier. Était-ce une simple décision sportive ? Une négociation qui a échoué ? Ou bien y avait-il, en arrière-plan, des promesses faites et jamais tenues ? Ces zones d’ombre ne seront probablement jamais levées. Et peut-être est-ce mieux ainsi.

Dans un football où les millions circulent comme des ballons, un départ libre peut être interprété de mille façons. Certains y verront une trahison, d’autres une stratégie légitime. Et au milieu, il y a toujours cette réalité que l’on préfère oublier : ce sport est aussi un marché, où chaque acteur cherche à défendre ses intérêts.

La part d’ombre du football moderne

Au final, que ce soit Nasri parti contre un beau chèque, Ayew salué par le public ou Kamara parti tranquillement, le constat est le même : l’ombre en dit souvent plus que la lumière. Les coulisses façonnent les décisions autant que les terrains. Et le silence, parfois, en dit bien plus long qu’un discours préparé.

Le public ne saura sans doute jamais tout, et c’est peut-être là que se trouve toute la complexité de notre rapport à ces histoires. On voudrait comprendre, mais on doit aussi accepter que certains chapitres se ferment en dehors de notre regard. L’OM continuera d’écrire son histoire, avec ou sans ses enfants partis ailleurs. Mais ces départs, qu’on le veuille ou non, restent des pages marquantes, gravées dans la mémoire des supporters.

Alors oui, Boubacar Kamara est parti libre, et cela a fait grincer des dents. Mais réduire son passage à ce seul départ serait injuste. Il a grandi à l’OM, s’est imposé comme un cadre, et a toujours respecté le maillot sur le terrain. Les raisons de son choix appartiennent aux coulisses, là où tout ne peut pas être dit. Libre à chacun de juger, mais n’oublions pas que dans l’histoire de l’OM, il restera un enfant du club. Et les enfants, même lorsqu’ils partent, gardent toujours un lien avec la maison…

Sébastien VOLPE

Mercato OM : aucune inquiétude pour Aubameyang

Un faux suspense autour d’un dossier maîtrisé

Depuis plusieurs jours, le nom de Pierre-Emerick Aubameyang revient avec insistance du côté de la Commanderie. Et pour cause : l’OM a bel et bien ciblé l’ancien attaquant d’Arsenal comme priorité offensive. Alors que sa visite médicale avait été annoncée puis reportée, certains y ont vu un possible revirement. En réalité, il n’en est rien. L’accord entre les deux parties a toujours été acté dans les grandes lignes, et le reste relevait de l’intendance contractuelle.

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Des détails contractuels sans conséquence sur la finalité

Comme l’a rapporté le journaliste Marc Mechenoua, les derniers ajustements ont été finalisés cette semaine, ouvrant la voie à la dernière ligne droite : la visite médicale et la signature. Ces ajustements sont courants dans un transfert de ce calibre, notamment lorsqu’un joueur possède une carrière aussi dense que celle d’Aubameyang, avec des passages dans les plus grands clubs européens. En aucun cas cela n’a remis en cause sa volonté de rejoindre l’OM.

L’OM confiant de bout en bout

Dans les coulisses, le discours n’a pas changé. Du côté olympien, on n’a jamais exprimé la moindre inquiétude. Le groupe dirigeant savait qu’il tenait son futur attaquant, et la communication a volontairement été tempérée pour éviter de nourrir des spéculations infondées. Résultat : la signature est toujours prévue pour cette semaine, comme c’était le plan initial.

Aubameyang, une arrivée attendue avec sérénité

Le joueur, lui aussi, a traversé cette dernière ligne droite sans montrer le moindre signe d’agacement. Bien au contraire : en postant une courte vidéo humoristique le montrant en panne sur une moto, Aubameyang a confirmé son humeur légère malgré le contexte. Convaincu par le projet marseillais, il attend désormais l’officialisation de son arrivée, avec la perspective de rapidement intégrer le groupe et retrouver le terrain.

Retrouvez le tableau des transferts de l'OM ici

OM-Aston Villa : horaire, diffusion, absents… tout savoir

OM–Aston Villa : dernier test grandeur nature avant la reprise

L’Olympique de Marseille boucle sa préparation estivale ce samedi 9 août à 19h à l’Orange Vélodrome face à Aston Villa. Une affiche de niveau européen pour finir le travail à une semaine du déplacement à Rennes (vendredi 15, 20h45) pour la 1^ère journée de Ligue 1. La rencontre sera diffusée en direct sur la chaîne Twitch officielle du club.

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Bilan estival : invaincu, mais perfectible

L’OM aborde ce dernier rendez-vous sans avoir connu la moindre défaite cet été, avec deux victoires et trois matchs nuls au compteur. On a vu par séquences un pressing mieux coordonné et une sortie de balle plus fluide, signes d’une montée en régime collective. Reste toutefois à franchir un cap dans les trente derniers mètres : plus de justesse dans le dernier geste, plus de tranchant sur coups de pied arrêtés, encore trop irréguliers pour peser vraiment sur le tableau d’affichage.

Pas de nouvelles recrues sur la pelouse

Igor Paixão est forfait (musculaire), retour attendu en septembre. Timothy Weah est ménagé dans la perspective de la reprise. Ces absences libèrent des minutes pour des jeunes du centre en seconde période et permettent d’observer des alternatives dans les profils de percussion.

Clés du match côté OM

Face à Aston Villa, l’OM devra savoir respirer sous pression. Cela passe par une sortie de balle propre et lucide pour briser le contre-pressing anglais, avec cette première passe verticale capable de lancer immédiatement la transition. Dans le jeu, il faudra élargir le terrain, renverser vite, alterner débordements et attaques intérieures pour mettre l’adversaire sur le reculoir. Mais dominer ne suffira pas : il faudra concrétiser, soigner le dernier centre, faire le bon choix à l’entrée de la surface et remplir la zone de finition. Enfin, les coups de pied arrêtés peuvent peser lourd : à l’OM de les transformer en vraies armes, tout en restant irréprochable sur les deuxièmes ballons.

Aston Villa : les "Villans" affûtent leurs armes

Aston Villa, emmené par Unai Emery, a mis du temps à trouver son rythme cet été. Après des défaites contre Walsall (1-0) et Hansa Rostock (3-1), le club anglais a enchaîné avec un nul face à l’Eintracht Francfort (2-2), puis une victoire contre St Louis City (2-1) et un nouveau match nul contre Nashville (2-2). Jusqu’ici en demi-teinte, leur préparation a pris une autre dimension lors du dernier test : une démonstration face à l’AS Roma, balayée 4-0 grâce à des buts de Buendía, Ramsey, Watkins et Malen. Un succès net, marqué par une fluidité offensive retrouvée et une domination physique constante, malgré une alerte musculaire pour Morgan Rogers.

Infos pratiques

Coup d’envoi 19h, Orange Vélodrome. Diffusion en direct sur la chaîne Twitch officielle de l’OM.

OM/PSG reporté – la préfecture des Bouches-du-Rhône prend une décision exceptionnelle face à la météo !

La préfecture des Bouches-du-Rhône a annoncé, ce dimanche 21 septembre 2025, l’annulation du match tant attendu entre l’Olympique de Marseille et le Paris Saint-Germain, initialement prévu au stade Vélodrome en soirée. En cause : un violent épisode méditerranéen qui place le département en vigilance orange pour « orage » et « pluie-inondation » depuis midi.

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Une alerte météo inquiétante

Selon Météo-France, la région doit faire face à une forte dégradation pluvio-orageuse entre la fin d’après-midi et la soirée. Des cumuls de pluie pouvant atteindre 70 à 90 mm, voire localement 120 mm en quelques heures, sont attendus. À Marseille, les risques de ruissellements urbains sont jugés particulièrement préoccupants. Les horaires de ce phénomène, entre 19h et 22h, coïncidaient directement avec le déroulement de la rencontre qui devait réunir près de 70 000 spectateurs au stade Orange-Vélodrome.

Une décision prise au nom de la sécurité

Face à cette situation, le préfet des Bouches-du-Rhône a jugé nécessaire d’annuler l’événement, en concertation avec la Ligue de football professionnel et les deux clubs. L’objectif est d’éviter des déplacements massifs de supporters dans un contexte météorologique instable et dangereux. Le préfet appelle la population à limiter ses trajets et à faire preuve de vigilance, en particulier dans les zones urbaines, sujettes aux inondations soudaines.

Les consignes de prudence

La préfecture rappelle plusieurs recommandations essentielles :

éviter les déplacements non indispensables et ne pas emprunter de routes inondées,
ne pas descendre dans les parkings souterrains ou caves,
s’éloigner des cours d’eau et zones basses,
se mettre à l’abri dans un bâtiment solide,
sécuriser les biens exposés aux intempéries.
Une vigilance particulière est également demandée aux campeurs et occupants d’hébergements en plein air, invités à se mettre rapidement en sécurité.

Un coup dur pour les supporters

Ce match, attendu comme l’un des temps forts de la saison, devra donc être reprogrammé à une date ultérieure par la LFP. Si la frustration est grande du côté des supporters marseillais et parisiens, les autorités insistent sur le fait que la sécurité collective prime sur l’événement sportif.