OM : quelle place pour les jeunes cette saison ?

Chaque été, la préparation offre son lot de découvertes. Les recrues, bien sûr, qui suscitent espoir et curiosité, mais aussi les jeunes issus du centre de formation. À Marseille, cette période a longtemps été une vitrine sans lendemain pour les minots. Mais cet été, quelque chose semble différent. Car si les noms de Keyliane Abdallah, Yanis Sellami, Robinio Vaz ou Darryl Bakola étaient déjà connus des supporters les plus assidus, leurs prestations ont véritablement marqué les esprits. Et au fil des matchs, malgré une réduction progressive du temps de jeu pour certains, c’est bien Bakola et Vaz qui ont confirmé leurs promesses jusqu’au dernier grand test face à Séville au Vélodrome.

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Interrogé après la rencontre, Roberto De Zerbi n’a pas caché sa satisfaction : "Absolument, on compte sur eux. Ils auront plus de temps de jeu que l’an dernier. C’est la politique du club. Il ne faut pas les lancer trop tôt mais il ne faut pas non plus avoir peur de les mettre sur le terrain." Un message clair, envoyé autant aux supporters qu’aux dirigeants : les jeunes ne seront pas laissés au bord de la route.

Robinio Vaz, déjà une vraie option offensive

Le plus en avance, c’est sans doute Robinio Vaz. À 18 ans, cet attaquant rapide, technique et instinctif a déjà goûté à la Ligue 1. Sa prestation contre Strasbourg en janvier dernier, où il avait été élu homme du match, reste dans toutes les mémoires. Depuis, le natif de Mantes-la-Jolie a alterné entre l’équipe première et la réserve, avec 6 buts inscrits en 10 matchs de N3. Un profil de buteur moderne, capable d’attaquer la profondeur et de participer au jeu, qui fait de lui une alternative crédible au poste de numéro 9 cette saison, surtout avec la CAN au milieu de la saison et les probables absences d'Amine Gouiri et Pierre-Emerick Aubameyang.

Contre Séville, il a une nouvelle fois montré sa justesse dans les appels, son intelligence dans le jeu et sa capacité à faire mal à des défenses de haut niveau. Sans surjouer, sans se cacher. Une performance dans la continuité de ses sorties contre l’Excelsior Maassluis et Charleroi, qui confirme qu’il est bien plus qu’un simple invité de la présaison.

Darryl Bakola, l’éclosion tranquille

Mais s’il y a un nom qui ressort avec force de cette préparation, c’est bien celui de Darryl Bakola. Encore inconnu du grand public il y a quelques mois, le milieu de terrain de 17 ans a bluffé tout le monde par sa maturité et sa sérénité. Doté d’un volume de jeu impressionnant et d’une assurance rare à son âge, il a rayonné face à Charleroi et surtout contre Séville, où il a fait preuve d’une aisance déconcertante face au pressing andalou. Travailleur, appliqué, il pourrait très vite devenir une solution crédible dans la rotation, surtout si le calendrier européen vient densifier l’enchaînement des matchs.

Un cap à franchir pour la formation olympienne ?

L’OM n’est pas réputé pour son audace en matière de jeunes joueurs. La formation marseillaise a souvent été pointée du doigt, comparée défavorablement à d’autres centres comme ceux de Rennes ou Lyon. Mais cette saison, le contexte semble favorable à une bascule. Le duo De Zerbi – Benatia prône une politique de continuité et d’intégration progressive des jeunes. Une stabilité nouvelle qui pourrait enfin donner sa chance à cette génération.

Attention, toutefois, à ne pas brûler les étapes. Comme l’a rappelé De Zerbi, « il ne faut pas les lancer trop tôt mais il ne faut pas non plus avoir peur de les mettre sur le terrain ». Tout est question d’équilibre. Mais avec un effectif encore en construction et des postes ouverts à la concurrence, ces minots ont une réelle carte à jouer. L’OM version 2025-2026 pourrait bien faire mentir son histoire récente en devenant, enfin, un club formateur et audacieux.

Mercato OM : Ounahi discute avec Gérone… et avec le Panathinaïkos ?

Alors que L'Équipe annonce ce jeudi des discussions avancées entre Azzedine Ounahi et le Panathinaïkos, une nouvelle piste semble se dessiner pour le milieu de terrain marseillais. Selon les informations de la Cadena SER, le Girona FC aurait relancé les négociations avec l’Olympique de Marseille en vue d’un transfert dans les derniers jours du mercato estival.

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Le choix d’Ounahi : cap sur l’Espagne

Le joueur de 24 ans verrait d’un bon œil un départ vers l’Espagne, où il retrouverait un style de jeu plus en adéquation avec ses qualités techniques et sa vision. Son entourage aurait indiqué une préférence nette pour La Liga, notamment en raison du projet proposé par Girona, qui s’appuie sur un jeu de possession offensif, orchestré par l’entraîneur Míchel. Pour Ounahi, cette opportunité représente aussi une chance de se relancer dans un cadre plus stable et compétitif.

Girona mieux armé que Panathinaïkos ?

En parallèle, Panathinaïkos, où le joueur a été prêté la saison dernière, garde un œil sur le dossier, même si les Grecs ne peuvent pas s'aligner sur la demande initiale de l'OM (près de 12 millions d'euros). Il y a quelques jours, l'Espanyol Barcelone et Trabzonspor se sont manifestés pour Ounahi. Loin d'être le dossier prioritaire du mercato marseillais, l'OM espère tout de même que cette concurrence va permettre de rentrer dans ses frais avec ce joueur recruté en janvier 2023 qui ne s'est jamais imposé à Marseille.

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OM Féminines : Les Olympiennes lancent leur présaison par une victoire écrasante

Ce n’était qu’un galop d’essai, mais les sourires en fin de match en disaient long sur l’état d’esprit. Pour leur toute première rencontre de préparation estivale, les Olympiennes ont démarré par une victoire rassurante 7-0 contre l’AS Monaco. S’il ne fallait pas s’attendre à un chef-d’œuvre de cohésion ou d’intensité, ce match avait surtout valeur de repères. Après deux semaines de reprise, les jambes sont encore lourdes et les automatismes loin d’être rodés. Pourtant, face à une équipe monégasque évoluant un cran en dessous, les Marseillaises ont su prendre le dessus.

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Les trois tiers-temps de 30 minutes ont permis à l’encadrement d’effectuer une large revue d’effectif. Et même si certaines imprécisions techniques ou erreurs de placement ont offert quelques occasions aux visiteuses — notamment lors du deuxième tiers-temps — la gardienne Margot Shore a assuré l’essentiel sur sa ligne. En attaque, les premières combinaisons ont montré quelques promesses, malgré un manque de tranchant encore logique à ce stade.

Au final, cette victoire permet à l’équipe de lancer sa préparation dans de bonnes conditions. Le chemin jusqu’à la première journée à Lyon est encore long, mais les fondations semblent solides. Pour les joueuses, comme pour le staff, le travail ne fait que commencer. Mais s’offrir une première victoire, même dans l’anonymat d’un terrain d’entraînement, c’est toujours ça de pris.

OM : De Zerbi et Balerdi face à la presse avant Rennes

L’Olympique de Marseille lancera sa saison 2025-2026 vendredi soir (20h45) face au Stade Rennais, pour la première journée de Ligue 1. À la veille de cette rencontre, le club phocéen tiendra la traditionnelle conférence de presse d’avant-match. Roberto De Zerbi, entraîneur de l’OM, et Leonardo Balerdi, capitaine de l’équipe, répondront aux questions des médias.

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Ce rendez-vous marquera l’occasion pour le technicien italien de présenter ses ambitions pour cette nouvelle saison et de faire le point sur l’état de forme de son groupe. Après un été marqué par plusieurs ajustements dans l’effectif, De Zerbi pourrait également évoquer ses choix tactiques face à un adversaire ambitieux dans le jeu comme Rennes, toujours redoutable à domicile.

De son côté, Leonardo Balerdi, capitaine de l’OM depuis la saison dernière, apportera son regard sur ce premier déplacement de l’année. L’Argentin pourra évoquer la dynamique de l’équipe après la préparation estivale, l’importance de bien entamer le championnat et la cohésion du groupe face à un adversaire coriace.

Cette conférence de presse sera suivie avec attention par les supporters, impatients de connaître les intentions de leur équipe dès la première journée. 

Le coup d’envoi de la saison approche, et cette première prise de parole officielle pourrait déjà donner le ton.

OM : l’OM monte doucement en régime

Le Vélodrome avait coché la date depuis longtemps. Pour ce premier rendez-vous à domicile de la saison 2025-2026, face au FC Séville en match amical, tous les regards convergeaient vers un nom : Pierre-Emerick Aubameyang. Mais c’est un autre joueur, bien plus jeune, qui a ravi les supporters marseillais.

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Greenwood enflamme le début de soirée, Aubameyang applaudi

Le Vélodrome avait retrouvé ses grands soirs. Ce samedi soir contre le FC Séville, l’OM jouait son premier match à domicile de la saison 2025-2026, certes en amical, mais avec une atmosphère déjà chargée d’attente. En tribunes, un nom revenait sur toutes les lèvres : celui de Pierre-Emerick Aubameyang, de retour sur sa pelouse fétiche. Pourtant, ce n’est pas lui qui a captivé la première période, mais celui qu’il appelle lui-même le Star Boy : Mason Greenwood.

Aligné à droite de l’attaque olympienne, dans un onze très british avec Jonathan Rowe à gauche et Angel Gomes au milieu, Greenwood a fait ce que l’on attend des grands joueurs : marquer. À la 25e minute, sur un centre millimétré d’Amir Murillo, l’ancien de Manchester United a parfaitement ajusté sa tête pour inscrire le premier but olympien de la saison au Vélodrome. Un sixième but en préparation, et un message clair envoyé à toute la Ligue 1.

Angel Gomes, le cerveau du jeu

Derrière cette action décisive, c’est toute la construction collective qui impressionne. Dans un OM qui parle anglais, Angel Gomes incarne le fil conducteur. Le milieu de terrain a illuminé la première période par sa disponibilité, sa qualité technique et sa capacité à fluidifier le jeu. Toujours entre les lignes, toujours bien placé, Gomes a été le moteur d’une équipe marseillaise qui a dominé la première période, sans toutefois se montrer réellement tranchante dans la surface andalouse.

Une légère frustration que Roberto De Zerbi a lui-même relevée après le match : "Comme face à Valence, on n’a pas créé assez d’occasions." Le technicien italien sait que son équipe est en construction, mais il attend davantage de percussion dans les zones décisives.

Une seconde période plus brouillonne malgré le retour de PEA

Après la pause, la rencontre a perdu en intensité. Haché par les nombreux changements et les coups de sifflet à répétition de l’arbitre, le second acte a surtout été marqué par l’entrée d’Aubameyang. Accueilli par une immense ovation, le Gabonais au numéro 97 a essayé d'apporter un plus, sans réussite notable, comme lorsqu’il a été lancé en profondeur à la 73e minute par Robinio Vaz — mais son manque de rythme s’est sûrement fait sentir et il n’a pas réussi à aller au bout de son action. Si son retour a fait vibrer les travées, il n’a pas suffi à relancer une deuxième période moins emballante.

À noter cependant les belles entrées de deux jeunes de la maison : Darryl Bakola et Robinio Vaz. Le premier a affiché une vraie confiance balle au pied, le second a montré une envie rare et une belle capacité à provoquer. Des profils intéressants pour compléter la rotation de De Zerbi.

Un Medina rassurant

En défense, Facundo Medina a confirmé qu’il pourrait être l’un des piliers de cette saison. Précis, agressif dans le bon sens, juste dans ses relances, l’Argentin a rassuré tout le monde. Dans son sillage, la ligne défensive a peu laissé d’espace à Séville, permettant à l’OM de terminer la rencontre sans concéder trop d’occasions. Mais il faudra déjà se préparer à jouer sans lui, puisqu’il sera suspendu contre Rennes pour le premier match de Ligue 1, comme l’a confirmé Roberto De Zerbi en conférence de presse.

Une montée en puissance à poursuivre

Les idées de De Zerbi se mettent en place : pressing organisé, sorties de balle propres, combinaisons dans les couloirs. Il manque encore de la justesse technique, de la créativité dans les 20 derniers mètres, mais le socle est posé.

Le dernier test contre Aston Villa, samedi prochain, permettra d’affiner les automatismes avant la reprise du championnat à Rennes. Et avec un Star Boy en feu et un Vélodrome déjà conquis, l’OM peut envisager la suite avec ambition.

Marcato OM : Zhegrova choisit le LOSC pour une dernière danse

Un retournement de situation dans le Nord

Alors que son départ semblait inévitable en début d’été, Edon Zhegrova va poursuivre son aventure avec le LOSC. Selon L’Équipe, l’international kosovar va etre réintégré au groupe professionnel ce lundi 11 août, après plusieurs semaines passées à s’entraîner avec la réserve en raison de ses envies de départ. Le joueur, qui n’a plus qu’un an de contrat, était pourtant courtisé par plusieurs clubs, dont l’Olympique de Marseille.

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La position du club et d’Olivier Létang

Le président lillois Olivier Létang a expliqué avoir envisagé un départ, avant de revenir sur cette idée. Il a souligné l’importance de disposer d’un joueur talentueux déjà présent dans l’effectif plutôt que de chercher un remplaçant à l’extérieur. L’accord trouvé prévoit que Zhegrova dispute l’intégralité de la saison avec le LOSC, avec la possibilité d’un départ ultérieur.

Conséquence pour l’OM et le marché estival

Pour l’OM, cette décision pourrait fermer la porte à une piste offensive étudiée lors de ce mercato. Bien que déjà bien fourni en options dans les couloirs et sur le front de l’attaque, le club marseillais pourrait tout de même surveiller d’autres opportunités pour étoffer son secteur offensif. Du côté lillois, la réintégration du Kosovar offre un renfort immédiat à un secteur créatif déjà performant la saison passée.

Un dernier chapitre avant un départ libre ?

Zhegrova s’apprête à vivre sa quatrième saison sous les couleurs lilloises. En trois ans, il a disputé 107 matchs pour 26 buts. Sauf prolongation inattendue, il pourrait quitter le LOSC libre en juin 2026, voire dès cet hiver en cas d’offre jugée intéressante par la direction. Le club nordiste compte néanmoins sur sa motivation et son envie de briller avant ce probable départ.

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Mercato OM : Neymar à l’OM ? La réponse du club claque comme un tacle

Tout est parti d’une information relayée ce lundi par TyC Sports, média argentin réputé, selon lequel l’OM serait "le mieux placé" pour accueillir Neymar. Un scénario vite balayé du revers de la main par un responsable olympien contacté par nos confrères du Parisien, qui a tranché sans détour : « C’est archi bidon. » Aucun mouvement dans ce sens n’est envisagé, ni du côté du club, ni dans l’entourage du joueur. À Marseille, cette hypothèse a surtout provoqué quelques sourires, tant elle paraît hors-sol.

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Neymar, loin du niveau et des exigences de l’OM actuel

À 33 ans, l’ex-star du PSG est revenue depuis janvier 2025 à Santos, son club formateur. Mais le come-back vire au fiasco : performances irrégulières, forme physique en dents de scie, et tensions croissantes avec les supporters. Le week-end dernier, Neymar s’est même accroché verbalement avec un fan, après une nouvelle contre-performance de Santos, aujourd’hui menacé par la relégation. Ce contexte délétère alimente des spéculations sur un départ anticipé, mais aucune piste concrète ne semble émerger à ce stade.

Un passé parisien encore dans toutes les mémoires

Le souvenir du passage de Neymar en Ligue 1 reste contrasté. Arrivé au PSG en 2017 pour un montant record de 222 millions d’euros, il a vécu six saisons ponctuées de coups d’éclat techniques mais aussi de longues absences pour blessures. À Marseille, son nom reste surtout associé aux tensions du Classique et aux provocations sur la pelouse du Vélodrome. Imaginer aujourd’hui un retour du Brésilien dans le championnat français par la porte phocéenne semble, au mieux, improbable.

L’OM concentre ses moyens sur des pistes réalistes

Plutôt que de nourrir des rêves hors de portée, le club olympien travaille sur des renforts cohérents avec sa stratégie. L’arrivée prochaine d’Igor Paixão, ailier de Feyenoord, illustre cette volonté de recruter des profils jeunes, dynamiques et adaptés au projet sportif. Le Brésilien de 25 ans, auteur d’une belle saison aux Pays-Bas, est attendu ce jeudi pour finaliser son transfert. Un dossier bien plus crédible que la fiction Neymar. Et bien plus excitant si l'on regarde les états de forme : il y en a un qui a été décisif 37 fois sur la dernière saison, un qui ne l'a été que 7 fois.

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Rennes-OM : drones, tensions et interdictions, la 1re journée déjà sous haute surveillance

Un match classé à risque

La Ligue 1 2025-2026 démarre fort avec une affiche Stade Rennais – Olympique de Marseille, prévue ce vendredi 15 août au Roazhon Park. D’après Le Télégramme, la préfecture d’Ille-et-Vilaine a pris un arrêté le 6 août pour permettre le déploiement de drones autour de l’enceinte. Objectif : repérer rapidement tout regroupement susceptible de dégénérer, afin d’améliorer la réactivité des forces de l’ordre.

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Un contexte tendu entre supporters

Le match a été classé au niveau deux sur cinq par la Division nationale de lutte contre le hooliganisme. La préfecture évoque des « relations détériorées » entre ultras des deux camps, rappelant plusieurs incidents passés. En janvier dernier, une rixe avait opposé des membres du Commandos Ultras 85 à des supporters rennais sur une aire d’autoroute. En mai 2022, des échauffourées avaient également éclaté entre le Roazhon Celtic Kop et un groupe marseillais.

Mesures strictes en ville

En plus du dispositif aérien, les autorités ont interdit aux supporters marseillais d’arborer leurs couleurs dans la ville de Rennes le jour du match. Cette mesure vise à réduire les risques de provocations ou de confrontations en dehors du stade, alors que la rencontre devrait se jouer à guichets fermés devant plus de 29 000 spectateurs.

Un enjeu sportif et sécuritaire

Si cette première journée est déjà capitale sur le plan sportif pour lancer la saison, elle l’est tout autant sur le plan sécuritaire. Les services de police espèrent que le recours aux drones et aux restrictions permettra d’éviter de nouveaux incidents, dans un contexte où la rivalité entre ces deux publics ne faiblit pas.

Mercato OM : Ounahi refuse de retourner au Panathinaïkos !

Azzedine Ounahi vit un été délicat sur la Canebière. Depuis son retour de prêt, le milieu marocain a été relégué dans le groupe de la réserve, en compagnie de Faris Moumbagna, Bamo Meïté et Ruben Blanco. Tous quatre s’entraînent avec la réserve et ne participent pas aux stages ou matchs de préparation avec l’équipe première.

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Malgré l’intérêt affiché par le Panathinaïkos, où il avait trouvé du temps de jeu la saison dernière, Ounahi a décliné l’offre. Son objectif est clair, évoluer dans un championnat du Top 5 européen : Ligue 1, Premier League, Liga, Bundesliga ou Serie A, afin de rester compétitif et visible aux yeux du sélectionneur du Maroc, Walid Regragui, en vue de la CAN.

Selon Foot Mercato, Gérone, quatrième de Liga en 2023-2024, est intéressé par son profil, mais ne dispose pas des moyens financiers pour payer les 12 millions d’euros réclamés par l’OM. Un montant qui refroidit également d’autres prétendants potentiels.

Une vente stratégique pour l’OM

À Marseille, le dossier Ounahi ne se résume pas seulement à un départ souhaité, sa vente est perçue comme un levier pour activer d’autres transferts, tout comme la vente d’Amine Harit, Neal Maupay ou encore Faris Moumbagna qui n'entrent plus dans les plans du tacticien italien. Les dirigeants olympiens espèrent que cette transaction pourrait débloquer des fonds afin d’avancer sur plusieurs cibles identifiées par Roberto De Zerbi.

Parmi elles, l’ailier kosovar du LOSC Edon Zhegrova, l’imposant défenseur équatorien Joel Ordoñez, et surtout un latéral gauche, poste jugé prioritaire par le technicien italien. Dans un mercato déjà bien animé, l’OM sait que pour continuer à se renforcer, il faudra aussi vendre intelligemment. En interne, une réalité plus pragmatique se dessine : si le club n’arrive pas à trouver preneur pour ses indésirables, l’OM pourrait être contraint de "sacrifier" Jonathan Rowe afin de générer des liquidités et financer d’autres arrivées. Une hypothèse que les supporters marseillais préféreraient éviter, mais qui reste sur la table à l’approche de la fin du mercato.

Le temps presse et le marché fermera ses portes dans quelques semaines, et les ventes des joueurs jugés indésirables par le club phocéen pourraient bien conditionner la fin de l’été marseillais.

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OM : les latéraux au cœur des priorités du mercato

La victoire marseillaise en amical face à Gérone (2-0) a offert des promesses offensives, mais elle a surtout révélé les manques persistants dans l’effectif. Et dans l’esprit de Roberto De Zerbi, les latéraux représentent une priorité absolue à ce stade du mercato. À gauche comme à droite, le chantier reste entier, malgré quelques ajustements provisoires.

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Côté gauche : Garcia trop seul, l'urgence est réelle

Avec le transfert de Quentin Merlin à Rennes, l’OM se retrouve avec un seul latéral gauche de métier : Ulisses Garcia. L’international suisse a été un élément fiable la saison passée, mais son profil ne suffit pas pour couvrir une saison entière composée de Ligue 1, Ligue des champions, Coupe de France, et Trophée des champions face au PSG. Garcia a rendu service, mais il apparaît comme un joueur de complément, pas forcément taillé pour être titulaire sur tous les tableaux.

De Zerbi, lucide sur la situation, n’a pas manqué de souligner les manques après la rencontre : "Il reste encore beaucoup de travail, c’est évident." Satisfait des premiers renforts, il n’a toutefois pas caché que d'autres recrues étaient nécessaires : "Le mercato est difficile, mais les prochains jours seront importants." Un constat partagé par Maxence Volpe, consultant au Phocéen : 'Les trois sortis à la pause – Garcia, Murillo et Rowe – représentent clairement les postes à renforcer en priorité." La gestion du match amical confirme cette lecture. Sorti à la mi-temps, Garcia a été suppléé en fin de match par le jeune Nadir, preuve du manque d’options fiables dans le couloir gauche. Même si Medina peut dépanner à ce poste, il est actuellement utilisé en charnière centrale aux côtés de Balerdi, et ne semble pas destiné à s’y installer durablement.

À droite : Lirola sur le départ, Murillo sans doublure

Si le flanc gauche est dépeuplé, le côté droit n’est pas mieux loti. Pol Lirola attire à nouveau les convoitises. Estimé entre 5 et 6 millions d’euros, l’Espagnol garde une bonne cote en Italie, où plusieurs clubs (Pise, Genoa, Parme, Udinese) surveillent de près sa situation. Des clubs de Liga sont aussi sur les rangs, même si leur identité reste floue. À ce stade, un départ semble probable. Derrière, Murillo est pour l’instant le seul à tenir le poste. L’an passé, il avait gagné la confiance de De Zerbi, au point que ce dernier le considère comme l’un des joueurs ayant le plus progressé. Mais l’entraîneur italien sait que Murillo ne pourra pas tout assumer seul. Il faut un remplaçant crédible, capable de challenger le titulaire et d’apporter une vraie rotation.

Dans cette optique, une piste venue de Russie a été activée : Gustavo Mantuan. Selon Footmercato, l’arrière droit du Zénit Saint-Pétersbourg plaît beaucoup aux recruteurs marseillais. Âgé de 24 ans, Mantuan a été formé comme ailier aux Corinthians avant d’être repositionné avec succès comme latéral droit. Lors de la saison 2024-2025, il a disputé 19 matchs à ce poste, inscrivant 3 buts et délivrant 4 passes décisives. Son profil hybride et sa capacité à faire des différences offensives intéressent particulièrement De Zerbi, adepte de latéraux mobiles et techniques. Sa prestation récente face à Rostov, où il a été déterminant dans la victoire du Zénit (2-1), confirme sa montée en puissance. Déjà double champion de Russie, Mantuan coche plusieurs cases : jeunesse, polyvalence, expérience européenne. Une arrivée à Marseille offrirait une vraie solution, et permettrait à l’OM de mieux répartir les efforts sur la durée.

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