OM : on est prêt pour la reprise !

Le rideau est tombé ce soir sur la préparation estivale de l’Olympique de Marseille, et le bilan est flatteur : trois victoires, trois matchs nuls, aucune défaite. Pas de quoi sabrer le champagne avant l’heure, mais assez pour aborder la saison avec une confiance consolidée. Ce dernier match amical, disputé dans un stade Vélodrome incandescent, était présenté comme le test le plus intéressant de l’été. Et il a tenu ses promesses.

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Un match amical qui n’en avait que le nom ?

Roberto De Zerbi l’a rappelé en conférence de presse : « Il faut respecter les gens qui ont préféré venir au stade pour nous supporter plutôt que d’aller à la plage, alors qu’il y a la mer ici à Marseille. » Le message est clair. Les 67 000 supporters présents n’ont pas boudé leur plaisir, préférant l’effervescence du boulevard Michelet aux embruns méditerranéens. Ils ont eu raison : buts, tension, et victoire ont été au rendez-vous.

La soirée a notamment été marquée par le premier doublé estival de Pierre-Emerick Aubameyang, fraîchement débarqué dans le groupe marseillais. En quelques jours, le Gabonais a rappelé qu’il n’avait rien perdu de son flair ni de son efficacité. Fidèle à son habitude, il a endossé le rôle de guide, comme lors de la saison 2023-2024 où il avait porté l’OM dans les moments décisifs.

Face aux Villans, l’opposition était relevée. Pourtant, l’OM a su imposer son rythme. Si la première période a manqué de tranchant dans les transmissions, la seconde a été bien plus convaincante. Les ajustements apportés à la pause ont permis à l’équipe de hausser le ton, jusqu’à étouffer un adversaire anglais qui n’a que rarement inquiété Gerónimo Rulli.

L'OM peut déjà compter sur un grand Greenwod 

Au rayon des satisfactions, impossible de ne pas citer Mason Greenwood. Auteur d’une préparation de très haut niveau (7 buts en 6 matchs), l’Anglais affiche déjà une forme physique impressionnante et une influence grandissante dans le jeu marseillais. Son entente avec Aubameyang, encore balbutiante, laisse présager de belles promesses pour la suite (Greenwood passeur décisif pour Aubameyang sur le troisième but).

De Zerbi, lucide, sait qu’il reste des détails à peaufiner. Les phases de construction demandent encore un peu plus de vitesse, certaines transitions doivent être fluidifiées, et l’équilibre défensif reste perfectible face à des adversaires plus agressifs. Mais le technicien italien se réjouit d’un groupe qui assimile rapidement ses principes et qui commence à montrer des automatismes solides.

Cette préparation n’est pas qu’une question de résultats. C’est aussi une montée en puissance collective, une gestion intelligente du temps de jeu, et un état d’esprit qui se soude. Les six rencontres disputées cet été ont permis à l’OM de tester plusieurs combinaisons, de donner du temps aux recrues et de retrouver des cadres en pleine possession de leurs moyens.

Et que dire du Vélodrome !

Le Vélodrome, une fois encore, a joué son rôle de catalyseur. Cette ferveur, perceptible dès l’échauffement, a galvanisé les joueurs. Et si le contexte amical n’a rien de comparable à l’intensité des joutes de Ligue 1 ou de Coupe d’Europe, cette communion entre l’équipe et son public donne déjà un avant-goût de la saison qui arrive.

Alors, l’OM est-il prêt pour la reprise ? Sur le papier, oui. Les bases sont solides, la confiance est là, et les leaders répondent présents. Mais De Zerbi sait qu’une saison se joue sur la constance, et que le vrai juge de paix sera la compétition officielle. Le rendez-vous est pris : dès la première journée, il faudra transformer ces promesses estivales en points concrets au classement.

Rennes-OM : un absent confirmé pour le Stade Rennais

Le championnat de Ligue 1 débutera fort le vendredi 15 août avec une belle affiche entre Rennes et l’Olympique de Marseille. Mais ce rendez-vous n’échappera pas à une série d’absences notables. Côté breton, Habib Beye devra composer sans Lilian Brassier. Touché à la cheville samedi lors du match amical contre la Real Sociedad (1-1), le défenseur central a passé des examens lundi matin qui ont révélé une entorse nécessitant deux à trois semaines d’arrêt. Sorti prématurément à la 35e minute, Brassier ne sera donc pas en mesure d’affronter son ancien club, où il n’aura passé que six mois, de juillet 2024 à janvier 2025.

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Autre joueur sur le départ : Andrés Gomes. L’attaquant colombien ne devrait pas non plus figurer dans le groupe pour cette première journée. Son transfert vers Vasco de Gama ou Ceara est en bonne voie, et son avenir semble se dessiner loin de Rennes.

Des retrouvailles et une suspension côté marseillais

À Marseille, la défense sera elle aussi amputée d’un cadre. Facundo Medina, recrue phare de l’été, est suspendu pour ce match d’ouverture. Un coup dur pour Roberto De Zerbi, qui comptait sur son agressivité et son tempérament dès la reprise. Son remplaçant pressenti, CJ Egan-Riley, a été testé à droite contre Séville, alors qu’il est défenseur central de formation. De Zerbi prévoit de le titulariser contre Aston Villa aux côtés de Balerdi, afin de préparer la charnière pour la reprise. 

Mais cette rencontre sera également marquée par les retrouvailles entre l’OM et deux anciens éléments clés : Valentin Rongier et Quentin Merlin. Les deux joueurs ont rejoint le Stade Rennais cet été dans une double opération à 22,5 millions d’euros bonus compris. Ils devraient faire leur première apparition officielle avec leur nouveau club contre l’OM, ajoutant une dose d’émotion à ce duel déjà très attendu. 

Rennes 1-0 OM : pourquoi la séquence dans le car de l'OM n'a pas été diffusée

Le lancement de Ligue 1+ vendredi soir à l’occasion de Rennes-OM (1-0) avait tout d’un moment symbolique pour le football français. En direct depuis un studio parisien, Thibault Le Rol a inauguré l’antenne avec un plateau resserré mais professionnel, entouré d’Adil Rami, Paul-Georges Ntep, Swann Borsellino et Giovanni Castaldi. Ce dernier s'est d'ailleurs fait chambrer d'entrée par l'ancien défenseur de l'OM.

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Problème : les abonnés via Prime Video n'ont pas vu la séquence. Censés accéder au flux via leur Pass Ligue 1, ils n’ont rien vu du programme d’avant-match ni de celui d’après-match. Amazon a rapidement évoqué un problème technique, promettant un retour à la normale.

Une immersion prometteuse malgré des couacs en coulisses

Si les téléspectateurs ont été privés de l'avant et de l'après-match via Prime, ceux présents sur d'autres supports ont pu découvrir les premiers éléments différenciants de la chaîne. À commencer par des séquences inédites dans les vestiaires et même dans le bus marseillais… du moins en théorie. La tentative de diffusion depuis le car olympien a échoué pour raisons techniques selon L'Equipe, et seule la scène rennaise a été diffusée. À défaut de contenu dense, ces images cherchent à créer une ambiance de proximité avec le terrain. La production joue la carte de la progression en douceur pour ne pas braquer les clubs. Ce sera finalement diffusé en après-match.

Le vestiaire des arbitres, première vraie nouveauté

La véritable exclusivité de la soirée s’est nichée dans les coulisses de l’arbitrage. Les caméras ont suivi Jérémie Pignard dans son vestiaire, y captant l’échange réglementaire avec les capitaines Valentin Rongier et Leonardo Balerdi. Une séquence inédite dans le football français, conclue par une interview croisée orchestrée par Lesly Boitrelle et Souleymane Diawara. Ce dernier, pour sa première dans ce rôle de consultant, a semblé en retrait au départ, notamment au moment de donner la composition des équipes, avant de gagner en aisance au fil de la soirée.

Un habillage sobre et un ton accessible

Sur le plan de la réalisation du match, Ligue 1+ a opté pour un retour au classique, avec un duo de commentateurs, Xavier Domergue et Benoît Cheyrou, et une adresse au public en vouvoiement. Ce lancement intervient dans un climat particulier, alors que les droits TV de la Ligue 1 ont peiné à trouver preneur à un tarif jugé raisonnable par les instances. En lançant sa propre chaîne, la Ligue de Football Professionnel tente un pari risqué mais nécessaire. Les clubs, jusque-là réticents à l’exposition de leurs coulisses, semblent jouer le jeu. Reste désormais à corriger les ratés techniques et à enrichir les contenus pour fidéliser des abonnés devenus essentiels à l’équilibre du football français.

Mercato OM : Zhegrova veut rejoindre l'OM, mais deux obstacles restent à lever

Le dossier Edon Zhegrova s’accélère du côté de l’Olympique de Marseille. L’ailier droit du LOSC, âgé de 26 ans, est plus que jamais dans le viseur du club phocéen, et les avancées récentes confirment une volonté partagée des deux camps de faire aboutir ce transfert. Selon les dernières informations, Zhegrova a déjà donné son feu vert pour rejoindre Marseille. Les discussions avec ses représentants ont démarré, et le joueur a même échangé directement avec l’OM.

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Séduit par le projet porté par Roberto De Zerbi, le Kosovar a ouvert grand la porte à un départ vers le Vélodrome. L’OM veut aller à fond sur ce dossier, convaincu que Zhegrova peut apporter une solution supplémentaire offensivement.

Deux obstacles dans ce dossier ?

Cependant, deux obstacles restent à franchir avant de parvenir à un accord définitif. Le premier concerne le statut administratif du joueur. Actuellement considéré comme extra-communautaire, Zhegrova ne peut être enregistré que dans la limite des quotas autorisés. Son entourage s’affaire donc à lui obtenir un passeport européen, ce qui permettrait de lever cette contrainte réglementaire.

Le deuxième point concerne le montant réclamé par Lille. Bien que le joueur soit en fin de contrat en juin 2026, le LOSC demande 15 millions d’euros, plus 5 millions d’euros de bonus, pour libérer son ailier. Une somme jugée élevée par l’OM, qui pourrait chercher à négocier à la baisse, surtout au regard de la situation contractuelle du joueur.

Si ces deux verrous venaient à sauter, Zhegrova pourrait devenir rapidement la nouvelle recrue offensive de l’OM. Il incarne parfaitement le profil recherché par De Zerbi : technique, percutant, capable d’éliminer et d’apporter de la variété dans le dernier tiers. Un dossier brûlant à suivre dans les prochains jours.

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Mercato : Bras de fer entre Laporte et AL-Nassr

Un bras de fer qui s’intensifie

Le divorce entre Aymeric Laporte et Al-Nassr semble inévitable, mais il est loin d’être acté. Arrivé à Riyad en août 2023 en provenance de Manchester City, le défenseur espagnol (40 sélections) avait été l’un des transferts phares du mercato saoudien. Un an plus tard, l’histoire tourne court. À 31 ans, Laporte souhaite retrouver l’Europe et vise un retour à l’Athletic Bilbao, club où il a été formé et révélé avant de rejoindre les Skyblues en 2018.

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Le problème est que son contrat court jusqu’en juin 2026, et Al-Nassr refuse de le libérer sans compensation. Pire encore, selon Marca, le club saoudien met la pression en menaçant de ne pas l’inscrire pour la Saudi Pro League, le cantonnant ainsi à l’AFC Champions League 2, une compétition continentale secondaire. Un choix qui compromettrait fortement ses chances de participer à la Coupe du monde 2026, un objectif majeur pour lui. Cette stratégie est claire : pousser Laporte à renoncer à son départ ou à rapporter un gros chèque.

Une piste lointaine pour l’OM

L’affaire n’a pas échappé à l’OM. En quête d’un renfort d’expérience en défense centrale, le club phocéen a étudié la piste Laporte en début d’été, séduit par son profil : un champion d’Angleterre, vainqueur de la Ligue des champions et doté d’un solide bagage international. De quoi apporter une solidité et un leadership précieux à la charnière olympienne.

Mais malgré cet intérêt concret, Laporte a très vite refroidi les ardeurs marseillaises. Selon son entourage, il n’a qu’une seule idée en tête : retourner à Bilbao, et n’envisage aucune autre destination. Même un projet ambitieux comme celui de l’OM n’a pas pesé dans la balance. Résultat, la direction olympienne a déjà tourné la page, tandis que le feuilleton Laporte-Al-Nassr promet encore plusieurs épisodes tendus avant la fin du mercato.

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OM : de l’OM au Tour de France, CMA CGM accélère dans le sport mondial

Partenaire majeur de l’Olympique de Marseille depuis 2022, le groupe CMA CGM continue d’étendre son influence dans le monde du sport. Ce lundi, le géant maritime dirigé par Rodolphe Saadé a officialisé un partenariat de cinq ans avec l’équipe cycliste Decathlon AG2R, qui évoluera à partir de 2026 sous le nom de Decathlon CMA CGM.

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Un virage stratégique vers le haut niveau

La nouvelle a été annoncée conjointement par CMA CGM et Decathlon, avec l’ambition clairement affichée de faire de cette formation un futur poids lourd du cyclisme mondial. Le budget de l’équipe passera dès 2026 à plus de 40 millions d’euros, contre 28 millions actuellement, avec l’objectif de rejoindre le top 5 mondial et de viser une victoire au Tour de France d’ici 2030. Un bond qui place cette structure française au niveau des mastodontes UAE Emirates ou Visma-Lease a Bike.

« Aujourd'hui, nous rejoignons une grande histoire sportive et française, avec l'ambition de porter ensemble une équipe de haut niveau vers le sommet », a déclaré Rodolphe Saadé, PDG de CMA CGM, lors de la signature.

Un empire du sport en pleine expansion

Basé à Marseille, CMA CGM n’en est pas à son coup d’essai. En quelques années, l’entreprise est devenue un acteur incontournable du sport mondial : partenaire principal de l’Olympique de Marseille, sponsor de la Scuderia Ferrari en Formule 1 via sa filiale CEVA Logistics, prestataire officiel des Jeux Olympiques de Paris 2024, et désormais présent dans le cyclisme. Le groupe, troisième armateur mondial, poursuit ainsi une stratégie d’image globale à travers le sport et les médias (La Provence, RMC, BFM, etc.).

Pour l’OM, ce développement est loin d’être anodin. Plus CMA CGM renforce sa stature dans le sport de haut niveau, plus son partenariat avec le club phocéen gagne en poids et en crédibilité. Une façon aussi de marquer le territoire, alors que la bataille pour les sponsors premium devient de plus en plus compétitive dans le football européen.

Un symbole de puissance marseillaise

Si ce partenariat concerne le cyclisme, il illustre une nouvelle fois la montée en puissance d’un acteur économique marseillais de premier plan, engagé sur tous les terrains. Pour l’image de la ville, et pour son club phare, c’est un renfort stratégique à surveiller de près.

OM : De Zerbi verrouille son vestiaire et défend son identité

Coach, vous avez conservé vos cadres — on parlait de Rongier, mais à part lui, les autres sont encore là : Højbjerg, Rabiot, Rulli, Balerdi, Greenwood. Est‑ce un succès de les garder ? Une preuve d’ambition ? Et est‑ce définitif ? Craignez‑vous des mauvaises surprises avant la fin du mercato ?

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RDZ : Concernant ces éléments comme Rabiot, Rulli, Greenwood, c’est important, non seulement pour moi mais aussi en perspective de la Coupe du monde, pour eux-mêmes. Quitter Marseille, c’est facile, mais retrouver un cadre similaire est compliqué. Lorsqu’ils partent, ils savent ce qu’ils laissent derrière eux. Ils ont voulu rester malgré tout — cela nous rend vraiment heureux, cela nous rend fiers.

Pouvez-vous nous dire quels joueurs sont à votre disposition ou absents ? Medina, Paixão — sont-ils les seuls absents, ou y en a-t-il d’autres, s’il vous plaît ?

RDZ : Exactement. Paixão est toujours blessé, et Medina est suspendu. Pour le reste, tout le monde est disponible.

Pour la suite, allez-vous continuer avec vos joueurs ? Et est-ce que certains éléments de l’identité construite dans le vestiaire peuvent aussi être repris au Vélodrome par les supporters, notamment le Chi Siamo ?

RDZ : Ces choses-là doivent rester au vestiaire, c’est quelque chose qui est né à l’intérieur — notre identité ne varie pas selon le championnat. Une fois qu’on la trouve, qu’on la construit, c’est quelque chose qui nous reste. Il faut comprendre qui nous sommes. Cela permet de nous retrouver en tant que joueurs, puis d’aller au stade après le travail quotidien en essayant d’obtenir un résultat.

Je repose la question car vous aviez donné une bonne réponse plus tôt : sur la notion de « qui nous sommes », que vous aviez instaurée — continueriez‑vous cela, et le public pourrait-il l’adopter au Vélodrome ? Est-ce une chanson, une phrase, un cri pré-match que vous aimeriez voir repris ?

RDZ : Je sais ce que j’ai à faire dans le vestiaire, c’est ma responsabilité. Le stade, ce n’est pas ma responsabilité. Mais jouer au Vélodrome, devant nos supporters, c’est un plaisir pour les joueurs. Avant tout, il y a l’aspect humain, émotionnel, ce sentiment d’appartenance. Cela ne change pas d’une saison à l’autre.

Mercato OM : pour l’agent de Koné, le départ n’est qu’une question de temps

Transféré en provenance de Watford à l’été 2024, Ismaël Koné n’aura pas marqué les esprits à Marseille. Pourtant plein de promesses à son arrivée, l’international canadien de 23 ans n’a jamais réussi à s’imposer dans l’entrejeu phocéen. Peu à l’aise dans le système exigeant de Roberto De Zerbi, il a rapidement perdu du terrain au sein de l’effectif olympien, jusqu’à être prêté en janvier dernier au Stade Rennais. Un prêt qui n’aura pas suffi à relancer sa carrière en Ligue 1 : le club breton, qui a signé Valentin Rongier et devrait bientôt officialiser l’arrivée de Quentin Merlin, n’a pas levé l’option d’achat fixée par l’OM à 14 millions d’euros.

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Selon TSN Sports, l’agent du joueur est convaincu qu’un départ est imminent, que ce soit sous forme de prêt ou de transfert définitif. De fait, Koné fait partie des joueurs écartés du groupe professionnel, au même titre que Moumbagna, Blanco ou encore Ounahi. Son avenir s’écrit donc loin de Marseille, même si sa destination reste à préciser. L’AS Roma, un temps intéressée, a reculé devant les exigences marseillaises et n’a pas donné suite à l’idée d’un échange avec Evan Ndicka.

Le principal obstacle à son transfert reste son prix : estimé à 9 millions d’euros aujourd’hui, Koné a vu sa valeur marchande baisser en un an. L’OM, qui espérait limiter la casse, pourrait devoir revoir ses prétentions à la baisse. Pour l’instant, aucun club ne semble prêt à faire une offre concrète. En attendant, le milieu de terrain ronge son frein à l’écart du groupe, en quête d’un projet susceptible de relancer sa carrière. Le temps presse, et l’Olympique de Marseille espère solder rapidement ce dossier.

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OM 1-1 Séville : un nul, des promesses et encore des réglages

ONZE PREMIERE MI-temps

Rulli (g)

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Murillo – Balerdi (c) – Medina – Garcia

Gomes – Hojbjerg – Rabiot

Greenwood – Gouiri – Rowe

Un nul à la pause, mais du jeu et des promesses côté marseillais

Il n’aura fallu que quelques minutes pour sentir que l’Olympique de Marseille abordait ce match contre le FC Séville avec sérieux. Dans une configuration quasi identique à celle attendue pour la reprise officielle, Roberto De Zerbi a aligné un onze qui commence à avoir fière allure : Rulli dans les cages, Balerdi patron de l’axe aux côtés de son compatriote argentin Medina, Garcia et Murillo sur les côtés, Rabiot et Højbjerg à la récupération, et surtout un trident offensif Rowe – Greenwood – Gouiri déjà complice.

Dès les premiers ballons, on a vu les intentions : du jeu court, du mouvement entre les lignes, un pressing haut à la perte. Jonathan Rowe, sur son aile gauche, a mis d’entrée Carmona en souffrance, l’obligeant à être rapidement averti d’un carton jaune sur une accélération. Angel Gomes, toujours aussi élégant, a dicté le tempo au milieu, cherchant sans cesse les décalages. Rabiot s’est intercalé entre les lignes, tandis que Højbjerg grattait tout ce qui traînait et aurait pu être buteur, mais sa tête n’est pas assez croisée pour tromper la vigilance du portier sévillan. C’est logiquement que Marseille a pris les commandes. À la 24e minute, l’animation côté droit a fait la différence : montée tranchante de Murillo, centre tendu et tête décroisée de Greenwood au premier poteau. L’Anglais confirme : il est en avance sur tout le monde physiquement, techniquement, mentalement. 1-0, et le Vélodrome exulte. L’OM a continué de pousser. Tout semblait sous contrôle. Mais à la 36e, sur une action anodine mal défendue, le FC Séville a profité d’un second ballon mal négocié. Djibril Sow, servi à l’entrée de la surface, a déclenché une frappe soudaine et limpide dans la lucarne droite de Rulli, impuissant. Un bijou, contre le cours du jeu, qui refroidit le Vélodrome juste avant la pause.

Sur l’une des dernières actions de ce premier acte, Amine Gouiri a pensé redonner l’avantage aux siens sur un nouveau caviar — du gauche, cette fois-ci — de son homologue panaméen, mais sa tentative passe à quelques centimètres des buts adverses.  Malgré ce coup d'arrêt, l’OM a affiché une maîtrise technique supérieure et des repères déjà solides. 

ONZE DEUXIEME MI-temps

Rulli (g) (De Lange, 60e)

Egan-Riley – Balerdi – Medina (Cornelius, 60e) – Garcia (Nadir, 60e)

Gomes (Bakola, 60e) – Hojbjerg – Rabiot (Harit, 75e)

Greenwood (Maupay, 75e) – Gouiri (Aubameyang, 69e) – Rowe (Vaz, 60e)

Une deuxième période encourageante, mais sans feu d’artifice

Face au FC Séville, l’OM a bouclé sa préparation estivale sur un nul (1-1) au Vélodrome. Et si la seconde période a apporté son lot d’enseignements, elle n’a pas totalement dissipé les doutes. Des promesses, oui, mais aussi des signes qu’il reste du chemin à parcourir pour que cette équipe monte réellement en puissance. Le retour très attendu de Pierre-Emerick Aubameyang a évidemment été l’un des moments forts de la soirée. Ovationné par le public, l’attaquant gabonais a tenté d’animer l’attaque olympienne. Il s’est montré disponible et complice avec Rabiot et Robinio Vaz, sans pour autant se procurer d’occasion franche. À court de rythme, il a laissé entrevoir de bonnes intentions, mais il faudra du temps pour qu’il retrouve sa pleine mesure.

Dans l’entrejeu, la montée en puissance d’Angel Gomes s’est confirmée. Toujours propre techniquement, capable d’orienter le jeu avec lucidité, l’Anglais a offert une sortie de balle plus fluide à l’OM. À ses côtés, Darryl Bakola (17 ans) a fait forte impression. Sérieux, tonique, il a multiplié les ballons joués avec sang-froid et simplicité. Robinio Vaz, lui aussi, a apporté de la vivacité, même s’il a manqué de justesse dans le dernier geste. Mais si les jeunes ont répondu présents, le collectif a parfois manqué de liant, notamment dans les phases de transition offensive. Malgré une bonne volonté générale, l’OM s’est montré un peu stérile dans les 30 derniers mètres. Et derrière, quelques relances imprécises ont permis à Séville de se montrer dangereux par séquences, sans pour autant convertir.

Cette seconde période, disputée dans une belle ambiance malgré l’absence des groupes de supporters, aura donc permis de voir du potentiel, mais pas encore une équipe totalement rodée. À dix jours de la reprise en Ligue 1 face à Rennes, De Zerbi sait qu’il peut s’appuyer sur un effectif riche… mais qui a encore besoin de réglages.

Ligue 1 : Zhegrova envoyé dans le loft à Lille !

Le LOSC a décollé ce lundi matin pour un stage de préparation près de Dortmund, sans Edon Zhegrova. L’ailier kosovar de 26 ans n’a pas été retenu dans la liste des 29 joueurs convoqués par le staff nordiste. Ce choix confirme sa mise à l’écart, entamée dès la reprise estivale. Il rejoint Mohamed Bayo, Tiago Morais et Rafael Fernandes, pointe L'Equipe, parmi les éléments écartés du groupe pro, malgré leur retour de prêt ou leur disponibilité.

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Une mise à l’écart qui dure depuis décembre

Zhegrova n’a plus disputé la moindre rencontre avec le LOSC depuis le 14 décembre 2024, lors d’un nul face à l’Olympique de Marseille (1-1). Il s'était procuré une énorme occasion face à Rulli mais avait dû céder sa place à la pause, alors qu'il était déjà blessé. Entre un refus de prolongation contractuelle en janvier et l'aggravation de sa blessure musculaire, l’ancien du FC Bâle est progressivement sorti des plans du club. Et malgré une quatrième place décrochée par Lille en fin de saison, son absence prolongée n’a jamais été compensée par un retour au groupe.

Une opportunité pour l'OM ?

Si certains joueurs blessés comme Tiago Santos, Ugo Raghouber ou André Gomes figurent dans le groupe, Zhegrova, lui, reste à l’écart. Le message est clair : à défaut d’un transfert imminent, le joueur ne réintégrera pas les plans de l’équipe première. En coulisses, son nom circule sur le marché, mais sans qu’aucune offre concrète ne se matérialise à ce jour. À un an de la fin de son contrat, son avenir reste incertain alors que son président, Olivier Létang, a refusé 20 millions d'euros de Naples en janvier dernier, persuadé que Zhegrova allait prolonger.

L'ailier aura laissé entrevoir un vrai potentiel à Lille. Capable de fulgurances balle au pied, il avait notamment brillé lors de la saison 2022-2023. Mais entre blessures, irrégularité et désaccords contractuels, son passage dans le Nord risque de se terminer sans éclat. Reste à savoir si un club saura relancer celui qui était, il n’y a pas si longtemps, considéré comme un des ailiers les plus prometteurs de L1 et un des dribbleurs les plus fantasques en Europe. Est-ce que cela pourrait être l'Olympique de Marseille. Etant ce qu'on appelle un "faux-pied", Zhegrova a avant tout ses aises dans le couloir droit, alors que les dirigeants recherchent plus sur l'aile gauche. Mais comme il peut tout se passer en période de mercato, il ne faut jamais dire jamais…

Retrouvez le tableau des transferts de l'OM ici