OM : De Zerbi reste attaché à Rowe !

Malgré l’intérêt de Bergame, De Zerbi veut garder Rowe

Arrivé discrètement l’été dernier en provenance de Championship, Jonathan Rowe a vécu une saison marseillaise mouvementée, marquée par un but décisif à Lyon puis une longue traversée du désert. Alors que d’autres jeunes recrues comme Wahi, Brassier ou Koné ont quitté le club, Rowe a su faire preuve de persévérance. Il a continué à travailler malgré les exigences élevées de Roberto De Zerbi et les changements tactiques défavorables, notamment le passage à un 3-4-3 qui l’éloignait de son poste d’ailier. Ce sérieux à l’entraînement et ses qualités physiques lui ont permis de retrouver du temps de jeu, jusqu’à devenir un élément important dans le sprint final du Championnat. Aligné tantôt en pointe, tantôt à gauche dans le 4-2-3-1 revenu en fin de saison, Rowe a marqué des points décisifs. Cette progression a été couronnée par une sélection à l’Euro Espoirs avec l’Angleterre, où il a offert la victoire en finale face à l’Allemagne. Alors que l’OM entre dans une saison dense avec la Ligue des champions, Rowe semble être vu comme un “numéro 1 bis” par De Zerbi. L’arrivée de l’ailier brésilien Igor Paixao relance néanmoins la concurrence à son poste. Si l’Atalanta Bergame suit son profil, le technicien italien continue de faire confiance à Rowe et souhaite ardemment le conserver.

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Mercato : encore du travail pour l’OM à deux semaines de la reprise

À deux semaines du début de la saison, l’Olympique de Marseille a déjà recruté cinq joueurs, mais plusieurs chantiers restent ouverts pour compléter un effectif encore incomplet. Sous l’impulsion du trio Longoria–Benatia–De Zerbi, l’OM a enregistré les départs de cinq éléments (dont Rongier, Merlin et Koné) pour environ 45 M€, et investi près de 50 M€ sur les arrivées de Medina, Egan Riley, Gomes, Paixao et Aubameyang. Une base solide, mais insuffisante pour affronter une saison dense, notamment avec la Ligue des champions. Le club cherche encore à renforcer quatre postes : un défenseur central, un latéral droit, un milieu axial et un ailier droit. Parmi les pistes prioritaires figure Joel Ordóñez, défenseur équatorien de Bruges, bien ciblé par l’OM, mais dont le prix (plus de 30 M€) reste un obstacle. Nayef Aguerd reste aussi dans le viseur malgré les exigences de West Ham. À droite, un accord informel existe avec Timothy Weah. La Juventus réclame 20 M€ pour un prêt avec option d’achat obligatoire, mais les discussions restent ouvertes malgré les tensions affichées. Au milieu, la paire Højbjerg–Gomes–Rabiot séduit, mais le retour de Bennacer à Milan et le départ de Rongier fragilisent le secteur. Derrière eux, seuls Kondogbia, Nadir, Bakola et un Harit sur le départ sont disponibles. Une ou deux recrues supplémentaires sont donc attendues avant la clôture du marché le 31 août.

Mercato OM : Ismaël Bennacer toujours convoité par l’OM !

Depuis plusieurs semaines, l’Olympique de Marseille multiplie les pistes pour renforcer son entrejeu. Parmi elles, un nom revient avec insistance : Ismaël Bennacer. L’international algérien de l’AC Milan garde une place particulière dans les plans marseillais.

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Lors de son passage à Marseille, Bennacer avait laissé une impression mitigée. Son profil technique et sa capacité à dicter le tempo au milieu avaient séduit Roberto De Zerbi. Toutefois, l’option d’achat fixée à 12 millions d’euros par l’AC Milan n’avait pas été levée, l’OM privilégiant à l’époque une nouvelle formule de prêt.

Selon la presse italienne, et notamment la Gazzetta dello Sport, le club phocéen est revenu à la charge ces dernières semaines. De son côté, Bennacer verrait d’un bon œil un retour en Provence. À 27 ans, le champion d’Afrique 2019 veut relancer une carrière perturbée par des blessures et retrouver un environnement où il se sentait apprécié. En Italie, certaines rumeurs affirment qu’il aurait repoussé des offres venues de Turquie, de Russie ou encore d’Arabie saoudite pour privilégier un retour à Marseille.

Pour l’OM, ce dossier pourrait être une opportunité mais aussi un pari risqué. Si le talent de Bennacer ne fait aucun doute, sa fragilité physique soulève des interrogations. Le club marseillais devra peser soigneusement les enjeux financiers et sportifs avant de se lancer dans une nouvelle opération avec Milan.

Dans un mercato déjà animé, la piste Bennacer illustre la volonté de l’OM de combiner expérience et qualité technique pour renforcer un effectif en quête de régularité. Reste à savoir si cette fois-ci, les négociations aboutiront à un dénouement favorable.

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OM : Pourquoi Igor Paixao a choisi l’OM ?

Igor Paixao, pourquoi avoir choisi l’Olympique de Marseille alors que d’autres clubs, comme Leeds, te voulaient ?

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Igor Paixao : Bonjour. Je pense que c'est une question facile. L’Olympique est un club de valeurs. Je suis très content de mon choix. J’ai pris cette décision avec mon agent et le club, et je pense que tout le monde est heureux. C’est très spécial pour moi, et je veux donner mon maximum. Je veux apporter mes valeurs à ce club. On a une grande responsabilité de ce côté-là, et je pense qu’on va faire quelque chose de très grand. C’est mon objectif.

Qu’est-ce qui t’a séduit dans la ville de Marseille, notamment son côté antiraciste ?

I.P. : Merci. Oui, aussi pour cela. Pour tous nos droits, je pense qu’on doit être traités comme des égaux. Avec l’aide de Dieu, il faut respecter tout le monde. C’est une grande motivation pour moi et ma famille. Cela me donne encore plus envie de donner le maximum.

Peux-tu nous parler de ton enfance ? Tu as toujours voulu devenir footballeur ?

I.P. : Depuis petit, j’ai aimé le ballon. Mon père m’a initié. J’ai décidé de jouer au football, c’est tout ce que je voulais. J’étais très heureux. J’ai eu de bonnes conditions grâce à ma famille, ils m’ont beaucoup aidé. Bien sûr, toujours avec Dieu en avant, les choses se sont faites naturellement.

OM : le onze aligné par Roberto De Zerbi face à Charleroi

Au lendemain de sa large victoire 5-0 face à l’Excelsior Maassluis (D3 néerlandaise), l’Olympique de Marseille enchaîne ce lundi avec une deuxième rencontre amicale, cette fois contre le club belge de Charleroi. Pour ce nouveau test, Roberto De Zerbi aligne une équipe totalement remaniée. Le technicien italien maintient son 4-3-3, avec Jeffrey De Lange dans les buts. La défense est composée de CJ Egan-Riley à droite, Pol Lirola à gauche, et du duo Derek Cornelius – Geoffrey Kondogbia dans l’axe. Au milieu, Bilal Nadir, Darryl Bakola et Amine Harit sont titularisés. En attaque, Keyliane Abdallah débute à droite, accompagné de Robinio Vaz à gauche et de Neal Maupay en pointe.

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OM : Où en est Aubameyang à 36 ans ? L'analyse complète

Quand certains déclinent avec l’âge, Pierre-Emerick Aubameyang semble, lui, défier les lois de la nature. À 36 ans, l’ancien buteur de l’Olympique de Marseille continue d’empiler les buts avec une régularité impressionnante, la saison dernière sous les couleurs d’Al-Qadsiah, promu en Saudi Pro League. Pour Nicolas Girard, préparateur physique à Al-Ittihad mais également passé par l’OM sous Jean-Louis Gasset, il ne fait aucun doute : "Plus il vieillit, plus il se bonifie, plus il est buteur." Une analyse posée dans les colonnes de L'Equipe, peut-être partiale c'est vrai, mais issue de l’observation de terrain et de la connaissance intime d’un joueur qu’il a côtoyé au quotidien.

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À Al-Qadsiah, Aubameyang n’est pas arrivé dans un cocon. C’est dans un club promu qu’il a dû faire ses preuves. Positionné dans un système en 3-5-2, aux côtés du Colombien Julian Quinones, il a su s’imposer comme un leader offensif incontesté. "Les deux ont été très complémentaires, très efficaces, ils avalaient les espaces sans cesse", explique Girard. Une association prolifique, portée par l’intelligence de déplacement d’Aubameyang, toujours prompt à attaquer la profondeur, encore et encore, contrairement aux idées reçues.

Ses statistiques parlent d’elles-mêmes : 17 buts en 32 matchs de Saudi Pro League la saison dernière, 21 buts en 36 matchs toutes compétitions confondues. Mais au-delà des chiffres, c’est l’impression visuelle qui frappe. Une présence constante, une capacité à sentir le jeu, à se positionner idéalement dans la surface pour finir les actions. "Dans la surface, il est vraiment devenu chirurgical, même s’il l’était déjà avec l’OM", rappelle Girard. À Marseille, Aubameyang avait déjà prouvé son efficacité dans un contexte sous pression, en portant son équipe vers une demie-finale de Ligue Europa.

Mais la longévité d’Aubameyang ne tient pas du hasard. C’est le fruit d’une discipline irréprochable et d’un amour sincère pour son métier. "C’est un athlète, il n’y a aucun doute là-dessus. C’est quelqu’un qui fait très attention à son hygiène de vie, il est toujours affûté aujourd’hui encore", témoigne Girard. Le Gabonais ne triche pas, il travaille, s’entraîne avec sérieux et intensité, s'équipe de matériel de pointe pour optimiser sa récupération à domicile et demeure un moteur dans le vestiaire. "À l’entraînement, il tire les autres vers le haut, il amène tout le groupe avec lui."

Cependant, à 36 ans, le défi physique reste réel. Enchaîner les matchs tous les trois jours n’a rien d’anodin, même pour un corps aussi entretenu. "L’incertitude, ce sera l’accumulation des matchs qu’il faudra gérer parce que jouer tous les trois jours, on ne l’encaisse pas de la même façon à 20 ans qu’à 36." Girard le sait mieux que quiconque : une programmation adaptée et une gestion intelligente du temps de jeu seront indispensables. Reste à savoir quelle place le staff de l'OM lui réservera dans la rotation alors qu'Amine Gouiri devrait rester le premier nom de la hiérarchie en pointe.

Autre élément clé dans la gestion d’Aubameyang : son positionnement sur le terrain. Le joueur formé à l’AC Milan a longtemps évolué sur un côté, mais cela appartient désormais au passé. Pour Girard, la question ne se pose même plus : "C’est un joueur d’axe maintenant. Quand tu joues sur le côté, le travail défensif à effectuer est beaucoup plus conséquent. À mon avis, il faut le décharger de ces tâches-là ou, au moins, alléger les courses qu’il devra effectuer." Car l’objectif est clair : le préserver pour le rendre décisif. "Avec la maturité, il a gagné en efficacité à tous les niveaux : dans le jeu et devant le but. Il est tellement adroit, il sent tellement bien les coups qu’il est préférable de le voir en pointe." Attention car dans l'effectif de l'OM, il y a déjà un joueur à qui le travail défensif a été allégé l'an passé en la personne de Mason Greenwood. Cela risque d'être compliqué s'ils sont deux, en même temps, dans cette configuration sur le terrain.

Girard reste confiant en se souvenant d'une statistique lors de lors aventure phocéenne commune : "Lors de son premier passage à l’OM, c’est lui qui avait les meilleures statistiques sur la répétition des courses à haute intensité en match, à plus de 25 km/h. Ces chiffres-là ne mentent pas." Loin de l’image d’un vétéran en pré-retraite, il continue de briller, et pas seulement avec ses tenues. Une trajectoire qui inspire le respect, et qui rappelle qu’un grand buteur ne vieillit jamais vraiment.

OM : À Marseille, Igor Paixão a trouvé plus qu’un club

Si l’ambition sportive et la présence de Roberto De Zerbi ont naturellement pesé dans la décision d’Igor Paixão de rejoindre l’Olympique de Marseille, c’est une autre facette du club qui a véritablement fait la différence dans l’esprit de l’ailier brésilien. Pour ce joueur au parcours singulier, les valeurs humaines portées par la ville et ses supporters ont résonné comme une évidence. Issu d’une famille ayant grandi dans une communauté fondée par des esclaves en fuite, Paixão a toujours fait de la lutte contre le racisme un combat personnel. Ce passé, profondément ancré dans son identité, l’a amené à rechercher un environnement qui va au-delà du football. Et c’est à Marseille qu’il a trouvé cette dimension.

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José Paixão, son père, s’est récemment déplacé dans la cité phocéenne pour découvrir de ses propres yeux ce nouvel univers. Il a visité les installations du club, exploré la ville et, bien sûr, foulé les tribunes d’un Vélodrome alors désert. “Il n’y avait personne, mais on a visionné des vidéos des supporters. J’ai tout de suite compris leur passion, leur culture, et surtout leur ouverture d’esprit. Igor a été marqué par cet engagement antiraciste. Pour lui, c’était la cerise sur le gâteau”, a-t-il confié dans un entretien à L’Équipe.

Débarqué il y a quatre jours à l’aéroport de Marseille-Marignane sous les applaudissements de nombreux fans, Igor Paixão sera officiellement présenté à la presse ce lundi à 17h30. Une étape symbolique qui marque le début d’une nouvelle aventure pour le joueur, où football et convictions personnelles s’entremêlent. Dans une ville où le multiculturalisme fait partie du quotidien, Paixão espère s’épanouir sur le terrain comme en dehors, en devenant à son tour un symbole d’unité et de tolérance.

Mercato OM : Weah à l’OM ? Accord trouvé… mais pas avec la Juve

Un accord avec Weah, mais toujours rien côté Juve

Les discussions autour de Timothy Weah s’intensifient depuis plusieurs semaines du côté de Marseille, mais à l’heure actuelle, aucune offre officielle n’a été formulée à la Juventus. Selon Sky Sport Italia, si le joueur aurait donné son feu vert à une venue sur la Canebière, la direction marseillaise n’a pas encore engagé de négociation concrète avec le club turinois. La raison principale : un désaccord persistant sur le montant du transfert.

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La Juventus réclame bien plus que les 15 millions annoncés

Alors que plusieurs sources parlaient d’un prix tournant autour des 15 millions d’euros, la réalité semble tout autre. Sky Sport Italia révèle que la Vieille Dame attend une somme comprise entre 20 et 22 millions pour céder son international américain, encore lié au club jusqu’en 2028. Une somme jugée trop élevée par la cellule de recrutement olympienne, qui cherche avant tout à optimiser ses investissements sur ce mercato estival, encore calme offensivement.

L’OM en quête d’un ailier polyvalent

Le profil de Timothy Weah plaît néanmoins aux recruteurs marseillais. Âgé de 25 ans, l’ancien joueur du LOSC peut évoluer aussi bien comme ailier que comme piston, notamment sur le flanc droit. Une polyvalence précieuse dans un effectif à renforcer, notamment sur les ailes. La direction cherche toujours un joueur capable de dynamiter les défenses adverses et d’apporter de la profondeur.

Concurrence anglaise et incertitude marseillaise

L’OM n’est pas seul sur le dossier. Des clubs de Premier League suivent également la situation du joueur avec attention, ce qui pourrait faire grimper encore davantage les exigences de la Juventus. Avec 30 matchs disputés toutes compétitions confondues la saison passée, Weah a démontré une régularité intéressante, bien que son rendement statistique (5 but, 2 passe décisive) reste modeste. Pour l’heure, la piste reste ouverte, mais l’OM semble hésiter à passer à l’action sans évolution côté turinois.

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Mercato OM : l’OM va prolonger l’un de ses jeunes prometteurs

À l’Olympique de Marseille, certains talents n’attendent pas d’être majeurs pour attirer la lumière. C’est le cas de Samy Bedja, jeune milieu de terrain de 15 ans, qui ne cesse d’impressionner par sa précocité et sa maturité. En décembre dernier, il avait été identifié comme l’un des grands espoirs du centre de formation phocéen. Depuis, il a confirmé tout le bien que l’on pensait de lui. Son nom a commencé à résonner plus fort au printemps 2025, lorsqu’il a été convié à une opposition avec le groupe professionnel dirigé par Roberto De Zerbi. Un événement marquant pour le jeune numéro 10, qui avait alors 14 ans, et une première prise de contact avec le très haut niveau. Depuis, il continue de briller avec les U17 marseillais, tout en s’illustrant également avec l’Équipe de France U15.

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Lors d’un tournoi international disputé en Croatie en mai dernier, Samy Bedja a été l’un des grands artisans de la troisième place des Bleuets, inscrivant deux buts et livrant des prestations pleines de personnalité et de technique. Une exposition qui n’a pas échappé aux recruteurs européens. FC Barcelone, Manchester United, Ajax Amsterdam, Benfica ou encore Dortmund : les plus grands clubs du Vieux Continent surveillent de près ses progrès.

Face à cet intérêt croissant, l’OM a réagi vite et fort. Le club va faire signer un contrat aspirant de trois ans à son jeune talent selon les informations de Foot Mercato. Une manière claire de sécuriser l’avenir de ce milieu de terrain prometteur, à la fois percutant, créatif et déjà doté d’un volume de jeu rare pour son âge. Samy Bedja, lui, continue d’avancer sereinement, bien entouré et solidement ancré dans son rêve olympien.

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Mercato OM : L’OM fait le ménage et avance dans son dégraissage

Depuis le début du mercato estival, l’Olympique de Marseille s’est montré particulièrement actif sur le plan des arrivées. Mais pour Roberto De Zerbi, il est impératif d’avoir un effectif allégé, lisible et compétitif. Cette nécessité passe par une autre phase tout aussi importante : les départs. Et sur ce point, Pablo Longoria et son équipe multiplient les efforts pour réussir à faire partir les éléments considérés comme indésirables. Ces derniers jours, plusieurs dossiers se sont débloqués, et les signaux sont positifs.

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Rongier, une sortie attendue après six saisons

Le cas le plus emblématique reste celui de Valentin Rongier. Après six saisons passées à l’OM, le capitaine emblématique du club a pris la direction du Stade Rennais. Un départ attendu, lui qui ne souhaitait pas prolonger son contrat qui courait jusqu’en juin 2026. Très apprécié pour sa mentalité irréprochable et son leadership, Rongier quitte Marseille dans un package incluant également Quentin Merlin, pour un montant global estimé à 22,5 millions d’euros, bonus compris. Un bon coup pour l’OM, qui évite de voir partir libre un joueur cadre, ce que Pablo Longoria souhaite à tout prix éviter.

Koné à Sassuolo, Simon vers Montpellier

Autre élément du loft à quitter la Provence : Ismaël Koné. Prêté à Rennes la saison dernière, l’international canadien n’a pas convaincu. Avec seulement 13 apparitions, pour deux buts et une passe décisive, il n’a pas su s’imposer malgré quelques éclairs. De retour à Marseille, il n’entrait pas dans les plans de De Zerbi, et son avenir s’est rapidement éclairci. Ce samedi, l’OM a trouvé un accord avec Sassuolo pour un prêt payant de 2,5 millions d’euros, assorti d’une option d’achat de 10 millions, qui deviendrait obligatoire si le club italien se maintient en Serie A.

Pour le jeune gardien camerounais Simon Ngapandouetnbu, un prêt à Montpellier est en bonne voie. Longtemps perçu comme un grand espoir du centre de formation marseillais, il n’a jamais eu sa chance en équipe première. Prêté à Nîmes en National la saison passée, il a réalisé une saison solide avec 26 matchs disputés, 11 clean sheets et seulement 29 buts encaissés, dans une équipe pourtant en difficulté. Cette performance a ravivé l’intérêt autour de lui. Reversé dans le groupe Pro 2 à la reprise, il est désormais en marge du projet De Zerbi. Un prêt avec option d’achat vers le MHSC est à l’étude, et les discussions sont bien engagées selon Foot Mercato.

Lirola, des pistes sérieuses en Italie

Enfin, Pol Lirola est également sur le départ. L’Espagnol, en contrat jusqu’en 2026 comme Rongier, ne fait pas partie des plans de l’entraîneur italien. Après un prêt réussi lors de ses débuts sous Jorge Sampaoli en 2021, le latéral n’a jamais confirmé une fois définitivement recruté. Malgré tout Lirola dispose encore d’une bonne cote en Italie, notamment grâce au réseau de Longoria et Medhi Benatia. Plusieurs clubs transalpins se sont positionnés, dont Pise, le Genoa, Parme ou encore l’Udinese. Des clubs espagnols, dont les noms n’ont pas filtré, se sont également renseignés.

En réussissant à activer ces différents départs, l’OM allège sa masse salariale et libère de la place dans le vestiaire. Cela permet aussi au club de générer des liquidités, ce qui pourrait accélérer les pistes activées sur le marché des transferts. En parallèle du renforcement de l’effectif, cette gestion des départs semble pour l’instant maîtrisée et conforme à la stratégie de la direction marseillaise. Si les prochains jours confirment cette dynamique, le club phocéen pourrait aborder la suite de sa préparation avec un groupe resserré, concentré, et plus conforme aux exigences de Roberto De Zerbi.

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Mercato : Rennes pense à un retour de Matthis Abline !

Le départ d’Arnaud Kalimuendo, auteur de 17 buts la saison passée en Ligue 1, laisse un vide conséquent dans l’effectif rennais. Loïc Désiré, le directeur sportif du club breton, sait qu’il doit trouver rapidement un successeur capable d’apporter des garanties immédiates. Plusieurs profils sont étudiés, du puissant Brian Brobbey (Ajax) à l’espoir danois Conrad Harder (Sporting CP) selon Foot Mercato.

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Mais c’est surtout en Ligue 1 que Rennes a avancé ses pions, avec une offre de 10 M€ adressée à Angers pour Esteban Le Paul, l’une des révélations de la saison passée toujours d'après Foot Mercato. Refusée par le SCO, cette proposition témoigne néanmoins de la volonté du club breton de recruter un joueur déjà performant dans le championnat.

L’option symbolique et compliquée

Au-delà de ces pistes, une idée séduit particulièrement la direction rennaise à en croire nos confrères : rapatrier Matthis Abline. Parti à Nantes il y a un an contre environ 10 M€, l’attaquant a confirmé son potentiel avec 9 buts et 2 passes décisives en Ligue 1. Sa trajectoire plaît logiquement à Rennes, qui connaît déjà parfaitement son profil. Un retour du joueur formé en Bretagne aurait tout d’un symbole fort, mais le dossier s’annonce délicat.

Le FC Nantes réclame près de 25 M€, un montant qui a déjà refroidi d’autres clubs intéressés (OM, Sunderland, LOSC, Paris FC). Pour Rennes, la faisabilité financière sera donc déterminante.

D’autant plus que ce ne serait pas une première : déjà cet été, Rennes a recruté deux joueurs passés par le centre de formation nantais, Quentin Merlin et Ludovic Blas. Un troisième ancien Canari qui traverserait la Vilaine renforcerait encore cette tendance.

Un mercato offensif sous haute pression

À moins de deux semaines de la fin du mercato, le Stade Rennais n’a plus vraiment de temps à perdre. Le profil choisi devra non seulement compenser la perte de Kalimuendo mais aussi relancer une attaque appelée à porter haut les ambitions du club. Entre la piste "locale" Matthis Abline, l’option Ligue 1 avec Esteban Le Paul, et les alternatives étrangères, le sprint final promet d’être agité.