OM : Egan-Riley, la seule éclaircie dans la défaite de l’OM à Rennes

Rennes crucifie l’OM

Rennes a lancé sa saison de Ligue 1 par une victoire arrachée face à l’Olympique de Marseille (1-0), vendredi soir au Roazhon Park, malgré une infériorité numérique dès la 31e minute. Abdelhamid Aït-Boudlal a été exclu après une intervention dangereuse sur Amir Murillo, décision confirmée par le VAR. Jusque-là, les Bretons avaient accepté de subir, laissant la possession aux Marseillais (74 %), qui ont pourtant manqué d’efficacité. Mason Greenwood s’est montré le plus entreprenant en première période, mais Adrien Rabiot a vu sa frappe heurter le poteau gauche de Brice Samba juste avant la pause.

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Réorganisés en 5-3-1, les Rennais ont résisté, comptant sur la vitesse de Mousa Al-Tamari pour inquiéter la défense marseillaise. L’OM a poursuivi sa domination après la pause avec les entrées de Timothy Weah et Pierre-Emerick Aubameyang. Murillo, de la tête, a trouvé à son tour le poteau (58e), deuxième cadre touché par les Olympiens dans ce match. Amine Gouiri, replacé à gauche, a tenté d’apporter plus de variété, mais l’attaque phocéenne est restée prévisible face à un bloc défensif compact et solidaire.

Dans les dernières minutes, Marseille, jouant très haut, s’est fait surprendre. Sur une ouverture de Quentin Merlin, Ludovic Blas, entré en jeu à la place de Seko Fofana, a parfaitement ajusté Geronimo Rulli d’un geste précis (90e+1). Un but libérateur pour Rennes, qui met fin à la série de cinq victoires consécutives de l’OM lors de ses matchs inauguraux de Ligue 1. Ce succès illustre la combativité rennaise et l’impact décisif de Blas, malgré une préparation estivale jugée décevante par son entraîneur. Pour Marseille, la prestation est encourageante dans le contenu mais sanctionnée par un cruel manque de réalisme.

Egan-Riley, la seule éclaircie dans la défaite de l’OM à Rennes

Pour sa première apparition officielle avec l’Olympique de Marseille, CJ Egan-Riley a marqué les esprits malgré la défaite concédée à Rennes (1-0). Titularisé en l’absence de Facundo Medina, suspendu, le défenseur anglais de 22 ans a affiché solidité et sérénité dans une rencontre où l’OM, en supériorité numérique durant plus d’une heure, n’a pas su concrétiser. Aligné d’abord dans un rôle hybride entre latéral droit et troisième central, il a alterné montées offensives et replis défensifs, se montrant intraitable dans les duels. Quentin Merlin, Mousa Al-Tamari, Seko Fofana ou encore Ibrahim Salah ont tous buté sur lui, que ce soit par des tacles rugueux mais corrects, un bon sens du placement ou une puissance physique bien utilisée.

Malgré quelques passes risquées en début de match, qui auraient pu coûter cher, l’ancien joueur de Burnley a vite corrigé le tir et s’est affirmé comme l’élément le plus rassurant de la défense marseillaise. Replacé dans l’axe après la pause, il a semblé encore plus à l’aise, n’hésitant pas à recadrer Mason Greenwood pour son manque de repli défensif. Son abattement au coup de sifflet final, allongé sur la pelouse, illustrait la frustration d’avoir livré une prestation aboutie sans être récompensé.

Arrivé libre cet été avec peu de notoriété, Egan-Riley a justifié les éloges reçues en interne pendant la préparation. Les supporters avaient déjà remarqué sa sérénité balle au pied ; ils ont désormais découvert un défenseur solide, capable de tenir tête physiquement et de s’imposer dans les duels. Une qualité devenue rare et précieuse dans le football actuel. Si la soirée bretonne restera marquée par la défaite et le but encaissé dans le temps additionnel, elle laisse entrevoir de belles promesses pour le jeune Anglais dans l’arrière-garde olympienne.

OM 1-1 Valence : "pas illogique de voir les Olympiens empruntés"

Romain Canuti : Alors Maxence, quel est ton sentiment sur la prestation globale des Olympiens ?

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Maxence Volpe : Effectivement, c’est toujours bon signe de voir les joueurs accumuler du temps de jeu, surtout dans une optique de montée en puissance. Après, sur l’ensemble de la prestation, je suis assez déçu. Les 20-25 premières minutes étaient vraiment intéressantes, mais ensuite on est retombé dans les travers de la saison passée : un jeu un peu figé, peu de mouvements. Cela dit, compte tenu de la préparation physique et du fait que c’était le quatrième match en peu de temps, ce n’est pas illogique de voir des Olympiens un peu empruntés.

R.C. : Qu’as-tu pensé d’Egan Riley, aligné axe gauche ? Il semble déjà avoir compris ce que demande Roberto De Zerbi…

M.V. : Je l’ai trouvé particulièrement intéressant. Contrairement à Brassier l’an dernier, qui n’était vraiment pas à l’aise dans cette logique de conservation, Egan Riley n’a pas peur de garder le ballon, comme le demande De Zerbi, en attendant que les attaquants viennent sur lui. On l’a même vu faire deux petites accélérations, chercher à créer des espaces entre les lignes. Après, comme avec Balerdi ces dernières saisons, il faudra rester vigilant sur la relance et éviter les sautes de concentration, car ça peut coûter cher dans notre style de jeu actuel.

R.C. : Et Jonathan Rowe ? Penses-tu que l’arrivée de Paixao l'a poussé à envoyer un signal ? Il a été très remuant, non ?

M.V. : Oui, très remuant. Et il a surtout marqué un superbe but, avec une très belle prise de balle, à l’image de ce qu’il avait déjà montré contre Lyon. Même si j’ai du mal à croire que Paixao, avec la somme investie sur lui, ne devienne pas un titulaire indiscutable, Rowe reste un vrai remplaçant qui peut rendre de grands services, voire être titulaire dans certains matchs. Par contre, je ne suis pas pleinement satisfait du banc pour le moment. J’espère qu’il y aura encore des recrues pour étoffer ce secteur.

R.C. : Tu suis chaque saison la préparation de l’OM. Il reste encore deux matchs avant d’affronter Rennes. D’après ce que tu as vu, l’OM est-il dans les temps ?

M.V. : Oui, carrément. On ne peut pas oublier qu’autrefois certains joueurs terminaient à peine leur préparation. Là, tout le monde est quasiment sur un pied d’égalité. Même un joueur comme Rabiot, qui est arrivé tard l’année dernière, a cette fois-ci une préparation complète. Les joueurs vont monter en puissance. Il faudra simplement injecter un peu plus de rythme et de dynamisme dans le jeu. Le style De Zerbi peut être très plaisant, surtout quand on mène, mais un peu frustrant quand on court après le score. Mais cela revient à la condition physique : on manque encore de jus, et ces matchs permettent justement de corriger ça à temps. C’est de bon augure pour la suite".

Mercato OM : De Zerbi souhaite Andreas Pereira, Palmeiras aussi

Andreas Pereira, 29 ans, vit sans doute ses dernières semaines sous le maillot de Fulham. Le milieu offensif brésilien, lié au club londonien jusqu’en juin 2026, a fait savoir qu’il ne souhaitait pas prolonger son contrat. Une position qui pousse les Cottagers à envisager sérieusement une vente, dès cet hiver, afin d’éviter de le voir partir libre dans un an. Plusieurs clubs, au Brésil et en Europe, se penchent sur son cas.

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Palmeiras en pole position au Brésil

Depuis plusieurs mois, Palmeiras suit de près la situation du joueur. Déjà intéressé en février, le club pauliste est revenu à la charge cet été. Le nom d’Andreas Pereira a de nouveau été proposé à la direction, qui évalue actuellement la faisabilité du dossier. Le principal frein reste d’ordre financier. En début d’année, les discussions portaient sur un montant d’environ 20 millions d’euros, un tarif jugé inaccessible. Désormais, Fulham a abaissé ses exigences et espère récupérer entre 12 et 15 millions. Reste à savoir si Palmeiras est prêt à investir une telle somme pour rapatrier un joueur formé à Manchester United, et déjà très sollicité.

L’intérêt confirmé de l’OM

En Europe, l’un des clubs les plus attentifs à son évolution se trouve en Ligue 1. L’Olympique de Marseille, sous l’impulsion de Roberto De Zerbi, apprécie particulièrement le profil du joueur. L’entraîneur italien est un admirateur déclaré d’Andreas Pereira et verrait en lui un renfort idéal pour dynamiser son milieu de terrain. L’été dernier, l’OM avait déjà exploré la piste, mais s’était heurté aux exigences élevées de Fulham, proches de 35 millions d’euros. Aujourd’hui, avec un tarif plus abordable, la perspective d’une offensive marseillaise est de nouveau crédible, même si aucune offre n’a encore été formulée.

Un dossier ouvert sur deux continents

Pour Andreas Pereira, l’avenir semble s’écrire loin de Londres. Entre un retour au Brésil, qui lui permettrait de se rapprocher de sa famille et de rejoindre l’un des clubs les plus ambitieux du pays, et une expérience en France, au sein d’un club qualifié pour la Ligue des champions, le choix s’annonce déterminant. La direction de Fulham, de son côté, reste attentive aux propositions, tandis que l’entraîneur Marco Silva a déjà fait savoir qu’il souhaitait disposer d’un remplaçant en cas de départ.

Les prochains jours devraient être décisifs. Si Palmeiras discute en interne et prend le temps de mesurer le coût de l’opération, l’OM pourrait profiter de sa position en Europe pour convaincre le joueur avec un projet sportif ambitieux. Une chose est sûre : l’avenir d’Andreas Pereira sera l’un des feuilletons de cette fin de mercato, entre deux continents et deux projets radicalement différents.

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OM : Paixao explique comment il veut s’adapter à la Ligue 1

La saison dernière, l’OM a souvent affronté des blocs bas. En Eredivisie, étais-tu confronté à ce type d’opposition ? Et es-tu prêt à t’adapter ici ?

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I.P. : L’équipe, c’est le plus important. C’est le travail du coach qui compte, ce qu’il veut nous transmettre. On doit mettre ça en pratique sur le terrain, match après match.

As-tu échangé avec d’anciens joueurs de l’OM, ou as-tu un modèle, une idole qui t’inspire ?

I.P. : Bien sûr. Je pense à Ribéry. Oui, plusieurs joueurs sont passés ici. Ribéry avait des caractéristiques proches des miennes : ses dribbles, ses buts… C’est quelqu’un d’exceptionnel. Je veux me montrer comme lui, donner le meilleur pour faire l’histoire avec ce club.

Peux-tu nous parler de ta discussion avec Roberto De Zerbi ? Comment compte-t-il t’utiliser dans le jeu de l’OM ?

I.P. : Oui, j’ai eu une très bonne conversation avec le coach. C’est un grand entraîneur. Le club a fait beaucoup d’efforts pour que je sois ici. Je suis un bon joueur et je veux aider l’équipe. Il y a d’autres très bons joueurs aussi. On est tous là pour aider, à gauche comme à droite.

Pour les supporters qui ne te connaissent pas, comment décrirais-tu ton style de jeu ?

I.P. : J’aime m’amuser sur le terrain, avec mes coéquipiers, gagner, marquer des buts. Je suis très heureux d’être ici. Je vais tout faire pour que les supporters soient contents.

Qu’est-ce que tu préfères faire sur le terrain ? Marquer ou faire marquer ?

I.P. : J’adore marquer. C’est une grande joie pour moi. Mais j’aime aussi servir mes collègues, car on gagne tous ensemble. Le plus important, c’est le collectif.

Tu aurais échangé avec Tulio de Melo avant la conférence. T’a-t-il conseillé sur la Ligue 1 ?

I.P. : Oui, un peu. Il m’a expliqué comment ça fonctionne, c’est un championnat très compétitif. Je crois que ce sera une saison très importante pour nous. J’espère qu’on atteindra nos objectifs.

À quel poste as-tu été formé ? Peux-tu évoluer ailleurs qu’à gauche ?

I.P. : Je joue à gauche, c’est ce que j’aime le plus. J’ai déjà joué à droite, et aussi au milieu, même si ce n’est pas mon habitude. Mais je peux le faire, bien sûr. Tout dépendra du coach. Je donnerai tout à l’entraînement, que ce soit à gauche ou à droite.

On t’imagine comme un dribbleur, mais es-tu aussi un gros travailleur, notamment dans l’intensité défensive ?

I.P. : Je suis heureux d’être ici. Je veux donner mon maximum sur le terrain, tout donner pour ce club. Il faut tout laisser sur le terrain. Si je ne marque pas, je veux aider l’équipe autrement. Il y a une grande équipe cette saison, avec beaucoup de promesses. Il faut répondre avec détermination, à l’entraînement comme en match.

OM : quelle défense pour l’OM dans ce début de saison ?

C’est un paradoxe marseillais dont seul l’Olympique peut avoir le secret. Dauphin du PSG la saison dernière, deuxième meilleure attaque du championnat, l’OM a aussi terminé… avec la 9e défense de Ligue 1. Un déséquilibre criant, une anomalie statistique qui n’a pas échappé à Roberto De Zerbi ni à la direction du club. D’autant qu’à bien y regarder, ce n’est pas une série de gifles isolées qui a plombé le bilan défensif, mais plutôt une incapacité chronique à fermer la boutique, y compris contre les équipes modestes.

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Ce constat a donc logiquement placé l’arrière-garde olympienne au cœur du chantier estival. Et le mercato n’a pas tardé à s’en faire l’écho : les deux premières recrues de l’été 2025 ont été des défenseurs. CJ Egan Riley, en provenance de Burnley, et Facundo Medina, pilier rugueux de Lens, ont rejoint la Commanderie avec une mission claire : sécuriser la base, remettre de l’ordre et ramener la sérénité dans une zone trop souvent en panique.

Mais si l’intention est là, la mise en œuvre reste, elle, en cours. Car à moins d’un mois de la fin du marché des transferts, le tableau n’est pas encore complet. L’OM veut encore un défenseur central, la priorité se nomme Joel Ordoñez (Club Bruges), mais les négociations traînent. En interne, on active aussi des pistes de repli tant l’urgence se fait sentir. Et le poste de latéral gauche, lui aussi, continue de poser question. Quentin Merlin parti à Rennes, Ulisses Garcia n’a pas convaincu, et aucune arrivée n’a encore été bouclée. Résultat : Roberto De Zerbi devra, au moins pour les premières journées, "bricoler" avec les moyens du bord.

Medina absent contre Rennes

Et ce dès la reprise, avec un premier déplacement périlleux sur la pelouse du Stade Rennais. Pour ce match, Facundo Medina est suspendu, conséquence d’une accumulation de cartons jaunes avec Lens en fin de saison dernière. Un coup dur pour De Zerbi, d’autant que dans son esprit, la défense type semblait claire : une ligne à quatre composée de Murillo à droite, CJ Egan Riley et Balerdi dans l’axe, et Medina à gauche. Une organisation cohérente sur le papier, même si elle implique un petit inconfort pour Balerdi ou Egan Riley, tous deux plus à l’aise axe droit.

Privé de Medina pour l’ouverture, le technicien italien devra ajuster. Première option possible : associer Balerdi et Egan Riley dans l’axe, avec Murillo à droite et Garcia à gauche. Une solution de repli qui laisse planer le doute sur le niveau réel de solidité de cette ligne. Medina, dans le projet, doit incarner le vrai upgrade par rapport à Kondogbia, Brassier ou Cornelius, dont les limites avaient explosé au grand jour. Sans lui, le socle semble déjà moins solide.

Et la question du couloir gauche reste tout aussi épineuse. Ulisses Garcia, qui devait faire oublier les errements de Quentin Merlin, n’a jamais su s’imposer comme une référence à ce poste. Il a alterné le correct et l’inquiétant, et son manque d’impact offensif comme de rigueur défensive en fait un point d’interrogation majeur. Le recrutement d’un nouveau latéral gauche est envisagé, mais aucun dossier n’est encore bouclé.

À droite, l’arrivée de Timothy Weah pourrait changer la donne à moyen terme, mais pas à court terme. L’Américain, en méforme physique, a lui-même reconnu ne pas s’être entraîné avec la Juventus depuis plusieurs semaines. Il lui faudra du temps pour être opérationnel et s’intégrer dans les exigences tactiques du coach italien.

Mercato OM : Létang dément un accord avec la Juventus pour Zhegrova !

L’Olympique de Marseille suit attentivement le dossier Edon Zhegrova. L’ailier kosovar, brillant sous les couleurs du LOSC, est considéré comme une option sérieuse pour renforcer l’effectif de Roberto De Zerbi. Mais ce vendredi, le président du club nordiste, Olivier Létang, a mis un coup d’arrêt aux spéculations autour d’un départ imminent.

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« Il n’y a pas d’accord du tout », a tranché Létang, alors que plusieurs médias italiens affirmaient que la Juventus avait trouvé un terrain d’entente avec Lille. Le dirigeant a insisté : Zhegrova reste un joueur lillois et sera à la disposition de Bruno Genesio cette saison.

Si Létang reconnaît avoir eu des échanges avec Damien Comolli, récemment nommé à la Juventus, il assure qu’aucune offre concrète n’est arrivée sur son bureau. « La porte était peut-être plus ouverte il y a quelques semaines, mais aujourd’hui la position est claire : Edon reste avec nous », a-t-il précisé.

Longtemps écarté du groupe en raison de ses envies de départ et d’une blessure aux adducteurs, Zhegrova a repris l’entraînement collectif cette semaine. Son dernier match officiel remonte au 14 décembre, mais il pourrait figurer dans le groupe contre Monaco, preuve que Lille compte encore sur lui.

Pour l’OM, cette sortie ferme d’Olivier Létang n’est pas anodine. Si Marseille espère une ouverture dans ce dossier, le maintien de Zhegrova à Lille complique la donne. Mais dans un mercato toujours imprévisible, rien ne dit que la situation ne puisse pas évoluer d’ici la fin de l’été.

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Mercato OM : un autre club de Ligue 1 a tenté Aubameyang

Pierre-Emerick Aubameyang est sur le point d’effectuer son grand retour à l’Olympique de Marseille. Annoncé sur les tablettes de plusieurs clubs étrangers, dont Al-Ettifaq et Al-Qadsiah en Arabie saoudite, le Gabonais de 36 ans a finalement opté pour un retour en Provence. Un contrat de deux ans l’attend, dans un environnement qu’il connaît bien et qu’il n’a, semble-t-il, jamais vraiment quitté de cœur. L’histoire a pris un tournant décisif en juin dernier, lorsqu’Al-Qadsiah, son club depuis l’été 2024, l’a informé de sa volonté de miser sur un profil plus jeune. Malgré une belle saison aux côtés de Julian Quinones, Aubameyang se retrouve libre de tout engagement après une proposition de résiliation. L’occasion pour plusieurs clubs de tenter leur chance.

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En Turquie, en Espagne, mais aussi en France, des approches concrètes ont vu le jour. Le Paris FC, notamment, a soumis une offre convaincante pour attirer le buteur dans la capitale. Une tentative vite balayée par l’intéressé, qui avait déjà une destination bien précise en tête : Marseille. Dès le 7 juillet, alors qu’il se rendait à Saint-Étienne pour accompagner son neveu Enzo à un essai, l’OM parvient à établir un contact direct avec lui. L’envie de revenir est intacte, le contrat proposé est inférieur à celui de 2023, mais l’homme est séduit.

Séduit par l’enthousiasme du Vélodrome, la perspective de disputer la Ligue des champions et surtout la possibilité de travailler sous les ordres de Roberto De Zerbi. « C’est un super joueur, une belle personne. J’étais déçu qu’il parte », confiait récemment l’entraîneur marseillais. Malgré une offre financière très avantageuse d’Al-Ettifaq, Aubameyang fait le choix du cœur et de l’ambition. Ce retour enflamme déjà les supporters. L’OM récupère un leader, un buteur confirmé et un homme en mission. Le Vélodrome peut se préparer à vibrer à nouveau.

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Mercato OM : discussions entre le Stade Rennais et l’OM pour Merlin

L’Olympique de Marseille pourrait enregistrer un départ important dans les prochaines semaines. Quentin Merlin, 23 ans, attire les convoitises du Stade Rennais, qui cherche activement à renforcer son couloir gauche depuis le départ d’Adrien Truffert à Bournemouth. Le latéral gauche formé à Nantes, arrivé à l’OM il y a un an et demi, est identifié comme une des principales valeurs marchandes du club phocéen en ce début d’été.

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Auteur d’un but en 29 apparitions toutes compétitions confondues cette saison, Merlin a alterné entre titularisations et passages sur le banc, sans jamais totalement convaincre dans un collectif marseillais en reconstruction. Malgré tout, son profil reste recherché : jeune, polyvalent, et doté d’un potentiel de revente. Le Stade Rennais, désormais délesté de Truffert pour un montant estimé à 17 millions d’euros (bonus compris), souhaite réinvestir rapidement pour combler ce vide. Selon les informations de L'Equipe, les dirigeants bretons ont accéléré les discussions ces derniers jours et sont en contact direct avec Medhi Benatia, le nouveau directeur sportif de l’OM. Rennes envisage une offre structurée autour d’un transfert sec, même si la nature exacte de la transaction reste à définir. De son côté, l’OM pourrait ne pas être opposé à un départ de Merlin, à condition d’obtenir une indemnité satisfaisante pour rééquilibrer ses comptes et préparer d’éventuelles arrivées.

Le dossier devrait évoluer rapidement, les deux clubs ayant tout intérêt à finaliser leurs ajustements d’effectif avant la reprise officielle. En cas de départ, Marseille devra aussi réfléchir à une alternative au poste de latéral gauche, alors que la position de Facundo Medina est encore en discussion, et que d’autres chantiers restent ouverts en défense.

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Mercato OM : Pavard en plan B de Ordoñez ?

Alors que l’Olympique de Marseille veut accélèrer sur son mercato estival, la défense centrale reste la priorité. Si Joel Ordoñez (Club Bruges) demeure la cible numéro un, Benjamin Pavard apparaît en plan B crédible selon les informations de l'Equipe.

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L’OM a déjà posé ses bases offensives, mais Pablo Longoria et Medhi Benatia savent que le chantier défensif sera déterminant pour permettre à Roberto De Zerbi d’installer ses principes de jeu. Ordoñez, solide avec Bruges et déjà international équatorien, incarne le profil idéal. Sa jeunesse, sa marge de progression et sa détermination à rejoindre le projet marseillais séduisent. Mais son prix, estimé à plus de 30 millions d’euros, pourrait compliquer les négociations et en faire l’un des transferts les plus coûteux de l’histoire du club.

Face à ces incertitudes, l’OM préparerait un plan alternatif à en croire l'Equipe : Benjamin Pavard. Champion du monde 2018 avec les Bleus et désormais à l’Inter Milan, il suit sa situation contractuelle avec attention. À 29 ans, Pavard dispose d’une expérience rare, entre Bundesliga, Serie A et Ligue des champions. Sa polyvalence — capable d’évoluer dans l’axe comme sur le côté droit — en fait une option séduisante pour De Zerbi, qui souhaite des profils capables de s’adapter à différents schémas.

La décision dépendra du dénouement du dossier Ordoñez. Si Bruges se montre trop gourmand, Pavard pourrait rapidement redevenir un sujet brûlant du mercato phocéen.

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Mercato OM : le transfert de Weah relancé en toute discrétion ?

Selon Alfredo Pedulla, Timothy Weah continue d'afficher sa volonté de rejoindre l’Olympique de Marseille. Malgré l’intérêt supposé de plusieurs clubs anglais, selon son nouveau président Damien Comolli, le joueur américain n’a pas bougé de sa position et continue de privilégier la piste marseillaise. Cette constance aurait été très bien perçue du côté de la direction phocéenne, qui voit dans cette détermination un signal fort dans un dossier encore sensible.

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Un climat tendu, des discussions à recoller

Les récents propos virulents de l’agent de Weah à l’égard de la Juventus avaient mis un sérieux coup de froid sur les négociations. Si les discussions avaient été rompues un temps, elles ont repris récemment, cette fois dans un cadre plus diplomatique. Les deux clubs cherchent désormais à retisser un dialogue constructif, avec l’objectif d’éviter un blocage durable alors que le mercato entre dans sa dernière ligne droite.

L’OM prêt à revoir son offre ?

Conscient de l’attachement du joueur à son projet, le club marseillais envisagerait d’ajuster sa proposition initiale pour convaincre la Juve de lâcher son latéral. La première offre n’avait pas fait mouche, mais un geste financier pourrait faire pencher la balance. En interne, le profil de Weah plaît pour sa polyvalence sur le flanc droit et sa capacité à s’intégrer dans un effectif qui peut bouger en fonction des idées du coach.

Pour l'OM, l'idée reste d'accueillir le joueur sous la forme d'un prêt avec option, histoire de doubler le poste de latéral droit sans engager les liquidités de ce mercato, réservées pour le poste d'ailier gauche avec Paixao et de défenseur central. 

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