Mecarto OM : Timothy Weah à l’OM, un feuilleton mouvementé pour une recrue polyvalente

Weah à bon port

Le transfert de Timothy Weah à l’OM a été bien plus laborieux que prévu. Alors que tous les voyants semblaient au vert dès le début de l’été – volonté du joueur de partir, profil compatible avec le système de De Zerbi, et ouverture de la Juventus à un départ – les négociations ont traîné jusqu’au week-end dernier, dans un climat de tension entre dirigeants et agents.

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Medhi Benatia, directeur du football marseillais, pensait boucler l’affaire rapidement. Mais son homologue turinois Damien Comolli a tenu une ligne dure, refusant toute facilité, y compris un échange avec Valentin Rongier. Après le rejet par Weah d’une offre de Nottingham Forest, le joueur n’avait plus qu’un souhait : rejoindre Marseille.

Les tensions ont culminé fin juillet, lorsque Badou Sambagué, agent du joueur, a critiqué publiquement la gestion du dossier côté turinois. Finalement, un compromis a été trouvé avec une baisse des exigences financières du clan Weah. L’OM s’en sort avec un prêt payant à 1 M€, une option d’achat obligatoire de 14 M€, 3 M€ de bonus liés aux performances, et 15 % à la revente pour la Juventus.

L’international américain (44 sélections, 7 buts), formé avant-centre mais utilisé en piston ou ailier, s’engagera pour cinq ans. Fils de George Weah, il offre à l’OM un profil énergique, polyvalent et discipliné, capable de répéter les efforts dans le couloir droit comme gauche. Passé par Galtier, Fonseca, Allegri et Motta, il a gagné en rigueur tactique. Il retrouvera à Marseille ses amis Angel Gomes et Adrien Rabiot.

Sixième recrue marseillaise, Weah symbolise un été actif, mais encore inachevé pour l’OM, qui continue de chercher des renforts derrière et veut dégraisser (Harit, Maupay, Lirola, Ounahi).

Weah, la fin du feuilleton

Après plus d’un mois de négociations, Timothy Weah est enfin Marseillais. L’OM et la Juventus ont trouvé un accord dans la nuit de samedi à dimanche pour un prêt payant d’1 M€, avec option d’achat automatique à 14 M€ et jusqu’à 3 M€ de bonus. L’international américain, déterminé à rejoindre Marseille malgré l’intérêt de Nottingham Forest et la pression de ses dirigeants, s’engagera pour cinq ans.

Le joueur formé au PSG, passé par Celtic Glasgow et champion de France avec Lille en 2021, a étoffé son profil offensif et défensif. À la Juve, il a disputé 78 matches sous les ordres de Max Allegri et Thiago Motta, évoluant sur tout le flanc droit, parfois à gauche ou en pointe. Son agent Badou Sambagué a joué un rôle clé dans le bras de fer avec Damien Comolli, nouveau DG turinois, pour débloquer le dossier.

Polyvalent, rapide, discipliné et intelligent dans le jeu, Weah incarne le type de profil apprécié par Roberto De Zerbi. Il viendra concurrencer Murillo, seconder Greenwood ou dépanner à gauche en cas de besoin. Fils de George Weah, ex-Olympien, il suit aussi les pas de son ami Adrien Rabiot.

Mais le mercato olympien n’est pas terminé. L’OM vise encore un défenseur central – dossier prioritaire – et un milieu axial avant la clôture du marché. De Zerbi, satisfait jusqu’ici, reste clair : "Ce n’est pas fini, dans les deux sens." Weah devient ainsi la sixième recrue estivale après Medina, Gomes, Egan-Riley, Aubameyang et Paixao, dans une intersaison ambitieuse marquée par la quête d’un effectif dense et polyvalent pour affronter les trois compétitions.

OM : Aubameyang dévoile ses ambitions pour son retour à Marseille

Quelle doit être selon toi l’ambition du club, à la fois sur le plan national et européen, puisque vous allez disputer la Ligue des Champions ?

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Pierre-Emerick Aubameyang : "Je vais reprendre un peu les mots du coach, parce que, comme je le disais, je regardais un peu la série… On est là pour… quand on veut rivaliser avec les meilleurs, forcément, on vise le plus haut. Donc, sur le plan national, on sait très bien que… Évidemment, je sais que vous attendez qu’on parle de Paris. Mais je pense qu’il faut surtout se donner les moyens de rivaliser. Et c’est ce que le club est en train de faire, à mon sens. En Ligue des Champions, ce sera une nouvelle expérience pour certains, pas pour d’autres. Mais en tout cas, retrouver la Ligue des Champions au Vélodrome, c’est quelque chose de fort. Et on ne sait pas ce qui peut se passer. On verra bien. Moi, personnellement, je sais que j’aimerais aller le plus loin possible. Je n’ai jamais dépassé les quarts de finale. J’espère que ça se fera, pourquoi pas cette année. Avec le nouveau format, on voit que beaucoup de choses sont possibles. Donc voilà, je ne me fixe pas de limites. En tout cas, personnellement."

Comment tu analyses aujourd’hui l’évolution de l’OM depuis ton départ ? Le chemin que le club prend pour essayer de performer en Europe ?

Pierre-Emerick Aubameyang : "Je pense que c’est tout un travail qui est mené depuis la base, entre Pablo Longoria et Medhi Benatia, qui font un travail énorme au sein du club, notamment dans le recrutement et dans la structuration. Et puis il y a le coach, évidemment, qu’on connaît : Roberto De Zerbi. Il a ses idées, sa philosophie, et je pense que c’est une très bonne chose pour le club. L’OM avance, le club ne fait que progresser. Et voilà, c’est clairement ce qui donne envie — en tout cas pour moi, personnellement — de revenir et de m’impliquer à fond dans ce projet."

 

Mercato OM : Leverkusen fixe le tarif pour Amine Adli

L’OM sur la piste d’un nouvel ailier

Déjà bien pourvu sur les ailes avec notamment Igor Paixao et Greenwood, le groupe marseillais cherche malgré tout à se renforcer avant la fin du mercato. L’objectif est clair : anticiper un éventuel départ de Jonathan Rowe, auteur d’une belle préparation mais très courtisé. Parmi les cibles identifiées figurent Edon Zhegrova et Amine Adli, l’ancien Toulousain aujourd’hui à Bayer Leverkusen.

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Une concurrence anglaise dans le dossier

Selon le média allemand Kicker, l’OM est le club le plus actif sur le dossier Adli, devant Sunderland. L’ailier marocain, international à 15 reprises, sort d’une saison contrastée avec 2 buts et 2 passes décisives en Bundesliga. Malgré cela, son profil technique et sa polyvalence séduisent particulièrement Roberto De Zerbi.

Un prix élevé fixé par Leverkusen

Leverkusen réclame la somme de 30 millions d’euros pour libérer son joueur, sous contrat jusqu’en 2028. Un tarif important qui pourrait freiner l’OM, malgré l’envie manifeste de renforcer l’effectif. Le club allemand se montrerait toutefois ouvert à un prêt avec obligation d’achat, une formule déjà utilisée cet été par Pablo Longoria pour d’autres renforts.

Un choix stratégique pour Longoria

À ce tarif, certains estiment qu’il serait plus judicieux de conserver Rowe, devenu l’un des chouchous du Vélodrome. L’issue du dossier pourrait dépendre de l’évolution du mercato anglais et de la pression mise par Sunderland. Pour Longoria et Benatia, il s’agit d’un équilibre entre opportunité de marché et gestion de l’effectif à long terme.

Retrouvez le tableau des transferts de l'OM ici

Mercato OM : Timothy Weah à l’OM, c’est (presque) fait : tous les feux sont au vert

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Longtemps jugé compliqué, le dossier Timothy Weah prend une tournure bien plus favorable pour l’Olympique de Marseille. Annoncé depuis plusieurs semaines dans les petits papiers de Roberto De Zerbi, l’ancien Lillois pourrait bel et bien débarquer sur la Canebière. D’après les dernières informations de la presse italienne, les discussions entre l’OM et la Juventus de Turin ont progressé de manière significative. 

Il faut dire que le directeur sportif de la Juventus, l’intransigeant Damien Comolli n’était pas enclin à faire de cadeaux. Le club bianconero espérait jusque-là tirer entre 15 et 20 M€ de son international américain, sous contrat jusqu’en 2028. Mais la volonté du joueur de rejoindre l’OM, ainsi que le timing d’un mercato de plus en plus actif, semblent avoir joué en faveur des dirigeants marseillais.

Ce dimanche matin, Fabrizio Romano a confirmé que tout était quasiment bouclé : un accord verbal a été trouvé entre les trois parties. Le deal prend la forme d’un prêt payant de 1 million d’euros, avec obligation d’achat à 14 millions d’euros. À cela s’ajoutent 3 millions d’euros de bonus potentiels, ainsi qu’une clause de revente pour la Juventus. L’ensemble du package dépasse donc les 15 M€, mais permet à l’OM de lisser l’opération financièrement. Un montage astucieux et conforme aux exigences du fair-play financier.

Surtout, le joueur n’a jamais caché ses intentions. Weah ne voulait que Marseille, selon Romano, et attendait simplement le feu vert de son club pour faire ses valises. Ce choix fort a certainement facilité les négociations. À 25 ans, le fils de George Weah s’apprête à relever un nouveau défi, dans un club qui mise sur sa capacité à évoluer sur tout le couloir droit, que ce soit en tant que piston, ailier ou même latéral offensif.

L’OM, en quête d’un joueur capable de couvrir le flanc droit avec intensité et polyvalence, voit en Timothy Weah un profil parfaitement adapté au projet de Roberto De Zerbi. Capable d’évoluer à plusieurs postes, Weah correspond aux exigences du technicien italien, à la recherche de joueurs mobiles, disciplinés tactiquement et capables de répéter les efforts. Avec 44 sélections en équipe nationale américaine et une bonne connaissance de la Ligue 1 après son passage à Lille, il représente un pari mesuré et cohérent.

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Le mercato est encore long, mais dans le dossier Weah, l’OM semble désormais tenir le bon bout. Les derniers détails sont en cours de finalisation, et sauf retournement de situation, Timothy Weah devrait bien être Olympien dans les jours à venir. L’officialisation est désormais une question d’heures.

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TV : l'OM au café et la suite des Play-offs de la Ligue des Champions

Football

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11h00

L'OM au café

Présenté par Slim Hanayen

Le PhocéenTwitchYoutube

Le Foot à la TV

Football

21h00

Bâle – Copenhague

Qualifications pour la Ligue des champions.

Canal+ Sport 360

Football

21h00

Bodo Glimt – Sturm Graz

Qualifications pour la Ligue des champions

Canal+ Foot

Football

21h00

Celtic Glasgow / Almaty

Qualifications pour la Ligue des champions

Canal+ Live 2

Football

21h00

Fenerbahce / Benfica

Qualifications pour la Ligue des champions

Canal+

Les droits TV en Ligue 1 au plus bas : une chute vertigineuse

La Ligue 1 traverse une crise financière sans précédent. Comme l’a révélé L’Équipe dans son édition du 19 août 2025, le montant global des droits TV distribués aux clubs cette saison atteint à peine 80,5 M€, après déductions diverses (part reversée à CVC, aides aux relégués, charges). Un chiffre famélique qui illustre l’ampleur de la chute.

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L’exemple du Paris Saint-Germain est particulièrement frappant. En cas de titre de champion en mai prochain, le club parisien, pourtant leader sur tous les critères de répartition (classement, résultats sur les cinq dernières saisons, notoriété), ne percevra que 4,67 M€. Un montant inférieur à ce qu’avait touché Montpellier… pourtant dernier de Ligue 1 en 2024-2025, avec 5,18 M€.

Ce contraste met en lumière la situation alarmante dans laquelle se trouve le football français. Autrefois, les droits TV représentaient la principale source de revenus pour de nombreux clubs, permettant de maintenir un certain équilibre économique et d’attirer des joueurs de renom. Aujourd’hui, la Ligue 1 doit se contenter de montants dérisoires par rapport aux autres grands championnats européens.

La comparaison fait mal : en Premier League, la répartition dépasse les 3 milliards d’euros par saison. En Espagne, même avec une domination du duo Real-Barça, les clubs de bas de tableau perçoivent bien plus que ce que le champion de France pourrait empocher cette année.

La situation résulte en grande partie de la résiliation du contrat avec DAZN et des échecs successifs dans la commercialisation des droits à l’international. Faute de diffuseurs prêts à miser sur le produit Ligue 1, les clubs doivent désormais composer avec un budget fragilisé.

Pour les dirigeants, l’heure est grave : comment rester compétitif en Europe et conserver ses talents quand le championnat rapporte si peu ? Si rien ne change, la Ligue 1 risque de voir s’accentuer son déclassement sur la scène européenne.

Mercato OM : une liste de sept joueurs sur le départ ?

Un recrutement actif mais un effectif encore trop fourni

Après avoir déjà enregistré les arrivées de plusieurs renforts majeurs comme Igor Paixao, Pierre-Emerick Aubameyang ou Angel Gomes, l’OM garde un œil sur de nouvelles opportunités. Mais pour avancer, il faut d’abord réduire un effectif jugé trop dense par la direction. Roberto De Zerbi dispose aujourd’hui d’un groupe fourni et les dirigeants souhaitent opérer un dégraissage important d’ici la clôture du mercato.

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Plusieurs départs déjà actés cet été

Les Phocéens ont déjà bouclé plusieurs ventes : Valentin Rongier et Quentin Merlin ont rejoint Rennes, Simon Ngapandouetnbu est parti à Montpellier avec option de rachat, Luis Henrique a signé à l’Inter, Ismaël Koné est prêté à Sassuolo et Gaël Lafont au Genoa. En Espagne, Luiz Felipe a rejoint le Rayo Vallecano tandis que Chancel Mbemba est parti libre. Ce premier mouvement a permis de réduire l’effectif, mais d’autres départs sont jugés nécessaires pour équilibrer la masse salariale.

Encore 7 départs envisagés ?

Parmi les joueurs en instance de départ, Azzedine Ounahi attire Girona mais les exigences financières bloquent l’opération. Amine Harit pourrait lui aussi changer d’air, même si rien de concret n’a filtré. Pol Lirola intéresse l’Espagne et l’Italie, tandis que Faris Moumbagna pourrait être prêté, avec un intérêt marqué venu de Turquie. Neal Maupay, pour lequel l’OM réclame 5 millions d'euros, n’a pas encore trouvé preneur malgré des contacts avec Sassuolo et Trabzonspor. Le cas Jonathan Rowe suscite en revanche un vif intérêt de clubs italiens, turcs et anglais.

Vers un mercato agité jusqu’au bout

Derek Cornelius pourrait également quitter Marseille, même pour un montant inférieur aux 5 millions d'euros espérés. Selon les dernières informations de Foot Mercato, Jeffrey De Lange, lui, ne devrait pas partir malgré des rumeurs. Entre ventes espérées et négociations complexes, les dirigeants marseillais savent que les prochains jours seront décisifs.

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Mercato OM : et pourquoi l’OM ne se mettrait pas sur le dossier Benjamin Pavard ?

Benjamin Pavard, champion du monde 2018, figure emblématique du Bayern Munich puis de l’Inter Milan, se retrouve à un tournant de sa carrière. À 29 ans, le défenseur français dispose d’un bon de sortie de la part du club lombard. Officiellement, il n’est pas question pour lui de rejoindre les pétrodollars de NEOM ni d’accepter un exil exotique. Pavard veut rester en Europe, avec l’objectif clair de s’offrir une place en équipe de France pour la Coupe du monde 2026. À ce titre, plusieurs pistes existent : Galatasaray, son club formateur le LOSC, ou d’autres destinations encore inconnues. Pourquoi l’OM ne se mettrait pas sur le dossier ?

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Un CV qui parle pour lui

Sur le papier, la perspective paraît difficile à envisager. Pavard, c’est un défenseur qui a accumulé titres et expériences au plus haut niveau. Avec le Bayern Munich, il a remporté la Ligue des champions en 2020 et quatre Bundesliga consécutives. Transféré à l’Inter Milan pour plus de 30 millions d’euros en 2023, il s’est imposé dans la défense à trois du club milanais, confirmant sa polyvalence et sa fiabilité. Mais deux ans plus tard, le contexte a changé. Le départ de Simone Inzaghi et l’arrivée de Cristian Chivu pourraient rebattre les cartes. L’entraîneur roumain semble privilégier d’autres options défensives : Bastoni, de Vrij, Bisseck, Darmian ou encore Acerbi. Pavard ne serait plus une priorité et pourrait donc devenir une opportunité de marché.

Des signaux qui interpellent

Ce n’est pas un hasard si son nom circule du côté de Galatasaray et de Lille. Quand un joueur de ce calibre se retrouve lié à des destinations à première vue secondaires, cela traduit souvent une volonté discrète du club vendeur de s’en séparer. Pavard, de son côté, n’a jamais caché qu’il souhaitait rester compétitif en vue de l’équipe de France. En clair, un transfert en Arabie saoudite ou en Turquie ne lui offrirait pas la meilleure vitrine. Quant à Lille, l’idée de retrouver son club formateur séduit forcément, mais l’équation économique paraît compliquée : Pavard émarge à 5,5 millions d’euros net par an à l’Inter. Une somme largement hors de portée des Dogues, dont le joueur le mieux payé, Jonathan David, ne dépassait pas les 200 000 € mensuels.

L’OM, un candidat crédible ?

D’un point de vue strictement économique, l’affaire semble compliquée aussi pour l’Olympique de Marseille. Le club phocéen n'a pas qu'une arrivée dans ce secteur à boucler (latéral gauche, milieu de terrain, renfort offensif sont également dans le viseur). Pourtant, l’idée mérite d’être posée. D’abord parce que l’OM a montré par le passé qu’il savait se positionner sur des joueurs en situation particulière, à l’image d’Alexis Sánchez ou plus récemment de Rabiot. Ensuite parce que l’OM dispose d’une grille salariale revue à la hausse ces dernières saisons. Les efforts consentis pour attirer Greenwood, Rabiot ou encore Højbjerg prouvent que le club est désormais capable de rivaliser, dans une certaine mesure, avec des standards européens. Pour Pavard, il ne s’agirait pas forcément d’égaler son salaire actuel, mais de lui proposer un projet sur la durée. À 29 ans, il entre dans sa dernière grande tranche de carrière. Un contrat de quatre ou cinq saisons assorti d’un rôle central dans le projet marseillais pourrait compenser une baisse de rémunération immédiate. Pavard, qui a déjà prouvé qu’il n’était pas insensible à l’idée de nouveaux défis, pourrait trouver dans l’OM une expérience unique : celle de porter un club populaire, exposé, en Ligue 1, et de continuer à jouer l’Europe.

La dimension sportive

Sur le terrain, l’arrivée de Pavard poserait des questions intéressantes. Roberto De Zerbi pourrait l’utiliser axe droit, ce qui pousserait Leonardo Balerdi vers l’axe gauche. Résultat : une ligne défensive potentielle avec Pavard, Balerdi et Medina en phase offensive. Trois profils complémentaires : Pavard et Medina capables de défendre la largeur et d’accompagner les couloirs, Balerdi recentré sur ses qualités de relance. En phase offensive, l’OM bénéficierait d’une base défensive solide et technique, parfaitement adaptée aux principes de jeu de De Zerbi. Ajoutons à cela l’expérience internationale de Pavard, sa capacité à gérer la pression et son vécu en Ligue des champions : c’est le genre de profil qui peut aider un groupe encore jeune à franchir un palier.

Une alternative à la piste Ordoñez

Il faut aussi replacer cette hypothèse dans le contexte du mercato marseillais. La piste prioritaire en défense centrale mène à Joël Ordoñez, jeune équatorien considéré comme un pari à forte valeur de revente. Le modèle économique est clair : acheter cher un joueur prometteur, espérer qu’il explose et le revendre à prix d’or en Premier League. Avec Pavard, le calcul est différent. Pas de valeur spéculative, mais un apport immédiat en termes de niveau, d’expérience et de crédibilité. L’OM pourrait y voir une alternative séduisante si Bruges se montre trop gourmand : celle d’un joueur déjà prêt, déjà rodé aux grandes compétitions.

Un dossier complexe mais pas impossible

Bien sûr, il serait illusoire de dire que l’affaire est simple. Pavard a encore trois ans de contrat avec l’Inter et un transfert coûterait forcément cher, même si l’Inter semble prête à discuter. Le joueur reste courtisé, et son envie de rester en Europe pourrait attirer d’autres clubs de standing supérieur à l’OM. Mais l’idée n’est pas totalement irréaliste. Marseille offre une visibilité maximale en Ligue 1, la perspective de jouer régulièrement l’Europe et un contexte passionné que Pavard pourrait apprécier. Surtout, Didier Deschamps garde toujours un œil attentif sur les performances en Ligue 1. Si Pavard veut maximiser ses chances de jouer la Coupe du monde 2026, un retour en France dans un club comme l’OM peut avoir du sens. D'autant plus que Medhi Benatia et Pablo Longoria ont de bonnes relations avec les dirigeants de l'Inter Milan.

Conclusion : l’opportunité à surveiller

À ce jour, il n’y a aucun contact entre l’OM et Benjamin Pavard. C’est une simple suggestion, née du croisement d’éléments concrets : un bon de sortie accordé par l’Inter, une volonté du joueur de rester en Europe, et un marché qui ne semble pas se bousculer autour de lui. Dans ces conditions, Marseille aurait peut-être intérêt à se positionner, au moins pour prendre la température. Dans un mercato où les opportunités se jouent souvent sur des détails, l’OM pourrait tirer profit de cette situation pour réaliser un coup inattendu.

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Mercato OM : accord entre l'OM et Feyenoord pour Paixao !

Selon Fabrice Hawkins, le spécialiste mercato de RMC Sport, l’Olympique de Marseille et Feyenoord ont scellé un accord définitif pour le transfert d’Igor Paixao. L’ailier brésilien est désormais libre de se rendre en France afin d’y passer sa visite médicale, ultime étape avant l’officialisation de son arrivée sur la Canebière. Une petite bombe alors que Paixao semblait plus proche de Leeds il y a quelques heures, le club anglais étant capable de satisfaire plus facilement Feyenoord. Fabrizio Romano confirme l'information.

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Un profil offensif percutant pour l’OM

Âgé de 25 ans, Igor Paixao s’est imposé comme l’un des joueurs les plus explosifs de l’Eredivisie avec sa capacité à éliminer, provoquer et créer des déséquilibres. Sa feuille de statistiques à 18 buts et 19 passes décisives l'an dernier parle pour lui. Son profil colle aux besoins du club marseillais, en quête d’un ailier percutant et capable d’apporter du danger depuis l'aile gauche.

Une nouvelle étape dans le mercato olympien

Ce transfert marque un tournant dans la stratégie estivale du club, qui multiplie les mouvements pour rééquilibrer son effectif. L’arrivée de Paixao viendrait compléter un secteur offensif qui a déjà fière allure : avec Gouiri, Greenwood, Rowe et Maupay et attendant le retour d'Aubameyang, tous les postes sont doublés. Attention tout de même, si le joueur est attendu à Marseille dans les prochaines heures, il doit passer avec succès les examens médicaux. Ce qui n'est pas anodin alors que le Brésilien s'est blessé pour plusieurs semaines apparemment juste avant un des premiers matchs de pré-saison du club de Rotterdam. Si Paixao ne sera pas prêt pour la reprise de la Ligue 1 le 16 août, Roberto De Zerbi pourra de toute façon compter sur Jonathan Rowe. Il devrait signer un contrat de cinq ans selon le spécialiste italien du mercato, qui précise, comme souvent, que la volonté du joueur, qui voulait avant tout évoluer à l'OM, a fait la différence dans ce dossier.

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OM-Paris FC : des indices sur la compo de De Zerbi

Gouiri derrière l'attaquant

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