Rabiot, De Zerbi, Longoria, Benatia : le temps nous donnera la raison

Ces derniers jours donnent mal à la tête, mais quand on est supporter de l'Olympique de Marseille, on commence à être habitué : des informations circulent dans tous les sens, des versions contradictoires affluent, chacun semblant détenir sa vérité sur le rôle de Roberto De Zerbi, sur l’implication de Pablo Longoria, sur la mission de Medhi Benatia, sur les ambitions d’Adrien Rabiot ou encore sur le nombre de coups qu'a asséné Jonathan Rowe. Tout le monde connaît quelqu'un qui était sur place, qui lui a dit que, et plus les heures passent, plus les versions sont extrêmes. Dans ce tumulte, on en vient à en vouloir à tout le monde et à personne à la fois. Une confusion totale, qui n’est pas sans rappeler une autre période de turbulences : le départ brutal de Marcelo Bielsa, il y a pile dix ans.

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Cet épisode, douloureux mais fondateur, doit aujourd’hui nous servir de boussole. Car qu’en retient-on avec le recul ? Qu’à l’époque, personne n’avait vraiment compris ce qu’il s’était dit entre Bielsa, Margarita Louis-Dreyfus et son conseiller Igor Levin, quelques jours avant le début du championnat. Des hypothèses folles avaient alors circulé – il faut se rappeler de Pierre Ménès qui annonçait que l’Argentin allait devenir sélectionneur du Mexique par exemple. Mais c’est le temps qui a fini de tirer les fils pour mieux se refaire le scénario de la soirée. Le comportement des acteurs dans les mois et années qui ont suivi a dessiné une vérité bien plus claire que les rumeurs de l’époque : MLD avait réellement décidé de réduire la voilure, Bielsa a confirmé sa fidélité à son personnage insaisissable, capable de planter la Lazio à la dernière minute, de sublimer Leeds mais de s’éteindre à Lille, tandis que Vincent Labrune s’est englué dans un projet bancal avec Michel et Doyen Sports qui a fini dans le mur.

Aujourd’hui, le parallèle saute aux yeux. L’OM vit un moment où tout est remis en question. Roberto De Zerbi, arrivé l’été dernier avec une aura immense, divise désormais autant qu’il fédérait. Ses choix tactiques, sa communication parfois tranchante, son intransigeance vis-à-vis de la politique sportive créent un climat électrique. Faut-il y voir une incompatibilité profonde entre ses ambitions et la réalité marseillaise ? Ou bien le passage obligé d’un entraîneur exigeant qui veut bousculer les habitudes d’un club souvent installé dans ses paradoxes ? Au dessus, Pablo Longoria n’est pas en reste. Le président marseillais se retrouve par définition exposé. Son art du calcul pousse certains à voir une situation qu'il a plus provoqué que subi. Mais qui voudrait vraiment se mettre dans une telle situation ? Même logique pour Medhi Benatia, qui a toujours joué la partition de l'intransigeant avec les joueurs, et qui se retrouve aujourd'hui face à son ancien coéquipier, son plus beau coup et sa plus belle définition du professionnalisme jusqu'alors. Adrien Rabiot, puisque c'est de lui qu'il s'agit, mérite-t-il un tel traitement ? Mais avec un entourage qui alimente les gazettes, n'est-il pas aussi responsable de la dimension qu'a pris l'affaire ?

Ce n'est pas "Piège de Cristal". Il n'y a pas un gentil, un méchant. Alors, même si la tentation est grande de trouver un coupable à cette situation qui pousse encore le reste de la France à se gausser, l’histoire récente de l’OM nous a appris quelque chose, c’est qu’il faut parfois attendre pour comprendre.

Attendre de voir quelle va être la suite de la carrière d'Adrien Rabiot, la tournure que va prendre les deux dernières semaines de mercato de l'OM, si la discipline va régner dans le vestiaire phocéen, comment va se passer la saison de l'OM et si globablement le projet de trois ans est remis en cause par cet événement. En fait, la seule vraie certitude dans cette histoire, c'est qu'il reste 33 journées de championnat sur 34 à disputer, et qu'il n'y a même pas encore eu le tirage au sort de la Ligue des champions. Mais attention aussi car on dit souvent dans le football qu'une saison se joue déjà sur les mois d'été. Pour revenir à Marcelo Bielsa, une des ses punchlines marseillaises est parfaitement appropriée à la situation : "Le temps te donnera la raison".

OM : Roberto De Zerbi déjà sous le charme

Un mercato assumé et validé à 100 %

Roberto De Zerbi n’a pas besoin de hausser le ton ou d’en faire des caisses pour faire passer ses messages. Ce samedi soir, après le match nul contre le FC Séville (1-1), il s’est exprimé avec sérénité, presque avec fierté, sur le chemin parcouru depuis le mois de juin. Dans ses propos, une constante : la satisfaction d’avoir été entendu par sa direction. « Toutes les décisions ont été prises en accord à 100 % avec Pablo (Longoria) et Medhi (Benatia) », a-t-il martelé. Une manière de souligner l’alignement total entre les idées du coach et les moyens mis à sa disposition.

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Sans entrer dans le jeu des révélations sur les prochaines arrivées, De Zerbi a confirmé que d’autres renforts étaient attendus, évoquant un mercato « pas terminé, dans les deux sens ». Mais son regard et son sourire en disaient long. Car ce qui a été accompli jusqu’à présent lui plaît. Il a déjà une base de travail cohérente, une ossature maintenue, et des profils qui collent parfaitement à ses idées de jeu. Des recrues techniques, mobiles, polyvalentes, capables de répondre à ses exigences dans l’intensité comme dans la réflexion. « Je suis très satisfait », a-t-il répété, sans détour. Et c’est bien cela le plus important : l’OM n’est pas simplement actif sur le marché, il avance dans une direction claire, avec l’adhésion de son maître à jouer.

Des recrues déjà intégrées et performantes

Le onze de départ contre Séville comptait déjà deux des cinq recrues estivales (peut-être bientôt sept avec Timothy Weah et Joel Ordoñez en approche). Et ce sont ces nouveaux visages qui ont illuminé la soirée. Angel Gomes, titularisé au cœur du jeu, a régalé le public du Vélodrome par sa maîtrise technique et sa capacité à dicter le tempo. Dans un rôle de métronome, l’international anglais a déjà trouvé ses repères. Sa relation naissante avec Greenwood et Rowe, ses compatriotes, promet une animation offensive fluide… dès que les automatismes seront en place.

Facundo Medina, lui, impressionne autant par son énergie que par sa polyvalence. Aligné tantôt dans l’axe gauche, tantôt dans le couloir selon les séquences de possession et les matchs dans cette préparation, l’Argentin dégage une autorité rare pour un joueur qui découvre le groupe. De Zerbi l’a encensé : « Il a une mentalité tellement positive qu’il pourrait jouer partout. » C’est dire à quel point son profil hybride, entre relance propre et agressivité dans le duel, séduit l’ex-coach de Sassuolo.

Et que dire de CJ Egan-Riley ? Peu attendu, le jeune Anglais peut bousculer la hiérarchie. Sa solidité défensive et sa lecture du jeu lui offrent une opportunité en or : profiter de la suspension de Medina pour débuter à Rennes le 15 août. Un coup de force discret, mais révélateur de la profondeur désormais disponible dans l’effectif marseillais. De Zerbi ne s’y trompe pas : « Angel, CJ, Facundo, Pierre-Emerick… ils ont joué comme s’ils étaient là depuis longtemps. » La greffe prend, et c’est de bon augure.

Des réglages encore nécessaires, mais une base solide

S’il est séduit, Roberto De Zerbi n’est pas aveugle pour autant. L’Italien reste lucide sur les lacunes affichées lors des deux dernières rencontres de préparation. Contre Valence comme face à Séville, son équipe a trop facilement subi par moment, et surtout, elle a peiné à se procurer des occasions franches. « On doit s’habituer à gagner, mais on n’a pas assez créé », a-t-il reconnu. L’animation défensive reste en chantier, tout comme certains automatismes offensifs à stabiliser.

Mais ces manques ne l’inquiètent pas outre mesure. Il reste deux semaines pour affiner les réglages, trouver les bons circuits, valider les connexions entre les lignes. Et surtout, il y a une vérité simple : l’ossature est là. De Zerbi a obtenu le maintien de ses cadres, renforcé les postes jugés prioritaires, et vu arriver des recrues déjà impliquées et en forme. Le terrain du Vélodrome a confirmé que les idées commencent à prendre. L’attitude, l’agressivité, la volonté d’aller de l’avant sont bien là.

Il ne reste plus qu’à monter en puissance, tactiquement et physiquement. Rennes arrive vite, mais avec cette base de travail, ce groupe renouvelé dans le bon sens, et ce discours clair partagé par toute la direction, l’OM version 2025/2026 a les cartes en main pour débuter fort. Un coach déjà sous le charme, des recrues bien intégrées, et un projet qui avance : Marseille peut croire en ses ambitions.

Mercato OM : des pistes européennes se dessinent pour Rabiot

L’avenir d’Adrien Rabiot à Marseille est de plus en plus incertain. Après avoir été écarté par la direction olympienne suite à des tensions internes, le milieu français est officiellement sur le marché. Une situation qui attire plusieurs clubs européens.

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Selon les informations de Santi Aouna (Foot Mercato), Galatasaray a placé Rabiot sur sa short-list. Le club turc, qui souhaitait recruter İlkay Gündoğan, voit en Rabiot une opportunité crédible pour renforcer son milieu, notamment grâce à son expérience en Ligue 1 et en compétitions européennes. Le dossier Gündoğan reste compliqué à boucler, tant sur le plan financier que contractuel, ce qui fait de Rabiot une alternative sérieuse et rapide à activer.

Pour l’OM, un départ vers la Turquie pourrait permettre de désamorcer une situation interne délicate tout en libérant une masse salariale conséquente. Toutefois, se séparer d’un joueur de ce calibre en début de saison implique aussi de gérer un vide dans l’entrejeu, surtout avec les départs presque actés comme celui de Jonathan Rowe et les incertitudes autour des autres milieux de terrain, comme nous l'avons déjà souligné lors du dernier Talk Show  "Le milieu de terrain plus problématique que la défense ?".

L’AC Milan pourrait proposer Bennacer dans un échange

L’Italie s’intéresse également au Français. D’après Tuttosport, l’AC Milan pourrait inclure Ismaël Bennacer dans un échange pour recruter Rabiot. Massimiliano Allegri, entraîneur du club lombard et ancien coach de Rabiot à la Juventus, soutient fortement cette opération.

Cette option présente plusieurs avantages pour l’OM : récupérer un joueur talentueux et expérimenté comme Bennacer, capable de compenser en partie le départ de Rabiot, et maintenir la compétitivité du milieu. Néanmoins, Bennacer n’a pas totalement marqué les esprits à Marseille la saison dernière en raison de blessures récurrentes, ce qui rend le pari risqué si l’on compte sur lui pour un rôle clé. L’échange pourrait aussi être un moyen pour l’OM de régler un dossier épineux rapidement, tout en offrant à Rabiot une sortie honorable. Mais il faudra trouver un accord sur les valeurs respectives des deux joueurs et sur la gestion salariale, sachant que Rabiot bénéficie d’un salaire conséquent.

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OM : trois joueurs de Valence à surveiller de près pour l’OM ce mardi soir

Alors que l’Olympique de Marseille poursuit sa préparation estivale, le match amical face au Valence CF revêt un intérêt particulier. Pas seulement parce qu’il s’agit d’un test contre une formation de Liga, mais aussi parce que le club espagnol reste un ancien point d’ancrage pour Pablo Longoria, dirigeant marseillais et fin connaisseur du championnat ibérique. Dans une période où le mercato peut encore évoluer, certains joueurs du club valencian pourraient représenter des opportunités intéressantes. Trois profils retiennent particulièrement l’attention au vu des besoins actuels de l'OM : José Gayà, Pepelu et Stole Dimitrievski.

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José Gayà, l’expérience d’un capitaine

C’est sans doute l’un des symboles les plus forts de ce Valence moderne. Né à Pedreguer, formé au club et rapidement intégré à l’équipe première, José Gayà est devenu un pilier du vestiaire ché et son capitaine emblématique. À 29 ans, il cumule plus de 300 matchs sous les couleurs blanquinegras, et a régulièrement été appelé avec la Roja, participant notamment à l’Euro 2020 et à la Ligue des Nations. Latéral gauche au profil complet, Gayà se distingue par son activité incessante dans son couloir, sa qualité de centre et son intelligence tactique. Après la vente de Quentin Merlin, l’OM ne compte plus que Ulisses Garcia comme spécialiste naturel du poste. Un joueur comme Gayà, expérimenté, régulier et libre dans un an, pourrait représenter une solution crédible et pas si onéreuse, là où un Lucas Digne empêcherait peut-être, vu son salaire et ce que va en demander en transfert Aston Villa, de recruter un défenseur central de premier plan.

Pepelu, la valeur sûre du milieu

C’est peut-être le joueur de champ le plus constant de Valence sur la saison écoulée. José Luis García Vayá, dit Pepelu, a disputé l’intégralité des 38 matchs de Liga, souvent dans un rôle de sentinelle ou de relayeur selon les besoins. Arrivé en provenance de Levante en 2023 contre environ 5 millions d’euros, Pepelu s’est rapidement imposé comme un rouage essentiel. À 26 ans, il combine une belle capacité à gratter des ballons, une grande fiabilité dans le jeu court et un sang-froid précieux dans les transitions, dans le pur style des milieux espagnols formés à la rigueur tactique. L’OM, qui repart cette saison avec un trio de milieux constitué de Højbjerg, Angel Gomes et Adrien Rabiot, pourrait avoir besoin d’un quatrième homme capable de maintenir l’équilibre sans faire de vagues, voire pourquoi pas de bousculer les choses si le besoin s'en fait sentir. Un nouveau Valentin Rongier en somme. Peut-il incarner ce rôle ? Premiers éléments de réponse ce soir.

Stole Dimitrievski, une doublure internationale

Le poste de gardien n’est pas une priorité immédiate à Marseille, mais il y avoir besoin d'une doublure si Jeffrey De Lange a des envies de départ. Courtisé par plusieurs clubs, dont le LOSC, le Néerlandais pourrait obliger ses dirigeants à se mettre en quête d'un numéro 2 fiable alors que Ruben Blanco et Simon Ngapandouetnbu ne devraient pas être conservés. Dans ce contexte, Stole Dimitrievski apparaît comme une piste cohérente. Le portier macédonien de 30 ans a longtemps évolué au Rayo Vallecano, où il a été un pilier défensif, avant de rejoindre Valence à l’été 2024. Fort de plus de 150 matchs de Liga, Dimitrievski apporte une certaine sérénité dans les airs et une bonne qualité de relance, deux critères souvent exigés par De Zerbi dans la construction basse. S’il n’a pas l’étiquette d’un top gardien européen, Dimitrievski représente un profil fiable, régulier et international puisqu'il compte 79 sélections avec la Macédoine du Nord.

Dans un mercato encore long, et où des ajustements seront sans doute nécessaires à mesure que les mouvements se confirmeront, le duel face à Valence pourrait ainsi servir de boîte à idées, sait-on jamais.

OM : les vérités de Véronique Rabiot sur le transfert d'Adrien

Depuis l'arrivée d’Adrien Rabiot à l’Olympique de Marseille, les critiques n’ont pas manqué, ciblant tant le joueur que sa mère, Véronique, qui est aussi son agent. Elle a accepté de s’exprimer dans L'Equipe, livrant un message clair : elle n’a aucun compte à rendre, si ce n’est à son fils. Pour elle, l'essentiel reste la carrière d'Adrien, qu'elle souhaite la plus libre et sincère possible : "Nous ne sommes ni des revanchards, ni des rageux. Ma priorité, c'est Adrien. Je veux juste qu'il réalise la carrière qu'il a envie de faire".

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Le choix de rejoindre l’OM a surpris, jusque dans son entourage. Même Véronique Rabiot reconnaît qu’elle n’avait pas vu venir cette décision : "Oui, j'étais très surprise. Mais le projet lui plaisait. Moi, je veux juste qu'il aille là où il a vraiment envie. Ce n'est pas très compliqué. Quand il est allé à Marseille, les gens ont dit : "Il aurait dû aller dans un grand club." Il avait d'autres propositions. Mais lui, il avait envie d'aller à Marseille".

Depuis des années, Véronique Rabiot traîne l’étiquette d’agent intransigeante, voire calculatrice. Mais à l’écouter, rien n’a jamais été prémédité. Ni la fin d’aventure au PSG, ni le départ libre de la Juventus cet été : "Au PSG, Adrien ne souhaitait pas rester, et puisque nous n'avons pas réussi à nous entendre, il est allé au bout de son contrat. À la Juventus, ce sont les circonstances qui ont décidé. Ce n'est quand même pas de ma faute s'ils ne l'ont pas vendu quand ils en avaient la possibilité". Elle en profite pour pointer du doigt un système qu’elle juge parfois abusif, non dans son fonctionnement, mais dans les pressions exercées sur les joueurs : "Ce qui ne devrait pas exister, c'est que l'on fasse du chantage ou de l'abus de pouvoir pour faire prolonger les joueurs. Chacun a le droit d'avoir envie de découvrir un autre club, un autre pays".

Parmi les nombreuses critiques qui lui sont adressées, l’accusation de viser l’argent avant tout revient régulièrement. Là encore, Véronique Rabiot dément avec force : "Si on avait voulu beaucoup d'argent, on serait restés au PSG. Pour Adrien, cela n'a jamais été un moteur. Et moi, je ne touche pas de commissions, je n'en ai pas le droit". 

L’un des épisodes les plus médiatisés reste l’échec des négociations avec Manchester United en 2022. À l’époque, Véronique Rabiot est pointée du doigt comme responsable du refus, jugée trop "gourmande". Une version qu’elle rejette avec vigueur : "Adrien était prêt à quitter la Juve, qualifiée en Ligue des champions, pour Manchester qui, lui, ne l'était pas. On discute des conditions, et à la fin, on me dit : "Si en fin de saison prochaine, on ne se qualifie pas pour la C1, le salaire d'Adrien baisse." J'ai trouvé cela sacrément gonflé et très irrespectueux. J'ai dit : "On arrête."Ils pensaient que c'était une stratégie pour obtenir plus. Mais non, c'était une question de principes, pas d'argent. Forcément, ça les a surpris. Ils n'ont pas l'habitude".

Les rapports semblent être bien différents avec Pablo Longoria et Medhi Benatia, qui a été le coéquipier d'Adrien Rabiot à la Juventus. De quoi espérer donc une deuxième saison pleine du Phocéen d'Or 2025… et une prolongation ? Rappelons qu'il est sous contrat avec le club phocéen jusqu'en juin prochain.

OM : merci capitaine, et bonne route !

Un homme qu’on n’oublie pas

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Il y a des joueurs qu’on oublie vite. Et puis il y a ceux qu’on n’oublie jamais, pas parce qu’ils étaient les plus flamboyants, les plus spectaculaires ou les plus "bankables", mais parce qu’ils n’ont jamais triché. Parce qu’ils ont tout donné, jusqu’au dernier souffle. Valentin Rongier fait partie de ceux-là.

Un exemple de loyauté

Son aventure à l’OM touche à sa fin, et il est temps pour moi, en mon nom et peut-être au nom de tous ceux qui aiment ce club, de lui dire merci. Merci pour ces années de loyauté, de dépassement, d’humilité. Merci pour cette attitude toujours exemplaire, sur et en dehors du terrain. Merci d’avoir porté le brassard avec fierté, sans jamais te mettre en avant, mais toujours au service du collectif.

Gagner sa place, encore et encore

Tu n’étais pas forcément attendu à ce niveau-là en arrivant de Nantes. Et pourtant, tu as su faire ta place, saison après saison. Même quand des entraîneurs doutaient de toi, même quand on te préférait un autre au début du championnat, tu ne disais rien. Tu bossais. Et au final, tu finissais toujours titulaire. Parce qu’un joueur comme toi, ça finit toujours par s’imposer. Pas par les mots, par les actes.

Des hauts, des bas, mais toujours droit

Il y a eu des moments forts. Des périodes plus compliquées aussi. Mais jamais une plainte, jamais une polémique. Tu es resté droit. Tu es resté fidèle. On ne parle pas assez des hommes dans ce sport. On parle de chiffres, de mercato, de rumeurs, de stats. Mais derrière tout ça, il y a des êtres humains. Et toi, Valentin, tu en es un vrai. Dans le meilleur sens du terme.

Bonne route l’artiste

Rejoindre Rennes, c’est peut-être la suite logique pour toi. Retour aux sources, à l’Ouest. Un nouveau défi, une autre énergie. Et on ne peut que te souhaiter le meilleur. Parce que tu le mérites. Parce qu’un mec comme toi, on ne peut pas lui en vouloir de partir. On peut juste le remercier d’être resté aussi longtemps.

Un au revoir, pas un oubli

Alors voilà. Merci capitaine. Merci d’avoir incarné une certaine idée du football. Un football de valeurs. Un football de respect. Un football d’engagement. Tu n’étais peut-être pas le plus fort, mais tu étais toujours là. Et pour ça, tu auras toujours ta place dans nos souvenirs.

Bonne route, Valentin. Le Phocéen ne t’oubliera pas.

Sébastien Volpe, directeur

OM : coup dur pour Medina et l’OM !

L’aventure de Facundo Medina à l’Olympique de Marseille connaît un premier contretemps. Recruté cet été pour renforcer la défense marseillaise, l’Argentin de 26 ans devra patienter avant de faire ses débuts officiels. Touché à une cheville mardi dernier à l’entraînement, le défenseur international sera indisponible environ trois semaines selon l'Equipe.

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Déjà absent lors du déplacement à Rennes en raison d’une suspension, Medina manquera donc les prochaines échéances importantes : la réception du Paris FC en Coupe et le choc contre Lyon prévu le 31 août. Son forfait constitue une mauvaise nouvelle pour Roberto De Zerbi, qui comptait sur son apport défensif et son expérience pour stabiliser une arrière-garde encore en rodage.

Autre conséquence directe de cette blessure : l’ancien joueur de Lens ne rejoindra pas la sélection argentine, avec laquelle il avait été présélectionné pour la trêve internationale, au même titre que Geronimo Rulli et Leonardo Balerdi. Une occasion manquée de retrouver l’Albiceleste et de poursuivre son intégration au plus haut niveau.

Le retour de Medina est désormais espéré pour la rencontre face à Lorient, prévue le week-end du 13-14 septembre. L’OM devra donc composer sans lui pendant cette période cruciale, en attendant que son renfort défensif phare puisse enfin endosser pleinement le maillot olympien.

Mercato OM : Pau López officiellement transféré au Mexique

La parenthèse marseillaise est bel et bien refermée pour Pau López. Ce samedi, son départ définitif vers Toluca a été officialisé, club mexicain qui l’avait accueilli en prêt depuis janvier. Une transaction bouclée pour 4,8 millions d’euros, correspondant à l’option d’achat négociée l’hiver dernier. Pourtant, ce transfert n’est qu’une étape dans le feuilleton autour du portier espagnol de 30 ans. Selon plusieurs sources concordantes, dont le journaliste Matteo Moretto, Toluca n’a jamais eu l’intention de conserver Pau López. Le club, actuel leader du tournoi d’ouverture en Liga MX, s’est engagé dans une opération à tiroirs : lever l’option pour ensuite faciliter un retour du joueur au Real Betis. Un scénario bien huilé qui permettrait à toutes les parties d’y trouver leur compte.

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Le Betis Séville, à la recherche d’un gardien d’expérience pour renforcer sa rotation, pourrait ainsi accueillir un visage connu. Pau López y avait déjà évolué en 2018-2019, avant de tenter l’aventure italienne avec l’AS Roma, puis de s’installer à Marseille. Après une saison 2024-2025 particulièrement chaotique, entre un prêt non concluant à Gérone (seulement trois matchs joués) et une seconde moitié d’exercice plus stable à Toluca (11 apparitions), l’ancien international espagnol espère retrouver un cadre familier et de la régularité. Cette opération pourrait également soulager les finances du club mexicain, qui éviterait de porter le salaire du joueur tout en récupérant une indemnité dans le cadre d’une revente express ou d’une résiliation convenue. Côté OM, ce transfert boucle un chapitre où Pau López aura connu des hauts. Le gardien devrait, sauf retournement de situation, poser très prochainement ses valises à Séville. Une façon de boucler la boucle, et peut-être de se relancer une fois pour toutes dans un environnement qu’il connaît bien.

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OM : Véronique Rabiot charge l’OM !

La mère et agente d’Adrien Rabiot, Véronique Rabiot, a vivement attaqué la direction de l’Olympique de Marseille dans une interview exclusive accordée à RTL. Elle accuse le club d’avoir voulu se séparer de son fils pour des raisons financières, minimisant l’altercation avec Jonathan Rowe.

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Depuis plusieurs jours, l’affaire Rabiot secoue l’Olympique de Marseille. Placé sur la liste des transferts à la suite d’un accrochage avec Jonathan Rowe dans le vestiaire, l’international français vit un moment charnière de sa carrière. Si Pablo Longoria a expliqué à l’AFP que cet incident constituait "un événement d'une gravité et d'une violence extrême", la version officielle n’a pas convaincu Véronique Rabiot.

Dans une interview donnée à RTL, la mère et représentante du joueur a répliqué avec virulence : "Un joueur comme Adrien, on ne peut pas le sortir de l'équipe pour une altercation dans le vestiaire. Bien sûr qu’ils mentent." Elle estime que le club avait déjà l’intention de se séparer de son fils et que cet épisode a servi de prétexte.

Selon elle, le véritable motif se cache ailleurs : "De toute façon, la finalité dans le monde du football, c'est toujours une question d'argent." Véronique Rabiot accuse ainsi la direction de l’OM d’avoir monté en épingle l’affaire Rowe pour masquer une volonté financière de vendre son joueur.

Le discours tenu par le club, évoquant un "manque d’implication" du milieu depuis plusieurs semaines, est également balayé par la principale intéressée. Elle rappelle l’investissement de son fils pour rejoindre Marseille, ainsi que son souhait affiché de disputer la Ligue des champions avec l’OM.

Au-delà du cas d’Adrien, Véronique Rabiot s’en est prise directement à la gouvernance olympienne : "Je pense vraiment que le président et le directeur du football ont un costume trop grand pour eux, qu’ils ne sont pas à leur place et qu’ils sont dévorés par leur orgueil." Une attaque frontale contre Pablo Longoria et Medhi Benatia, accusés de mettre en péril la stabilité de l’équipe.

L’altercation avec Rowe, qualifiée par la mère du joueur d’"épiphénomène", est selon elle instrumentalisée par les dirigeants. Elle va jusqu’à affirmer : "Je croyais ne jamais rien voir de pire que ce que le PSG a fait, je me suis trompée."

OM : quelle issue pour Ulisses Garcia ?

L’avenir d’Ulisses Garcia à l’Olympique de Marseille reste incertain à l’aube d’une nouvelle saison où la concurrence au poste de latéral gauche s’annonce féroce. Si le Suisse avait su saisir quelques opportunités en fin de saison dernière, ses chances de s’imposer durablement semblent aujourd’hui compromises, à mesure que l’effectif olympien se dessine. En effet, l’arrivée annoncée de Facundo Medina, défenseur argentin capable d’évoluer dans l’axe comme sur le flanc gauche, rebat les cartes. Sauf retournement de situation, Medina devrait occuper le couloir gauche dans un premier temps, en attendant la venue d’un défenseur central de métier aux côtés de Leonardo Balerdi. Et si l'on ajoute à cela la présence de Quentin Merlin, toujours dans l’effectif mais ciblé par le Stade Rennais pour remplacer Adrien Truffert parti à Bournemouth, le couloir gauche devient un vrai casse-tête pour les dirigeants olympiens… mais aussi pour Ulisses Garcia.

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Un retour mérité, mais une place menacée

Recruté à l'hiver 2024 puis rapidement mis à l’écart six mois plus tard— placé dans le fameux "loft" en début de saison — l’international suisse n’a jamais ouvertement contesté sa situation. Bien au contraire, il s’est montré irréprochable dans son comportement et a saisi chaque opportunité pour regagner sa place. Son retour dans le groupe à l’approche du printemps a d’ailleurs été salué en interne. Preuve de sa bonne volonté : lors du match contre Lille, l’un des plus exigeants du calendrier, Garcia avait été titularisé à la surprise générale, livrant une prestation solide et appliquée, au point de faire oublier Merlin ce soir-là. Pour autant, son avenir reste suspendu aux décisions du board marseillais. Medhi Benatia, directeur sportif de l’OM, sait que l’été sera long et que certains postes doivent être allégés pour permettre au club de recruter intelligemment. Dans cette optique, Ulisses Garcia fait partie des joueurs susceptibles de partir, à condition qu’une offre cohérente arrive sur la table. Pas forcément parce que son niveau est remis en cause, mais parce qu’il ne figure pas parmi les premiers choix de Roberto De Zerbi dans les grandes affiches à venir, notamment en Ligue des champions.

Un profil utile, mais sacrifiable

Car c’est là tout le dilemme. Garcia a montré qu’il pouvait rendre des services en Ligue 1, notamment contre des adversaires moins dangereux, ce qui permettrait de faire souffler les titulaires. Mais l’OM, engagé dans une compétition européenne exigeante, ne peut pas se permettre de conserver trop de joueurs de complément, surtout dans un contexte budgétaire contraint. Les ventes doivent financer les prochaines arrivées, et les profils comme Garcia, malgré leur sérieux et leur utilité, risquent d’en faire les frais. Pour l’instant, aucune offre concrète n’a été formulée. Le joueur, lui, reste concentré sur la préparation estivale, espérant convaincre le staff de lui accorder une nouvelle chance. Mais à mesure que le mercato avance, les signaux se multiplient : sauf revirement, Ulisses Garcia pourrait être l’un des premiers à quitter la Commanderie. Un départ dans l’ombre pour un joueur qui n’a jamais fait de vagues, mais dont le mérite aura été de ne jamais baisser les bras.