OM : l'OM se prépare à être plus fort pour l’an II !
Une saison fondatrice malgré les heurts
La saison 2024-2025 ne restera sans doute pas dans les mémoires comme une des plus glorieuses de l’histoire de l’OM, mais elle a agi comme un révélateur. Révélateur de la force de caractère d’un groupe parfois tiraillé mais toujours debout, révélateur aussi d’un coach à forte personnalité, Roberto De Zerbi, capable de fédérer autour de ses idées sans renier ses principes. Il fallait une année pour comprendre, pour apprendre, pour tomber et mieux se relever. Marseille a trébuché, parfois brillé, souvent agacé, mais a terminé deuxième de Ligue 1, validant ainsi l’objectif majeur : retrouver la Ligue des champions. Un accomplissement qui donne de la légitimité au projet.
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Cette première année a aussi permis d’éclaircir des lignes. Sur le terrain, une ossature s’est dégagée, des leaders ont émergé, Adrien Rabiot et Pierre-Emile Hobjerg dans le cœur du jeu, Gerónimo Rulli dans les cages, Leonardo Balerdi redevenu patron en défense, et Mason Greenwood, l’atout décisif offensif. Sans oublier l’intégration progressive d’Amine Gouiri. En interne, les tensions, parfois vives, ont permis de trier, d’assainir et de préparer un environnement plus stable. L’OM version 2025 est né des leçons de ses douleurs.
Un chantier déjà bien lancé
Le chantier pour l’an II est vaste, mais il a débuté sur des bases solides. Le club ne traîne pas. Sur le plan sportif, deux renforts sont déjà bouclés : Angel Gomes, profil polyvalent et créatif en provenance de Lille, et CJ Egan-Riley, jeune défenseur anglais débarqué libre de Burnley. Deux paris au potentiel certain, mais le mercato ne s’arrêtera pas là. Medhi Benatia, désormais bras armé de la politique sportive, a déjà montré sa poigne. Lors du dossier Luis Henrique, il n’a pas cédé lorsque l’Inter a tenté de se rétracter en invoquant un faux problème médical : l’ancien défenseur marocain a tenu bon, sécurisant la vente.
Le prochain dossier chaud : Facundo Medina. Le défenseur argentin du RC Lens plaît énormément à De Zerbi, qui le voit comme un profil idéal pour sa défense. Si le deal se concrétise, c’est un pas de plus vers un effectif parfaitement modelé pour la philosophie du coach italien. Et même si tout ne sera pas parfait (aucun mercato ne l’est jamais) l’objectif est clair : réduire la marge d’erreur en ciblant avec justesse les profils manquants. L’unité entre De Zerbi, Benatia et Longoria semble réelle, et c’est un gage d’efficacité.
Un club réorganisé pour durer
Mais ce qui rend l’an II potentiellement plus prometteur encore, c’est ce qui se passe en coulisses. Pablo Longoria, lucide sur les maux internes, a décidé de restructurer. Comme annoncé, un grand ménage est en cours. L’administratif, la communication, les supports logistiques : tout est passé au crible. L’arrivée d’Alessandro Antonello (ancien dirigeant de l’Inter) comme directeur général marque une inflexion managériale forte. Dans la communication, Enrica Tarchi, ancienne cheffe du bureau presse de la Juventus, s’installe à Marseille. Une référence dans son domaine, qui incarne la volonté du club de professionnaliser l’image et d’installer la sérénité autour du projet.
Le recrutement de Bel-Abbès Bouaissi, journaliste reconnu de beIN Sports, comme responsable communication complète cette refonte. L’idée est claire : que De Zerbi et ses joueurs travaillent dans un environnement apaisé, où chaque détail hors-terrain est pensé pour servir le terrain. C’est une révolution discrète, mais fondamentale.
Rien ne garantit que l’OM réussira tout. Des départs peuvent encore déstabiliser, Balerdi, notamment, attire des convoitises (même si la volonté du club est de le garder). Mais la colonne vertébrale est là. Et elle est forte. Rabiot, Greenwood, Højbjerg, Rulli, Gouiri : ce sont ces hommes qui porteront l’an II. Et cette fois, ils n’avanceront plus à l’aveugle. Ils sauront où poser le pied.