Mercato OM : West Ham ne veut pas entendre parler d'un prêt
Alors que la Roma est revenue à la charge pour Nayef Aguerd, West Ham maintient sa position selon Gianluca Di Marzio, journaliste mercato italien : pas de prêt envisagé pour l’international marocain. Peut-être que le départ de Kurt Zouma en fin de contrat ou le transfert d'Aaron Cresswell à Stoke ont changé la donne pour le coach Graham Potter.
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Un profil qui plait à l’OM
Aguerd plaît en haut lieu à Marseille, en quête d’un renfort axial gaucher pour étoffer son secteur défensif, verrait d’un bon œil l’arrivée d’un joueur expérimenté et habitué au haut niveau européen. L’intérêt olympien est réel, mais se heurte à un mur financier et sportif. Le feuilleton Aguerd pourrait se prolonger jusqu’à la fin du mercato. Si West Ham venait à recruter un autre défenseur central, la donne pourrait changer. Mais le club londonien reste en position de force alors que l'international marocain est sous contrat chez eux jusqu'en 2027. Et si jamais ils ne comptent plus vraiment sur lui, ils vont tout faire pour rentrer dans leurs frais, alors qu'ils l'avaient recruté pour 35 millions d'euros il y a trois ans. En attendant, l’OM garde un œil sur cette piste, tout en explorant d’autres options plus accessibles pour combler les manques d’un effectif encore en construction.
"Sans jamais rien lâcher" : l’OM raconte sa saison 2024/2025 dans un documentaire événement
Alors que l’intersaison a débuté et que les joueurs de l’Olympique de Marseille ont retrouvé les terrains d’entraînement, le club s’apprête à dévoiler un projet inédit : un documentaire immersif sur les coulisses de la saison écoulée. Baptisé Sans jamais rien lâcher, ce film sera diffusé ce jeudi 10 juillet à 20h sur les plateformes officielles de l’OM. Il retrace les grands moments de l’exercice 2024-2025, marqué par une instabilité passagère, mais aussi par une fin en apothéose avec une place sur le podium de la Ligue 1 et un ticket décroché pour la prochaine édition de la Ligue des champions.
La saison n’a pas été un long fleuve tranquille. Le documentaire promet de revenir sur les périodes de turbulence, les remises en question, mais aussi sur l’unité du vestiaire, la montée en puissance de certains cadres et la résilience d’un groupe Le film offrira également des images exclusives des coulisses : scènes de vestiaires, entraînements, moments de vie du groupe et instants partagés avec les supporters. À travers ce récit, l’OM veut transmettre sa vérité, loin des jugements extérieurs, et mettre en valeur ce qui a fait la force de l’équipe : l’engagement total et le refus d’abdiquer. Ce documentaire s’annonce comme un témoignage fort, entre introspection et fierté, d’une saison qui a fait grandir le club, sur et en dehors du terrain.
Mercato OM : "Güler pourrait être une bonne idée pour l'OM"
En misant sur sa présence en Ligue des Champions et le projet offensif de Roberto De Zerbi, l’OM pourrait frapper un grand coup en prêtant une oreille à la rumeur madrilène. Sur le plateau de Winamax FC, Walid Acherchour a mis les pieds dans le plat : "Si j’étais l’OM, je ferais tout pour prendre un joueur du Real en prêt d’un an ! Arda Güler, par exemple, je lui dirais de venir jouer la LDC sous De Zerbi…"
Le joueur de 20 ans est encore peu intégré au Real Madrid, mais ses stats en Liga parlent d’elles-mêmes. Cette saison il cumule 43 matchs toutes compétitions confondues, 1 775 minutes de jeu, 5 buts et 9 passes décisives. Il figure aussi parmi les meilleurs jeunes de Liga : élu meilleur U‑23 du mois de décembre. Son profil technique le rapproche du style exigeant de De Zerbi, axé sur le jeu en mouvement et la créativité. En temps normal cantonné au banc la saison passée, un prêt à l’OM offrirait à Güler un rôle moteur et une vitrine en C1, où les recruteurs européens ont l’œil.
Pour Marseille, l’opportunité est claire : attirer un crack formé à Fenerbahçe, auréolé de trophées (Supercoupe, Ligue des Champions), performant en Liga, et déjà reconnu par l’UEFA et La Liga comme l’un des jeunes les plus prometteurs. Le club phocéen trouverait en Güler un renfort offensif à même d’impacter immédiatement, tout en gagnant sur le plan marketing et sportif. Reste à convaincre le Real mais avec la Ligue des Champions comme vitrine et une place de titulaire quasi assurée, cet objectif Güler à l’OM ne paraît plus si fou.
Mercato OM : Que faut-il croire dans le dossier Ndicka ?
L’été commence fort sur la Canebière et, comme souvent, le marché des transferts alimente les discussions. Cette fois, c’est Evan Ndicka qui fait parler. Le solide défenseur central de l’AS Roma, auteur d’une saison complète dans la capitale italienne (51 apparitions, 1 but, 2 passes décisives), se retrouve dans le viseur de l’Olympique de Marseille selon la presse italienne. Mais dans ce dossier, les informations divergent, et il devient difficile de démêler le vrai du faux.
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Ce vendredi matin, Foot Mercato a révélé que des discussions étaient en cours entre l’OM et la Roma autour d’un possible échange entre Ndicka et Ismaël Koné. Une information toutefois nuancée par la rédaction du site, qui précise ne pas pouvoir la confirmer de manière indépendante. En revanche, selon leurs sources proches du club romain, l’intérêt de l’OM pour Evan Ndicka est bien réel, et un premier contact aurait été établi pour sonder les intentions du joueur et de son entourage.
Côté marseillais, c’est un tout autre son de cloche. D’après les retours obtenus par Foot Mercato, aucune approche formelle n’aurait été faite pour le défenseur international ivoirien, passé par l’AJ Auxerre en début de carrière. Un jeu de poker menteur entre clubs ? Une stratégie pour ne pas griller une éventuelle négociation ?
Ce qui est sûr, c’est que Ndicka n’est pas insensible à l’intérêt olympien. À 25 ans, le joueur n’écarte aucune option pour cet été. Selon les informations recueillies, il garde la porte ouverte à un départ et serait à l’écoute des opportunités, OM compris. Un positionnement qui ne veut pas dire grand-chose en soi, mais qui reflète bien la tendance actuelle du mercato : les lignes peuvent bouger à tout moment.
Quelle somme pour s'attacher les services de Ndicka ?
Du côté de l’Italie, le journaliste Alfredo Pedullà a également pris la parole sur le sujet, apportant une vision plus structurée de la position romaine. Pour lui, la Roma considère Ndicka comme un atout majeur, un pilier de sa défense qu’elle ne souhaite pas brader. Toutefois, la réalité économique s’impose : en cas d’offre de 25 millions d’euros + bonus avant le 30 juin, le club pourrait être contraint d’ouvrir la porte. Une mise en garde est aussi adressée : les échanges de joueurs sont exclus selon Pedullà, qui considère ce type d’opérations comme un "suicide" sur le marché actuel. En d'autres termes, un deal Koné-Ndicka n’aurait aucune chance d’aboutir selon les standards et objectifs romains.
L’intérêt de l’OM pour Evan Ndicka est donc plausible, et même potentiellement actif, mais il ne s’agirait en aucun cas d’un échange sec avec Ismaël Koné. Marseille pourrait être tenté de tester la solidité des positions romaines avec une offre financière, surtout si d'autres ventes permettent de débloquer des fonds d’ici la fin du mois.
À l’heure actuelle, aucune offre officielle n’a été transmise à la Roma, et Ndicka se prépare normalement pour la saison à venir. Mais le simple fait que son nom circule, qu’il ne ferme pas la porte, et que son profil cadre avec le besoin identifié par Roberto De Zerbi d’un défenseur capable de relancer court et de défendre haut, maintient ce dossier dans la catégorie des pistes crédibles.
Il faudra probablement attendre la fin du mois de juin pour y voir plus clair, lorsque les comptes des clubs devront être bouclés et que certains mouvements s’accéléreront. En attendant, le cas Evan Ndicka reste un chantier à surveiller de près, entre ambition marseillaise, stratégie romaine et réalités financières. À suivre…
Arrivé à l’Olympique de Marseille en février dernier en provenance de l’AC Milan, Ismaël Bennacer pourrait déjà faire ses valises. Le milieu algérien n’a pas encore convaincu totalement, la faute à un retour difficile après une longue blessure. Si le joueur souhaite rester sur la Canebière, l’absence d’accord entre les deux clubs rend la situation complexe. L’OM aimerait revoir à la baisse les 12 millions d’euros initialement prévus pour l’option d’achat, assortis de 3 millions de bonus.
Profitant de ce blocage, le Bétis Séville a manifesté son intérêt pour le joueur formé à Arles. Selon La Gazette du Fennec, relayant la presse espagnole, le club andalou viserait un prêt avec option d’achat de 10 millions d’euros. Qualifié pour la prochaine Ligue Europa, le club espagnol cherche à renforcer son entrejeu et voit en Bennacer un profil capable d’apporter technique et expérience européenne.
Un salaire qui reste un frein
Mais le dossier est loin d’être simple. Le principal obstacle reste le salaire du joueur, estimé à 4,2 millions d’euros annuels. Une somme importante pour le Bétis comme pour l’OM, qui freine les négociations. Ce paramètre pourrait contraindre le joueur à devoir revoir ses exigences à la baisse s’il souhaite continuer à évoluer à un bon niveau tout en obtenant du temps de jeu.
Bennacer et l’OM, une histoire inachevée ?
Lors de sa présentation à la presse, Bennacer n’avait pas caché son attachement au club marseillais : « J’ai toujours été supporter de l’OM depuis que je suis petit… J’ai toujours voulu passer par Marseille ». L’appel de Medhi Benatia avait achevé de le convaincre à l’hiver dernier. Depuis il a effectué son retour à Milan, le club marseillais n’ayant pas levé l’option d’achat. Son avenir reste incertain, même si des discussions pourraient encore avoir lieu entre les deux clubs.
Internationaux OM : quand Quentin Merlin sauve l'équipe de France Espoirs !
L’équipe de France Espoirs a validé son billet pour les demi-finales de l’Euro U21 en battant le Danemark (3-2), au terme d’un match renversant. Alors qu’ils étaient menés 2-1 à dix minutes de la fin du temps réglementaire, les jeunes Tricolores ont trouvé les ressources nécessaires pour s’imposer, notamment grâce à un but somptueux de Quentin Merlin.
Le latéral gauche de l’Olympique de Marseille a inscrit une frappe surpuissante depuis l’extérieur de la surface à la 84e minute, après avoir vu un de ses centres renvoyés et un contrôle parfait, relançant une équipe en difficulté face à des Danois réalistes. Deux minutes plus tard, Mathys Tel a offert la victoire aux Bleuets avec un geste technique remarquable suivi d’un tir croisé imparable.
Une équipe tricolore en réaction
Malgré une possession largement à leur avantage (62 %) et un grand nombre d’occasions franches, les Français ont longtemps couru après le score. Une mauvaise relance de Félix Lemaréchal a permis à Bischoff d’ouvrir la marque (18e), et une passivité défensive de Castello Lukeba sur une touche a laissé à Sorensen l’opportunité d’inscrire le deuxième but danois (49e). Heureusement, les hommes de Gérald Baticle n’ont jamais cessé d’y croire. Déjà auteurs d’un retour victorieux contre la Géorgie en phase de groupes (3-2), ils ont remis ça contre le Danemark, démontrant un esprit de groupe exemplaire. Et ce, malgré une décision arbitrale contestable à l’encontre de Thierno Barry, privé d’un face-à-face pour une faute peu évidente.
Merlin, symbole d’un OM en quête de jeunesse tricolore
Quentin Merlin s’impose progressivement comme une valeur sûre de sa génération, avec cette prise d'initiative désicive, brassard de capitaine autour du bras. La dernière qualification des Bleuets pour les demi-finales de l’Euro remontait à 2019. Cette année-là, la génération 1997-1998 avait été éliminée sèchement par l’Espagne (1-4). Cinq ans plus tard, la sélection U21 tient sa revanche collective et tentera d’aller plus loin. Elle affrontera le vainqueur d’un duel prestigieux entre l’Allemagne et l’Italie. Avec un Quentin Merlin en pleine confiance, l’OM pourra se réjouir de suivre un joueur déjà impliqué dans les grands rendez-vous internationaux. Une bonne nouvelle pour le club phocéen, qui va peut-être se dire qu'il tient un latéral gauche de référence capable d’allier technique, puissance et mental.
Mercato OM : Dedić quitte définitivement Salzbourg pour Benfica après un passage discret à l’OM
L’Olympique de Marseille ne prolongera pas l’expérience Amar Dedić. Arrivé en prêt du Red Bull Salzbourg lors du mercato hivernal dernier, le latéral droit bosnien de 22 ans n’a pas réussi à s’imposer sous les ordres de Roberto De Zerbi. En six mois, il n’a disputé que 10 rencontres, dont seulement deux en tant que titulaire. L’OM a donc décidé de ne pas donner suite à son passage. À l’issue de son prêt, Dedić est retourné à Salzbourg, son club formateur, où il évoluait depuis l’âge de 13 ans. Passé par toutes les catégories jeunes du club autrichien, puis par le FC Liefering et un prêt au Wolfsberger AC, il a disputé 95 matchs avec l’équipe première (8 buts, 15 passes décisives), remportant un championnat et une coupe nationale. Mais comme l’a confirmé le club, son retour n’était que temporaire : Dedić a signé un contrat de longue durée avec le Benfica Lisbonne.
Rouven Schrader, directeur sportif de Salzbourg, a commenté ce transfert dans un communiqué : "Après son passage à l’Olympique de Marseille, il était clair pour tout le monde qu’Amar ne retournerait pas à Salzbourg et chercherait un nouveau défi. Son transfert à Benfica est une belle étape, dont nous sommes également très heureux en tant que club. Un autre de nos joueurs a suivi la voie Salzbourg vers un championnat européen de premier plan. Nous souhaitons à Amar tout le meilleur pour un avenir en pleine santé et plein de succès !"
Discret mais reconnaissant, Amar Dedić a tenu à saluer les supporters marseillais via Instagram avant son départ : "Court, mais beau moment ici. Merci aux fans de l’OM", a-t-il écrit, en guise d’au revoir à la cité phocéenne. Une nouvelle aventure commence pour lui au Portugal, dans un club prestigieux et ambitieux.
À 31 ans, Florian Thauvin affiche aujourd’hui un visage conquérant à l'Udinese, loin des tourments de ses précédentes expériences. L’ancien attaquant emblématique de l’OM, champion du monde 2018, ne cache pas ses ambitions de jouer jusqu’à l’âge de 40 ans dans les colonnes de France Football, un objectif qui démontre toute l'étendue de sa nouvelle détermination. Dans un entretien sincère, il revient sur ses moments difficiles au Mexique, lorsqu'il évoluait aux Tigres de Monterrey. « Quand je décide de partir au Mexique, j'en ai besoin. Mais le message que j'envoie, c'est que je ne suis plus un compétiteur. Je me suis manqué de respect », explique Thauvin, marquant ainsi l’intensité du passage à vide qu’il a connu à cette période.
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Un passage douloureux au Mexique
Son expérience mexicaine aura finalement duré un an et demi, mais elle restera marquée par la déception et une profonde remise en question. « Le club s'est mal comporté avec moi mais j'y ai connu un peuple et des supporters fantastiques », souligne Thauvin, précisant toutefois que cette période fut la plus sombre de sa carrière. Licencié par les Tigres, l'attaquant avoue avoir perdu confiance, se heurtant à l’indifférence des clubs français à son retour en Europe. Cette épreuve, bien que douloureuse, s’est révélée essentielle dans sa reconstruction. « Ça m'a fait mal mais ça m'a aussi redonné la dalle et ce côté revanchard », confie-t-il désormais avec lucidité.
Loin des siens, une solitude qui forge
La signature à Udine ne fut pourtant pas facile à vivre sur le plan personnel. Séparé de ses proches, Thauvin raconte l’épreuve émotionnelle intense de son départ pour l’Italie. « Le jour où je laisse les miens pour Udine, ç'a été très compliqué. J'ai pleuré pendant presque quatre heures », reconnaît-il, témoignant de l’impact psychologique profond de son exil sportif. Aujourd'hui, Thauvin a adopté une discipline stricte pour prolonger au maximum sa carrière au haut niveau. Aidé par un nutritionniste du club italien, il a mis en place une alimentation sans gluten, sucre, lactose et même oignons, tout en intégrant le travail en salle et la préparation mentale à son quotidien. Cette volonté de jouer jusqu’à 40 ans reflète un changement total d’état d’esprit, loin du joueur en proie aux doutes, qui envisageait de raccrocher prématurément. À l’image d’un certain Zlatan Ibrahimovic, qui avait réussi à repousser les limites de l’âge en Serie A, Florian Thauvin espère inscrire son nom parmi ces sportifs au destin exceptionnel.
L’empreinte marseillaise dans son parcours
Révélé à l’OM, Thauvin avait été Phocéen d'Or en 2017 et 2018. Avec 86 buts marqués et 61 passes décisives sous le maillot olympien, il peut dire qu'il a marqué le club. Même s'il n'a pas remporté de trophée avec Marseille, son nom est lié au beau parcours de l'équipe de Rudi Garcia jusqu'en finale de Ligue Europa contre l'Atlético Madrid. Alors que des propos qu'il a pu tenir il y a deux ans en off sur RMC avait heurté certains supporters de l'OM, Thauvin continue son chemin avec l'Udinese dont il est désormais le capitaine. Il sort d'une saison à 9 buts et 5 passes décisives avec le 12e du championnat italien alors qu'il a arrêté sa saison début mars à cause d'une douleur à la voûte plantaire.
Mercato OM : Soumaïla Traoré ne rejoindra finalement pas Montpellier !
C’était une opération présentée comme quasiment actée : Soumaïla Traoré, jeune milieu malien de l’Olympique de Marseille, devait être prêté au Montpellier Hérault avec option d’achat. L’accord entre les deux clubs était trouvé, les médias spécialisés confirmaient l’imminence de l’officialisation, et le joueur était même aperçu du côté de Grammont. Mais selon les dernières informations de Bertrand Queneutte, journaliste bien informé sur le MHSC, le transfert ne se fera finalement pas.
« Soumaïla Traoré ne signera pas au MHSC ! », a-t-il affirmé ce mercredi matin sur X (ex-Twitter). « Le jeune milieu de terrain est venu, puis reparti à Marseille. Le deal n’a pas pu se faire et ne se fera pas. » Aucune précision n’a filtré pour le moment sur les raisons exactes de ce revirement, mais ce faux départ témoigne d’un début de mercato décidément bien agité à Montpellier, déjà confronté à plusieurs dossiers qui peinent à se conclure.
Pour Soumaïla Traoré, cette volte-face représente un contretemps dans sa trajectoire. Après une deuxième partie de saison convaincante à Versailles (National 1), le joueur de 20 ans espérait poursuivre sa progression dans un environnement plus relevé. L’option montpelliéraine, en Ligue 2, semblait idéale pour engranger du temps de jeu, d’autant plus qu’elle s’inscrivait dans une logique partagée par les deux clubs : donner de l’exposition à un espoir olympien et offrir au MHSC un profil agressif, à fort potentiel, pour viser la remontée en Ligue 1.
Sous contrat jusqu’en 2027 à l’OM, Traoré va devoir patienter. Trop juste pour intégrer une rotation olympienne déjà bien fournie avec les Rabiot, Højbjerg, Kondogbia et consorts, il est peu probable qu’il soit conservé dans le groupe pro cette saison. Marseille devrait donc rapidement lui trouver une nouvelle porte de sortie, dans un championnat où il pourra poursuivre sa montée en puissance. Plusieurs clubs de Ligue 2, de National 1 ou même à l’étranger pourraient s’intéresser à son profil.
OM : Marseille prolonge son jeune ailier Kyle Magaud
Un mouvement discret mais stratégique
Alors que les regards sont tournés vers les recrues de l’équipe première de Roberto De Zerbi, l’OM continue de soigner son vivier de jeunes talents. Le club phocéen vient en effet de prolonger le contrat de Kyle Magaud, jeune ailier droit de 18 ans issu du centre de formation. Cette décision s’inscrit dans la stratégie globale menée par la direction, désireuse de sécuriser ses éléments les plus prometteurs.
La saison dernière, Kyle Magaud s’est illustré sous les couleurs des U19 marseillais, participant à 27 matchs pour deux buts inscrits. S’il n’a pas encore rejoint le groupe professionnel, ses performances régulières et sa marge de progression ont convaincu la direction de lui faire confiance à moyen terme. Son profil, percutant et technique, en fait un joueur à suivre dans les années à venir.
Un renfort pour l’avenir, pas encore pour la Ligue 1
À ce jour, Kyle Magaud ne figure pas dans la liste des attaquants retenus pour la saison 2025-2026 avec l’équipe première, qui comprend notamment Jonathan Rowe, Amine Gouiri ou encore Mason Greenwood. Mais cette prolongation traduit une volonté claire : préparer dès maintenant les contours de l’effectif olympien de demain, tout en gardant la main sur les pépites locales.
La formation, un pilier de la politique olympienne
Depuis plusieurs saisons, la cellule dirigée par Pablo Longoria et Medhi Benatia mise sur une meilleure valorisation du centre de formation. Des jeunes comme Bilal Nadir ou Keyliane Abdallah ont récemment intégré le groupe pro. Kyle Magaud pourrait suivre ce chemin, à condition de poursuivre sur sa lancée. Son avenir immédiat se joue avec les U19, mais l’OM garde un œil attentif sur sa progression.
